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Sur les glaciers de la Meije, entre Hautes-Alpes et Isère, il n’est jamais loin ce sentiment, chez un être humain, qu’on ne devrait pas se trouver là. Le lieu est aussi beau qu’hostile. Les alpinistes qui font la Meije » démarrent en général du refuge du Promontoire pour ensuite se diriger vers le refuge de l’Aigle. Les gardiens se téléphonent d’un refuge à l’autre pour se prévenir J’ai tant de cordées qui ont démarré. » Ce sont un peu nos anges gardiens, ils nous regardent partir aux jumelles et se parlent entre eux », explique Flore Dabat, 33 ans, passionnée de montagne depuis l’enfance et adhérente au Club alpin français CAF d’Île-de-France.→ BALADE EN MONTAGNE. Bouffée d’oxygène pour les refugesLa jeune femme se souvient de sa première randonnée au départ du refuge du Promontoire et de l’arrivée au second refuge par le couloir du Serret du Savon, à 3 400 mètres d’altitude, un passage de 150 mètres à 45 degrés. Elle l’a pratiqué en plein hiver, en ski de randonnée, crampons aux pieds, accompagnée d’un guide. Le couloir étant très exposé, la chute y aurait été mortelle, elle le du refuge de l’Aigle. / Pascal Tournaire Arrivée en haut, sur un plateau blanc immaculé, elle a aperçu le refuge de l’Aigle pour la première fois, suspendu sur son rocher, un bijou d’architecture, décrit-elle. On ne voyait que lui. À l’intérieur, tout était ouvert sur la salle de vie, à commencer par le dortoir, avec une succession de couchettes jusqu’au plafond. Je suis arrivée encore terrorisée par ce que je venais de vivre, et avec la perspective du lendemain, où l’on devait faire le sommet de la Meije orientale. Je me suis présentée au gardien du refuge et je lui ai demandé de mettre de l’eau dans ma gourde pour me laver. Il a sorti une énorme marmite, dans laquelle il a fait chauffer de l’eau. Il me l’a posée dehors, derrière le refuge. Je me suis retrouvée là avec une partenaire de cordée, nous nous sommes mises nues et nous sommes lavées au gant et à l’eau chaude, la vue sur le sommet du Doigt de Dieu. » Ce jour-là, le gardien avait du temps, il avait fini de préparer le repas du soir. C’est, pour Flore, sa plus belle définition de l’hospitalité. Aujourd’hui, elle encadre bénévolement des groupes lors de sorties en alpinisme pour le CAF d’ l’Homme a-t-il ce besoin de partir dormir si haut ? Pour quoi faire ? Pour s’approcher le premier jour … et conclure le lendemain », écrivait le guide et écrivain Dominique Potard. Cette soif a été éprouvée, depuis la fin du XVIIIe siècle, par des pionniers de la conquête des sommets qui firent d’abord aménager des abris-sous-roche. Suivront la maison d’alpage transformée, le refuge pionnier, le chalet-hôtel, le refuge héliporté, le refuge bioclimatique… Un refuge, il faut le partager et faire avec l’autre. »Quelle serait alors la devise de ces habitations si diverses, qui tiennent une place à part dans l’imaginaire des territoires d’altitude, figures emblématiques des paysages des massifs montagneux ? Réconfort, autonomie et solidarité, avance Jean-François Lyon-Caen, fondateur de l’équipe de recherche Architecture, paysage, montagne à l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble. Pour moi, un refuge se définit d’abord par ses aspects humains, pas par la technique. Il est là pour nous abriter. Ce n’est pas le lieu du chacun pour soi. Il faut le partager et faire avec l’autre. »→ Thévenet La montagne est un territoire qui se partage »Pas de chambres individuelles donc, sauf parfois pour le gardien et le guide de haute montagne. Les dortoirs alignent des matelas sur des bat-flanc ou des couchettes séparées. Pas non plus de petites tables rondes dans la salle à manger, plutôt une grande tablée où l’on s’assoit pour déguster ensemble le menu unique du repas du soir. Le dîner y est un rendez-vous immanquable, où chacun raconte ses faits d’armes sur les flancs de la Promontoire en 2014, causerie météo du soir avec Frédi Meignan. / Pascal Tournaire La positive altitudePour Romain Fontaine, 35 ans, initiateur en ski de randonnée et alpinisme, c’est le repas qui constitue le cœur des traditions des refuges. Il songe à ce gardien, Frédi Meignan, figure iconique du monde de la montagne, qui a gardé pendant dix ans avec sa femme Nathalie le refuge du Promontoire. Frédi aimait mêler les gens et les groupes autour de grandes tablées. C’est quand nous étions tous à table que Frédi annonçait la météo. “Alors demain…”, lançait-il. Et là, tout le monde retenait sa respiration. Quand la sentence était tombée, tous les groupes murmuraient. La météo confirmait ou changeait les plans. »→ CAS DE CONSCIENCE. Secours en montagne, est-ce un dû ?En tant qu’encadrant, Romain Fontaine voit également dans les refuges des lieux d’éducation. Le lieu, dans sa simplicité, permet la transmission. Il marque un moment de pause, ce moment où tu peux réfléchir à ton itinéraire, où tu vois souvent ton objectif depuis la terrasse, aussi. Il y a des lois implicites dans les refuges tu manges ce qu’on te donne, tu ne demandes pas la douche s’il n’y en a pas, tu n’exiges pas de rab s’il n’y a plus à manger. Tu prends ce qu’on te donne. »Autre consensus ne pas accepter les déchets des clients. S’abriter en refuge, c’est accepter de changer, et même prendre le risque d’être changé, par l’effort de la marche d’approche ou par une rencontre fortuite. Chaque moment est une leçon. Il y a des lois implicites dans les refuges tu prends ce qu’on te donne. »Romain Fontaine va jusqu’à y voir une sorte de passage initiatique. Pour lui, l’idée d’ apprendre la montagne » est essentielle, quel que soit l’âge ou le niveau de familiarité des usagers avec l’environnement. Apprendre à connaître les milieux naturels, les techniques de prévention, les bons gestes liés à la sécurité, mais aussi apprendre à vivre avec les autres. Autant de principes que cultivent les refuges.→ À LIRE. Alpinisme le jour où j’ai gravi mon premier 8 000 » Une des questions que doit se poser le concepteur est de savoir comment faire pour que ces valeurs s’expriment dans le programme de rénovation ou de construction. Cela pose la question de la dimension du bâtiment et de sa compacité. La notion de réconfort est plus subjective et complexe que celle de confort, qui renvoie à des aspects matériels et quantifiables – chauffage, température, présence de douche ou de WC. Le réconfort interroge l’ambiance, et il est à rechercher dans une simplicité et l’évidence d’un lieu à taille humaine », explique Jean-François au refuge du Promontoire. / Julien Dorol Face à la natureSi le métier de gardien s’ouvre aujourd’hui à des jeunes urbains et se féminise, il fallait autrefois être originaire de la vallée pour y devenir restaurateur ou hôtelier, guide ou gardien de refuge, ces deux derniers emplois allant d’ailleurs souvent de pair. Certains gardiens, parmi les anciens », sont devenus des institutions. Ils sont tout à la fois cuisiniers, montagnards et passeurs de récits. Surtout, ils pérennisent une forme de savoir-vivre qui peut presque sembler archaïque. Par principe, un gardien de refuge ne refusera jamais un marcheur, il ne dira jamais L’hôtel est plein ! » Au titre de sa fonction d’intérêt général d’abri », selon les termes du code du tourisme, et parce qu’il est situé en altitude dans un site isolé », le refuge se doit de proposer un abri ouvert en permanence à tout usager, même arrivé là accidentellement. En revanche, tous les refuges ne sont pas gardés. Certains n’offrent qu’un hébergement sommaire, et parfois très peu d’équipement. Il y a un monde entre certains refuges d’origine, très rudimentaires, qui subsistent encore dans leur jus », et ceux récemment rénovés, qui ont gagné en confort, voire en sophistication.→ ENTRETIEN. Paolo Cognetti Il y a là-haut la quête d’une relation plus vraie »À l’extrémité du Valgaudemar Hautes-Alpes, le refuge de Chabournéou a, lui, conservé son allure des années 1970. C’est un espace tout petit où l’on se frôle, décrit Dominique Luquet, sa gardienne. Il faut accepter cette promiscuité, se dire “pardon”. Il n’y a pas de douche et les WC sont à l’extérieur. Par contre, je tiens à ce que les couettes soient impeccablement pliées et l’oreiller bien disposé. Ce type d’hébergement est appelé à disparaître, mais moi, je souhaite conserver son caractère rustique, pour faire découvrir à une clientèle une vie qu’elle ne connaît peut-être pas. »C’est que le temps avance plus lentement dans les refuges. En dehors des périodes d’ouverture, Dominique Luquet restaure des décors peints dans toute la France. C’est son refuge que Michel Serres a amoureusement décrit dans Le Contrat naturel Champs Essais, 240 p., 9 €, ce petit bâti, au voisinage du glacier, sert de guichet, de porte, de sas, d’accès, de passage … ». Le philosophe dépeignait avec poésie le moment du départ en pleine nuit Dehors, l’ombre se pique de petites lucioles dansantes, les lampes frontales qui précèdent et remplacent l’aube ivres de nuit, chacun se réfugie dans sa lueur personnelle et son décimètre de chemin. Tous des solitaires. » Elle aime relire ces longues pages de Michel Serres, Dominique Félix-Faure, architecte, et sa maquette de l’Aigle. / Pascal Tournaire Pour Frédi Meignan, l’ancien gardien du Promontoire devenu vice-président de Mountain Wilderness, une association de protection de l’environnement, le refuge a également un rôle majeur dans la prise de conscience de la place de l’Homme dans la nature, pour aider à se questionner sur les vertus d’une vie plus sobre. C’est une base de vie idéale pour se reconnecter aux éléments. Pour l’investissement d’un nouveau télésiège de 10 millions d’euros à Chamrousse, près de Grenoble, j’aime rappeler que l’on pouvait construire cinq petits refuges et faire venir plus de 15 000 jeunes à l’année. J’imagine des lieux de résidence pour des professionnels – accompagnateurs en montagne, botanistes, écrivains, astronomes… – qui nous partageraient des émotions et des connaissances. Nous devons devenir des êtres sensibles, et non plus être des dominateurs de la nature. » Le refuge porte à trois rencontres avec soi-même, avec l’autre et avec le site. Comme un lieu spirituel »L’architecte Jacques Félix-Faure, concepteur des deux célèbres refuges alpins du Presset et de l’Aigle, va dans ce sens C’est pour moi, symboliquement, un lieu dans lequel l’Homme se repositionne par rapport à la nature. Et quand je parle de la nature, je parle de l’Univers et j’y mets aussi les étoiles. J’aime beaucoup cette idée d’une mise à l’échelle de l’Homme. Nous en avons absolument besoin pour nous placer en modestie. » Jacques Félix-Faure a par ailleurs bâti plusieurs lieux œcuméniques, dont une petite chapelle pour une communauté de l’Arche. Je dis souvent que le refuge porte à trois rencontres rencontre avec soi-même, avec l’autre et avec le site. Il en est de même d’un lieu spirituel. Et il y a aussi de nombreux traits communs dans leur architecture une forme de dénuement, une simplicité de matériaux, un travail avec l’ombre et la lumière. »Montée par le glacier du Tabuchet. Au fond les arêtes de la Meije. / Pascal Tournaire En pente verteCes dernières décennies, les gestionnaires de refuges ont porté une attention de plus en plus importante à la protection de l’environnement économies d’énergie et production d’énergie renouvelable, préservation de l’eau, amélioration de l’assainissement et gestion des déchets. Les progrès réalisés en la matière ont été considérables. Les nouvelles technologies, du photovoltaïque à la pile à hydrogène, en passant par le retour des toilettes sèches, ont permis de diminuer l’empreinte écologique des bâtiments tout en en améliorant le confort.→ REPORTAGE. En haute Ariège, le confinement serein en zone de montagne À chaque rénovation ou construction, il y a des discussions pour savoir où positionner le curseur en termes de confort et de services, explique Valentine Pellizari, nouvelle gardienne du refuge d’Espingo Haute-Garonne, après être passée par ceux de Larribet et de la Brèche de Roland, où elle a fait équipe avec son compagnon, guide de haute montagne. On tient à offrir les conditions les plus favorables pour que les gens se restaurent, se reposent et passent un moment convivial. Mais pas à n’importe quel prix. Je reste très attachée à l’identité du refuge. Nous sommes, par exemple, de nombreux gardiens à ne pas souhaiter l’installation du wi-fi. Pour nous, le refuge, c’est le partage. »Le refuge de l’Aigle, en 2013 avant sa transformation. / Pascal Tournaire L’attrait pour le refuge tient aussi au fait que les gens peuvent y être plus acteurs que consommateurs », complète Jacques Félix-Faure. Au menu mettre la table, donner un coup de main à la vaisselle, faire un portage de poubelles à la descente, monter des produits frais quand on connaît les gardiens… Il vient même d’être installé dans le Vercors, au départ de sentiers, des tas de bûches de bois à apporter vers de petites cabanes non gardées afin de limiter les héliportages. L’attrait pour le refuge tient aussi au fait que les gens peuvent y être plus acteurs que consommateurs. »Malheureusement, ces lieux – et la montagne en général – restent hors de portée financière et culturelle de nombreux Français, y compris de certains habitants de proximité, notamment en raison des coûts d’équipement. Car les prix des nuitées, eux, restent relativement accessibles, variant entre 45 et 65 € en demi-pension, en fonction notamment de la difficulté d’accès et d’approvisionnement du lieu. À titre d’exemple, il faudra s’acquitter de 55 € par personne pour une nuitée en demi-pension au col de la Vanoise.→ REPORTAGE. Exclusion une cordée pour reprendre confiance en soiDes associations, telles qu’ En passant par la montagne », et des communes, comme Grenoble avec son programme Jeunes en montagne », s’emploient autant que possible à rapprocher les sommets des publics qu’on dit pudiquement éloignés ». Pour que chacun, un jour, ait la chance de ressentir la magie d’une nuit passée de randonneurs pour le tour de la Meije, après une nuit au refuge du Promontoire. / Julien Dorol Sommets distanciésD’un autre côté, la forte affluence dans les refuges les plus facilement accessibles décourage certains visiteurs, qui préfèrent rêver d’arpenter la montagne sur la pointe des pieds, s’abriter dans les petites cabanes du Vercors ou se contenter d’un bivouac sous les étoiles des Pyrénées. Qu’importent le froid et le mal de dos…→ RELIRE. Au Mont-Blanc, les alpinistes indélicats bientôt mis à l’amendeD’autant que dans nombre de refuges non gardés, la fréquentation se traduit également par des installations abîmées. Alors qu’il y est en général demandé aux usagers de déposer 8 € par nuit dans un tronc, ou d’envoyer un chèque à la Fédération française des clubs alpins et de montagne FFCAM, ce principe de confiance est de moins en moins honoré. Ces derniers mois, la FFCAM n’a pas caché sa désolation devant des comportements d’incivilité. Notamment cet hiver, où plusieurs lieux ont été massacrés par des usagers. C’est la nature humaine », regrette Romain Fontaine. Ce n’est pas parce que le paysage est beau que les gens qui y vivent le sont monde de la montagne a également été violemment ébranlé par la crise du Covid-19. Les stations de sports d’hiver ont connu deux saisons blanches », tandis que les refuges ont dû s’adapter à une jauge réduite et à une convivialité dégradée l’été dernier. Si les usagers n’ont jamais eu à se demander si un refuge était ouvert, ils ont en revanche dû s’interroger sur la disponibilité de certains services. La crise actuelle joue un rôle de révélateur et d’accélérateur pour penser un nouveau modèle de développement touristique. L’écoute et la disponibilité de tous, domaines skiables comme acteurs de la montagne non aménagée, sont inédites. Pour la première fois, dans le cadre des états généraux de la transition du tourisme en montagne, qui se tiendront en septembre, nous allons travailler ensemble. C’est inespéré », analyse Frédi Meignan, qui porte la démarche avec son association.→ GRAND FORMAT. Sports d’hiver et confinement à Avoriaz, coup de froid sur la saisonFlore Dabat, elle, espère des lendemains meilleurs et reconnaît en tant qu’usagère que la magie des refuges a été rompue ces derniers mois. Nous n’avons plus de voisin de table ». Pour elle, l’aventure de la montagne a été mise entre parenthèses cette année. Au refuge, tout est aux antipodes des mesures anti-Covid. On y cherche la proximité, la convivialité l’antinomie de la distanciation sociale. Alors si tu ne peux plus partager ni ton pain, ni les histoires de montagne, ni les nuits entourées de gros ronfleurs, ça n’a plus d’intérêt. »De gauche à droite le refuge du Col de la Vanoise 2515 m, le refuge de Chabournéou 2000 m, le refuge de Campana de Cloutou 2 700 m et le refuge de Bayssellance 2651 m. / P. JACQUES/F. GUIZIOU/J. SIERPINSKI/ Laurens/Hans Lucas Quatre destins de refugesÉcolo, contemporain, centenaire ou assemblé sur place, chaque refuge possède des caractéristiques et une identité qui lui sont propres. Petit tour d’horizon.► Refuge du col de la Vanoise la quatrième générationSitué au cœur du parc national de la Vanoise, sur un itinéraire historique entre les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, ce refuge flambant neuf, signé par l’architecte Philippe Caire, a mobilisé les dernières technologies du bâtiment pour en faire un édifice classé très basse consommation », combinant plusieurs sources d’énergie renouvelables. C’est aujourd’hui le premier en France par la fréquentation 11 600 nuitées en 2019 pour 129 jouxte l’ancien refuge Félix-Faure, typique chalet-hôtel du début du XXe siècle 1902. À l’époque, le Club alpin construisit ses premiers refuges gardés, avec cuisine et dortoirs séparés, téléphone, plus l’écurie pour les mulets. Avant cela, seule une petite cabane maçonnée bâtie entre 1876 et 1879, dont les ruines sont encore visibles près du lac des Assiettes, pouvait servir d’abri. Reste à évoquer un bâtiment de 1971 récemment démonté, d’un seul niveau et à l’esthétique très contemporaine. Il était le témoin de l’œuvre de l’architecte Guy Rey-Millet et de l’ingénieur Jean Prouvé, qui appliquèrent une technique associant une ossature métallique et des panneaux de matériau pratiques SavoieAltitude 2 515 mCarte IGN 3 534 OTAccès 3 heures de marche par un sentier facile, au départdu parking des Fontanettes, à Pralogna Refuge de Chabournéou un intime belvédèreLe 26 septembre 1970, jour de l’inauguration du refuge de Chabournéou, Mgr Coffy, évêque de Gap, est monté avec les officiels pour bénir le bâtiment. Posé sur un belvédère au-dessus d’un vallon de La Chapelle-en-Valgaudemar, le refuge s’est installé près d’une modeste cabane six places sans confort. Le Club alpin français avait trouvé des financements auprès du Fonds national de rénovation rurale à l’heure où la montagne haut-alpine vivait des mutations profondes. La clientèle attendue est celle des alpinistes en quête de courses rocheuses, mais la randonnée pédestre est alors en plein développement le GR54 du Tour de l’Oisans et des Écrins est né en 1964 et le parc national est en architecture, le refuge est du type ossature héliportée ». L’hélicoptère permet depuis les années 1950 d’acheminer des éléments préfabriqués. Ici, pour abriter les trente-deux couchettes initiales, l’architecte François Lederlin et le charpentier Michel Georges ont fait le choix de pièces de bois assemblées sur place. Hormis un petit agrandissement pour aménager une cuisine et la construction d’un abri extérieur pour les sanitaires, Chabournéou a gardé le visage de sa pratiques Hautes-AlpesAltitude 2 000 mCarte IGN 3 437 ETAccès 2 heures de marche en partant du parking du Crépon,sur la route d’accès au chalet-hôtel du Refuge de Campana de Cloutou la fin d’une époqueÀ quelques kilomètres de Bagnères-de-Bigorre, comme un delta posé entre deux lacs, le refuge de Campana de Cloutou est depuis l’origine un produit local il a été entièrement fabriqué à la fin des années 1970 dans des ateliers de la commune de Bagnères-de-Bigorre. Il ne reste, depuis septembre 2020, que son nom, Campana », qui signifie clocher en bâtiment, lieu de passage idéal pour des randonnées vers le massif du Néouvielle à pied, et l’hiver en skis ou en raquettes, était devenu vétuste. Il a été démoli. À l’été 2022, un nouveau refuge ouvrira ses portes au même endroit. Toute la charpente a été construite cet hiver. Les travaux reprennent fin mai et finiront en novembre, pour une inauguration en mai 2022. La construction est réalisée selon une charte écologique qui prévoit un approvisionnement énergétique par une pico- centrale, des panneaux solaires et une chaudière. Lors de sa démolition en septembre dernier, certains morceaux de charpente ont été récupérés par un privé qui a décidé de reconstruire, plus bas dans la vallée de Campan, un petit refuge qui en rappellera la pratiques Hautes-PyrénéesAltitude 2 700 mCarte IGN 1 748 ETAccès 3 heures de marche depuis le parking du virage de Garet, dans la vallée de Refuge de Bayssellance le Doyen des PyrénéesAvec sa vue imprenable sur le cirque de Gavarnie, au pied du Vignemale, le refuge de Bayssellance, c’est l’univers de la haute montagne. Ce perchoir, qui surplombe régulièrement une mer de nuages, fait face au glacier d’Ossoue. Le soir, après une longue marche, on y trouve la chaleur et la convivialité. En dehors des périodes de Covid, il peut accueillir jusqu’à 58 personnes de mai à octobre, avec un mot d’ordre chaque randonneur redescend ses propres déchets !Construit en 1899 et rénové en 2003, il doit son nom à un certain Adrien Bayssellance, aristocrate pyrénéiste chevronné, qui fut également maire de Bordeaux à la fin du XIXe siècle. C’est lui qui a pris l’initiative de sa construction. En plus de cent ans d’histoire, le refuge de Bayssellance a conservé sa particularité architecturale toit en cuivre et structure en voûte. Il est situé au cœur du parc national des Pyrénées et représente une étape essentielle du GR10 ou de la Haute Route pyrénéenne HRP. Bayssellance est le plus haut refuge gardé des Pyrénées, et le second plus haut refuge après celui de Tuquerouye, qui lui n’est pas pratiques Hautes-PyrénéesAltitude 2 651 mCarte IGN 1 647 OT ou 1 748 OTAccès 2 h 45 de marche depuis le barrage d’Ossoue, par le GR10, balisé rouge et blanc à la droite du Ces lieux ont un sens, car ils combinent plusieurs approches de la montagne, ils sont bien plus qu’un lieu d’habitation. » / J. CHAVY Les refuges français devront s’adapter aux mutations climatiques »Nicolas Raynaud, 49 ans, est le président de la Fédération française des clubs alpins et de montagne FFCAM, successeur du Club alpin français CAF, créé en 1874. Ce professeur de mathématiques agrégé siège au conseil national de la montagne comme représentant de tous les propriétaires de refuges de Croix Pourquoi la FFCAM détient autant de refuges ?Nicolas Raynaud Si la fédération est la seule de France à être propriétaire de ses équipements sportifs, c’est pour une raison historique, parce que le Club alpin français a été l’une des premières associations à s’occuper des accès à la montagne. À l’époque, elle s’occupait aussi des sentiers, et avant la création de l’École nationale de ski et d’alpinisme à Chamonix, c’était aussi le Club alpin qui formait les guides en France.→ ENTRETIEN. Tourisme hivernal Aucun pays ne dispose d’une telle diversité de massifs »La gestion des refuges par le Club alpin remonte à sa création il y a cent cinquante ans, après la guerre franco-allemande de 1870. Le mouvement à l’origine des clubs alpins à la fin du XIXe siècle était un mouvement européen, plus spécifiquement lié à l’arc alpin. Le Club arc alpin CAA regroupe d’ailleurs tous les clubs alpins des Alpes les Slovènes, les Italiens, les Autrichiens, les Suisses, les Allemands et les nous partageons cette même vision, entre développement de la pratique de montagne et aménagement du territoire. La FFCAM a une propriété foncière pour le tiers des refuges qu’elle gère, elle jouit de baux emphytéotiques pour un deuxième tiers et se trouve en convention d’utilisation précaire pour le dernier tiers, comme c’est le cas avec l’Organisation nationale des forêts. Ça ne lui rapporte pas d’argent mais la vocation est autre ces lieux ont un sens, car ils combinent plusieurs approches de la montagne, ils sont bien plus qu’un lieu d’ plan de rénovation décennal du parc des refuges français a été lancé en 2017. Qu’est-ce qui cause la détérioration de ces lieux ? Principalement les modifications de l’écosystème qui vont jusqu’à compromettre l’accès à certains refuges. Par exemple, la piste forestière qui remontait jusqu’au refuge des Merveilles, dans le massif du Mercantour-Argentera, n’existe plus aujourd’hui. Ces modifications menacent certains bâtiments sur le plan structurel, notamment par le phénomène du permafrost les lentilles de glace enterrées très profond fondent et fragilisent les fondations. Dans un affaissement de terrain, le refuge se coupe en deux. C’est ce qu’il s’est passé au refuge de la Pilatte, dont la fissure est surveillée et mesurée régulièrement. Il n’existera peut-être plus dans un an, on ne sait pas.→ CRITIQUE. Guérin, le petit livre rouge de l’alpinismeEnfin, les mutations climatiques menacent les activités avec des accès de plus en plus difficiles. Si par exemple l’accès à la voie normale du dôme de neige des Écrins est compromis, la question de rénover le refuge des Écrins, à 3 170 mètres d’altitude se enfin, c’est la technologie autour de ces bâtiments qui est perturbée. En particulier la question de l’eau, notamment dans des refuges de plus de vingt places. Le sujet de l’eau est le plus compliqué parmi tous ceux auxquels nous sommes confrontés. Même si cela a un coût, nous savons assainir, nous savons générer de l’énergie. En revanche, s’il n’y a plus de glacier, qu’il n’y a donc plus d’eau, et qu’il faut faire vivre un refuge sans eau, ce n’est pas anticipé les enjeux climatiques qui pèseraient sur les refuges ? Absolument pas. Il y a même vingt ans de ça, on ne les prévoyait pas, la montagne évolue plus vite que ce qu’on aurait pu imaginer. Dans le temps, le refuge était pensé de façon relativement basique. Aujourd’hui, c’est un lieu qui nécessite une expertise pointue. C’est d’autant plus vrai que les refuges se trouvent sur un segment très mince, en site isolé. De nombreux colloques se sont tenus sur ces questions, à l’échelle européenne notamment. La FFCAM travaille avec des bureaux d’études, des maîtres d’œuvre extérieurs à la fédération. Des compétences très rares sont mobilisées dans le grand chantier décennal entrepris.→ ANALYSE. Sous l’effet du réchauffement, la montagne ne tient plus debout »Différentes expérimentations ont pu être faites. Il faut calculer le coût global d’une innovation en termes d’impact, penser les investissements en termes de maintenance à long terme. Plus on est en milieu extrême, plus les enjeux environnementaux sont saillants. Tout comme la mer est un laboratoire sur les questions de déchets en plastique, la montagne est le lieu où la pollution monte, c’est là qu’elle se fait le plus sentir. Les montagnards, comme les marins, sont là pour alerter, comme des imaginez-vous les refuges dans vingt ans ? Je souhaite qu’ils restent des lieux d’habitat collectif sobres, qu’on ne transforme pas les dortoirs en chambres individuelles. Ça me paraît aussi important que ces lieux soient déconnectés. Une des questions le plus souvent posées aux gardiens de refuge, c’est quel est le code du wi-fi ? » Je suis persuadé que dans quelques années, ce sera le contraire, le refuge deviendra un havre de paix numérique, on sortira même un best of » des refuges qui ont le moins de réseau !En même temps que les refuges permettent la pratique de la montagne, ils vont devenir de plus en plus des lieux de retraite au sens spirituel, je le crois. C’est ce qui rend la montagne différente de tous les autres univers, c’est un lieu d’élévation et de sublime.
18janv. 2020 - Que diriez-vous de skier en Autriche en famille, à deux ou entre amis cet hiver ? Piochez parmi notre sélection et succombez à la beauté des paysages
8 août 2022 Je soutiens le Journal Chrétien Alors qu’ils affrontent ce jour l’Algérie en première sortie du tournoi de football, les lions U23 sont toujours à Yaoundé. Débuté samedi 06 août 2022 à Konya en Turquie, les jeux de la solidarité islamique entre ce jour dans une autre phase avec le début du tournoi de football de la compétition. Le Cameroun doit faire son entrée en compétition ce 08 août 2022 face à l’Algérie, mais les poulains de Guy Feutchine et toute la délégation se trouvent encore à Yaoundé. » En vérité, ils n’ont pas le courage de vous dire que c’est la super centralisation des décisions au CNOSC Comité National Olympique et Sportif du Cameroun qui est à l’origine de ce départ retardé » a confié une source proche du CNOSC au site » Vous avez des responsables de l’organisation qui sont en même temps impliqués dans les jeux islamiques et les jeux du Commonwealth qui se déroulent en ce moment en Angleterre. Ils veulent tout contrôler, ce qui ne permet pas une fluidité dans l’organisation » a déploré la même source. Outre l’Algérie, les lions Indomptables de moins de 23 ans logés dans la poule A du tournoi de football de cette compétition, devront en cas de déplacement s’expliquer aussi avec le Sénégal et la Turquie pays organisateur. Le Journal Chrétien est un média d’espérance qui passe l’information au tamis de l’Évangile. Il parle des joies et des espoirs ainsi que des tristesses et des angoisses des femmes et des hommes de notre temps. Il appartient au portail web évangélique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le réseau social chrétien la chaîne de télévision chrétienne évangélique ses applications chrétiennes gratuites et la lettre de nouvelles "Un message biblique par jour". Je fais un donVotre don est déductible d’impôt à hauteur de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge et les fake news infox, fausses nouvelles, fausses informations, informations fallacieuses, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité. Nos journalistes et correspondants essaient de s’approcher de la vérité des faits avec beaucoup d’humilité. Soutenir le Journal Chrétien, c’est aider au développement d’un média affranchi de toute influence mondaine ; c’est faire entendre la voix des chrétiens portée par l’espérance de l’Évangile; c’est offrir aux chrétiens des ressources qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. Vos dons sont déductibles d’impôts Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don. Chaque donateur reçoit un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité. Comment nous soutenir? Vous pouvez nous soutenir par 1. carte bancaire ou par prélèvement automatique Faites votre paiement par carte bancaire ou par prélèvement automatique ici. 2. virement bancaire Vous pouvez faire votre virement SEPA en adressant votre paiement à J’aime L’info pour qu’ils soient éligibles à une déduction fiscale, en précisant don au Journal Chrétien » J’aime L’info 226 rue Saint-Denis 75002 Paris IBAN FR1240031000010000388072S04 BIC CDCGFRPPXXX 3. chèque Vous pouvez choisir de verser votre don en nous adressant un chèque libellé à l’ordre de Le Journal Chrétien - J’aime l’info 10-14 rue Jean Perrin 17000 La Rochelle, France 4. Paypal sans déduction fiscale Vous pouvez également effectuer votre don par Paypal. Toute l’équipe du Journal Chrétien vous remercie pour votre soutien et votre confiance. _________________________________________________ Il appartient au portail web évangélique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le réseau social chrétien la chaîne de télévision chrétienne évangélique ses applications chrétiennes gratuites et la lettre de nouvelles Un message biblique par jour . Le site propose notamment l’actualité chrétienne internationale chrétiens du monde, chrétiens persécutés, des études bibliques, des dépêches d’agences de presse, l’actualité française et internationale, des nouvelles économiques, boursières, sportives et sanitaires, des informations sur les sciences et technologies, etc. Tags chrétiens, chrétien, bible, bible audio, Dieu, Jésus, Jésus-Christ, évangélique, évangéliques, église, église évangélique, protestants, église protestante
Ilexiste déjà sept centres en Autriche, quatre en Suisse, trois en Italie, deux en France et un en Norvège. D’ici quelques jours jusqu’à la mi-novembre, environ quatre autres centres d’hiver devraient commencer. Si l’on comptait tous les endroits où l’on skie sur les glaciers, il y en aurait environ 36 en Europe. Mais attention, il y a un hic. Skier sur les glaciers
Détails Publication 28 avril 2021 Arrens-Marsous 65 Dans le Val d’Azun, à partir d’un travail de recherche sur les semences locales, ils ont créé leur entreprise de végétalisation des sols dégradés. Le gain pour la biodiversité, le climat est évident… Coté clients, les collectivités et les entreprises privées ne sont plus à convaincre ; côté acteurs agricoles, ils ont accueilli positivement la démarche dès le départ et sont devenus des partenaires. Vallée aux multiples petits villages, aux activités de loisirs dites douce et déjà porteuse de nombreux projets alternatifs, le Val d’Azun a conquis Régis Cazalas, Bigourdan d’origine, pour créer l’entreprise ÉCO-ALTITUDE à Arrens-Marsous. C’est un choix de vie et aussi un choix professionnel qui s’appuie sur la transition écologique. Notre projet est le résultat d’une recherche locale sur les semences, et de la rencontre d’acteurs agricoles locaux intéressés par notre démarche de végétalisation de sols dégradés à partir des semences venant de leurs prairies.»De la recherche à la mise en application Tout a démarré par huit années de recherche réalisées par Brice Dupin, ingénieur en agro écologie sur les semences locales des Pyrénées permettant de mettre en avant leur grande diversité, leur qualité en matière de repousse, de lutte contre l’érosion, et leur impact positif sur l’environnement et la biodiversité. Le chercheur, à l’issue de son étude, a alors transformé celle-ci en action concrète sur le terrain à travers la proposition de Régis Cazalas, ingénieur environnement de créer ÉCO-ALTITUDE en 2017. Collecte, séchage, tamisage… Si Autrefois, les fonds de grange » dans les fermes étaient utilisés pour ensemencer les prairies à partir des graines tombées des bottes de foin, la pratique s’est perdue au profit de l’achat de graines de Nouvelle-Zélande, d’Autriche… ÉCO-ALTITUDE s’appuie sur un procédé bien différent aujourd’hui Après avoir ciblé les prairies, et cela à différentes altitudes, on assure la récolte des graines pendant l’été avec une brosseuse conduite par un quad, on peut imaginer comme un peigne qui lisse les hautes herbes, suit un temps de séchage sur place, de tamisage et pour finir la mise en sac. » précise Régis cinquantaine d’hectares brossés » par an Cette collecte des semences a été possible avec le partenariat des agriculteurs qui ont adhéré à la démarche dès le départ dans la vallée. Aujourd’hui la zone de collecte sur les Pyrénées en moyenne montagne et piémont s’est étendue d’est en ouest, pouvant aller jusqu’au littoral basque ; une cinquantaine d’hectares par an permettent la collecte. Il y a plus d’une dizaine de semences différentes sur les Pyrénées, nous en connaissons les spécificités et notre offre se fait en fonction des surfaces à végétaliser » intervient notre interlocuteur, président de la vient le temps de la végétalisation par hydro-ensemencement Entre en scène alors la seconde activité complémentaire de l’entreprise la revégétalisation par hydro-ensemencement. Les semences mises dans une cuve ajoutées à de l’eau, des engrais organiques et de la cellulose en fibre de bois vont donner une pate liquide qui sera ensuite projetée sur le sol à végétaliser. Elle constitue une couverture qui se fixe au sol immédiatement. Le dosage des semences est calculé selon le type de sol et le besoin de végétalisation, reconstitution du sol, réhabilitation de sites… » souligne notre bonne graine au bon endroit, un travail d’expertsLes clients sont aussi bien les collectivités que les entreprises privées qui réalisent des ouvrages routiers, des réseaux d’électricité… sur des surfaces qui vont de quelques centaines de mètres carrés à une dizaine d’hectares. On végétalise des allées piétonnes de cimetières, des bords de rivières, des pistes de ski… Notre clientèle qui s’étend de plus en plus sur l’ensemble des Pyrénées, aujourd’hui en Cerdagnee n’est plus à convaincre, notre proposition est logique et porteuse de sens. Notre travail consiste plus particulièrement à apporter notre expertise auprès d’eux, » conclut Régis Cazalas. Les Trois coups ! Selon Régis Cazalas > Coup de chapeau Aux agriculteurs du Val d’Azun qui tout de suite ont compris l’intérêt de notre travail en matière de biodiversité ; la ferme Bretou qui est une exploitation menée en Bio et la ferme Cazaux. Aujourd’hui d’autres agriculteurs nous ont rejoints et des collaborations sont nées, les liens sont créés et l’entraide est présente si besoin.» > Coup de main Je pense à Christophe Rivals, un ami qui nous donne par ses conseils , ses connaissances techniques, de vrais coups de main lors de nos interventions. C’est un technicien en travaux paysagers très utile dans notre activité.» > Coup de projecteur Une Rivière Un Territoire », qui est une agence EDF implantée dans la vallée qui ous a aidés lors de l’installation, qui sait associer les acteurs-économiques d’un territoire. Leur aide est concrète.» Pour les plus curieux ECO-ALTITUDE Vous avez aimé ce récit, vous aimerez…
Pourfaire du ski en Autriche, la station de Kelchsau – SkiWelt est un excellent choix ! Elle se trouve dans la ville de Söll. La station est ouverte
La station de ski de Semmering, en Autriche, le 24 janvier 2021 / AFP Des haut-parleurs appellent les skieurs sagement alignés à garder leurs distances et à porter un masque FFP2 en apparence, la station autrichienne de Semmering s'est bien adaptée à la malgré la multitude de précautions, le maintien des sports d'hiver en pleine crise sanitaire en hérisse plus d' d'abord dans les pays voisins privés de glisse, comme l'Allemagne et la France, mais aussi en Autriche, en dépit de l'image de "nation du ski" qu'aime se donner ce pays alpin d'Europe ceux qui goûtent aux cimes et ceux qui jonglent tant bien que mal entre télétravail et école à la maison, le divorce est d'attente à un télésiège de la station de Semmering, le 21 janvier 2021 / AFP Robert Buchmeyer fait partie du premier camp. Passionné qui croque les pistes depuis l'âge de six ans, il a dû renoncer à sa semaine de vacances pour cause de fermeture des hôtels mais il ne boude pas le plaisir de journées à la montagne."C'est excellent pour la santé, humer le bon air, et puis on n'a pas grand chose d'autre à faire", confie-t-il à l'AFP, ses chaussures de ski claquant sur le bitume du parking de Semmering, à une heure de Vienne. - "Chance de briller" -Concerts annulés, musées et restaurants fermés, enfants privés de classe, le gouvernement vient de prolonger le troisième confinement. Rare exception le ski, discipline de plein air jugée moins à risques. A Semmering, en Autriche le 21 janvier 2021, les remontées mécaniques fonctionnent / AFP Si la pression de l'industrie, forte de 250 stations qui représentent une manne économique pour le pays, a joué un rôle, la décision du gouvernement tient aussi du registre émotionnel, estime Rudolf Müllner, historien du sport à l'Université de vaste empire à Etat croupion, l'Autriche déchue au gré des chocs du 20e siècle a puisé après-guerre sa fierté dans le ski. "C'était LA chance de briller sur la scène mondiale", souligne l'analyste. "Il n'y a que dans ce sport" que le pays pouvait "affirmer de la sorte son identité", insiste-t-il. Dans les années 1960, des familles entières suivaient les exploits de champions adulés à la télévision, les jeunes adolescentes placardaient des posters géants dans leurs chambres et les classes moyennes découvraient les plaisirs de la glisse. Trois décennies plus tard, deux-tiers des Autrichiens s'adonnaient au ski de manière régulière. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'un tiers, selon les chiffres de l'Institut de recherche des loisirs et du tourisme. Une désaffection liée à la hausse du prix des forfaits, à l'offre plus large de divertissements et à une prise de conscience Cohue et contaminations -A l'entrée d'une des remontées mécaniques de la station de Semmering, le 21 janvier 2021 / AFP Et la situation actuelle ne va pas contribuer à redorer l'image du ski, selon Peter Zellmann, directeur de l' se sont ainsi offusqués à la vue des photos de foule aux remontées mécaniques largement partagées sur les réseaux sociaux, et à la récente découverte de foyers de contaminations dans plusieurs stations."C'est devenu un profond facteur de division", confirme l'ancienne skieuse Nicola Spiess-Werdenigg. "Quand certains se réjouissent de skier tandis qu'une mère est bloquée à la maison avec ses trois enfants et ne peut même pas aller au zoo, naturellement cela blesse et nourrit la colère", solidarité, elle n'ira pas skier cet hiver et aurait aimé pareille décision au niveau européen, mais le chancelier conservateur Sebastian Kurz avait refusé la proposition allemande d'une fermeture station de ski de Semmering, le 21 janvier 2021 / AFP Pour autant, toutes les stations ne se frottent pas les mains. Si les petites comme Semmering ont tiré leur épingle du jeu en attirant les Viennois, les grandes stations du Tyrol ouest, qui accueillent d'ordinaire des millions de touristes étrangers, sont largement désertées. La décision controversée des autorités n'évitera pas "une catastrophe économique, dont nous commencerons à prendre la pleine mesure dans six mois", avertit M. les pistes de Semmering, Tanja, enseignante de 32 ans, a une pensée pour ses concitoyens moins chanceux qu'elle. Fermer les stations redonnerait un sentiment d'unité au pays, admet-elle, tout en jugeant difficile de satisfaire tout le monde "par temps de pandémie".
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20h03: Efficacité confirmée pour le vaccin indien Covaxin. Le vaccin Covaxin, le premier développé en Inde contre le Covid-19, empêche nettement d'être frappé par
Installée à Cologne depuis novembre 2012, la société Kreative Engineering Services pourrait être qualifiée à la fois de très discrète, et dotée d’une efficacité redoutable. Lorsque Sébastien Kubler, d’origine alsacienne, décide de s’installer dans la bastide gersoise, il a déjà une longue expérience d’ingénieur en aéronautique. Jet Aviation et JCB Aéro font partie de son cursus professionnel. Mais son objectif est de créer sa propre société d’ingénierie spécialisée dans les aménagements et rénovations de cabines de luxe, ainsi que la certification d’équipements. Trois salariés le rejoignent dès 2013 et les carnets de commandes ne désemplissent pas. Cinq ans plus tard, l’effectif compte quatorze employés et le rayonnement est international. Car compte des clients aux quatre coins de la planète - Europe, Moyen-Orient, Russie, États-Unis -, et part aujourd’hui à la conquête de l’Asie. La récente installation de sa filiale en Suisse devrait lui permettre, en facilitant sa visibilité, d’accéder également à des marchés très protégés, comme ceux d’Autriche ou d’Allemagne. La conception étant l’essence même de l’entreprise, elle consacre aujourd’hui 90 % de ses activités à la customisation de cabines sièges, armoires, cuisine, toilettes… et s’adapte à toutes les demandes de ses clients, qu’ils soient particuliers ou industriels comme Zodiac ou Airbus. Avec un atout supplémentaire par rapport à ses concurrents, une parfaite connaissance des aéronefs et de l’ingénierie mécanique qui va avec plomberie, climatisation... Les 10 % restants sont dédiés à l’outillage aéronautique. A l’horizon de 2019, le développement de matériaux biosourcés et recyclables sera le cheval de bataille de Car, si Sébastien Kubler reconnait que la demande n’est pas encore au rendez-vous, la recherche de matériaux innovants, respectant l’écosystème, permettra à l’entreprise de répondre favorablement à de futurs appels d’offres qui prendront en compte cette problématique. Une autre façon d’offrir une plus-value à ses créations, tout en gardant une longueur d’avance sur la concurrence. Site Internet L'entreprise déménagera à l'Isle-Jourdain courant janvier 2019
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