đŸŒ Les Signes De L Appel De Dieu

Lappel de Dieu se trouve partout dans la Bible et tous les serviteurs de Dieu sont appelĂ©s (en principe !). Ce n'est pas la sociĂ©tĂ© qui appelle mais Dieu lui-mĂȘme. L'appel de Dieu est unique chacun le vivra diffĂ©remment mais il est nĂ©cessaire car le ministĂšre est difficile, il n'y a pas de promesses de salaire ou de bonheur. Nous sommes individuellement responsables devant
Si Dieu intervient dans nos vies, comment ĂȘtre sĂ»r que c’est Lui qui agit et non pas nous qui nous projetons ? La rĂ©ponse du FrĂšre Olivier-Marie Rousseau, carme du couvent de qu’un signe ?PĂšre Olivier-Marie Rousseau Le signe est une rĂ©alitĂ© visible qui renvoie Ă  une rĂ©alitĂ© invisible. Et l’homme, qui est Ă  la fois corporel et spirituel, en a besoin pour communiquer. Par exemple, la nature, par sa beautĂ©, sa variĂ©tĂ©, sa complexitĂ©, peut susciter un Ă©merveillement qui entraĂźne un questionnement jusqu’à la reconnaissance de l’existence d’un Dieu crĂ©ateur. Ce qui n’impose pas la foi mais dispose le cƓur Ă  l’adoration. C’est une attitude naturelle, qui n’est pas encore celle de la foi mais qui est nĂ©cessaire Ă  la foi. Car la grĂące ne supprime la l’ordre surnaturel, quels sont les signes qui peuvent susciter la foi ?Dans l’Évangile selon saint Jean, le premier signe que le Christ opĂšre est le miracle de Cana Ă  la demande de la Vierge Marie, il change l’eau en vin. Ainsi donne-t-Il un signe qui atteste que Dieu entend notre priĂšre et y rĂ©pond par surabondance le vin est meilleur ! Dieu est plus grand que notre cƓur, et au long de son ministĂšre public, le Christ multiplie les signes guĂ©risons, exorcismes, rĂ©surrections pour Ă©veiller cette confiance et nous conduire jusqu’au mystĂšre pascal, le signe par excellence sans lequel vaine est notre foi » 1Co 15, 17. Le Christ donne gratuitement, et attend une rĂ©ponse noces de CanaComment ?Quand JĂ©sus multiplie les pains Jn 6, 12-15, Il donne un signe de puissance qui sĂ©duit les foules au point qu’elles veulent Le faire roi ». Mais JĂ©sus leur Ă©chappe car Il ne veut pas se laisser rĂ©cupĂ©rer dans leurs catĂ©gories d’efficacitĂ©. Travaillez pour la nourriture qui demeure en vie Ă©ternelle », leur demande-t-Il, avant d’essuyer leur revers Quel signe fais-tu donc pour qu’à sa vue nous te croyions ? » Jn 6, 30. JĂ©sus rĂ©pond sans esquiver leur question mais en renversant leur logique Je suis le Pain de Vie » Jn 6, 35. Se donnant comme tel, Il propose aux disciples de passer de la rĂ©alitĂ© visible les pains qui remplissent les paniers au mystĂšre Pain de Vie » par lequel Il s’identifie. Mais c’est une parole trop rude » pour l’esprit, prĂ©cise l’Évangile les uns suivront, les autres d’autres signes, plus sensibles, plus accessibles ?À cĂŽtĂ© du sacrement de l’autel, il existe le sacrement du frĂšre, en particulier la diaconie des pauvres, nos maĂźtres » selon la belle expression de saint Vincent de Paul, signes de la pauvretĂ© de la CrĂšche et de la Croix, mais Ă  une condition que notre gĂ©nĂ©rositĂ© ne se rĂ©duise pas Ă  un simple engagement humanitaire. Quand je distribuerais tous mes biens aux pauvres, si je n’ai pas la charitĂ©, cela ne sert de rien » 1Co 13, 3. Pour que le signe sensible devienne significatif du Christ, il doit ĂȘtre mĂ» par la peut-Il intervenir directement dans notre vie ?Bien sĂ»r ! Par exemple une rencontre improbable qui change le cours de ma vie et ouvre des portes inattendues, sans volontarisme de ma part, ou une certitude intĂ©rieure qui s’impose et se rĂ©pĂšte pour lancer une initiative assez rĂ©aliste pour ne pas ĂȘtre le fruit de l’ discerner l’authenticitĂ© des signes de Dieu ?La marque de Dieu se reconnaĂźt Ă  ses fruits Gal 5, 22. Mais on ne peut ĂȘtre juge et partie, c’est pourquoi il est important d’ĂȘtre confirmĂ©. Saint Jean de la Croix y voit trois raisons vĂ©rifier la conformitĂ© des signes avec la parole de Dieu, s’en remettre Ă  un autre pour ne pas s’habituer Ă  la voie des sens » qui ne durera pas, et pour que l’ñme demeure dans l’humilitĂ©, la dĂ©pendance et la mortification ». En cheminant par nous-mĂȘme, nous pourrions nous enorgueillir d’ĂȘtre privilĂ©giĂ© par des signes. Un piĂšge spirituel se tromper Ă  ce point ?Si le cƓur n’a pas Ă©tĂ© Ă©duquĂ© aux vertus cardinales, purifiĂ© par l’exercice des vertus thĂ©ologales, nourri par la parole de Dieu et la pratique des sacrements, il risque d’ĂȘtre assujetti par ses passions, victime de carences affectives, prisonnier de systĂšmes compensatoires. Ce sont des dĂ©sordres qui nuisent Ă  l’exercice de la libertĂ© et peuvent pervertir les signes de Dieu, en se les appropriant Ă  sa guise, au lieu de se laisser conduire avec confiance. C’est lĂ  que tout se joue. Mais le DĂ©mon peut brouiller les signes, parasiter leur aussi PĂšre RenĂ©-Luc la parabole des Ă©toiles ou comment voir les signes de Dieu ?Lors des tentations du Christ au dĂ©sert Lc 4, 1-13, le DĂ©mon demande des signes – prodigieux, spectaculaires, Ă©clatants -, qui nient le rĂ©alisme de la condition humaine et exalte la toute-puissance. Afin de dĂ©tourner le Christ de son incarnation et de sa mission. Et nous-mĂȘmes, lorsque nous allons au dĂ©sert, par attraction de la priĂšre ou dans une solitude subie, nous ne sommes pas Ă  l’abri de ces tentations. Le dĂ©sert est l’espace des mirages, l’imaginaire s’y dĂ©veloppe sans butoirs, jusqu’à nous faire tomber dans l’orgueil ou le dĂ©sespoir si nous ne sommes pas dans une attitude d’adoration. Attitude oĂč la crĂ©ature se reconnaĂźt finie, pĂ©cheresse et dĂ©pendante de son attendre les signes de Dieu, ou faut-il les Lui demander ?On peut Lui en demander, mais en humilitĂ© de cƓur et pauvretĂ© d’esprit. Car Dieu n’enverra pas nĂ©cessairement le signe que nous attendons. Ou plus probablement, sa rĂ©ponse sera si surabondante qu’elle creusera en nous la conscience de notre extrĂȘme petitesse devant sa grandeur infinie. Dans sa divine pĂ©dagogie, Dieu nous mĂšne doucement et fermement, Il purifie notre cƓur avide et notre esprit aveugle qui veulent mettre la main » sur ses grĂąces, comme saint Pierre voulait planter sa tente sur le mont Thabor devant le Christ transfigurĂ©. Dieu nous appelle Ă  quitter les gras pĂąturages de la plaine pour monter vers des cimes plus arides mais plus pures, en nous dĂ©lestant peu Ă  peu de tout ce qui entrave notre union Ă  Lui. Ainsi, tous les saints ont connu des nuits spirituelles, que ce soit la nuit des sens, la nuit de l’esprit, la nuit de la foi. On le sait, Ă  la fin de sa vie, sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus allait jusqu’à se demander si le Ciel existait !Faut-il donc renoncer aux signes sensibles ?Oui, mais avec prudence. Quand nous en avons la grĂące, ces signes sont une voie par oĂč Dieu [nous] mĂšne, il n’y a pas lieu de le dĂ©daigner », rassure saint Jean de la Croix. Il serait donc prĂ©somptueux de les dĂ©nier mais aussi dangereux de s’y attacher ou de les rechercher pour eux-mĂȘmes. Je t’ai dĂ©jĂ  tout dit dans ma Parole qui est mon Fils, je n’ai maintenant plus rien Ă  te rĂ©vĂ©ler ou Ă  te rĂ©pondre qui soit plus que Lui », peut-on lire dans La MontĂ©e du Carmel du mĂȘme Jean de la Croix. Dans l’Ancienne Alliance, il convenait aux prophĂštes et aux prĂȘtres de dĂ©sirer des visions et des rĂ©vĂ©lations divines », continue le docteur de l’Église, car la foi n’était pas encore fondĂ©e ni la loi Ă©vangĂ©lique Ă©tablie. Mais dans le mystĂšre de l’Incarnation, tout est dit, tout est donnĂ©. Il nous a tout dit Ă  la fois et d’un seul coup en cette Parole ; Il n’a donc plus Ă  parler ».La saintetĂ© se passe-t-elle donc de signes ? Devant Dieu, une seule action, un seul acte de volontĂ© fait par charitĂ©, a plus de prix que toutes les visions, rĂ©vĂ©lations ou communications qui peuvent venir du Ciel », prĂ©cise saint Jean de la Croix. L’Église nous dispense les signes dont nous avons besoin, mais le Christ attend notre rĂ©ponse de foi, libre et sĂ»re, pour hĂąter son retour. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-Il la foi sur terre ? » Mt 18, 8.Propos recueillis par Maryvonne Gasse
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9 la suite de signes. Par dandel 11 septembre 2021. Plus tard lors d’une retraite de guĂ©rison intĂ©rieure, je ressentirais physiquement les rayons du SacrĂ©-CƓur de JĂ©sus en superposition du mien alors que je priais pour ne plus avoir ce poids sur le

Dialogue entre Dieu et MoĂŻse Dans l’appel de Dieu pour notre vie, il y a toutes sortes de questions que Dieu aimerait discuter avec nous. Dans la vie de MoĂŻse se trouvent des pistes vraiment intĂ©ressantes. Peter Höhn Auteur Dans Exode 3 et 4, lors de l’évĂšnement du buisson ardent, MoĂŻse est appelĂ© Ă  conduire le peuple d’IsraĂ«l de l’esclavage en Égypte au pays promis. Dieu explique Ă  MoĂŻse, dans une longue discussion, le pourquoi et le comment de Ses commandements. On y dĂ©couvre sept points clĂ©s et sept engagements de Dieu, qui peuvent nous Ă©clairer au sujet de notre appel. Ils nous servent de repĂšres pour l’avenir et l’affermissement de notre appel » 2 Pierre 1 10. 1. Qu’est ce qui m’attire ? MoĂŻse dit Je veux faire un dĂ©tour pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point. » Exode 3 3 MoĂŻse est captivĂ© par le buisson ardent et il s’en approche. Par cette dĂ©marche, il nous enseigne symboliquement la premiĂšre Ă©tape dans le cheminement pour dĂ©couvrir notre appel. Cela nous renvoie aux questions Qu’est-ce qui attire mon regard? Qu’est-ce qui retient mon attention et ma curiositĂ© ? Y-a-t-il des sujets et des aspects de ma vie qui m’interpellent, de sorte que je m’implique encore plus volontiers dans un projet spĂ©cifique ? 2. Suis-je totalement disponible pour Dieu ? L’Éternel vit qu’il se dĂ©tournait pour voir; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit MoĂŻse ! MoĂŻse ! Et il rĂ©pondit Me voici ! » Exode 3 4 La deuxiĂšme Ă©tape consiste Ă  reconnaĂźtre que ce n’est pas le buisson ardent » qui est dĂ©terminant, ni les choses qui me fascinent dans la vie, mais au contraire, qu’il s’agit d’entendre et d’écouter Dieu au travers d’elles. Il m’appelle et Il s’adresse Ă  moi personnellement. Pour montrer notre disponibilitĂ©, nous pouvons enlever symboliquement nos chaussures et dire Me voici ! ». Lorsque nous nous rendons disponibles pour Dieu, Il nous montre ce qui touche Son cƓur par rapport aux humains Exode 3 7-10 et comment Il veut nous faire participer Ă  Son Ɠuvre libĂ©ratrice. Ceci nous conduit Ă  la prochaine question
 3. Qui suis-je ? MoĂŻse dit Ă  Dieu Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’IsraĂ«l ? » Exode 3 11 La prochaine question, que Dieu veut Ă©claircir avec nous – et nous avec Lui – est celle de notre identitĂ©. Mais qui suis-je pour
 ? Qui suis-je vraiment ? Il y a aussi la question de notre estime de soi. Le calme revient en nous lorsque nous pouvons entendre Dieu nous rĂ©pondre de cette maniĂšre Je serai avec toi. » Lorsque nous acceptons cette affirmation sincĂšrement et de tout notre cƓur, il n’y plus besoin de se comparer aux autres, de se sentir mal Ă  l’aise ou, comme dans le cas de MoĂŻse, de rester paralysĂ© par nos Ă©checs passĂ©s. Au contraire, nous expĂ©rimentons comment Dieu se tourne vers nous, pardonne nos Ă©checs et regarde vers l’avant avec nous. Nous commencerons alors Ă  nous rĂ©jouir – en Dieu, et Ă  voir ce qu’Il fait de nous et comment Il nous conduit. Allons maintenant Ă  la prochaine question
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LAPPEL ET SON ORIGINE. Il existe deux types d'appel, c'est pourquoi il est important de savoir discerner sa vocation :-L'appel au salut qui passe par la repentance-L'appel au ministÚre . 2 PIERRE 3:9. HEBREUX 10:36-39 . LA FIDELITE DE DIEU DANS L'APPEL. Selon la Parole, les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables. MARC 16:20. ROMAINS 11:29

Nous regardons dĂ©jĂ  vers NoĂ«l, vers cet Ă©vĂ©nement incroyable qui va s’accomplir Ă  BethlĂ©em le fils du Dieu vivant va devenir l’un d’entre nous pour tout partager de notre humanitĂ©, de sa naissance Ă  sa mort et Ă  sa rĂ©surrection. Il est l’Emmanuel, Dieu avec nous, pour toujours. Quelle nouvelle Ă©tonnante !Mais nous participons aussi aujourd’hui Ă  un autre Ă©vĂ©nement des jeunes de chez vous vont franchir un grand pas, ou un grand seuil dans leur existence, en se laissant marquer du signe de l’Esprit Saint, par le sacrement de rapport entre l’évĂ©nement de NoĂ«l et l’évĂ©nement de cette confirmation ? Un rapport trĂšs rĂ©el, mais qui peut nous surprendre c’est que les signes du Dieu vivant passent par notre humanitĂ©, et cette rĂ©alitĂ©, cette rĂ©vĂ©lation bouleverse nos idĂ©es prĂ©conçues de Dieu, nous l’imaginons souvent Ă  partir de nous-mĂȘmes, soit pour l’idolĂątrer en en faisant une puissance supĂ©rieure et lointaine, soit pour le redouter, en pensant qu’il est le tĂ©moin implacable de nos le Dieu vivant, le Dieu dont le Fils est cet enfant nommĂ© JĂ©sus et dont l’Esprit est fait pour animer nos vies, n’est pas du tout Ă  notre image. Le plus beau, c’est son humilitĂ©. Il ne vient pas s’imposer par la force. Il sera un enfant et un homme dĂ©sarmĂ©, exposĂ© Ă  tous ceux qui l’accusent d’ĂȘtre un les signes qu’il nous donne passent par notre humanitĂ©, et par des Ă©vĂ©nements de naissance, comme l’Évangile aujourd’hui nous le raconte. Voici deux femmes enceintes qui peuvent tĂ©moigner du travail de Dieu en elles la premiĂšre est ĂągĂ©e et elle Ă©tait stĂ©rile, elle s’appelle Élizabeth, et voici qu’elle est appelĂ©e Ă  devenir mĂšre et que son fils, qui sera nommĂ© Jean, va prĂ©cĂ©der JĂ©sus par sa naissance, avant de prĂ©parer ses chemins en de Nazareth, elle, est enceinte de JĂ©sus, et elle va visiter Élizabeth. Alors les signes parlent, et les signes, ce sont ces mĂšres et ces enfants, qu’elles portent en elles. Comme si la reconnaissance du travail de Dieu passait par les corps humains. L’enfant qui tressaille dans le ventre d’Élizabeth - et les femmes qui deviennent mĂšres savent bien que leur enfant est un ĂȘtre vivant, et parfois remuant, bien avant sa naissance -, cet enfant accomplit dĂ©jĂ  sa mission Ă  travers sa mĂšre, il reconnaĂźt celui que Marie porte en elle, le Fils du Dieu que l’Évangile est un haut lieu d’humanitĂ©. Il rĂ©vĂšle le travail de Dieu en ces deux femmes qui vont enfanter. C’est donc que le PĂšre crĂ©ateur donne toute son importance Ă  notre chair, Ă  notre vie, pour que notre chair et notre vie soient bien plus que des rĂ©alitĂ©s biologiques, soient comme des lieux dans lesquels vient habiter la vie de Dieu. Car Dieu est toujours du cĂŽtĂ© de ce qui naĂźt, de ce qui prend forme, de ce qui s’ouvre Ă  l’ n’ai pas maintenant d’effort Ă  faire pour rapprocher le sacrement de confirmation de ces rĂ©alitĂ©s de naissance et de croissance. C’est le mĂȘme Esprit Saint qui vient agir en ceux et celles qui dĂ©sirent le recevoir ils s’appellent Antoine, Jean-Robert, Élyse, AgnĂšs, Vincent, Marie-Flore, Romain, François et Logan. Ils sont de vos familles. Ils sont pareils Ă  tous les jeunes trĂšs conscients que nous vivons tous dans un monde incertain et pourtant, j’ai reconnu en eux et en elles autre chose un trĂšs grand besoin de confiance en eux-mĂȘmes et aussi la certitude d’avancer sur la route d’une vie oĂč le Dieu vivant aura sa les remercie pour leur engagement, et, en mĂȘme temps, je vous avertis. L’un d’entre eux a Ă©crit ceci La confirmation me permettra de rĂ©aliser que l’Église est une grande famille qui a besoin de moi. »Oui, c’est vrai. Et quand on dit famille », il faut ĂȘtre clair et honnĂȘte. Cela ne veut pas dire que nous serions parfaits. Cela veut dire que nous sommes liĂ©s les uns aux autres dans cet ensemble vivant que nous appelons le Corps du Christ ou l’Église. LiĂ©s les uns aux autres, non pas pour former un bloc repliĂ© sur lui-mĂȘme, mais liĂ©s les uns aux autres pour ĂȘtre, au milieu du monde, les signes de l’Alliance et de la misĂ©ricorde de Dieu, de Dieu qui ne cesse pas d’agir en nous, si nous l’ ces jeunes, qui franchissent aujourd’hui un seuil, je vous demande ici, Ă  Montbron et Ă  La Rochefoucauld, et dans tout ce doyennĂ©, de laisser le Dieu vivant passer par vous, par nous, pour devenir des signes de sa vie, la vie de Dieu qui, ici mĂȘme, Ă  travers nos corps, fait naĂźtre et renaĂźtre son Église.+ Claude DAGENS

LeschrĂ©tiens n’ont pas fini d’apprendre Ă  discerner les « signes de Dieu », mais du moins ont-ils fait des progrĂšs dans la mĂ©thode (Vatican II aidant), Ă  preuve les exemples donnĂ©s
Que veux dire pour vous un appel de Dieu? Quelle forme de vocation? La vie religieuse, la prĂȘtrise, le cĂ©libat, le mariage, la vie missionnaire, etc
 Quand on demande un signe Ă  Dieu, comment Ă  votre avis, rĂ©pond-il? Dieu parfois ne rĂ©pond pas sous la forme qu’on pense. Pour entendre l’appel Dieu habite dĂ©jĂ  notre cƓur mais les » bruits du monde » dĂ©rangent notre Ăąme et paralysent notre Ă©coute intĂ©rieur, surtout notre capacitĂ© de s’intĂ©rioriser pour trouver Dieu dans notre profondeur intĂ©rieure. Les » bruits du monde » = la musique style walkman, la tĂ©lĂ©vision, il nous faut absolument du bruit. Ça veut pas dire que tout n’est pas bon, mais simplement qu’il faut prendre des temps de silence. Nous aurons besoin de l’aide d’un accompagnateur ou d’un guide spirituel, et ils doivent le faire de maniĂšre Ă  respecter notre libertĂ©. SĂ»rement que dans votre vie vous vous ĂȘtes demandĂ© la fameuse question POURQUOI ?, pourquoi Dieu, pourquoi moi, pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi j’existe, pourquoi
 etc
 C’est tout Ă  fait normal qu’on se pose cette question, ça fait partie de notre cĂŽtĂ© humain. Il ne faut pas chercher les rĂ©ponses Ă  nos questions en demandant Ă  Dieu ou a quelconque esprit PAR la magie, la divination ou d’un quelconque recours Ă  des forces occultes. On pose les questions Ă  Dieu de façon trĂšs simple. Comme un enfant qui questionne son pĂšre. Vous remarquerez que l’enfant le fait avec confiance et patience. Il y a deux genre ou 2 types de questions Les pourquoi terre Ă  terre »Il y a des millions de pourquoi qui touchent tous les domaine de notre vie humaine ce sont des questions trĂšs terre Ă  terre, des questions auxquelles il est facile de rĂ©pondre, on peux par nous mĂȘme trouver les rĂ©ponses car elles sont facile Ă  trouver, elles sont Ă  notre portĂ©e. Ex Lorsque le scientifique Newton a observĂ© la chĂ»te d’une pomme, il s’est posĂ©e la question pourquoi est-elle tombĂ©e vers le sol ?.. et c’est ainsi qu’aprĂšs longue rĂ©flexion a Ă©tĂ© donnĂ©e la rĂ©ponse contenue dans la thĂ©orie sur la pesanteur et la gravitĂ©. Les pourquoi qui nous dĂ©passent Les questions comme Qui suis-je? Pourquoi est-ce que j’existe? Pourquoi la souffrance ou le mal? Qu’est ma mort? etc. Ces questions touchent le sens de notre vie. La rĂ©ponse de ces pourquoi ne sont pas faciles Ă  trouver mais Dieu a des rĂ©ponses Ă  nous donner. Il existe 3 façons ou 3 maniĂšres de rĂ©pondre Ă  l’appel de Dieu Le premier mode de rĂ©ponse est la fuiteJe n’ai pas le temps de m’occuper de cela
, j’ai bien assez Ă  faire
 Dans le fond c’est fuir l’appel, on ne veut pas l’entendre, on s’arrange pour ĂȘtre trop occupĂ©. Avoir une vie remplie ne signifie pas forcĂ©ment qu’on lui donne un sens. Le dĂ©sespoir est une fuite c’est facile de dire, je suis dĂ©primĂ© donc l’appel n’est pas pour moi. Ce laisser aller au dĂ©sespoir est une forme de suicide face Ă  la vie, la qualitĂ© de la vie, on meurt Ă  petit feu c’est comme baisser les bras avant mĂȘme d’essayer d’écouter son appel. Le second mode de rĂ©ponse est l’investissement dans une valeur humaineLes valeurs morales, humaines ou personnelles sont excellentes pour l’équilibre du monde et de la personne. Mais dire qu’on rĂ©pond Ă  l’appel de Dieu en travaillant seulement pour des valeurs morales, ex la justice, la paix, la famille, n’est pas le but principale d’une rĂ©ponse Ă  Dieu. Parfois notre travail est tellement axĂ© sur des valeurs morales que ça devient notre propre petit dieu. On s’imagine pourtant avoir rĂ©pondu Ă  l’appel de Dieu. Une troisiĂšme maniĂšre de rĂ©pondre consiste en une ouverture Ă  que notre vie dĂ©pend de Dieu car c’est lui qui nous donne la vie. En plus Dieu nous regarde, il regarde ce que nous faisons, tout comme une mĂšre qui regarde son nouveau-nĂ©, mĂȘme il nous regarde comme un ami. Pour cela il faut la foi. En partant pour vouloir ĂȘtre Ă  l’écoute de Dieu, cela suppose qu’on a dĂ©jĂ  la foi. On croit que Dieu existe et acceptons JĂ©sus-Christ dans notre vie. De lĂ , la grĂące a commencĂ© Ă  travailler en moi et a mis dans mon cƓur un dĂ©sir de le suivre, de le servir et de l’aimer. Comment je me situe face Ă  Lui? Comment est-ce que je L’accueille? Comment est-ce que je gĂšre » ma relation Ă  Lui, dans le cadre de mon appel? Soit que je dĂ©cide par moi-mĂȘme de donner un sens Ă  ma vie, sous le regard de Dieu. Je crois sincĂšrement en Dieu et je sais dans le fond de mon cƓur qu’il m’appelle et de moi-mĂȘme je prend la dĂ©cision. Ça peut ĂȘtre un diffĂ©rent appel, le mariage, la vie religieuse, le cĂ©libat etc.Je le fais dans la foi, au meilleur de ma connaissance pour la Gloire de Dieu et le service de l’Église. Ou bien je laisse Dieu me faire voir son appel et je peux ĂȘtre surpris. J’ouvre mon cƓur pour accueillir ce qu’il veut me dire et non pas ce que je pense qu’il veut me laisser Dieu me faire voir son appel, il va falloir que je sois trĂšs patient pour laisser grandir en moi son dĂ©sir que j’accueille sa volontĂ©. En fait, c’est aprĂšs rĂ©flexion que je rĂ©alise ce qui m’ attitude est prĂ©fĂ©rĂ©e de Dieu car elle lui laisse la libertĂ© de me parler comme Il parle Ă  un ami. Tant et aussi longtemps que je me donnerai moi-mĂȘme mon propre appel ou tant que je fuierai l’appel qui vient de Dieu, j’aurai de l’insatisfaction dans mon cƓur, j’aurai l’impression ou le sentiment de n’ĂȘtre pas rendu Ă  la vraie lumiĂšre et Ă  ce que je suis rĂ©ellement. Un sentiment de vide. Ce qu’il convient de comprendre avant tout, c’est que Dieu espĂšre dĂ©jĂ  de moi ce que j’ignore peut-ĂȘtre encore. Et s’il l’espĂšre, c’est qu’il m’a dĂ©jĂ  donnĂ© la grĂące et la force nĂ©cessaire pour l’accomplir. Appel Biblique Le Seigneur dit Ă  Abram quitte ton pays, ta parentĂ© et la maison de ton pĂšre pour le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi un grand peuple, je te bĂ©nirai, je magnifierai ton nom sois une bĂ©nĂ©diction! » Abram = Abraham parce qu’Abram devient un autre homme, non pas une autre crĂ©ature, mais une crĂ©ature avec qui Il fait alliance et habite totalement. Quand on prend la dĂ©cision de suivre le Seigneur, de quitter
quelque chose ou quelqu’un ou les deux, ça peut se faire par Ă©tape ou bien seulement dans certains domaines de notre vie. Tout appel comporte une action de » quitter
 Le but de son voyage », ou de son aventure avec Dieu. » Quitte.. pour le pays que je t’indiquerai » que je t’indiquerai plus tardAbraham parti sans savoir oĂč il allait. Le Seigneur nous fait pressentir quelque chose, mais on ne sait pas tout d’avance. La promesse. » je ferai de toi un grand peuple, je te bĂ©nirai, je magnifierai ton nom
 »Il ne demande jamais Ă  une personne de tout quitter.. pour rien. Dieu voit grand pour nous et il dĂ©sire toujours donner en n’y a qu’une chose qui, malheureusement, empĂȘche le Seigneur d’aller jusqu’au bout de la rĂ©alisation de ses promesses Ă  notre Ă©gard notre manque de confiance et d’audace. Les peurs La peur de s’approcher de Dieu
 de se laisser approcher par lui. Fausse image Dieu serait celui qui oblige la personne je dois faire ceci, choisir tel chemin parce que Dieu m’y contraint, et que je ne discute pas avec un pareil » Dieu tient toujours compte de notre libertĂ© personnelle . Il existe une autre image de Dieu, moins Ă©peurante, mais tout aussi fausse celle d’un bon vieillard, plus que permissif, qui fermerait les yeux sur tout ce que ferait la personne de nĂ©gatif sous prĂ©texte d’aimer
 Ces fausses images de Dieu peuvent expliquer une certaine indiffĂ©rence Ă  l’égard de Dieu. La peur de DieuOn a peur d’approcher Dieu souvent Ă  cause de certaines blessures. C’est une peur normale pour tout le monde, par contre ça n’empĂȘche pas Dieu de nous rĂ©pondre Ă  un appel et suivre le Christ, ça demande une relation vraie avec Dieu. Le pĂ©chĂ© ne nous empĂȘche pas de nous approcher du Seigneur si on prend le temps de se remettre Ă  sa MisĂ©ricorde son pardon. La peur de Dieu, par contre, nous fait rester loin de lui. Discerner les peurs Prendre conscience de ces peurs de cette façon nous pourrons permettre au Seigneur de nous approcher et de diminuer nos peur. Les accepter et surtout donner la chance au Seigneur de guĂ©rir nos blessures qui sont la cause de nos peurs. Il faut ĂȘtre patient car ça peut prendre des annĂ©es avant que nos peurs disparaissent. La meilleure façon, c’est de les prĂ©senter au cƓur de JĂ©sus. Les peurs spĂ©cifiques de l’appelNous avons surtout peur de ce que nous croyons, que Dieu s’attend de nous. De ce qu’il pourrait nous demander. La peur de n’ĂȘtre pas heureuxC’est trĂšs normal car nous dĂ©sirons tous ĂȘtre heureux. Mais posons nous la question quelle est notre conception du bonheur? Qu’est-ce que ça veut vraiment dire le bonheur?Le saint CurĂ© d’Ars nous rĂ©pliquait tout de go Le seul bonheur en ce monde est d’aimer le Seigneur et de savoir qu’il nous aime ». Disons qu’on se dit J’ai envie de me marier, mais j’ai peur qu’en suivant le Seigneur, il me demande d’y renoncer
donc, je prĂ©fĂšre ne pas lui poser la question! Ça nous ressemble n’est-ce pas? Notre Seigneur n’est jamais » sadique » et son grand dĂ©sir est de nous attirer dans sa propre joie qui deviendra ainsi la nĂŽtre
par divers chemins et sous diverses formes. Tout appel ouvre Ă  la joie. Dieu ne refuse pas les joies naturelles comme celle de se rĂ©jouir entre amis, de marcher dans la nature ou de s’émerveiller devant un bĂ©bĂ©. Au contraire, seuls ceux qui sont capables de joie naturelle, peuvent goĂ»ter la joie spirituelle
 La peur de perdre sa libertĂ©Lorsqu’on rĂ©pond Ă  l’appel de Dieu, il sera celui qui dirigera notre vie, si on le laisse faire comme de raison, parce qu’on reste toujours libre. Notre vie ne sera plus la mĂȘme parce qu’on aura pris librement la dĂ©cision de la changer pour le mieux parce qu’on est maintenant Ă  l’écoute de Dieu. On garde toujours notre libertĂ© de pensĂ©e et d’action. La peur de se tromper de routeOui on peut se tromper, c’est pour ça que c’est important d’ĂȘtre soutenu par un conseiller, un guide, un accompagnateur, des personnes en qui on a confiance et qui veulent aussi suivre la volontĂ© de ne serons jamais entiĂšrement certain avant de nous engager complĂštement. Par exemple souvent avant un mariage, on entend des personnes dire qu’elles hĂ©sitent, elles ne sont plus certaines, ne veulent plus se marier pas toujours. Il y aura toujours un saut, un pas dans la foi. Gardons confiance en Dieu. Dans la mesure oĂč nous sommes vrais devant lui, dĂ©sirant rĂ©ellement dĂ©couvrir sa volontĂ© d’amour sur notre vie, et prenant les moyens pour cela, Dieu ne permettra pas que nous fassions fausse route. Et mĂȘme si, on ne rĂ©pondait pas Ă  l’appel de Dieu plus ou moins volontairement et que nous ayons pris un autre chemin, le Seigneur ne nous abandonneras pas pour autant. Il restera quand mĂȘme avec nous. La peur de manquerPeur de manquer de loisirs, d’argent, de distractions, etc.. Il y a des peurs plus profondes » manquer d’affection, de tendresse
 Dieu connaĂźt nos vĂ©ritables besoins et il les comble toujours. La peur qu’il nous soit trop demandĂ©Celle-ci est frĂ©quemment liĂ© Ă  notre imagination qui nous fait anticiper – en les dĂ©formant, des Ă©preuves futures. Or, ce que nous vivons dans le moment prĂ©sent peut toujours ĂȘtre assumĂ©. Dieu veut nous apprendre Ă  vivre au jour le jour, nous qui sommes trop souvent plongĂ©s dans le passĂ© ou dans le futur. les grĂąces actuellesDieu ne permettra jamais que nous vivions des Ă©vĂ©nements au delĂ  de nos forces. Pour un discernement de notre vocation Le Seigneur n’appelle jamais de la mĂȘme façon, car c’est personnel Ă  chacun. l’urgence des tempsDieu semble appeler aujourd’hui plus qu’hier. Des vocations de plus en plus nombreuses surgissent maintenant ex marie jeunesse, les bĂ©atitudes, la famille Myriam, La communautĂ© de l’AllianceDes grĂąces rĂ©servĂ©es auparavant Ă  des personnes fort avancĂ©es dans la vie spirituelle ou mystique sont parfois accordĂ©es Ă  des jeunes convertis la pĂ©riode-basculeIl s’agit d’une prise de conscience Je rĂ©alise que ma vie ne me satisfait plus. MĂȘme si j’ai une vie qui porte fruit pour Dieu, C’est comme-ci j’avais besoin de plus. Dans le fond ça veut tout simplement dire que le Seigneur dĂ©sire prendre plus de place dans ma vie avec le Christ n’est pas comme un concours qu’il faut rĂ©ussir et une fois rĂ©ussi, tout est fini et classĂ©! Au contraire, plus je trouve Dieu en rĂ©pondant Ă  son appel, plus je dĂ©sire aller loin avec lui. Il ne faut pas trop vite conclure Ă  une pĂ©riode-bascule lorsqu’elle semble survenir juste aprĂšs un Ă©chec, qu’il soit affectif, professionnel, ou mĂȘme spirituel. L’échec entraĂźne bien souvent un bouleversement intĂ©rieur incitant Ă  un changement. les Ă©vĂ©nements-signesMĂȘme si mon appel demeure flou, si je me donne la peine de regarder, il y a beaucoup des signes et d’évĂ©nements qui peuvent me guider dans mon choix d’une vocation ne vient pas d’un seul coup ou du moins rarement. Il faut laisser la grĂące de Dieu nous habiter et grandir en nous. Dieu prĂ©pare le terrain depuis fort longtemps. Rencontre entre dĂ©sirs et Ă©vĂ©nementsUn appel se situe toujours dans le dĂ©sir qui nous habite. Dieu s’il veut quelque chose, le mettra dĂ©jĂ  dans notre cƓur et si on regarde bien il y a des Ă©vĂ©nements et des signes que nous avons vĂ©cus ou que nous sommes en train de vivre. L’équilibre psycho-affectifDieu n’attend pas que nous soyons guĂ©ris de tel ou tel problĂšme pour manifester son appel. Souvent son appel vient rĂ©pondre Ă  nos besoins et sera pour nous source de guĂ©rison dans le temps. Relativiser l’apport charismatiqueLes charismes peuvent ĂȘtre utiles dans un discernement de vocation, mais ils ne sont jamais dĂ©terminants dans notre choix de prophĂ©tie, une parole de connaissance reçues ne pourront que confirmer une intuition intĂ©rieure dĂ©jĂ  prĂ©sente. Elles peuvent parfois nous Ă©clairer davantage ou bien nous apporter certaine lumiĂšre qui nous manquait, donner un » coup de pouce ». Il est important de savoir que Dieu ne fait jamais de » forcing » dans notre conscience et ne viole jamais notre libertĂ©. Un appel que l’on perçoit est destinĂ© Ă  faire notre bonheur, et notre saintetĂ©. Ne pas attendre d’ĂȘtre prĂȘtOn ce sens jamais prĂȘt pour rĂ©pondre Ă  un appel ou du moins c’est rare. C’est normal. Si on se sert de cette excuse pour ne pas rĂ©pondre Ă  l’appel, on est assurĂ© de vivre une grande tristesse intĂ©rieure. Le saut dans la foi MĂȘme lorsqu’on est convaincu de notre appel, rĂ©pondre Ă  celui-ci suppose toujours l’épreuve du saut dans la foi. TirĂ©e du livre L’appel de Dieu discernement d’une vocation » de Phillippe Madre, Ă©dition du Lion de Juda par Manon Roussel
MaistrĂšs souvent, c’est plutĂŽt notre incapacitĂ© Ă  entendre la voix de Dieu, ou Ă  discerner tout autre moyen qu’Il utilise pour nous appeler qui pose problĂšme; spĂ©cialement quand Il veut PrĂ©sentation Blog SIGNES ET PROMESSES Description Ce Blog a pour but au travers de son contenu, d'Ă©difier l'Ă©glise de JĂ©sus-Christ, de faire connaĂźtre Ă  nos contemporains l'amour de Dieu manifestĂ© en JĂ©sus son fils bien messages qui seront diffusĂ©s veulent ĂȘtre en bĂ©nĂ©dictions Ă  tous les milieux, en rappelant qu'aujourd'hui, Dieu veut encore faire Ă©clater parmi ceux qui ont soif, les signes de sa Puissance, et accomplir ses Glorieuses Promesses. Aquilas Contact VERSET BIBLIQUE Je suis le chemin, la vĂ©ritĂ©, et la vie. Nul ne vient au PĂšre que par moi. Jean 14 6 Recherche Recherche CatĂ©gories Liste D'articles Chine des chrĂ©tiens poussĂ©s Ă  la... Chine des chrĂ©tiens poussĂ©s Ă  la clandestinitĂ© Patrick Gassend Ichtus1 December 02, 2021 DifficultĂ©s Ă©conomiques, surveillance extrĂȘme dans l'Ouest de la Chine, le quotidien des chrĂ©tiens d'origine musulmane est une lutte... L'AVÉNEMENT DE CHRIST JE SUIS Tous les noms de Dieu dans le psaume LE NOUVEL ÉVANGILE DU DOMINIONISME Dominionisme doctrine qui appelle les chrĂ©tiens Ă  entrer en gouvernance du Monde, en intĂ©grant l'ensemble des rouages dĂ©cisionnels de la sociĂ©tĂ©, afin de la diriger d'en prendre le leaders... Pleurez pour vos bergers ! Partie 2/2 Un jour de jugement va tomber sur les faux bergers ! Les prophĂštes ont prĂ©dit un jour de jugement soudain sur les bergers et les ministĂšres qui ont trompĂ© le peuple de Dieu. On arrive Ă  un temps oĂč Dieu ne peut plus supporter la cupiditĂ©, l’égocentrisme,... Bilan de l'annĂ©e 2020 Qu'ont vĂ©cu les chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s ? Psaumes 3740 L'Éternel les secourt et les dĂ©livre; Il les dĂ©livre des mĂ©chants et les sauve, Parce qu'ils cherchent en lui leur refuge. Source Frappez..... Matthieu 77 Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira ». Nous arrivons aujourd'hui au terme de la rĂ©flexion concernant cet enseignement de JĂ©sus-Christ pour nos vies. Avant d'aller plus loin et de voir... Cherchez....... Matthieu 77 Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira ». Hier je me suis arrĂȘtĂ© sur la premiĂšre partie de ce verset citĂ© plus haut. Aujourd'hui, prenons du temps avec la seconde portion de celui-ci... Demandez..... Matthieu 67 Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Aujourd'hui, j'aimerai m'arrĂȘter sur la premiĂšre partie de ce verset ' 'Demandez, et l'on vous donnera.'' Dans ce passage JĂ©sus revient sur le sentiment... Liens VISITES Parcours interactif SOUTIEN Suivez le lien Contact Pages Calendrier La Bonne Semence Newsletter Abonnez-vous pour ĂȘtre averti des nouveaux articles publiĂ©s. 10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 1236 Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous Published by Aquilas - dans "Appel de Minuit"format PDF Parrapport Ă  ton rĂȘve, il n’est pas mauvais, si ta foi et ta marche avec Dieu est fidĂšle, c’est un signe de la prĂ©sence permanente de Dieu avec toi et qui t’aide Ă  rester fidĂšle Il n’y a pas de vie sans vocation, et il n’y a pas de vocation sans qu’il n’y a pas de vie qui ne serve Ă  rien mĂȘme celle d’un malade, mĂȘme celle d’un bĂ©bĂ© qui meurt prĂ©maturĂ©ment
 Toute vie est voulue et aimĂ©e de DieuChaque vocation a une mission qu’est-ce que le Seigneur attend de nous ? Nous sommes tous privilĂ©giĂ©s car nous sommes tous appelĂ©s ! La 1° vocation de tout homme c’est l’appel Ă  vivre. C’est la volontĂ© de Dieu Je t’ai gravĂ© dans les paumes de mes mains
" Attention aux Ă  quoi bon » ; cela n’est pas de Dieu. Toute vie est vocation. ProcrĂ©ation = crĂ©ation avec Dieu. MĂȘme si un enfant n’est pas voulu par ses parents, il a Ă©tĂ© voulu par Dieu. Soyons Ă  l’écoute de la parole de Dieu. Voyons comment Dieu appelle. Dans l’Ancien Testament La vocation d’Abraham GenĂšse12,1 Quitte ton pays
 je bĂ©nirai ceux qui te bĂ©niront
 » Il avait 75 ans ! Dans toute vocation, l’initiative vient de Dieu. Nous avons Ă©tĂ© choisis. Le rĂŽle de l’homme est de rĂ©pondre Ă  l’appel de Dieu. Or tout appel demande de quitter quelque chose quitte ton pays » c’est-Ă -dire quitte tes sĂ©curitĂ©s humaines. Il faut faire confiance pour aller du connu vers l’inconnu. Quitter = obĂ©ir Ă  la parole du Seigneur. Sois une bĂ©nĂ©diction » Ă  travers cette vocation il y a une bĂ©nĂ©diction pour moi-mĂȘme et pour les autres. Nous formons un seul corps » une Ăąme qui s’élĂšve Ă©lĂšve le monde, une Ăąme qui s’abaisse abaisse le monde. Nous sommes reliĂ©s les uns aux autres. Toute vocation a une fĂ©conditĂ© Je vous ai choisi pour que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure" Jean 15, 16 Quelque soit l’état de la personne, le corps dit la personne. Toute personne a une fĂ©conditĂ©. Le sacrifice d’Isaac GenĂšse 22 il fait partie intĂ©grante de la vocation d’Abraham. Pour nous, faire ce sacrifice, c’est offrir au Seigneur ce que l’on chĂ©rit le plus
 pour obtenir la sainte indiffĂ©rence » quelque soit ce qui va venir, mon cƓur reste en paix. Je ne suis plus dans une attitude possessive. Ceux que j’aime appartiennent d’abord Ă  Dieu. Nos dĂ©sirs sont remis dans le Seigneur mĂȘme si je ne l’ai plus si je ne les ai plus, cela ne m’empĂȘchera pas de t’aimer Seigneur ». On peut ĂȘtre attachĂ©s Ă  ceux que l’on aime, mais en pĂšre des croyants, est un modĂšle d’obĂ©issance et de disponibilitĂ© Ă  la volontĂ© de Dieu. MoĂŻse Exode 3 le buisson ardent quelque chose retient l’attention de MoĂŻse. Pour nous, quelque fois aussi, des choses nous interpellent, nous touchent la pauvretĂ©, le Tiers-monde, etc. Faire un dĂ©tour » MoĂŻse a fait le dĂ©tour, il s’est mis en route. Pour nous c’est sortir de notre train-train habituel pour suivre les motions de l’Esprit-Saint l’Esprit-Saint nous appelle Ă  construire, Ă  agir fais sortir mon peuple d’Egypte ».MoĂŻse rĂ©pond mais qui suis-je pour faire cela ? » En effet, on se sent toujours incapable face Ă  la vocation c’est signe que c’en est une vraie !On a Ă©tĂ© choisis et Dieu nous dit je serai avec toi. Le croyant n’est jamais seul. IsaĂŻe 6,1 Vision formidable, il voit le trĂŽne de Dieu, les sĂ©raphins. malheur Ă  moi qui suis indigne et qui ai vu Dieu ».IsaĂŻe est troublĂ© par cette expĂ©rience de Dieu. Il se dit impur. Le sĂ©raphin va le purifier avec un charbon ardent. Nos pĂ©chĂ©s ne sont pas des raisons pour ne pas rĂ©pondre Ă  notre vocation. Le Seigneur lui-mĂȘme vient nous pardonner. Me voici, envoie-moi » le cƓur d’IsaĂŻe est disposĂ©. Dieu l’envoie alors annoncer la bonne nouvelle. JĂ©rĂ©mie Avant mĂȘme de te modeler dans le ventre de ta mĂšre je t’ai connu". Toute vie est le fruit de l’amour de Dieu. JĂ©rĂ©mie 20 il en a assez d’ĂȘtre prophĂšte ! c’est trĂšs dur, il a Ă©tĂ© attaquĂ©, on s’est moquĂ© de lui, c’est trĂšs lourd. JĂ©rĂ©mie 20,9 Je ne penserai plus Ă  lui Dieu, je ne parlerai plus en son nom » crise de vocation ; c’est rassurant ce ras le bol » de vocation ! Il y a toujours un combat spirituel Ă  la rĂ©ponse Ă  une vocation. Aimer n’est pas spontanĂ© on a toujours une part de souffrance dans toute vocation. Ne nous en Ă©tonnons pas. JĂ©rĂ©mie traverse puis sort de l’épreuve Je me suis laissĂ© sĂ©duire ». Quand le Seigneur appelle, on reste libre bien sĂ»r. Attention, on peut s’épuiser Ă  lutter contre Dieu. Ne pas croire que le bonheur est ailleurs dans un autre pays, avec un autre conjoint, etc. Carpe diem » c’est cueillir aujourd’hui le bonheur que Dieu me donne. En cas de grosses difficultĂ©s se demander pourquoi » ne sert Ă  rien on n’en sait rien ! Mais se demander plutĂŽt comment », c’est Ă  dire qu’est-ce que je fais avec ça ? Faire mĂ©moire de l’appel de Dieu. Rendre prĂ©sente la grĂące actuelle. Par exemple quand on fĂȘte NoĂ«l, on fait mĂ©moire de la grĂące de l’incarnation. Rendre prĂ©sent cet appel initial. Dans le Nouveau Testament Regardons l’appel des disciples et voyons le discernement des vocations, des appels. RĂ©cit de St-Jean Les premiers disciples l’appel Ă  la vocation chrĂ©tienne est un appel Ă  la suite du Christ. C’est une invitation de la personne de JĂ©sus Ă  rentrer dans son intimitĂ© oĂč demeures-tu ? » et aussi entrer dans une dĂ©marche de confiance vis-Ă -vis de lui. Comment entrer dans l’intimitĂ© du Christ ? Par les sacrements, lieux de grĂąces par excellence ; cadeaux privilĂ©giĂ©s de la grĂące de Dieu. L’Eglise il faut une appartenance Ă  l’Eglise pour une vocation. Il faut vraiment entrer dans l’Eglise. Etre Ă  la suite du Christ, mais dans son Eglise. On devient alors membre du corps du Christ. MĂȘme du temps de JĂ©sus, c’était par les disciples que les personnes rencontraient JĂ©sus viens, suis-moi ». Le programme de vie ce sont les en Ă©tat de dĂ©pendance avec Dieu pour se laisser pardonner, se laisser sauver par lui c’est spĂ©cifique de la foi chrĂ©tienne. Vivons de la PĂąque du Christ. Portons la croix avec JĂ©sus. C’est toujours JĂ©sus qui a l’initiative, comme dans l’Ancien testament. Comment faire pour distinguer notre vocation ? Nous sommes appelĂ©s Ă  la suite du Christ. Il y a 2 formes de suite » du Christ dans l’Eglise la suite du Christ dans la vie matrimoniale et familiale la suite du Christ dans la vie consacrĂ©e. Les autres doivent ĂȘtre consacrĂ©s d’une maniĂšre ou d’une autre, offerts, donnĂ©s au Seigneur qui les consacre. Ces 2 Ă©tats de vie ont une vocation. Ils sont appelĂ©s Ă  une fĂ©conditĂ©. Pour discerner, se poser la question qu’est-ce qui habite mon cƓur ? » un amour privilĂ©giĂ© pour une personne en Dieu ou un amour universel, pour tous ? Il y a 3 grands choix Ă  faire dans sa vie l’état de vie le choix de Dieu la vie l’intĂ©rieur de cela il y a plein d’autres appels. Pour discerner se demander Est-ce conforme Ă  l’Evangile ? Est-ce que ça me fait grandir dans l’intimitĂ© avec Dieu ? Est-ce que ça me fait grandir dans l’appel que le Seigneur me demande ? dans ma vocation ? Cet appel doit se vĂ©rifier est-ce que l’on se sent appelĂ©s à
 ?Est-ce que c’est quelqu’un qui me demande
 ? VĂ©rifier avec l’accompagnateur spirituel si c’est un appel pour moi. Prendre conseil pour discerner. Il y a 2 aspects 1. Les signes objectifs Ce sont les conseils spirituels, mon Ă©tat de vie, les circonstances dans lesquelles je suis, les rencontres, les demandes faites, est-ce que cela demeure dans le temps ? Mais aussi une certaine facilitĂ© de le faire, un goĂ»t pour ce que l’on a choisi est-ce que je me projette dedans ? Les capacitĂ©s reçues nous montrent aussi le chemin bien le montrer aux enfants. Il faut une certaine facilitĂ© si on rame » trop, et si l’on n’a pas de joie, cela ne va pas !. Il faut un goĂ»t pour l’appel de Dieu, pas un dĂ©goĂ»t ! Les circonstances aussi me disent quelque chose de la volontĂ© de Dieu par exemple Ă  travers une maladie, une pĂ©riode de chĂŽmage, un deuil
 il y a un discernement Ă  faire. Ce sont des signes objectifs que nous donne le Seigneur. La vocation chrĂ©tienne s’enracine dans notre vie. 2. Les Ă©lĂ©ments subjectifs L’appel doit me rendre heureux. C’est un appel au bonheur. Et il y a une paix intĂ©rieure. Avoir une lumiĂšre dans l’intelligence et dans le cƓur. Le Seigneur nous Ă©claire par son Esprit Saint. La certitude les raisons d’aimer doivent ĂȘtre bien ancrĂ©es. Et si l’on n’a pas de certitude intĂ©rieure, on reste oĂč l’on en est en attendant la lumiĂšre de Dieu on ne va pas prendre de dĂ©cisions. Les dĂ©cisions prises en pleine lumiĂšre ne doivent jamais ĂȘtre remises en cause en cas de il y a aussi les signes que je dĂ©couvre pour moi une parole par exemple. Mais attention, il faut toujours faire valider les signes. Bien voir si ce n’est pas l’imaginaire qui travaille. C’est important de discerner la volontĂ© de Dieu comment faire ? demander conseil Ă  la bonne personne ! dĂ©libĂ©rer c’est un discours intĂ©rieur, une dĂ©libĂ©ration prendre la dĂ©cision Attention aux vellĂ©itaires qui ne passent jamais Ă  l’action ou aux pusillanimes qui ne veulent pas se mouiller » et qui se replient sur eux, et puis il y a aussi celui qui passe Ă  l’action, mais de maniĂšre impulsive. On compte sur l’aide se l’Esprit-Saint, de la priĂšre des uns et des autres, de Marie. Cela demande toujours un acte de confiance. Mais il faut toujours se savoir portĂ© et soutenu.
Toutce qu’il vous demandera sera conforme à sa Parole. 2. Il parle au travers des circonstances. Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui l’aiment. Soyez attentif aux situations que vous vivez. Dieu veut peut
Le terme duù» Au sens littĂ©ral, duĂą » signifie appeler ». En gĂ©nĂ©ral, dans les Textes religieux, duù» dĂ©signe, prĂ©cisĂ©ment le fait d’appeler Dieu. En d’autres termes invoquer ». La duĂą a toujours Ă©tĂ© l’arme favorite Ă  laquelle recouraient les ProphĂštes et les pieux pour cheminer et pour exprimer d’abord la reconnaissance profonde de leur Ă©tat de servitude mais aussi pour manifester leur dĂ©sir et leur besoin de se rapprocher du TrĂšs-Haut. Le ProphĂšte psl nous a rappelĂ© que le meilleur acte d’adoration, aprĂšs la lecture du Coran, c’est l’invocation. » Il nous a prĂ©cisĂ© aussi que l’invocation est la moelle de l’adoration ». Par ces paroles, il nous informe sur la place exceptionnelle de cet acte d’adoration qui n’est pas un acte d’adoration comme un autre. Il a un sens et une portĂ©e particuliĂšre que nous allons dĂ©velopper ici. Cette portĂ©e exceptionnelle trouve d’abord sa confirmation dans divers versets coraniques. On en citera que quatre, ceux qui sont, Ă  notre humble avis, les plus fondamentaux 1/ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi, Je suis tout proche. Je rĂ©ponds Ă  l’appel quand mon serviteur Me fait appel. Qu’il cherche donc Ă  rĂ©pondre Ă  Mon appel, et qu’ils croient en Moi. » Coran, Al-Baqara, 2/186 ÙˆÙŽŰ„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰłÙŽŰŁÙŽÙ„ÙŽÙƒÙŽ ŰčÙŰšÙŽŰ§ŰŻÙÙŠ Űčَنِّي ÙÙŽŰ„ÙÙ†ÙÙ‘ÙŠ Ù‚ÙŽŰ±ÙÙŠŰšÙŒÛ– ŰŁÙŰŹÙÙŠŰšÙ ŰŻÙŽŰčÛĄÙˆÙŽŰ©ÙŽ Ù±Ù„ŰŻÙŽÙ‘Ű§Űčِ Ű„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰŻÙŽŰčÙŽŰ§Ù†ÙÛ–ÙÙŽÙ„ÛĄÙŠÙŽŰłÛĄŰȘÙŽŰŹÙÙŠŰšÙÙˆŰ§Ù’ لِي ÙˆÙŽÙ„ÛĄÙŠÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙÙˆŰ§Ù’ ŰšÙÙŠ لَŰčÙŽÙ„ÙŽÙ‘Ù‡ÙÙ…ÛĄ ÙŠÙŽŰ±ÛĄŰŽÙŰŻÙÙˆÙ†ÙŽ ÙĄÙšÙŠ Dans ce premier verset, Dieu compatit Ă  la dĂ©tresse de Ses crĂ©atures et les encourage Ă  faire appel Ă  Lui. Il est PrĂ©sent et disponible, II nous promet de venir Ă  notre aide si nous prenons la peine de l’appeler et de rĂ©pondre Ă  Son appel. 2/ Votre Seigneur a dit Appelez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientĂŽt, humiliĂ©s, en Enfer. » Coran, Ghafir, 40/60 ÙˆÙŽÙ‚ÙŽŰ§Ù„ÙŽ Ű±ÙŽŰšÙÙ‘ÙƒÙÙ…Ù Ù±ŰŻÛĄŰčُونِيٓ ŰŁÙŽŰłÛĄŰȘÙŽŰŹÙŰšÛĄ Ù„ÙŽÙƒÙÙ…ÛĄÛš Ű„ÙÙ†ÙŽÙ‘ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙŠÙŽŰłÛĄŰȘÙŽÙƒÛĄŰšÙŰ±ÙÙˆÙ†ÙŽ ŰčÙŽÙ†ÛĄ ŰčÙŰšÙŽŰ§ŰŻÙŽŰȘÙÙŠŰłÙŽÙŠÙŽŰŻÛĄŰźÙÙ„ÙÙˆÙ†ÙŽ ŰŹÙŽÙ‡ÙŽÙ†ÙŽÙ‘Ù…ÙŽ ŰŻÙŽŰ§ŰźÙŰ±ÙÙŠÙ†ÙŽ ي٠ Dans ce second verset, l’invocation est prĂ©sentĂ©e comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent tĂ©moigner de leur servitude. Ce verset affirme ensuite que l’invocation est un devoir car ne pas le faire conduit Ă  une punition. Et enfin, ne pas invoquer Dieu est un signe manifeste d’orgueil. 3/ Dis Mon Seigneur ne se souciera pas de vous si vous ne L’invoquez pas et que vous appelez au mensonge. Vous en verrez bientĂŽt la consĂ©quence inĂ©luctable. » Coran, Al-Furqan, 25/77 Ù‚ÙÙ„ÛĄ Ù…ÙŽŰ§ يَŰčÛĄŰšÙŽŰ€ÙŰ§Ù’ ŰšÙÙƒÙÙ…ÛĄ Ű±ÙŽŰšÙÙ‘ÙŠ Ù„ÙŽÙˆÛĄÙ„ÙŽŰ§ ŰŻÙŰčÙŽŰąŰ€ÙÙƒÙÙ…ÛĄÛ– ÙÙŽÙ‚ÙŽŰŻÛĄ ÙƒÙŽŰ°ÙŽÙ‘ŰšÛĄŰȘÙÙ…ÛĄ ÙÙŽŰłÙŽÙˆÛĄÙÙŽ يَكُونُ لِŰČÙŽŰ§Ù…ÙŽÛąŰ§ Ù§Ù§ Dans ce troisiĂšme verset, Dieu affirme qu’Il prendra soin de Ses crĂ©atures mais Ă  la mesure de l’intĂ©rĂȘt que portera la crĂ©ature Ă  son CrĂ©ateur. Et montrer de l’intĂ©rĂȘt au CrĂ©ateur, c’est d’abord L’invoquer. 4/ Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient repentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandĂ© d’ĂȘtre dĂ©livrĂ©... » Coran, Az-Zumar, 39/8 ÛžÙˆÙŽŰ„ÙŰ°ÙŽŰ§ Ù…ÙŽŰłÙŽÙ‘ Ù±Ù„ÛĄŰ„ÙÙ†ŰłÙŽÙ°Ù†ÙŽ Ű¶ÙŰ±Ù‘Ùž ŰŻÙŽŰčÙŽŰ§ Ű±ÙŽŰšÙŽÙ‘Ù‡ÙÛ„ Ù…ÙÙ†ÙÙŠŰšÙ‹Ű§ Ű„ÙÙ„ÙŽÙŠÛĄÙ‡Ù Ű«ÙÙ…ÙŽÙ‘ Ű„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰźÙŽÙˆÙŽÙ‘Ù„ÙŽÙ‡ÙÛ„ نِŰčÛĄÙ…ÙŽŰ©Ù— Ù…ÙÙ‘Ù†ÛĄÙ‡ÙÙ†ÙŽŰłÙÙŠÙŽ Ù…ÙŽŰ§ ÙƒÙŽŰ§Ù†ÙŽ ÙŠÙŽŰŻÛĄŰčÙÙˆÙ“Ű§Ù’ Ű„ÙÙ„ÙŽÙŠÛĄÙ‡Ù مِن Ù‚ÙŽŰšÛĄÙ„Ùâ€Š Dieu dĂ©nonce ici l’ingratitude de ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversitĂ©, mais qui L’oublient, dĂšs qu’ils pensent ne plus ĂȘtre dans le besoin. C’est une attitude ingrate pour au moins deux raisons tout d’abord, l’ĂȘtre humain est toujours dans le besoin du TrĂšs-MisĂ©ricordieux. Le propre de la crĂ©ature est d’ĂȘtre dans le besoin permanent du TrĂšs-GĂ©nĂ©reux. Il doit donc L’invoquer en permanence. Ensuite, Invoquer Dieu que pour Lui demander est une mauvaise comprĂ©hension de la du’a. Invoquer c’est aussi et d’abord Le louer. En fait, en Islam, Invoquer porte deux significations distinctes. Les deux types de du’a Il existe ainsi 2 types d’invocations 1/ L’invocation de l’éloge ou duĂą al-’ibĂąda. 2/ Et l’invocation de la demande ou duĂą al-isti’ñna. C’est Shaykh Ibn Taymiyya qui a dĂ©signĂ© ces deux types d’invocations et a formulĂ© ces deux dĂ©nominations duĂą al-ibĂąda, et duĂą al-istiĂąna qui reprennent en fait les deux termes prĂ©sents dans le verset de la sourate Al-FĂątiha dans lequel on dit C’est Toi que nous adorons ibĂąda, on offre nos louanges Ă  Dieu, et c’est Ă  Toi que nous implorons l’aide istiĂąna, on demande Ă  Dieu. » Coran, Al-Fatiha, 1/4 Quand on parle d’ invoquer », de faire duĂą », ce qui vient immĂ©diatement Ă  l’esprit est la duĂą al-Isti’ñna, l’invocation de la demande. Pourtant la duĂą al-ibĂąda, cette invocation du croyant s’adressant directement Ă  Dieu pour lui faire des Ă©loges, est une invocation incontournable. Ces deux types d’invocations Ă  Dieu sont peut-ĂȘtre diffĂ©rents, mais elles sont totalement liĂ©es. L’une ne peut pas exister sans l’autre. Si on fait les Ă©loges de Dieu, cela nous entraĂźne irrĂ©mĂ©diablement Ă  demander Ă  Celui Qui rĂ©pond toujours Ă  celui qui L’appelle. De mĂȘme, si on demande Ă  Dieu, la biensĂ©ance voudrait qu’au prĂ©alable, on Lui fasse des Ă©loges. C’est ce qu’a enseignĂ© le ProphĂšte psl. Ayant entendu un croyant adresser une demande Ă  Dieu pendant la priĂšre, il lui dit Lorsque l’un de vous accomplit la priĂšre, qu’il commence par faire des louanges, puis qu’il fasse des bĂ©nĂ©dictions sur le ProphĂšte ; puis, aprĂšs cela, qu’il demande ce qu’il veut. » TirmidhĂź Les 2 finalitĂ©s de la duĂą se rapprocher et se libĂ©rer Les deux finalitĂ©s de l’invocation rĂ©pondent aux deux prĂ©alables nĂ©cessaires pour vivre heureux dans ce monde et dans l’autre rechercher la proximitĂ© avec notre CrĂ©ateur et prĂ©server la libertĂ© de Ses crĂ©atures. La premiĂšre finalitĂ© de la duĂą SE RAPPROCHER L’invocation rĂ©pond au dĂ©sir fondamental du croyant qui veut se rapprocher de Dieu pour Le connaitre. L’invocation est ce qui rapproche le plus l’homme de son CrĂ©ateur. Certes, Dieu est toujours aussi proche de l’homme que sa veine jugulaire. » mais l’homme, trĂšs souvent, se laisse distraire de Dieu. Dieu le sait. Il nous a créés avec nos faiblesses et nos manques. Mais si l’ĂȘtre humain peut perdre ainsi l’avantage de cette proximitĂ© qu’il a potentiellement avec le TrĂšs-Haut, Il peut tout de mĂȘme la retrouver par l’invocation. S’il le dĂ©sire. Ainsi, Dieu nous fait savoir que l’univers qui nous entoure n’a pas Ă©tĂ© créé en vain Je n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils M’adorent, Je n’attends d’eux ni subsistance, ni nourriture. » Dhariyat 51/56-57 ÙˆÙŽÙ…ÙŽŰ§ ŰźÙŽÙ„ÙŽÙ‚ÛĄŰȘُ Ù±Ù„ÛĄŰŹÙÙ†ÙŽÙ‘ ÙˆÙŽÙ±Ù„ÛĄŰ„ÙÙ†ŰłÙŽ Ű„ÙÙ„ÙŽÙ‘Ű§ لِيَŰčÛĄŰšÙŰŻÙÙˆÙ†Ù لي Et selon Ibn Abbas, le sens du mot M’adorent » ibada citĂ© dans ce verset est celui de la connaissance de Dieu. Dieu nous a donc créés que pour ce seul objectif l’Homme doit aller vers la Connaissance de Dieu. Comment ? Tout simplement par cette premiĂšre adoration qu’est l’invocation ! C’est pour cela que notre ProphĂšte psl nous dit que l’invocation du’a est l’adoration mĂȘme. » Tirmidhi Donc connaitre Dieu, c’est L’adorer, et L’adorer c’est L’invoquer. L’invocation, c’est l’expression de notre dĂ©sir de Le connaitre et de Le reconnaitre. Dieu est ainsi satisfait de nous lorsque nous L’invoquons avec humilitĂ© et que nous reconnaissons Sa Toute-Puissance. Comme Il est mĂ©content de nous lorsqu’on dĂ©laisse les invocations car cela traduit ce sentiment ingrat d’autosuffisance vis-Ă -vis de Celui Qui nous a tout donnĂ©. La seconde finalitĂ© de la duĂą SE LIBERER Dans l’adversitĂ© ou non, l’homme, qui est dans le manque permanent, a besoin d’exprimer et d’extĂ©rioriser ses douleurs et ses angoisses qui le rongent continuellement. L’homme, par nature, a besoin d’exprimer sa faiblesse, il voudrait qu’on le reconnaisse en prĂȘtant attention Ă  ses plaintes. C’est humain, justement. Mais il est rare que l’expression et la reconnaissance de nos faiblesses riment avec prĂ©servation de notre fiertĂ©. Le Croyant, qui rĂ©cuse toute forme de servitude vis Ă  vis d’un autre que Dieu, trouve donc dans l’invocation un espace naturel et sain qui lui permet d’exprimer ce besoin d’amour, de sollicitude et d’apaisement dont ont besoin nos cƓurs et nos Ăąmes. La seule faiblesse dont le croyant peut certainement se prĂ©valoir sans aucune honte est bien celle qu’il exprime dans son intimitĂ© et avec amour, face Ă  l’Unique, son CrĂ©ateur. Le fait de le faire vis Ă  vis de Dieu lui permet de lui Ă©viter de le faire trop souvent vis Ă  vis de son prochain et le protĂšge ainsi de toute tentative malsaine de domination. C’est donc la soumission de l’Homme Ă  l’Unique qui fait de lui un ĂȘtre libre. Le lien des cƓurs et des Ăąmes par la du’a Parmi les maniĂšres les plus nobles et les plus mĂ©ritoires d’invoquer Dieu, c’est le fait d’invoquer en faveur des autres. C’est une maniĂšre d’apprendre Ă  s’effacer, Ă  se dĂ©centrer mĂȘme lorsqu’on est dans le besoin. C’est un type d’invocation que Dieu cite dans le Coran Quand Abraham dit Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et aux croyants le jour oĂč nous rendrons les comptes. » Coran, Abraham, 14/41 Ű±ÙŽŰšÙŽÙ‘Ù†ÙŽŰ§ Ù±ŰșÛĄÙÙŰ±ÛĄ لِي ÙˆÙŽÙ„ÙÙˆÙŽÙ°Ù„ÙŰŻÙŽÙŠÙŽÙ‘ ÙˆÙŽÙ„ÙÙ„ÛĄÙ…ÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙŠÙŽÙˆÛĄÙ…ÙŽ يَقُومُ Ù±Ù„ÛĄŰ­ÙŰłÙŽŰ§ŰšÙ Ù€ÙĄ Ou lorsque Dieu dit au prophĂšte Muhammad psl Et demande pardon pour toi ainsi que pour les croyants et les croyantes. » Coran, Muhammad, 47/19 فَٱŰčÛĄÙ„ÙŽÙ…ÛĄ ŰŁÙŽÙ†ÙŽÙ‘Ù‡ÙÛ„ Ù„ÙŽŰą Ű„ÙÙ„ÙŽÙ°Ù‡ÙŽ Ű„ÙÙ„ÙŽÙ‘Ű§ ٱللَّهُ ÙˆÙŽÙ±ŰłÛĄŰȘَŰșÛĄÙÙŰ±ÛĄ Ù„ÙŰ°ÙŽÙ†ÛąŰšÙÙƒÙŽ ÙˆÙŽÙ„ÙÙ„ÛĄÙ…ÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙˆÙŽÙ±Ù„ÛĄÙ…ÙŰ€ÛĄÙ…ÙÙ†ÙŽÙ°ŰȘِۗ وَٱللَّهُيَŰčÛĄÙ„ÙŽÙ…Ù مُŰȘÙŽÙ‚ÙŽÙ„ÙŽÙ‘ŰšÙŽÙƒÙÙ…ÛĄ ÙˆÙŽÙ…ÙŽŰ«ÛĄÙˆÙŽÙ‰Ù°ÙƒÙÙ…ÛĄ ÙĄÙ© Et aussi lorsque nous disons tous lors de nos priĂšres rituelles pendant le tashahud Paix sur nous ainsi que sur les serviteurs pieux. » Il y a en fait trois finalitĂ©s dans ce type d’invocation pour autrui 1/ Cela renforce les liens d’amour entre les croyants de toute Ă©poque et permet de renforcer les liens de parentĂ©, les liens conjugaux, etc. comme il est dit dans ce verset Seigneur, pardonne-nous ainsi qu’à nos frĂšres qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s dans la Foi. » Coran, Al-Hashr, 59/10 â€ŠŰ±ÙŽŰšÙŽÙ‘Ù†ÙŽŰ§ Ù±ŰșÛĄÙÙŰ±ÛĄ Ù„ÙŽÙ†ÙŽŰ§ ÙˆÙŽÙ„ÙŰ„ÙŰźÛĄÙˆÙŽÙ°Ù†ÙÙ†ÙŽŰ§ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰłÙŽŰšÙŽÙ‚ÙÙˆÙ†ÙŽŰ§ ŰšÙÙ±Ù„ÛĄŰ„ÙÙŠÙ…ÙŽÙ°Ù†Ùâ€Š ÙĄÙ  2/ Invoquer pour les pieux, c’est aussi une maniĂšre d’exprimer le souhait de vouloir ĂȘtre "avec ceux que Dieu a comblĂ©s de bienfaits parmi les prophĂštes, les vĂ©ridiques, les martyrs et les vertueux. » Coran, An-Nisa’, 4/69  مَŰčَ Ù±Ù„ÙŽÙ‘Ű°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙŽÙ†ÛĄŰčَمَ ٱللَّهُ ŰčÙŽÙ„ÙŽÙŠÛĄÙ‡ÙÙ… مِّنَ Ù±Ù„Ù†ÙŽÙ‘ŰšÙÙŠÙÙ‘â€Û§Ù†ÙŽ ÙˆÙŽÙ±Ù„Ű”ÙÙ‘ŰŻÙÙ‘ÙŠÙ‚ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙˆÙŽÙ±Ù„ŰŽÙÙ‘Ù‡ÙŽŰŻÙŽŰąŰĄÙÙˆÙŽÙ±Ù„Ű”ÙŽÙ‘Ù°Ù„ÙŰ­ÙÙŠÙ†ÙŽÛš ÙˆÙŽŰ­ÙŽŰłÙÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆÙ’Ù„ÙŽÙ°Ù“ŰŠÙÙƒÙŽ Ű±ÙŽÙÙÙŠÙ‚Ù—Ű§ ي٩ 3/ Cette invocation est enfin une gratitude envers ces belles personnes qui ont tant fait pour l’Islam et invoquer pour ces personnes, c’est s’accorder une compagnie pieuse dans notre cheminement vers Dieu. Donc invoquer pour autrui crĂ©e du lien avec nos frĂšres et sƓurs dans la foi, vivants ou morts, prĂ©sents ou non. Cela dĂ©montre notre dĂ©sir appartenir et de vivre intimement au diapason avec cette communautĂ© de foi en dĂ©passant toutes les limites du temps et de l’espace. C’est une marque de gratitude, de gĂ©nĂ©rositĂ©, d’amour et de solidaritĂ© exceptionnelle du croyant qui cherche la compagnie des prophĂštes et des ĂȘtres les plus vertueux. Quelle diffĂ©rence entre l’évocation et l’invocation ? En langue française, nous avons des difficultĂ©s Ă  percevoir la diffĂ©rence entre l’évocation et l’invocation qui correspond pourtant Ă  deux maniĂšres diffĂ©rentes d’appeler Dieu. L’évocation, dans le sens gĂ©nĂ©ral et commun du terme, est la reprĂ©sentation mentale d’un objet en son absence. On Ă©voque ainsi une personne absente, des vacances passĂ©es ou un plat qu’on a apprĂ©ciĂ©. La capacitĂ© Ă  Ă©voquer est indispensable pour permettre Ă  chacun la mĂ©morisation, la comprĂ©hension, la rĂ©flexion, ou mĂȘme l’imagination crĂ©atrice. L’évocation repose donc sur des images mentales qu’on se construit dans nos tĂȘtes. Les processus mentaux suivent ainsi le chemin suivant Perception externe par l’utilisation de nos sens-> Évocation interne-> MĂ©ditation/RĂ©flexion-> Action On dresse le profil pĂ©dagogique et cognitif d’une personne Ă  partir de sa capacitĂ© Ă  Ă©voquer, et non pas seulement par sa capacitĂ© Ă  utiliser correctement ses sens. D’ailleurs nous sommes presque tous Ă  la fois auditif», visuel», mais nous nous diffĂ©rencions dans l’étendue, la rapiditĂ© et la maniĂšre de nous construire des images mentales dans nos tĂȘtes et nos cƓurs ?. Perception et Ă©vocation Nous savons tous qu’il y a une grande diffĂ©rence entre la rĂ©alitĂ© que nous percevons et l’évocation que nous faisons de cette perception. Le cheminement de l’évocation rĂ©alitĂ©->perception prĂ©sente du rĂ©el->Ă©vocation de notre perception passĂ©e est un cheminement intime et trĂšs subjectif. Deux personnes qui observent un mĂȘme objet ne verront certainement pas la mĂȘme chose. Et s’ils doivent Ă©voquer cet objet en son absence, ils n’auront certainement pas la mĂȘme Ă©vocation de l’objet. Car cela dĂ©pendra non seulement d’une perception subjective de leur sens mais aussi et surtout des sentiments et des Ă©motions qui se sont produits lors de cette perception. Et plus notre cerveau se construit, plus le rĂ©el nous Ă©chappe, parce qu’il devient qu’une construction, que le fruit de multiples interprĂ©tations basĂ©es sur l’expĂ©rience, les prĂ©jugĂ©s ou des connaissances qui se sont accumulĂ©es et qui nous font Ă©voluer dans la maniĂšre de percevoir et d’évoquer le monde. Une incapacitĂ© Ă  Ă©voquer ? Certaines personnes, quand elles perçoivent le monde rĂ©el, se sentent parfois incapable de dĂ©clencher ce qui qu’entraĂźnerait l’évocation. Cela arrive lorsque nous refusons Ă  rechercher le sens profond des choses, leur essence qui souvent nous rappelle Ă  nos responsabilitĂ©s et nous impose de rĂ©flĂ©chir au sens premier de cette vie. Par orgueil, par peur, par ignorance ou par insouciance, on sombre dans la facilitĂ© et on prĂ©fĂšre ainsi Ă©viter d’évoquer. Et on se rĂ©fugie parfois dans l’action tout azimut pour compenser notre inconscience. C’est ce qu’on pourrait appeler une incapacitĂ© spirituelle Ă  mĂ©diter par l’agitation permanente. C’est souvent le cas lorsque nous sommes que dans la rĂ©action face aux multiples Ă©vĂ©nements de la vie. Ne comprenant plus le sens et l’utilitĂ© de la mĂ©ditation, on ne perçoit plus la crĂ©ation comme un monde de signes appelant au souvenir de Dieu. Le monde n’est qu’une multitude de stimulis nous faisant agir et rĂ©agir en permanence. Absorber par les tracas et Ă©preuves de nos vies, nous passons d’une crise Ă  une autre, d’une angoisse Ă  une autre sans tenter d’en comprendre le sens profond, sans pouvoir donner un sens Ă  tous cela. Parfois ce sont des rĂ©actions Ă©motionnelles dĂ©bordantes et mal gĂ©rĂ©es qui nous empĂȘcheront d’évoquer le sens profond des choses. La personne se trouve ainsi comme paralysĂ©e et Ă©garĂ©e dans son Ă©motivitĂ©. C’est une incapacitĂ© Ă  mĂ©diter par excĂšs d’émotion, une agitation fĂ©brile qui est la traduction d’une fuite de celui qui est incapable de voir dans sa vie la prĂ©sence du divin. Cela est manifeste lorsqu’on se conçoit que dans l’agir et qu’on pense avec prĂ©tention que, seuls, nos actions fondent le rĂ©el. Ou lorsqu’on ne maitrise plus nos Ă©motions, ni nos passions et lorsqu’on finit par se laisser gouverner que par elles. Un tel type de comportement ne permet ni l’invocation ni l’évocation. Car pour Ă©voquer et invoquer, il faut apprendre Ă  ĂȘtre Ă  l’écoute du monde et apprendre Ă  se dĂ©centrer, apprendre Ă  gĂ©rer son ego. Et c’est en multipliant l’invocation comme l’évocation que nous nous Ă©duquons Ă  ĂȘtre dans de telles dispositions. Évocation et Invocation, deux maniĂšres de rĂ©pondre Ă  un seul et mĂȘme appel Ces deux mots, invocation et Ă©vocation, ont la mĂȘme racine vocation latine vocare en latin qui veut dire appeler », le mĂȘme sens que le mot arabe du Ăą. Dans le sens religieux et islamique, c’est donc l’appel Ă /pour Dieu. Les deux mots – invocations et Ă©vocations – diffĂšrent par le lieu de l’appel mais pas sur le destinataire de l’appel Dieu. Pour l’un c’est IN vocare » invocation, et l’autre c’est EX vocare » Ă©vocation. L’un c’est l’appel du dedans. Et l’autre, c’est l’appel du dehors – L’appel vers Dieu Ă  partir du cƓur dedans, invocation. – Et l’’appel vers Dieu Ă  partir de la crĂ©ation dehors, Ă©vocation. L’invocation est intĂ©rieure in vocare car elle consiste Ă  faire vivre nos qualitĂ©s Ă  partir de la mĂ©ditation par le cƓur, par une relation directe, on invoque dans son cƓur le TrĂšs-Haut que l’on voudrait approcher. Du cƓur, on fait donc appel Ă  son intĂ©rioritĂ© sa fitra pour accĂ©der Ă  la connaissance de Dieu et ainsi avoir une autre perception du monde qui nous entoure. C’est un mouvement du dedans cƓur vers le dehors crĂ©ation. L’évocation par contre est extĂ©rieure ex vocare, cela consiste Ă  l’utilisation de ses sens extĂ©rieurs observation, Ă©coute, parole ou autre pour percevoir et comprendre les signes de la crĂ©ation, et ainsi la prĂ©sence de Dieu dans le monde et de la faire manifester dans son cƓur. C’est donc, ici, un mouvement du dehors crĂ©ation vers le dedans cƓur. Invocation et Ă©vocation ont donc tous deux le mĂȘme objectif Aller vers la connaissance de Dieu en s’ouvrant Ă  Sa LumiĂšre dans son cƓur invocation ou en mĂ©ditant Ses signes dans la CrĂ©ation Ă©vocation. Pourquoi le nĂ©gateur ne peut ni invoquer ni Ă©voquer Lorsque Dieu dĂ©cide de la perte de l’une de Ses crĂ©atures qui a dĂ©cidĂ© de renier Son CrĂ©ateur, Dieu fait en sorte que ce nĂ©gateur ne puisse ni invoquer ni Ă©voquer. Pour cela, Dieu lui retire tous les moyens de son invocation invocare, c’est Ă  dire toute possibilitĂ© d’utiliser de son cƓur et de son entendement que Dieu a dĂ©cidĂ© de sceller. Et Dieu lui retire aussi tous les moyens de l’évocation exvocare, c’est-Ă -dire toute possibilitĂ© de comprendre le monde car ses sens, sa vue, sa perception du monde sont totalement voilĂ©s. C’est ainsi le sens de ce verset oĂč Dieu dit Dieu a scellĂ© leur cƓur et leur entendement. De mĂȘme qu’un voile leur barre la vue » Coran, Al-Baqara, 2/7 ŰźÙŽŰȘَمَ ٱللَّهُ Űčَلَىٰ Ù‚ÙÙ„ÙÙˆŰšÙÙ‡ÙÙ…ÛĄ وَŰčَلَىٰ ŰłÙŽÙ…ÛĄŰčÙÙ‡ÙÙ…ÛĄÛ– وَŰčَلَىٰٓ ŰŁÙŽŰšÛĄŰ”ÙŽÙ°Ű±ÙÙ‡ÙÙ…ÛĄ ŰșÙŰŽÙŽÙ°ÙˆÙŽŰ©ÙžÛ– ÙˆÙŽÙ„ÙŽÙ‡ÙÙ…ÛĄ ŰčÙŽŰ°ÙŽŰ§ŰšÙŒŰčÙŽŰžÙÙŠÙ…Ùž Ù§ Le cheminement de la connaissance Ă©quilibrĂ©e de Dieu par son invocation et son Ă©vocation se fait donc avec l’aide de ces trois moyens que nous devons prĂ©server 1/ LE COEUR Avec le recueillement dans la lumiĂšre des cƓurs en mĂ©ditant et en louant son Seigneur 2/ LA CRÉATION Avec la mĂ©ditation sur les signes de la crĂ©ation en implorant et en remerciant le CrĂ©ateur. 3/ LE CORAN C’est le Livre du discernement, signe et lumiĂšre Ă  la fois, la RĂ©vĂ©lation est lĂ  pour nous rappeler la mĂ©thode et la voie que nous devons emprunter pour vivre cet Ă©quilibre et cet harmonie. La respiration spirituelle du croyant se trouve donc dans ces mouvements d’aspiration par l’évocation et d’expiration par l’invocation. Le croyant chemine ainsi en se nourrissant des signes de Dieu dans le monde qui font vivre son coeur qui, lui-mĂȘme, par sa lumiĂšre, fera rayonner sa rĂ©alitĂ©. Invocations et Ă©vocations ne sont en fait que des appels vers Lui qui rĂ©pondent Ă  l’appel de Sa parole dans le Coran, Ă  l’appel de Sa lumiĂšre dans nos cƓurs et Ă  l’appel de Ses signes dans la crĂ©ation. YM
Tempslongs (1 week-end c’est pas suffisant, une semaine c’est mieux !), les exercices spirituels de Saint Ignace sont fortement conseillĂ©s. Rechercher le silence, partir au "dĂ©sert" pour
Luc 532 Je ne suis pas venu appeler Ă  la repentance des justes, mais des pĂ©cheurs. 1 Pierre 29 Vous, au contraire, vous ĂȘtes une race Ă©lue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelĂ©s des tĂ©nĂšbres Ă  son admirable lumiĂšre. Marc 217 Le Seigneur JĂ©sus a dit Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de mĂ©decin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pĂ©cheurs ». Matthieu 2214 Le Seigneur JĂ©sus a dit Car il y a beaucoup d’appelĂ©s, mais peu d’élus ». Actes 238-39 Pierre a dit Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisĂ© au nom de JĂ©sus Christ, pour le pardon de vos pĂ©chĂ©s ; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera ». Romains 828-30 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelĂ©s selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prĂ©destinĂ©s Ă  ĂȘtre semblables Ă  l’image de son Fils, afin que son Fils fĂ»t le premier-nĂ© entre plusieurs frĂšres. Et ceux qu’il a prĂ©destinĂ©s, il les a aussi appelĂ©s ; et ceux qu’il a appelĂ©s, il les a aussi justifiĂ©s ; et ceux qu’il a justifiĂ©s, il les a aussi glorifiĂ©s. Colossiens 313-15 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous rĂ©ciproquement. De mĂȘme que Christ vous a pardonnĂ©, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revĂȘtez-vous de la charitĂ©, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, Ă  laquelle vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s pour former un seul corps, rĂšgne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants. 1 Thessaloniciens 417 Car Dieu ne nous a pas appelĂ©s Ă  l’impuretĂ©, mais Ă  la sanctification. 2 Pierre 13-10 Comme sa divine puissance nous a donnĂ© tout ce qui contribue Ă  la vie et Ă  la piĂ©tĂ©, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelĂ©s par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus prĂ©cieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, Ă  cause de cela mĂȘme, faites tous vos efforts pour joindre Ă  votre foi la vertu, Ă  la vertu la science, Ă  la science la tempĂ©rance, Ă  la tempĂ©rance la patience, Ă  la patience la piĂ©tĂ©, Ă  la piĂ©tĂ© l’amour fraternel, Ă  l’amour fraternel la charitĂ©. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stĂ©riles pour la connaissance de notre Seigneur JĂ©sus Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens pĂ©chĂ©s. C’est pourquoi, frĂšres, appliquez-vous d’autant plus Ă  affermir votre vocation et votre Ă©lection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. 1 TimothĂ©e 612 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie Ă©ternelle, Ă  laquelle tu as Ă©tĂ© appelĂ©, et pour laquelle tu as fait une belle confession en prĂ©sence d’un grand nombre de tĂ©moins. HĂ©breux 31 C’est pourquoi, frĂšres saints, qui avez part Ă  la vocation cĂ©leste, considĂ©rez l’apĂŽtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons. Galates 513 FrĂšres, vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  la libertĂ©, seulement ne faites pas de cette libertĂ© un prĂ©texte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charitĂ©, serviteurs les uns des autres. EphĂ©siens 41 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, Ă  marcher d’une maniĂšre digne de la vocation qui vous a Ă©tĂ© adressĂ©e. 1 Pierre 115 Mais, puisque celui qui vous a appelĂ©s est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite. Paroles de Dieu concernĂ©es Le grondement des sept tonnerres qui se produisent est le salut de ceux qui M’aiment, qui Me dĂ©sirent avec un vrai cƓur. Ceux qui M’appartiennent et que J’ai prĂ©destinĂ©s et choisis sont tous capables de venir sous Mon nom. Ils peuvent entendre Ma voix qui est l’appel que Dieu leur lance. Laissez ceux qui sont aux confins de la terre voir que Je suis juste, Je suis fidĂšle, Je suis tendre misĂ©ricorde, Je suis compassion, Je suis majestĂ©, Je suis un feu dĂ©vorant et, enfin, Je suis un jugement impitoyable. Chapitre 35 Parles paraboles, JĂ©sus appelle Ă  entrer dans le royaume. Elles sont comme des miroirs pour l’homme. Un miroir fait une projection de se que je suis et cela m’aide Ă  me transformer. Les miracles, les prodiges et les signes de JĂ©sus manifestent d’une autre façon que l Royaume de Dieu est prĂ©sent en jĂ©sus. ils tĂ©moignent que le PĂšre L’a envoyĂ©. Il n’y a pas de
7 signes que Dieu vous appelle au ministĂšre. Par Makko Musagara Dieu utilise de nombreuses façons de dire aux individus qu’il les appelle Ă  le servir. Beaucoup voient ces signes et sont confus de ne pas savoir quoi faire. D’autres ont tellement de doutes quant Ă  savoir si c’est vraiment Dieu qui leur parle. Ci-dessous, je vous donne 7 signes que Dieu vous appelle au ministĂšre. Dieu peut utiliser des rĂȘves. 5 Joseph eut un songe, et il le raconta Ă  ses frĂšres, qui le haĂŻrent encore davantage. 6 Il leur dit Ecoutez donc ce songe que j’ai eu! 7 Nous Ă©tions Ă  lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourĂšrent et se prosternĂšrent devant elle. 8 Ses frĂšres lui dirent Est-ce que tu rĂ©gneras sur nous? Est-ce que tu nous gouverneras? Et ils le haĂŻrent encore davantage, Ă  cause de ses songes et Ă  cause de ses paroles. » GenĂšse 375-8 2. Dieu peut utiliser des visions. 3 Comme il Ă©tait en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout Ă  coup une lumiĂšre venant du ciel resplendit autour de lui. 4 Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait Saul, Saul, pourquoi me persĂ©cutes-tu? 5 Il rĂ©pondit Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit Je suis JĂ©sus que tu persĂ©cutes. [Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. 6 Tremblant et saisi d’effroi, il dit Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit] LĂšve-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire.» Actes 93-6 3. Dieu peut utiliser ses prophĂštes Il y a de nombreuses annĂ©es, avant d’avoir pensĂ© Ă  commencer ce ministĂšre, j’étais Ă  l’arriĂšre d’une Ă©glise pleine Ă  craquer d’environ 1000 personnes. Alors que le service se dĂ©roulait, je suis restĂ© sans voix quand un prophĂšte de Dieu qui exerçait son ministĂšre Ă  la chaire qui Ă©tait Ă  environ 20 mĂštres a pointĂ© tout Ă  l’arriĂšre de la congrĂ©gation oĂč j’étais assis et a dit Vous homme assis Ă  l’arriĂšre lĂ -bas, Dieu vous appelle au ministĂšre . Comme la chaire Ă©tait loin, je pensais qu’il pointait peut-ĂȘtre mon voisin. Il m’a de nouveau montrĂ© du doigt mĂȘme en dĂ©crivant mon visage. Il a poursuivi Dieu vous appelle mais vous hĂ©sitez encore. Je vous vois avec un stylo Ă©crire, et Ă©crire, et Ă©crire. Commencez Ă  faire ce que Dieu vous a dit de faire maintenant » 4. Dieu peut utiliser son mot Rhema des Écritures. Au cours de mes premiĂšres annĂ©es de formation, partout oĂč je me sentais rĂ©ticent Ă  prier, Dieu me conduisait mystĂ©rieusement au livre de 2 Chroniques Chapitre 29. Le verset 11 me revenait toujours aux yeux 11 Maintenant, mes fils, cessez d’ĂȘtre nĂ©gligents; car vous avez Ă©tĂ© choisis par l’Eternel pour vous tenir Ă  son service devant lui, pour ĂȘtre ses serviteurs, et pour lui offrir des parfums. » 5. Vous pouvez avoir beaucoup de problĂšmes dans la vie Ă  cause de votre refus de rĂ©pondre Ă  l’appel de Dieu. La parole de l’Eternel fut adressĂ©e Ă  Jonas, fils d’AmitthaĂŻ, en ces mots 2 LĂšve-toi, va Ă  Ninive, la grande ville, et crie contre elle! car sa mĂ©chancetĂ© est montĂ©e jusqu’à moi. 3 Et Jonas se leva pour s’enfuir Ă  Tarsis, loin de la face de l’Eternel. Il descendit Ă  Japho, et il trouva un navire qui allait Ă  Tarsis; il paya le prix du transport, et s’embarqua pour aller avec les passagers Ă  Tarsis, loin de la face de l’Eternel. 4 Mais l’Eternel fit souffler sur la mer un vent impĂ©tueux, et il s’éleva sur la mer une grande tempĂȘte. Le navire menaçait de faire naufrage. 5 Les mariniers eurent peur, ils implorĂšrent chacun leur dieu, et ils jetĂšrent dans la mer les objets qui Ă©taient sur le navire, afin de le rendre plus lĂ©ger. Jonas descendit au fond du navire, se coucha, et s’endormit profondĂ©ment. » Jonas 11-5 6. Dieu peut vous envoyer ses messagers directement. Dieu a appelĂ© ma femme pour dĂ©marrer une Ă©glise dans son village rural oĂč elle est nĂ©e mais elle donnait toujours des excuses. Puis Dieu a commencĂ© Ă  envoyer des messagers dans sa boutique oĂč elle dirigeait ses affaires. Ils lui disaient Dieu vous dit que ce n’est pas ce qu’Il veut que vous fassiez. Allez crĂ©er une Ă©glise dans votre village d’origine » AprĂšs environ trois messagers, les affaires de ma femme se sont complĂštement effondrĂ©es. 7. Dieu peut vous appeler Ă  travers des miracles ou des Ă©vĂ©nements Ă©tranges. J’ai vu de nombreux mineurs de Dieu dont les ministĂšres ont commencĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© miraculeusement guĂ©ris.
DemĂȘme, quand Pharaon ignora l’appel de MoĂŻse Ă  croire en Dieu et refusa de libĂ©rer les IsraĂ©lites, Dieu envoya Ă  Pharaon et Ă  son peuple des signes (au nombre de 9). Parmi ces signes, les sauterelles qui dĂ©truisirent toutes les rĂ©coltes, les poux, les grenouilles par milliers et des gens qui saignaient constamment du nez. Mais, plutĂŽt que de comprendre qu’il
S Signes Les signes sont des Ă©vĂ©nements ou des expĂ©riences qui dĂ©montrent le pouvoir de Dieu. Ils sont souvent miraculeux. Ils marquent et annoncent de grands Ă©vĂ©nements, comme la naissance du Sauveur, sa mort et sa seconde venue. Ils rappellent aux enfants de Dieu les alliances que le Seigneur a faites avec eux. Les signes peuvent aussi rendre tĂ©moignage d’un appel divin ou indiquer la dĂ©sapprobation du Seigneur. Le mot signe est aussi utilisĂ© dans les Écritures pour indiquer le souvenir d’un Ă©vĂ©nement qui ne doit pas ĂȘtre oubliĂ© voir Exode 131-10. Renseignements supplĂ©mentaires Les signes sont associĂ©s aux dons de l’Esprit. Ils sont souvent une indication de la foi en Dieu. JĂ©sus-Christ ressuscitĂ© a enseignĂ© Ă  ses disciples Les signes 
 accompagneront ceux qui auront cru » Marc 1617 ; voir aussi Mormon 924-25.Certaines personnes affirment qu’elles croiraient en Dieu ou en son Ɠuvre si elles pouvaient recevoir un signe. Mais la foi ne vient pas par les signes, elle vient par l’intermĂ©diaire du Saint-Esprit quand des personnes Ă©tudient les Écritures et cherchent, en priant, Ă  apprendre le plan de Dieu. Le Seigneur a rĂ©vĂ©lĂ© La foi ne vient pas par les signes, mais les signes suivent ceux qui croient » D&A 639. De tels signes sont donnĂ©s aux personnes qui sont fidĂšles et obĂ©issantes pour les fortifier dans leur foi et les aider Ă  accomplir la volontĂ© de que les signes sont associĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ©, les incroyants se moquent souvent des croyants en demandant un signe. Lorsqu’il a tentĂ© JĂ©sus-Christ, satan a fait cette demande moqueuse voir Matthieu 43, 6, comme l’ont fait ceux qui ont crucifiĂ© le Christ voir Matthieu 2740, 42. JĂ©sus a enseignĂ© Une gĂ©nĂ©ration mĂ©chante et adultĂšre demande un miracle » Matthieu 1239. Les signes ne sont pas donnĂ©s pour produire la foi mais pour confirmer la foi et bĂ©nir ceux qui sont aussi Foi ; ObĂ©issance ; Seconde Venue de JĂ©sus-Christ— Voir AncrĂ©s dans la Foi, 2004, p. 183-184 Voir davantage Documentation d’étude supplĂ©mentaire Signe » Guide des Écritures
ï»żLesSignes de l’Apparition de l’Imam Mahdi : Selon les diffĂ©rentes sources Sunnites et chiites Imam mahdi apparaĂźtra soudainement Ă  La Mecque et l’appelant de Dieu annoncera au monde qu’il est descendu. Quelques individus sĂ©lectionnĂ©s, dont le nombre a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  313 dans certaines traditions, seront les premiers Ă  rĂ©pondre
Sept promesses -> sept mesures Ă  prendre Dieu nous donne sept promesses pour entrer dans notre vocation. Pour les expĂ©rimenter, il y a sept dĂ©marches Ă  entreprendre. Sept promesses Sept mesures Ă  prendre 1. Dieu a un appel pour ta vie. Fais-Lui confiance, Il viendra te rejoindre lĂ  oĂč tu vis en tenant compte de tes passions. JĂ©rĂ©mie 29 11-12 2. Dieu t’appelle par ton nom, Il veut collaborer avec toi et t’impliquer dans son Ɠuvre libĂ©ratrice. Fais-Lui confiance en mettant ta vie Ă  Sa disposition sans conditions. 1 Corinthiens 1 30 3. Dieu te connais, Il veut te rĂ©vĂ©ler qui tu es vraiment et comment Il est prĂ©sent dans ta vie. Fais-Lui confiance, Il sera toujours avec toi et prĂšs de toi. Psaume 139 4. Dieu a un message unique et libĂ©rateur pour toi qu’Il souhaite que tu proclames au travers de tes paroles et actes. Fais-Lui confiance, Il te guidera, dans ce que tu diras Ă  tes proches et comment tu le feras. Romains 8 1-3 5. Dieu t’as donnĂ© des dons et des ressources afin que ton engagement soit empreint de puissance et d’autoritĂ© spirituelle. Prie pour recevoir la direction du Saint-Esprit ; investis tes compĂ©tences avec confiance. Jean 14 12-13 & ÉphĂ©siens 1 21 6. Tes faiblesses, tes manques et tes handicaps, ne sont pas un problĂšme pour Dieu. Fais-lui confiance, Il peut mĂȘme les utiliser pour Se glorifier. Romains 8 26-30 7. Dieu ne te laisse jamais seul ; Il comble tes besoins et manques au travers d’autres personnes. Fais Lui confiance, permet aux autres de t’aider et donne un coup de main Ă  ceux qui ont besoin de toi. ÉsaĂŻe 41 13 Ceci n’est que le rĂ©sumĂ© d’un article plus long 7 Ă©tapes pour rĂ©pondre Ă  l’appel de Dieu pour ma vie TĂ©lĂ©charge la page des 7 points d’appel Si tu as des questions ou si tu veux nous donner ton avis, clique sur l’enveloppe ATELIEROFFERT : 👍 âŹ‡ïžâŹ‡ïžâŹ‡ïž TROUVE TA MISSION DE VIE âŹ‡ïžâŹ‡ïžâŹ‡ïžDans cette vidĂ©o, nous allons voir comment rĂ©pondre Ă  Mes chers frĂšres et sƓurs, c’est un grand honneur pour moi de me tenir devant vous aujourd’hui. Je me joins Ă  ceux qui ont dĂ©jĂ  pris la parole lors de cette confĂ©rence pour vous tĂ©moigner que JĂ©sus-Christ vit. Il dirige son Église, il parle Ă  son prophĂšte, le prĂ©sident Nelson, et il aime tous les enfants de notre PĂšre cĂ©leste. En ce dimanche de PĂąques, nous commĂ©morons la rĂ©surrection de JĂ©sus-Christ, notre Sauveur et RĂ©dempteur1, le Dieu puissant, le Prince de la paix2. Son expiation, dont sa rĂ©surrection aprĂšs trois jours dans un tombeau d’emprunt est le point culminant, demeure le plus grand miracle de toute l’histoire de l’humanitĂ©. Il a dĂ©clarĂ© Car voici, je suis Dieu ; et je suis un Dieu de miracles3. » Dans le Livre de Mormon, le prophĂšte Mormon demande Les miracles ont-ils cessĂ© parce que le Christ est montĂ© au ciel et s’est assis Ă  la droite de Dieu4. » Il rĂ©pond Non ; et les anges n’ont pas cessĂ© non plus de servir les enfants des hommes5. » AprĂšs la crucifixion, un ange du Seigneur est apparu Ă  Marie et Ă  quelques autres femmes qui s’étaient rendues au tombeau pour oindre le corps de JĂ©sus. L’ange dit Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant6 ? Il n’est point ici ; il est ressuscitĂ©7. » Le prophĂšte Abinadi, dans le Livre de Mormon, a proclamĂ© ce miracle Si le Christ n’était pas ressuscitĂ© d’entre les morts, [
] il n’aurait pu y avoir de rĂ©surrection. Mais il y a une rĂ©surrection ; c’est pourquoi la tombe n’a pas de victoire, et l’aiguillon de la mort est englouti dans le Christ8. » Les Ɠuvres miraculeuses de JĂ©sus-Christ ont conduit les premiers disciples Ă  s’exclamer Quel est donc celui-ci, qui commande mĂȘme au vent et Ă  l’eau, et Ă  qui ils obĂ©issent9 ? » En suivant JĂ©sus-Christ et en l’écoutant prĂȘcher l’Évangile, les premiers apĂŽtres ont assistĂ© Ă  de nombreux miracles. Ils ont tĂ©moignĂ© Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lĂ©preux sont purifiĂ©s, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncĂ©e aux pauvres10. » Les miracles, les signes et les prodiges abondent parmi les disciples de JĂ©sus-Christ de nos jours, dans votre vie et dans la mienne. Les miracles sont des actes divins, des manifestations et des expressions du pouvoir infini de Dieu, et une confirmation qu’il est le mĂȘme hier, aujourd’hui et Ă  jamais11 ». JĂ©sus-Christ qui a créé les mers peut les apaiser ; lui qui a donnĂ© la vue aux aveugles peut tourner notre attention vers les cieux ; lui qui a purifiĂ© les lĂ©preux peut se charger de nos infirmitĂ©s ; lui qui a guĂ©ri l’homme boiteux peut nous appeler Ă  nous lever en disant Viens et suis-moi12. » Beaucoup d’entre vous ont Ă©tĂ© tĂ©moins de miracles, plus que vous ne le croyez. Ils peuvent paraĂźtre modestes comparĂ©s Ă  JĂ©sus ramenant les morts Ă  la vie. Mais un miracle ne se dĂ©finit pas par son ampleur, mais seulement par le fait qu’il vient de Dieu. Certaines personnes insinuent que les miracles ne sont que des simples coĂŻncidences ou de la chance pure. Mais le prophĂšte NĂ©phi a condamnĂ© les personnes qui dĂ©daignent la puissance et les miracles de Dieu, et se fĂ©licitent entre eux de leur sagesse et de leur science, afin d’obtenir du gain et d’écraser la face des pauvres13 ». Les miracles se produisent par l’intervention divine de celui qui a le pouvoir de dĂ©livrer14 ». Les miracles sont un prolongement du plan Ă©ternel de Dieu, ils sont un lien vital entre la terre et les cieux. L’automne dernier, sƓur Rasband et moi nous sommes rendus Ă  Goshen, en Utah, pour une Ă©mission Face-Ă -Face mondiale diffusĂ©e Ă  plus de 600 000 personnes dans seize langues diffĂ©rentes16. Cette Ă©mission devait se concentrer sur les Ă©vĂ©nements du RĂ©tablissement de l’Évangile de JĂ©sus-Christ, avec des questions posĂ©es par des jeunes adultes du monde entier. SƓur Rasband et moi avions personnellement relu les questions, qui nous ont permis de tĂ©moigner de l’appel de prophĂšte de Joseph Smith, du pouvoir de la rĂ©vĂ©lation dans notre vie, du processus continu qu’est le rĂ©tablissement de l’Évangile, et des vĂ©ritĂ©s et des commandements que nous chĂ©rissons. Un grand nombre de personnes qui Ă©coutent aujourd’hui ont suivi cette Ă©mission miraculeuse. Initialement, l’émission devait ĂȘtre diffusĂ©e depuis le Bosquet sacrĂ© dans l’État de New York, oĂč Joseph Smith a tĂ©moignĂ© Je vis deux Personnages dont l’éclat et la gloire dĂ©fient toute description, et qui se tenaient au-dessus de moi dans les airs. L’un d’eux me parla, m’appelant par mon nom et dit, en me montrant l’autre Celui-ci est mon fils bien-aimĂ©. Écoute-le16 ! FrĂšres et sƓurs, çà c’était un miracle. La pandĂ©mie mondiale nous a obligĂ©s Ă  dĂ©placer l’émission Ă  Goshen, en Utah, oĂč l’Église de JĂ©sus-Christ des Saints des Derniers Jours a reconstituĂ© une partie de l’ancienne ville de JĂ©rusalem pour en faire un lieu de tournage. Ce dimanche soir lĂ , sƓur Rasband et moi nous trouvions Ă  quelques kilomĂštres de Goshen quand nous avons vu une Ă©paisse fumĂ©e venant de l’endroit oĂč nous devions nous rendre. Des feux de forĂȘt embrasaient les alentours et nous nous inquiĂ©tions pour l’émission. En effet, vingt minutes avant le dĂ©but de la diffusion, une panne de courant s’est produite dans toute l’installation. Pas d’électricitĂ© ! Pas de diffusion. Certaines personnes suggĂ©rĂšrent d’utiliser un gĂ©nĂ©rateur, mais il Ă©tait impossible de savoir s’il pourrait alimenter tous les Ă©quipements complexes dont nous avions besoin. Tous les participants au programme, y compris les narrateurs, les musiciens, les techniciens et mĂȘme vingt jeunes adultes de ma propre famille Ă©largie, Ă©taient pleinement investis dans ce qui devait avoir lieu. Je me suis Ă©loignĂ© de leurs pleurs et de leur confusion pour supplier le Seigneur qu’un miracle se produise. J’ai priĂ© PĂšre cĂ©leste, j’ai rarement demandĂ© un miracle, mais je t’en demande un maintenant. Cette rĂ©union doit avoir lieu pour tous nos jeunes adultes dans le monde entier. Nous avons besoin que l’électricitĂ© revienne pour continuer, si c’est ta volontĂ©. » À dix-huit heures et sept minutes, l’électricitĂ© est revenue aussi rapidement que la panne Ă©tait survenue. Tout s’est remis Ă  fonctionner, la musique, les micros, les vidĂ©os et tout l’équipement de diffusion. Nous Ă©tions lancĂ©s. Nous venions d’assister Ă  un miracle. Sur la route du retour, dans la soirĂ©e, sƓur Rasband et moi avons reçu un SMS du prĂ©sident Nelson et de son Ă©pouse qui disait Ron, nous voulons que tu saches que dĂšs que nous avons su qu’il y avait une panne d’électricitĂ©, nous avons priĂ© pour qu’un miracle se produise. » Dans les Écritures modernes, il est Ă©crit Car moi, le Seigneur, j’ai avancĂ© la main pour mettre en branle les puissances du ciel ; vous ne pouvez pas le voir maintenant ; encore un peu de temps et vous le verrez et saurez que je suis et que je viendrai rĂ©gner avec mon peuple17. » C’est exactement ce qu’il s’est passĂ©. Le Seigneur a Ă©tendu la main et l’électricitĂ© est revenue. Comme nous l’a si puissamment enseignĂ© le prĂ©sident Nelson lors de la session prĂ©cĂ©dente, les miracles se produisent par le pouvoir de la foi. Le prophĂšte Moroni a exhortĂ© son peuple Car s’il n’y a pas de foi parmi les enfants des hommes, Dieu ne peut faire aucun miracle parmi eux ; c’est pourquoi, il ne s’est montrĂ© qu’aprĂšs leur foi. » Il poursuit Voici, c’est la foi d’Alma et d’Amulek qui fit s’écrouler la prison. Voici, c’est la foi de NĂ©phi et de LĂ©hi qui produisit le changement chez les Lamanites, de sorte qu’ils furent baptisĂ©s de feu et du Saint-Esprit. Voici, c’est la foi d’Ammon et de ses frĂšres qui accomplit un si grand miracle parmi les Lamanites [
] Et jamais personne, Ă  aucun moment, n’a accompli de miracles si ce n’est aprĂšs avoir eu la foi ; c’est pourquoi, ils ont tout d’abord cru au Fils de Dieu18. » À ces Écritures, je pourrais ajouter C’est la grande foi des jeunes adultes participants, des professionnels de la diffusion, des dirigeants et des membres de l’Église, d’un apĂŽtre et d’un prophĂšte de Dieu qui a conduit Ă  demander un si grand miracle que le courant est revenu dans un lieu de tournage isolĂ© Ă  Goshen, en Utah. » Les miracles viennent parfois en rĂ©ponse Ă  nos priĂšres. Ils ne correspondent pas toujours Ă  ce que nous demandons ni Ă  ce Ă  quoi nous nous attendons, mais quand nous faisons confiance au Seigneur, il est lĂ  et il fait le nĂ©cessaire. Il fera en sorte que le miracle se produise au moment oĂč nous en avons besoin. Le Seigneur accomplit des miracles pour nous rappeler qu’il est tout-puissant, qu’il nous aime, que, depuis les cieux, il se soucie de notre vie et qu’il a le dĂ©sir de nous enseigner ce qui a le plus de valeur. En 1831, il a fait aux saints une promesse qui est tout aussi valable aujourd’hui Celui qui a foi en moi pour ĂȘtre guĂ©ri, et dont la mort n’est pas arrĂȘtĂ©e, sera guĂ©ri19. » Il existe des lois dĂ©crĂ©tĂ©es dans les cieux, auxquelles nous sommes toujours assujettis. Parfois, nous dĂ©sirons un miracle pour guĂ©rir un ĂȘtre cher, annuler un acte injuste ou adoucir le cƓur d’une Ăąme amĂšre ou dĂ©sabusĂ©e. Quand nous regardons les choses avec nos yeux mortels, nous voulons que le Seigneur intervienne, qu’il rĂ©pare ce qui est cassĂ©. Par la foi, le miracle se produira, mais pas nĂ©cessairement selon notre calendrier ou de la maniĂšre dont nous le souhaitons. Cela signifie-t-il que nous sommes moins fidĂšles ou que nous ne mĂ©ritons pas son intervention ? Non. Le Seigneur nous aime. Il a donnĂ© sa vie pour nous, et son expiation continue de nous affranchir des fardeaux et du pĂ©chĂ© si nous nous repentons et nous rapprochons de lui. Le Seigneur nous a rappelĂ© Et vos voies ne sont pas mes voies20. » Il a dit Venez Ă  moi, vous tous qui ĂȘtes fatiguĂ©s et chargĂ©s, et je vous donnerai du repos21. »Reposez-vous des inquiĂ©tudes, des dĂ©ceptions, de la peur, de la dĂ©sobĂ©issance, de la prĂ©occupation pour vos ĂȘtres chers et des rĂȘves perdus ou brisĂ©s. Trouver la paix au milieu de la confusion ou du chagrin est un miracle. Souvenez-vous des paroles du Seigneur N’ai-je pas apaisĂ© ton esprit Ă  ce sujet ? Quel tĂ©moignage plus grand peux-tu avoir que celui de Dieu22 ? » Le miracle est que JĂ©sus-Christ, le grand JĂ©hovah, le Fils du TrĂšs-Haut, nous offre sa paix. De la mĂȘme maniĂšre qu’il est apparu Ă  Marie dans le jardin, l’appelant par son nom, il nous appelle Ă  exercer notre foi. Marie voulait le servir et s’occuper de lui. Sa rĂ©surrection n’était pas ce Ă  quoi elle s’attendait, mais cela devait se produire en accord avec le grand plan du bonheur. La foule de non-croyants au Calvaire l’a raillĂ© en lui criant Descends de la croix23 ! » Il aurait pu accomplir un tel miracle. Mais il connaissait la fin depuis le commencement, et il avait l’intention d’ĂȘtre fidĂšle au plan de son PĂšre. Ne manquons pas l’occasion de tirer les leçons de cet exemple. S’adressant Ă  nous dans nos Ă©preuves, il a dit Voyez les plaies qui ont percĂ© mon cĂŽtĂ© et aussi les marques des clous dans mes mains et mes pieds. Soyez fidĂšles, gardez mes commandements, et vous hĂ©riterez le royaume des cieux24. » VoilĂ , mes frĂšres et sƓurs, le miracle qu’il nous a promis Ă  tous. En ce dimanche de PĂąques, tandis que nous cĂ©lĂ©brons le miracle de la rĂ©surrection de notre Seigneur, en ma qualitĂ© d’apĂŽtre de JĂ©sus-Christ, je prie humblement pour que vous ressentiez le pouvoir du RĂ©dempteur dans votre vie et que notre PĂšre cĂ©leste rĂ©ponde Ă  vos supplications avec l’amour et l’engagement dont JĂ©sus-Christ a fait preuve pendant son ministĂšre. Je prie afin que vous restiez fermes et fidĂšles dans tout ce qui arrivera et je prie pour que viviez des miracles comme nous en avons vĂ©cu Ă  Goshen, si c’est la volontĂ© du Seigneur. Recherchez ces bĂ©nĂ©dictions du ciel dans votre vie en recherch[ant] ce JĂ©sus sur qui les prophĂštes et les apĂŽtres ont Ă©crit, afin que la grĂące de Dieu le PĂšre et aussi du Seigneur JĂ©sus-Christ, et le Saint-Esprit, qui tĂ©moigne d’eux, soient et demeurent en vous Ă  jamais25 ». Au nom de JĂ©sus-Christ. Amen.
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Commentdiscerner l’authenticitĂ© des signes de Dieu ? La marque de Dieu se reconnaĂźt Ă  ses fruits : « charitĂ©, joie, paix, longanimitĂ©, serviabilitĂ©, bontĂ©, confiance
La Foi en Dieu comprend quatre points l'existence de Dieu,Sa SouverainetĂ© et Son Pouvoir, Sa QualitĂ© Divine, Ses Noms et Ses Attributs. Ce qui tĂ©moigne de l'existence de Dieu sont la Fitra ,la raison, la rĂ©vĂ©lation, le Coran et la Sunna. a La FitraQuant aux signes de la Fitra prouvant l'existence de Dieu le TrĂšs-Haut ; c'est le fait que chaque ĂȘtre ait Ă©tĂ© conçu avec la Foi en son CrĂ©ateur, sans pensĂ©e ni science prĂ©alable. L'ĂȘtre ne se dĂ©possĂšdera de ce que la Fitra implique qu'aprĂšs intervention de certains facteurs sur son le ProphĂšte - Que Dieu lui accorde Sa GrĂące et Sa Paix - " Il n'y a pas un enfant qui naisse sans la Fitra, ce sont ses parents qui en font un Juif, un ChrĂ©tien ou un Zoroastrien " Al Boukhari b La raison Quant aux preuves de l'existence de Dieu par la raison Les crĂ©atures connaissent une antĂ©rioritĂ© et une postĂ©rioritĂ©. Elles ont nĂ©cessairement un crĂ©ateur qui leur a accordĂ© l'existence , du fait qu'elles ne peuvent se crĂ©er elles-mĂȘmes ni exister par hasard, et qu'avant leur existence, elles Ă©taient inexistantes. Donc, comment peuvent-elles ĂȘtre crĂ©atrices ? Il est impossible d'exister par hasard car, pour tout accident il faut une cause. Leur existence au sein d'un systĂšme aussi merveilleux, d'une coordination harmonieuse, d'un rapport homogĂšne et cohĂ©rent entre les causes et leurs effets, puis entre les ĂȘtres eux-mĂȘmes, s'oppose catĂ©goriquement Ă  une existence hasardeuse. Par ailleurs, l'existence par le hasard ne peut-ĂȘtre rĂ©gie Ă  la base. Cela dit, comment peut-elle se maintenir et Ă©voluer rĂ©guliĂšrement ? Donc, si les crĂ©atures ne se crĂ©ent pas elles-mĂȘmes, et si ce n'est pas le hasard non plus, elles se rendent compte qu'elles ont un crĂ©ateur, qui n'est autre que Dieu, le Seigneur des mondes. Dieu le TrĂšs Haut a mentionnĂ© cette preuve rationnelle, cet argument pĂ©remptoire lorsqu'Il dit "Ont-ils Ă©tĂ© créés sans personne, ou bien sont-ils eux, les crĂ©ateurs ?[Sourate 52. At-Tur. Verset 35] Cela signifie qu'ils n'ont pas Ă©tĂ© créés par autre chose qu'un crĂ©ateur et qu'ils ne sont pas eux-mĂȘmes leur propre crĂ©ateur. Il s'avĂšre que leur crĂ©ateur ne peut ĂȘtre que Dieu le TrĂšs Haut. À ce propos, lorsque Jabir ibn Mu'tam entendit le Messager de Dieu rĂ©citer ces versets "Ont-ils Ă©tĂ© créés sans personne, ou bien sont-ils eux-mĂȘme les crĂ©ateurs ? " Ont-ils créé les cieux et la terre ? Non, ils ne veulent pas de certitude . Ont-ils prĂšs d'eux les trĂ©sors de ton Seigneur, ou sont-ils eux les intendants ? [Sourate 52. At-Tur. Verset 35-37] Jabir , ce jour-lĂ , Ă©tait polythĂ©iste. Il disait "Mon coeur Ă©tait prĂšs de s'envoler, c'Ă©tait la premiĂšre fois que la foi s'installa dans mon coeur." Al boukhari Nous allons donner un exemple explicite Si une personne te parle d'un immense palais, entourĂ© de jardins, parmi lesquels coulent des ruisseaux ; un palais rempli de couches et de lits, parĂ© de toutes sortes de dĂ©corations et d'accessoires, puis te dit "Certes, ce palais dans toute son intĂ©gralitĂ© s'est donnĂ© l'existence ou bien il est apparu comme cela, par hasard, sans cause provoquant son existence" Tu te serais sĂ»rement empressĂ© de nier son propos et de le dĂ©mentir, puis tu aurais jugĂ© ses paroles de stupiditĂ©s. Est-il donc permis, aprĂšs cela, de concevoir que cette attitude, son magnifique et merveilleux agencement se soit donnĂ© existence, ou bien qu'elle existe par hasard, sans auteur ? c La rĂ©vĂ©lationTous les Livres RĂ©vĂ©lĂ©s affirment l'existence de Dieu. Les prĂ©ceptes qu'ils contiennent, destinĂ©s au profit de la crĂ©ation sont autant de preuves que tout cela provient d'un Seigneur et MaĂźtre douĂ© d'une Infinie Sagesse et qui a connaissance des affaires de Sa CrĂ©ation. Egalement les informations qu'ils vĂ©hiculent concernant l'univers, dont la rĂ©alitĂ© atteste la vĂ©racitĂ©, sont autant de Signes prouvant leur provenance d'un Seigneur capable de donner existence Ă  tout ce qu'Il a mentionnĂ© dans Son Livre. d Le Coran et la Sunna Quant aux preuves de l'existence de Dieu le TrĂšs Haut par le Coran et la Sunna, elles sont de deux sortes 1/ Nous entendons et nous assistons aux rĂ©ponses en faveur de ceux qui implorent le Seigneur et l'appel au secours des affligĂ©s. Ce sont lĂ  autant de signes convaincants de l'existence de Dieu. Dieu le TrĂšs Haut dit "Et NoĂ©, lorsqu'il Nous appela, Nous lui avons rĂ©pondu."Sourate 37. Les rangĂ©s As-Saffat Verset 75 "Lorsque vous invoquez votre Seigneur, Il vous rĂ©pond [...]"Sourate 8. Le butin Al-Anfal Verset 9 Dans le recueil authentique d'Al Boukhari, selon Anas Ibn Malik "Un homme de la campagne entra un vendredi dans la mosquĂ©e alors que le ProphĂšte prononçait un sermon, il lui dit "Ô Messager de Dieu, nos biens ont Ă©tĂ© anĂ©antis, nos familles ont faim, implore Dieu en notre faveur." Le Messager leva les mains et implora, voilĂ  que des nuages tels des montagnes surgirent ; le Messager Ă©tait encore sur sa chaire minbar, lorsque nous vĂźmes les gouttes de pluie glisser le long de sa barbe. Le vendredi suivant, le campagnard, ou un autre, se prĂ©senta et dit O Messager de Dieu, les constructions ont Ă©tĂ© dĂ©truite, nos biens submergĂ©s, implore Dieu pour nous. Il leva les mains et dit "Seigneur, sois pour nous et non contre nous". DĂšs qu'il leva ses yeux, les nuages se dissipĂšrent." La rĂ©ponse Ă  ceux qui implorent ne cesse d'ĂȘtre attestĂ©e jusqu'Ă  nos jours, pour ceux qui ont recours avec sincĂ©ritĂ© Ă  l'aide de Dieu le TrĂšs Haut, dans les conditions requises. 2/ Les signes ou miracles, produits par les ProphĂštes mu'jizat auxquels ont assistĂ© bon nombre de gens, ou en ont entendu parler, sont des arguments convaincants, prouvant l'existence de Celui qui les envoya et qui est Dieu le TrĂšs Haut. Certes, les cas dĂ©passant les limites humaines sont l'intervention d'Allah pour soutenir et assiter les ProphĂštes dans leur exemple Le miracle de MoĂŻse [Moussa] au moment oĂč Dieu le TrĂšs Haut lui ordonna de frapper la mer de son bĂąton. Il frappa celle-ci, qui se fendit en douze voies sĂšches et les parois d'eau entre elles Ă©taient comme des montagnes. Dieu le TrĂšs Haut dit "Nous avons rĂ©vĂ©lĂ© Ă  MoĂŻse de frapper la mer de son bĂąton, la mer se fendit ; chaque sĂ©paration Ă©tait telle une Ă©norme montagne." [Sourate 26. Les poĂštes As-Shuaraa. Verset 63] DeuxiĂšme exemple Le miracle de JĂ©sus [Issa] , ressuscitant les morts, en les faisant sortir de leurs tombes, avec la permission de Dieu. Dieu le TrĂšs Haut dit Ă  son sujet "[...] Et ressuscite les morts avec la permission de Dieu [...]"Sourate 3. La famille d'Imran Al-Imran . Verset 49 Allah dit aussi "[...] Et lorsque tu ressuscitais les morts avec ma permission [...]" Sourate 5. La table servie Al-Maidah . Verset 110 TroisiĂšme exemple AttribuĂ© Ă  Muhammad lorsque les Quoraych lui demandĂšrent d'accomplir un signe, le ProphĂšte leur montra la lune et voilĂ  qu'elle se fendit en deux . Des gens avaient assistĂ© Ă  ce miracle. Dieu le TrĂšs Haut dit Ă  ce sujet "L'heure approche et la lune se fend, et s'ils voient un signe,ils l'esquivent et disent, c'est encore de la magie."[Sourate 54. La lune Al-Qamar. Verset 1] Donc, ces signes ou miracle Ă©vidents que Dieu le TrĂšs Haut a rĂ©alisĂ©s pour soutenir et assister Ses Messagers, prouvent d'une maniĂšre absolue Son existence. Posted on Friday, 07 January 2011 at 225 PMEdited on Tuesday, 22 February 2011 at 318 PM
Cequi est premier dans une vocation, c’est l’appel de Dieu. Ce qui compte est d’aller lĂ  oĂč Dieu appelle concrĂštement. Car de mĂȘme que chaque Ăąme est unique, les vocations ne sont pas interchangeables. Elles doivent ĂȘtre accueillies comme un don de Dieu.
"Quand ces signes se seront rĂ©alisĂ©s pour toi, agis selon ce que tu trouveras Ă  faire, car Dieu est avec toi !" 1 Samuel Avez-vous tendance Ă  vouloir devancer le timing du Seigneur ? À prĂ©cipiter un appel, une direction en ne tenant pas compte du temps de Dieu ? Cela m'est arrivĂ© plusieurs fois. Un jour, par peur de rater une opportunitĂ©, je me suis prĂ©cipitĂ© Ă  communiquer un projet Ă  l'Ă©glise. Le rĂ©sultat ne fut pas probant, pourtant la pensĂ©e Ă©tait de Dieu mais, Ă  vouloir aller trop vite, j'ai manquĂ© le coche. Ne vous prĂ©cipitez pas, n'entravez pas le plan de Dieu en forçant les choses. Quand Samuel donna l'onction Ă  SaĂŒl pour devenir roi d'IsraĂ«l, il lui demanda de retourner chez lui et d'attendre que les signes soient rĂ©alisĂ©s. Quelle action devait accomplir SaĂŒl en attendant ? Simplement faire son travail habituel. Ce n'Ă©tait pas Ă  lui, mais Ă  l'Éternel de le mettre sur le devant de la scĂšne. Puis, le moment choisi par Dieu arriva. Le peuple d'IsraĂ«l fut agressĂ©, on envoya des messagers Ă  Guibea, la ville de SaĂŒl, pour expliquer au peuple ce qui se passait. Tous se mirent Ă  se lamenter et Ă  pleurer. À cet instant "SaĂŒl revenait des champs derriĂšre ses bƓufs" 1 Samuel Voyez-vous ? En attendant que les signes arrivent Ă  leur terme pour l'intronisation de SaĂŒl, ce dernier continuait Ă  travailler dans le champ derriĂšre ses bƓufs
 Pourtant, il avait reçu l'onction et avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© devant tout le peuple comme Ă©tant roi d'IsraĂ«l, toutefois, il continuait Ă  agir selon ce qu'il trouvait Ă  faire. SaĂŒl respecta le timing de Dieu. Mes bien-aimĂ©s, aujourd'hui je vous encourage Ă  attendre que les signes se rĂ©alisent. Ne vous prĂ©cipitez pas, n'entravez pas le plan de Dieu en forçant les choses. Tout ce que Dieu fait est parfait en son temps, car ce qu'il commence il l'accomplit parfaitement. Continuez d'agir dans votre champ, derriĂšre vos bƓufs. Soyez attentif aux signes car, si vous ne devez pas vous prĂ©cipiter, vous ne devez pas non plus laisser Ă©chapper l'occasion de saisir votre appel. Alors, attendez et dĂšs que Dieu dit "Action", foncez
 Une priĂšre pour aujourd'hui Seigneur, permets-moi de connaĂźtre et reconnaĂźtre les signes venant de toi pour que je puisse rentrer pleinement dans mon appel, amen. .