🐍 Comment Savoir Si La Tete De La Parabole Est Hs

VĂ©rifiezsi la nouvelle tĂȘte de parabole fonctionne Pour vĂ©rifier la nouvelle tĂȘte de parabole, vous devez d’abord vĂ©rifier visuellement l’appareil, puis tester les niveaux de signal avec un Garantie piĂšces et main d’oeuvres 5 ans - exclusivitĂ© !AccueilNos prestationsAmortisseursCoupelle d'amortisseur HS causes et solutionsLes amortisseurs sont un Ă©lĂ©ment crucial du systĂšme de suspension du vĂ©hicule. Ils participent Ă  une bonne tenue de route du vĂ©hicule et procurent une aise Ă  la conduite du fait de leur rĂŽle. Ils permettent d'attĂ©nuer la sensation des chocs subis lorsque l'on conduit sur une route coupelles d'amortisseurs font partie de l'ensemble ressort - amortisseurs. Ce sont des piĂšces d'usure au mĂȘme titre que les disques et plaquettes de frein usĂ©es. Alors, lorsque ces coupelles sont endommagĂ©es, c'est tout notre confort de conduite et la santĂ© de notre vĂ©hicule qui s'en retrouvent affectĂ©s. Qu'est-ce que les coupelles d'amortisseur ?On l'appelle aussi support d'amortisseur ou tĂȘte d'amortisseur. Il s'agit d'une piĂšce fixĂ©e Ă  la carrosserie du vĂ©hicule et destinĂ©e aux amortisseurs. C'est une piĂšce de fixation circulaire au sein de laquelle vient se joindre la tige mĂ©tallique de l'amortisseur, solidaire du ressortLa coupelle d'amortisseur est composĂ©e D'une butĂ©e en caoutchouc dont le rĂŽle est d'amortir les vibrations Ă©mises par les piĂšces mĂ©talliques y ferrure mĂ©tallique circulaire au centre entourĂ©e par la butĂ©e et munie de trois trous Ă  vis. Elle sert Ă  faire la jonction entre la caisse et l' enfin d'une bague de roulement qui permet la rotation des Ă©lĂ©ments de suspension au coupelles d'amortisseurs sont gĂ©nĂ©ralement prĂ©sentes sur des suspensions de type MacPherson. Ce type de suspension est utilisĂ© Ă  l'avant des vĂ©hicules. On retrouvera donc nos coupelles Ă  l'avant des deux cĂŽtĂ©s du vĂ©hicule, servant de lien entre la tige de suspension et la se rendre compte de la dĂ©faillance de la coupelle d'amortisseur, des symptĂŽmes peuvent nous induire vers le bon bruits de choc rĂ©currents ou un claquementDes bruits de choc rĂ©currents dans la zone de suspension lorsque la voiture s'engage sur un terrain accidentĂ© comme une route non goudronnĂ©e ou un nid de poule est un symptĂŽme annonciateur d'une coupelle d'amortisseur caoutchouc usĂ©En gĂ©nĂ©ral, il s'agit d'un caoutchouc qui est dĂ©jĂ  usĂ© et qui ne joue plus son rĂŽle d'attĂ©nuateur de chocs. Le bruit de la coupelle d'amortisseur peut aussi indiquer une usure de la bague d'amortisseur, mais est gĂ©nĂ©ralement le symptĂŽme d'une coupelle d'amortisseur HS. On entend la coupelle d'amortisseur qui grincements lors que l’on tourne le volantSi vous entendez des grincements lorsque vous tournez le volant, et que la voiture penche beaucoup plus d'un cĂŽtĂ©, cela indique un problĂšme avec la bague de roulement, qui est censĂ©e permettre une bonne orientation du vĂ©hicule au remplacer une coupelle d'amortisseur ?En gĂ©nĂ©ral, il faut changer les coupelles d’amortisseurs tous les 80 000 pouvez appuyer sur les symptĂŽmes d’usure suivants pour faire le contrĂŽle et changement si nĂ©cessaire Des forts bruits en provenance du systĂšme de direction ou de suspension ou un retour difficile de directionDes vibrations excessivesUn mauvais alignement entre la roue et le pneuPour tester les coupelles d’amortisseurs, voici quelques Ă©tapes simples pour le faire vous-mĂȘme ArrĂȘtez votre voiture, puis enclenchez le frein Ă  mainBloquez les roues de votre voitureAppuyez sur un coin de votre voitureRelĂąchez la pressionSi la voiture tremble plusieurs fois, c’est fort probable que les coupelles d’amortisseurs soit faire en cas de coupelle d'amortisseur dĂ©fectueuse ?En cas de coupelle d'amortisseur hors service, il convient de la remplacer, ce qui implique une dĂ©pose de l'ensemble ressort - amortisseur. Le changement du kit de suspension doit se faire aussi bien du cĂŽtĂ© gauche que du cĂŽtĂ© droit. Il est donc bien entendu fortement prĂ©conisĂ© de remplacer l'ensemble du kit de suspension de chaque est conseillĂ© de faire appel Ă  un professionnel pour s'assurer du bon remplacement et du bon fonctionnement de l'ensemble. Le prix d’un changement d’amortisseur par un garagiste varie entre 255€ et 330€ piĂšce et main d'Ɠuvre incluse en fonction de marque et de modĂšle de votre vĂ©hicule. Voir aussi le tableau de prix moyen pour changer les amortisseurs faut effectuer le remplacement systĂ©matique des kits d'amortisseurs tous les 80 000 km. Avec rĂ©servez votre garagiste pour effectuer une vĂ©rification de vos kits d'amortisseurs ou effectuer leur remplacement en toute sĂ©rĂ©nitĂ©. Profitez de rendez-vous immĂ©diats et bĂ©nĂ©ficiez de remises exclusives jusqu'Ă  -40%.Trouver un garage en FranceGarage Auvergne-RhĂŽne-AlpesGarage Bourgogne-Franche-ComtĂ©Garage BretagneGarage Centre-Val de LoireGarage Grand EstGarage Hauts-de-FranceGarage Ile-de-FranceGarage NormandieGarage Nouvelle-AquitaineGarage OccitanieGarage Pays de la LoireGarage Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur Commentsavoir si la tĂȘte de la parabole est HS ? Comment tester une tĂȘte de parabole satellite ? Maintenant, prenez une boussole si vous en avez une et pointez le bras de l’antenne vers le sud. Inclinez trĂšs lĂ©gĂšrement l’antenne, elle doit ĂȘtre quasiment Ă  la verticale. La position exacte du satellite est 19° 2E, rotation d’environ 20° Est (Ă  gauche). hp-concentra-wrapper-portlet Actions Ce document s'applique aux imprimantes tout-en-un HP Photosmart Plus B209a, B209b et B209c. L'imprimante fonctionne, mais n'imprime pas le noir ou une ou plusieurs couleurs, ou la page imprimĂ©e est vierge ou comporte trĂšs peu d'encre. Étape 1 Utilisez des cartouches d'encre HP authentiques HP vous recommande d'utiliser des cartouches d'encre ou de toner HP authentiques. HP ne peut pas garantir la qualitĂ© ou la fiabilitĂ© des cartouches de marques autres que HP ni celles des cartouches reconditionnĂ©es. Si vous n'utilisez pas de cartouche d'encre HP authentique, il est possible que les Ă©tapes de ce document ne rĂ©solvent pas votre problĂšme. Pour vĂ©rifier l'authenticitĂ© de vos cartouches, rendez-vous sur la page Web Lutte anti-contrefaçon HP en anglais. Achetez des cartouches de rechange et autres consommables dans le magasin HP Store ou auprĂšs de dĂ©taillants locaux. Si l'utilisation de cartouches d'encre HP authentiques ne permet pas de rĂ©soudre le problĂšme, passez Ă  l'Ă©tape suivante. Étape 2 VĂ©rification de l'estimation des niveaux d'encre VĂ©rifiez les niveaux d'encre estimĂ©s afin de voir si les cartouches d'encre sont vides ou presque Ă©puisĂ©es. De l'encre doit ĂȘtre disponible dans chaque cartouche pour activer la tĂȘte d'impression et empĂȘcher l'obstruction des buses. Remarque Les avertissements et voyants de niveaux d'encre fournissent des estimations Ă  des fins de planification uniquement. Lorsqu'un voyant indique un faible niveau d'encre, faites en sorte d'avoir une cartouche d'encre de rechange Ă  portĂ©e de main pour ne pas vous retrouver dans l'impossibilitĂ© d'imprimer. Le remplacement des cartouches d'encre n'est pas nĂ©cessaire tant que la qualitĂ© d'impression est jugĂ©e acceptable. Allumez l'imprimante. Sur l'Ă©cran d'accueil du panneau de commande de l'imprimante, appuyez sur la flĂšche droite . Touchez Encre. L'estimation des niveaux d'encre s'affiche. Dans l'onglet Estimation des niveaux, vĂ©rifiez le niveau d'encre pour chaque cartouche d'encre. RepĂ©rez les cartouches vides ou dont le niveau d'encre est faible. Figure Exemple d'estimation des niveaux d'encre sur le panneau de commande Si aucune des cartouches d'encre n'a un niveau d'encre faible, il n'est pas nĂ©cessaire de procĂ©der Ă  leur remplacement. ProcĂ©dez comme suit pour vĂ©rifier que les cartouches d'encre sont correctement ventilĂ©es et installĂ©es. Si au moins une des cartouches d'encre prĂ©sente un niveau d'encre faible, passez Ă  l'Ă©tape suivante pour la remplacer. Étape 3 Remplacement de toute cartouche d'encre vide ou presque Ă©puisĂ©e Remplacez toute cartouche d'encre vide ou presque Ă©puisĂ©e. VidĂ©o illustrant le remplacement des cartouches d'encre La vidĂ©o suivante explique comment remplacer une cartouche. Remarque L'extĂ©rieur du produit utilisĂ© dans cette vidĂ©o peut sembler lĂ©gĂšrement diffĂ©rent du vĂŽtre ; cependant, les Ă©tapes restent les mĂȘmes. Ouvrez la porte d'accĂšs aux cartouches en la soulevant. Le chariot vient se positionner dans la zone d'accĂšs. Figure Ouverture du capot d'accĂšs aux cartouches d'encre Avant de continuer, attendez que le chariot d'impression soit immobile et silencieux. Appuyez sur le loquet situĂ© Ă  l'avant de la cartouche d'encre pour la libĂ©rer. Tirez ensuite la cartouche vers le haut afin de la retirer de son logement. Figure Retrait d'une cartouche d'impression de son logement Remarque Ne mettez jamais l'imprimante hors tension lorsque des cartouches d'encre sont absentes. Assurez-vous de remplacer toujours toute cartouche d'encre manquante dĂšs que possible afin d'Ă©viter des problĂšmes de qualitĂ© d'impression, une utilisation potentielle d'encre supplĂ©mentaire ou des dommages au systĂšme d'encrage. Attention Ne soulevez pas le loquet situĂ© sur le cĂŽtĂ© du chariot d'impression pour retirer la cartouche. Soulever le loquet entraĂźnerait un mauvais positionnement des cartouches. Tirez complĂštement la languette orange pour retirer la nouvelle cartouche d'encre de son emballage. Attention Assurez-vous de retirer complĂštement l'emballage en plastique et la languette orange avant de retirer le capuchon orange Ă  l'Ă©tape suivante. Sinon, l'encre pourrait fuir de la cartouche d'encre. Lorsque vous retirez l'emballage en plastique, l'Ă©tiquette en papier situĂ©e sur le dessus de la cartouche d'encre se dĂ©chire lĂ©gĂšrement, ce qui est nĂ©cessaire pour ventiler correctement la cartouche d'encre. Figure Retrait de la cartouche d'encre neuve de son emballage Faites tourner le capuchon orange dans le sens inverse des aiguilles d'une montre afin de l'enlever. Figure Retrait du capuchon orange de la cartouche d'encre neuve Orientez les buses et les contacts vers le bas, puis insĂ©rez la cartouche dans son logement vide et appuyez dessus jusqu'Ă  ce qu'elle s'enclenche en place. Assurez-vous que la couleur de l'icĂŽne figurant sur la cartouche correspond Ă  celle de l'icĂŽne prĂ©sente sur le logement. Attention Ne soulevez pas le loquet du chariot lors de la mise en place des cartouches. Ceci risquerait en effet d'entraĂźner un mauvais positionnement des cartouches d'encre et des problĂšmes d'impression. Pour installer les cartouches d'encre correctement, le loquet doit rester en position abaissĂ©e. Assurez-vous que la couleur de l'icĂŽne figurant sur la cartouche correspond Ă  celle de l'icĂŽne prĂ©sente sur le logement. Figure Installation de la cartouche d'encre Si la cartouche d'encre ne s'enclenche pas, retirez-la du chariot. Courbez dĂ©licatement la languette vers l'extĂ©rieur de la cartouche, puis rĂ©insĂ©rez la cartouche dans le chariot. Attention Veillez Ă  ne pas faire dĂ©passer la languette de plus de 1,27 cm 0,5 po. Le fait de pousser la languette trop loin pourrait provoquer sa rupture ou endommager la cartouche. Figure Repliez la languette de la cartouche d'encre vers l'extĂ©rieur Repliez la languette vers l'extĂ©rieur de la cartouche Ne pas replier la languette sur plus de 1,27 cm 0,5 pouce Si nĂ©cessaire, rĂ©pĂ©tez ce processus avec les autres cartouches d'encre. Fermez le capot d'accĂšs aux cartouches d'encre. Figure Fermeture du capot d'accĂšs aux cartouches d'encre Lorsque vous insĂ©rez une cartouche d'encre neuve, l'imprimante vous invite automatiquement Ă  aligner les cartouches. Si le remplacement des cartouches d'encre vides ou presque Ă©puisĂ©es ne rĂ©sout pas le problĂšme, passez Ă  l'Ă©tape suivante. Étape 4 VĂ©rification de l'aĂ©ration et du placement correct des cartouches d'encre Si la zone d'aĂ©ration au-dessus de la cartouche d'encre est bouchĂ©e ou obstruĂ©e, il se peut que la cartouche d'encre ne fonctionne pas correctement. VĂ©rifiez l'aĂ©ration et le placement des cartouches d'encre. Ouvrez la porte d'accĂšs aux cartouches en la soulevant. Le chariot vient se positionner dans la zone d'accĂšs. Figure Ouverture de la trappe d'accĂšs aux cartouches Avant de continuer, attendez que le chariot d'impression soit immobile et silencieux. Appuyez sur le loquet situĂ© Ă  l'avant de la cartouche d'encre pour la libĂ©rer. Tirez ensuite la cartouche vers le haut afin de la retirer de son logement. Figure Retrait de la cartouche d'encre de son logement Attention Ne soulevez pas le loquet situĂ© sur le cĂŽtĂ© du chariot d'impression pour retirer la cartouche. Soulever le loquet entraĂźnerait un mauvais positionnement des cartouches. RepĂ©rez et examinez la zone d'aĂ©ration au-dessus de la cartouche. Figure Zone d'aĂ©ration au-dessus de la cartouche d'encre Si la languette orange est toujours sur la cartouche d'encre, tirez dessus pour la retirer. Figure Languette orange Si la zone d'aĂ©ration est obstruĂ©e, utilisez une pointe droite pour retirer avec prĂ©caution tout excĂšs d'adhĂ©sif de la zone d'aĂ©ration. Figure Nettoyage de la zone d'aĂ©ration obstruĂ©e avec une pointe Zone d'aĂ©ration obstruĂ©e Avec une pointe droite, retirez avec prĂ©caution l'excĂšs d'adhĂ©sif de la zone d'aĂ©ration Zone d'aĂ©ration non obstruĂ©e Orientez les buses et contacts vers le bas, puis faites glisser la cartouche dans son logement. Appuyez sur la cartouche d'encre jusqu'Ă  ce qu'elle s'enclenche. Remarque VĂ©rifiez que chaque cartouche d'encre est Ă  l'emplacement qui convient. VĂ©rifiez que la forme et la couleur de l'icĂŽne reprĂ©sentĂ©e sur la cartouche d'encre correspondent Ă  celles de l'icĂŽne du logement. Figure RĂ©insertion de la cartouche d'encre RĂ©pĂ©tez ces Ă©tapes pour vĂ©rifier les fentes d'aĂ©ration de toutes les cartouches d'encre. VĂ©rifiez que chaque cartouche est bien enclenchĂ©e dans son logement. Faites glisser votre doigt sur le haut des cartouches d'encre pour vĂ©rifier qu'aucune d'elles ne dĂ©passe. Si une cartouche d'encre est mal enclenchĂ©e, appuyez fermement dessus jusqu'Ă  ce qu'elle s'enclenche. Fermez le capot d'accĂšs aux cartouches d'encre. Figure Fermeture de la trappe d'accĂšs aux cartouches Si la vĂ©rification de l'aĂ©ration et du placement correct des cartouches d'encre ne rĂ©sout pas le problĂšme, passez Ă  l'Ă©tape suivante. Étape 5 Nettoyage de la tĂȘte d'impression Sur le panneau de commande, utilisez l'outil automatisĂ© pour nettoyer la tĂȘte d'impression. Remarque Pour Ă©viter les situations qui obligent Ă  nettoyer la tĂȘte d’impression, mettez toujours l’imprimante hors tension Ă  l’aide du bouton d’alimentation de l’imprimante. Chargez du papier blanc ordinaire dans le bac d'alimentation. Sur l'Ă©cran d'accueil du panneau de commande de l'imprimante, appuyez sur l'icĂŽne Sans fil . Appuyez sur Configuration. Appuyez sur la flĂšche vers le bas puis sur Outils. Appuyez sur la flĂšche vers le bas , puis sur Nettoyer la tĂȘte d'impression. L'imprimante nettoie la tĂȘte d'impression, puis imprime une page de test. Observez la feuille de test pour vĂ©rifier la qualitĂ© d'impression. Figure Exemple d'un rapport de diagnostic de qualitĂ© d'impression Si la qualitĂ© d'impression sur la page de test est satisfaisante, appuyez sur Non pour retourner Ă  la tĂąche d'impression en cours. Si la qualitĂ© d'impression sur la page de test n'est pas satisfaisante, appuyez sur Oui pour effectuer un nettoyage secondaire de la tĂȘte d'impression. Remarque Il existe deux niveaux de nettoyage. Effectuez les deux si nĂ©cessaire. Si la tĂȘte d'impression est bouchĂ©e, un autre cycle de nettoyage peut s'avĂ©rer nĂ©cessaire. Dans ce cas, patientez 30 minutes avant d'effectuer Ă  nouveau les deux niveaux de nettoyage. Si l'utilisation de l'outil automatisĂ© pour nettoyer la tĂȘte d'impression ne rĂ©sout pas le problĂšme, passez Ă  l'Ă©tape suivante. Étape 6 VĂ©rifiez la validitĂ© de la garantie de la tĂȘte d'impression En gĂ©nĂ©ral, si votre imprimante est sous garantie, la tĂȘte d'impression l'est Ă©galement. De plus, si HP a remplacĂ© votre tĂȘte d'impression ou si vous avez achetĂ© une tĂȘte d'impression de remplacement, cette derniĂšre est couverte par la garantie pendant 90 jours, quelle que soit la garantie de l'imprimante. Si vous n'ĂȘtes pas sĂ»r que votre tĂȘte d'impression est sous garantie, reportez-vous Ă  L'outil de vĂ©rification de garantie de HP pour dĂ©terminer si votre imprimante est toujours sous garantie ou reportez-vous Ă  la documentation de rĂ©ception fournie avec votre tĂȘte d'impression de remplacement. Si la tĂȘte d'impression est sous garantie, contactez HP pour savoir si l'Ă©tat de l'imprimante justifie un remplacement de la tĂȘte d'impression en fonction des conditions de garantie de votre produit. Cessez de suivre ces Ă©tapes si votre tĂȘte d'impression est sous garantie. Passez Ă  l'Ă©tape liĂ©e au dĂ©pannage de l'imprimante. Si la tĂȘte d'impression n'est plus sous garantie, suivez les Ă©tapes restantes pour nettoyer manuellement la tĂȘte d'impression. Étape 7 PrĂ©paration du nettoyage de la tĂȘte d'impression Rassemblez les Ă©lĂ©ments suivants Un rĂ©cipient jetable propre pouvant contenir suffisamment d'eau pour immerger la tĂȘte d'impression Deux chiffons propres non pelucheux tels que des filtres Ă  cafĂ© De l'eau filtrĂ©e ou distillĂ©e l'eau du robinet et l'eau minĂ©rale peuvent contenir des polluants susceptibles d'endommager la tĂȘte d'impression Une casserole et une gaziniĂšre, ou tout autre moyen permettant de faire chauffer l'eau Des gants jetables Serviettes en papier Étape 8 Nettoyage manuel de la tĂȘte d'impression Lors du nettoyage manuel de la tĂȘte d’impression, les buses de la tĂȘte d’impression sont immergĂ©es dans de l’eau trĂšs chaude et ne doivent pas y rester plus de dix minutes. Ne suivez ces Ă©tapes qu’en dernier recours et seulement si vous vous apprĂȘtiez Ă  vous dĂ©barrasser de la tĂȘte d’impression. Attention Le nettoyage manuel de la tĂȘte d’impression ne doit ĂȘtre effectuĂ© que si la tĂȘte d’impression n’est plus sous garantie. Placez la casserole sur la gaziniĂšre, puis remplissez-la avec de l’eau filtrĂ©e ou distillĂ©e. Attention Ne pas utiliser d’alcool ou d’autres solvants. Vous risqueriez d’endommager la tĂȘte d’impression et de provoquer la sĂ©paration de ses couches, vous obligeant ainsi Ă  la remplacer. Faites chauffer l’eau jusqu’à ce qu’elle soit trĂšs chaude au toucher, mais sans la faire bouillir. Empilez les serviettes en papier au fond du rĂ©cipient jetable jusqu’à former une pile d’environ 6,5 mm 1/4 de pouce d’épaisseur. Versez l’eau chaude de la casserole dans le rĂ©cipient jetable de maniĂšre Ă  ce que le niveau d’eau atteigne 5 cm 2 pouces de hauteur et qu’il recouvre les serviettes en papier. Enfilez les gants jetables pour Ă©viter les tĂąches d’encre sur votre peau ou sur vos vĂȘtements. Appuyez sur la languette situĂ©e Ă  l’avant des cartouches d’encre pour les libĂ©rer. Soulevez ensuite les cartouches d’encre pour les retirer de la tĂȘte d’impression. Remarque Ne laissez pas la cartouche d’encre hors de l’imprimante pendant plus de 30 minutes. La tĂȘte d’impression et les cartouches d’encre risquent de s’endommager si elles sont exposĂ©es Ă  l’air hors de l’imprimante. Placez les cartouches d’encre Ă  l’envers sur une serviette en papier. Soulevez la poignĂ©e du loquet du chariot jusqu’à ce qu’elle s’arrĂȘte, puis soulevez la tĂȘte d’impression avec prĂ©caution pour la retirer de l’imprimante. Humidifiez l’un des chiffons propres non pelucheux avec de l’eau chaude et utilisez-le pour nettoyer le dessous de la tĂȘte d’impression. Essuyez la zone des buses en douceur jusqu’à ce que le surplus d’encre noire ou de couleur arrĂȘte de se dĂ©poser sur le chiffon. N’appuyez pas dans la zone des buses pour ne pas l’endommager. Attention Ne pas introduire d’eau dans la tĂȘte d’impression au risque de provoquer la dĂ©lamination de la tĂȘte d’impression. Placez la tĂȘte d’impression dans le rĂ©cipient jetable en dĂ©posant la partie infĂ©rieure sur les serviettes en papier, puis laissez-la tremper pendant 10 minutes. Serviettes en papier Niveau d’eau Retirez la tĂȘte d’impression, puis essuyez doucement l’excĂ©dent d’eau avec un chiffon sec non pelucheux. Attention Ne pas utiliser un sĂšche-cheveux pour sĂ©cher la tĂȘte d’impression. Vous risquez de sĂ©cher et de boucher les buses. Laissez la tĂȘte d’impression Ă  l’air libre sur une serviette en papier pendant 15 minutes, buses vers le haut. Attention Ne pas utiliser d’air comprimĂ© pour nettoyer la tĂȘte d’impression. Vous risquez de provoquer la dĂ©lamination de la tĂȘte d’impression. Faites descendre la tĂȘte d’impression dans le chariot, puis abaissez le loquet avec prĂ©caution. Remarque Assurez-vous que les formes colorĂ©es figurant sur les cĂŽtĂ©s de la tĂȘte d’impression s’alignent avec celles du chariot. Placez les contacts de la cartouche d’encre face Ă  la tĂȘte d’impression, puis insĂ©rez la cartouche d’encre dans le logement appropriĂ©. Les icĂŽnes colorĂ©es figurant sur la cartouche d’encre et la tĂȘte d’impression indiquent le logement appropriĂ©. Appuyez sur la cartouche d’encre jusqu’à ce qu’elle s’enclenche bien. RĂ©pĂ©tez cette opĂ©ration pour chaque cartouche d’encre. Remarque Si vous rencontrez le message d’erreur ProblĂšme de tĂȘte d’impression », Ă©teignez l’imprimante, puis rallumez-la. L'outil automatisĂ© de nettoyage de la tĂȘte d'impression doit ĂȘtre exĂ©cutĂ© aprĂšs le nettoyage manuel de la tĂȘte d'impression. Étape 9 Nettoyage de la tĂȘte d'impression Sur le panneau de commande, utilisez l'outil automatisĂ© pour nettoyer Ă  nouveau la tĂȘte d'impression aprĂšs l'avoir nettoyĂ©e manuellement. Chargez du papier blanc ordinaire vierge au format A4 ou Lettre dans le bac d'alimentation. Sur le panneau de commande de l'imprimante, appuyez sur la flĂšche vers la droite . Appuyez sur Configuration. Appuyez sur la flĂšche vers le bas puis sur Outils. Appuyez sur la flĂšche vers le bas , puis sur Nettoyer la tĂȘte d'impression. L'imprimante nettoie la tĂȘte d'impression, puis imprime une page de test. Observez la feuille de test pour vĂ©rifier la qualitĂ© d'impression. Figure Exemple d'un rapport de diagnostic de qualitĂ© d'impression Si la qualitĂ© d'impression sur la page de test est satisfaisante, appuyez sur Non pour retourner Ă  la tĂąche d'impression en cours. Si la qualitĂ© d'impression sur la page de test n'est pas satisfaisante, appuyez sur Oui pour effectuer un nettoyage secondaire de la tĂȘte d'impression. Remarque Il existe deux niveaux de nettoyage. Effectuez les deux si nĂ©cessaire. Si la tĂȘte d'impression est trĂšs bouchĂ©e, elle peut nĂ©cessiter un autre cycle de nettoyage. Dans ce cas, patientez 30 minutes avant d'effectuer Ă  nouveau les deux niveaux de nettoyage. Si le nettoyage de la tĂȘte d'impression ne rĂ©sout pas le problĂšme, passez Ă  l'Ă©tape suivante. Étape 10 Remplacement de la tĂȘte d'impression Si le nettoyage de la tĂȘte d'impression n'ont pas rĂ©solu le problĂšme, commandez une nouvelle tĂȘte d'impression Ă  partir du site HP ou chez un dĂ©taillant agréé. Attention Avant de retirer les cartouches d'encre, attendez de disposer du nouvel ensemble de tĂȘtes d'impression. HP vous dĂ©conseille de laisser les cartouches d'encre plus de 30 minutes hors de l'imprimante. Cela pourrait endommager l'imprimante et les cartouches d'encre. Si vous rĂ©sidez en Asie-Pacifique, le site vous redirigera vers un centre d'assistance correspondant Ă  votre zone gĂ©ographique. Recherchez le numĂ©ro de piĂšce CN643A. Suivez les instructions pour commander le bloc de la tĂȘte d'impression. Si le remplacement de la tĂȘte d'impression ne rĂ©sout pas le problĂšme, passez Ă  l'Ă©tape suivante. Étape 11 RĂ©paration de l'imprimante Si les Ă©tapes prĂ©cĂ©dentes n'ont pas rĂ©solu le problĂšme, contactez le service d'entretien HP. Faites rĂ©parer ou remplacer votre produit HP si vous avez effectuĂ© toutes les Ă©tapes prĂ©cĂ©dentes. Des frais de rĂ©paration pourraient s’appliquer aux produits non couverts par la garantie. Remarque Conservez un Ă©chantillon du tirage illustrant le problĂšme. Si les cartouches d'encre, la tĂȘte d'impression ou l'imprimante sont remplacĂ©es sous garantie, l'agent de support demandera un Ă©chantillon de l'impression. Si l'imprimante est renvoyĂ©e Ă  HP, l'Ă©chantillon de l'impression doit ĂȘtre renvoyĂ© avec l'imprimante. Placez l'Ă©chantillon dans le bac de sortie lorsque vous emballez l'imprimante avant de l'expĂ©dier. Pasde parabole HD non plus. Sauf si vous la prenez en photo et que vous la passiez sur votre Ă©cran pat (je plaisante). Commenter 2. Signaler; Posez votre question Discussions similaires. protection des tete LNB pour antennes Canals. Jim-patrick00225 - 17 dĂ©c. 2009 Ă  13:42 ProSat57 - 21 dĂ©c. 2012 Ă  12:01. 13 rĂ©ponses. problĂšme avec tete universelle a Skip to content Gastro-entĂ©rite la soigner rapidement2022-03-24T161857+0200 Gastro-entĂ©rite la soigner rapidementContenu validĂ© par la Direction mĂ©dicale de Qare. Un mĂ©decin en moins de 10 minutes Consultez en vidĂ©o depuis chez vous recevez un avis mĂ©dical et une ordonnance si besoin. Consultation remboursĂ©e par l’Assurance Maladie. Chaque annĂ©e, en France, plusieurs Ă©pisodes Ă©pidĂ©miques de gastro-entĂ©rites sĂ©vissent sur le territoire. Une pathologie virale de courte durĂ©e, en gĂ©nĂ©ral bĂ©nigne, mais aux symptĂŽmes coriaces et virulents. En adoptant les bonnes habitudes d’hygiĂšne, endiguer sa propagation est assez simple. Pourtant, la gastro-entĂ©rite aigĂŒe continue d’infecter les plus fragiles. L’équipe mĂ©dicale de Qare vous explique ce qu’il faut savoir pour bien traiter cette maladie et Ă©viter la contagion en adoptant les bons rĂ©flexes au quotidien. Comment savoir si l’on a la gastro ? Comment soigner une gastro rapidement ? Comment soigner la gastro-entĂ©rite naturellement ? Combien de temps dure une gastro ? Comment Ă©viter une Ă©pidĂ©mie de gastro-entĂ©rite ? Les principaux risques mĂ©dicaux dus Ă  une gastro Foire aux questions Comment savoir si l’on a la gastro ? DĂ©finition de la gastro-entĂ©rite La gastro-entĂ©rite est une infection digestive d’origine virale, elle touche aussi bien les enfants que les adultes et reste assez courante. Le syndrome fait gĂ©nĂ©ralement partie de la famille des rotavirus et des norovirus. L’infection du tube digestif entraĂźne des vomissements et/ou des diarrhĂ©es accompagnĂ©s de douleurs abdominales et de fiĂšvre. Le principal risque est, surtout chez les enfants et les bĂ©bĂ©s, celui de la dĂ©shydratation. Quels sont les signes d’une gastro-entĂ©rite ? La gastro-entĂ©rite virale se distingue par la virulence de ses symptĂŽmes liĂ©s au systĂšme digestif. Voici les principaux symptĂŽmes associĂ©s Ă  la gastro-entĂ©rite, ces derniers pouvant apparaĂźtre ensemble ou sĂ©parĂ©ment il est possible d’avoir une gastro sans diarrhĂ©e par exemple NausĂ©es, Vomissements, DiarrhĂ©es plus ou moins aiguĂ«s, liquides Ă  aqueuses, mal de ventre type crampes et douleurs abdominales diffuses, fiĂšvre modĂ©rĂ©e. D’autres symptĂŽmes peuvent s’ajouter Ă  cette liste non exhaustive Maux de tĂȘte, Fatigue intense, DĂ©shydratation Ă  traiter au plus vite. Il est recommandĂ© de consulter un mĂ©decin au plus vite. Si vous ĂȘtes dans l’incapacitĂ© de vous dĂ©placer, vous pouvez aussi tĂ©lĂ©consulter sur Qare. Bon Ă  savoir les symptĂŽmes de la gastro-entĂ©rite s’apparentent aux symptĂŽmes de l’intoxication alimentaire qui peut Ă©galement provoquer des diarrhĂ©es et/ou des vomissements, ainsi que des douleurs abdominales. Ceux-ci durent cependant moins longtemps. En cas de doute, dĂ©crivez vos symptĂŽmes Ă  un mĂ©decin ! Intoxication alimentaire ou gastro ? DĂ©crivez vos symptĂŽmes Ă  un mĂ©decin en vidĂ©o, depuis chez vous ! Consultations possibles de 6h Ă  1h 7j/7. Consulter aujourd’hui Comment soigner une gastro rapidement ? Le traitement de la gastro-entĂ©rite Si la gastro-entĂ©rite est virale, les antibiotiques n’auront aucun effet sur elle. Il n’existe pas de mĂ©dicaments spĂ©cifiques contre la gastro-entĂ©rite, uniquement la possibilitĂ© de traiter les symptĂŽmes pour soulager le malade Contre les nausĂ©es et les vomissements un anti-vomitif, un antiĂ©mĂ©tique. Contre la douleur et la fiĂšvre un antidouleur, antispasmodique Contre la diarrhĂ©e anti-diarrhĂ©ique C’est votre mĂ©decin qui vous prescrira le bon traitement en fonction de votre situation et de son diagnostic. Nous vous dĂ©conseillons l’automĂ©dication. Evitez l'automĂ©dication, tĂ©lĂ©consultez un mĂ©decin ! N’attendez pas qu’un RDV se libĂšre en cabinet, consultez un mĂ©decin en vidĂ©o et recevez une ordonnance si nĂ©cessaire. Prenez RDV Attention les ralentisseurs de transit sont souvent dĂ©conseillĂ©s par les mĂ©decins pour soigner une gastro-entĂ©rite, au risque que les germes stagnent dans le tube digestif et provoquent une infection. Ils sont Ă  consommer avec modĂ©ration pour des raisons pratiques, en cas de long dĂ©placement par exemple ou l’absence de toilette Ă  disposition. Traiter la dĂ©shydratation chez l’enfant Contre la dĂ©shydratation en cas de gastro sĂšche chez l’enfant, la prescription de solutĂ©s de rĂ©hydratation orale peut Ă©viter une rĂ©hydratation par intraveineuse effectuĂ©e aux urgences. Bon Ă  savoir la gastro-entĂ©rite doit bien ĂȘtre diffĂ©renciĂ©e de la colique chez le nourrisson. Que faire si vous avez la gastro enceinte ? En ce qui concerne la gastro-entĂ©rite chez les femmes enceintes, consultez impĂ©rativement un mĂ©decin avant toute prise mĂ©dicamenteuse, car certains traitements peuvent ne pas ĂȘtre autorisĂ©s. Consultez depuis chez vous ! Demandez l’avis d’un mĂ©decin en tĂ©lĂ©consultation. Ils sont disponibles chaque jour de 6h Ă  23h, la consultation est remboursable par l’Assurance Maladie. Prendre RDV Comment soigner la gastro-entĂ©rite naturellement ? Que manger pendant une gastro-entĂ©rite ? Compte tenu de la situation symptomatique, la prise de repas durant la gastro-entĂ©rite peut sembler difficile. Toutefois, certains aliments aident Ă  rĂ©tablir le transit et limiter les diarrhĂ©es tout en rĂ©hydratant l’organisme. Il est recommandĂ© de mettre son systĂšme digestif au repos pendant 24 heures en privilĂ©giant les liquides comme les bouillons et les boissons lĂ©gĂšrement sucrĂ©es. Les malades doivent se restreindre aux aliments neutres » riches en amidon ou en pectine, mais pauvres en fibre. Le riz, les carottes, les pĂątes, les pommes de terre sont les principaux mets conseillĂ©s, les fĂ©culents ont un effet constipant qui rĂ©duiront les selles liquides. Par la suite, il est possible de rĂ©introduire progressivement les viandes, les poissons bien cuits et les biscuits. Les aliments contre-indiquĂ©s pendant la gastro A contrario, tous les laitages sont fortement contre-indiquĂ©s dans l’alimentation durant une gastro-entĂ©rite, ainsi que les matiĂšres grasses et les sucres. Aussi, le coca-cola n’est pas recommandĂ© en traitement contre la gastro-entĂ©rite, cette boisson Ă©tant trop sucrĂ©e privilĂ©giĂ©e l’eau gazeuse. Il est plus sage aussi de fractionner ses repas sur la journĂ©e et de boire, certes beaucoup pour ne pas de dĂ©shydrater, mais par petites quantitĂ©s afin d’éviter les nausĂ©es. Les remĂšdes dits de grand-mĂšre contre la gastro-entĂ©rite Il existe de nombreux remĂšdes de grand-mĂšre contre la gastro-entĂ©rite. La concordance avec les conseils des docteurs est l’alimentation Ă  base de riz et de carotte, ainsi que l’hydratation, en excluant le lait de vache et les sucres. À cela, les astuces de grand-mĂšre conseillent la prise de tisane de sarriette, de camomille pour les spasmes, de menthe contre les vomissements avec du miel ou du gingembre rĂąpĂ© qui a des propriĂ©tĂ©s antivirales. Contre la diarrhĂ©e, on retrouve Ă©galement la banane qui ralentit le transit intestinal. L’homĂ©opathie sur une gastro-entĂ©rite n’est pas recommandĂ©e et ne sera pas assez efficace comme traitement contre une gastro. L’action de granule sur les nausĂ©es ou la diarrhĂ©e soulage peu, voire pas du tout. De plus, cette mĂ©thode n’ayant pas fait ses preuves scientifiquement, il est dans tous les cas prĂ©fĂ©rable de demander l’avis de votre mĂ©decin avant de se traiter soi-mĂȘme. Combien de temps dure une gastro ? Est-ce qu’une gastro peut durer une semaine ? La durĂ©e des symptĂŽmes dĂ©pend du germe contaminant. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale 24 h/36 h et jusqu’à 1 semaine voire plus en cas de diarrhĂ©e sanglante avec une forte fiĂšvre. Que faire si les symptĂŽmes persistent ? il faut toujours un avis mĂ©dical si les symptĂŽmes persistent au-delĂ  de 36h. Prenez un avis mĂ©dical en tĂ©lĂ©consultation Quel est le temps d’incubation d’une gastro ? Les premiers symptĂŽmes de la gastro-entĂ©rite apparaissent 48 heures aprĂšs la transmission c’est le temps d’incubation, il peut aller jusqu’à 72h environ. Quand sommes-nous contagieux avec la gastro ? L’infectĂ© devient aussitĂŽt contagieux, dĂšs l’arrivĂ©e des signes de contamination d’une gastro-entĂ©rite. Ainsi, une bonne hygiĂšne est prĂ©conisĂ©, ainsi qu’une rĂ©duction des contacts pour limiter les risques de contagion. Comment Ă©viter une Ă©pidĂ©mie de gastro-entĂ©rite ? FrĂ©quence des Ă©pidĂ©mies de gastro-entĂ©rite La derniĂšre Ă©pidĂ©mie de gastro-entĂ©rite date du 16 dĂ©cembre 2019, avec un taux d’incidence globale de 169 cas sur 100 000 habitants. D’aprĂšs la carte des gastro-entĂ©rites Ă©tablie par le rĂ©seau sentinelle, les rĂ©gions les plus touchĂ©es Ă©taient les Pays de la Loire, la Bourgogne-Franche-ComtĂ© et le Grand-Est, avant l’arrivĂ©e de la gastro-entĂ©rite Ă  Paris, passĂ©e en zone orange. C’est une activitĂ© classique pour la saison. L’activitĂ© se renforce gĂ©nĂ©ralement autour des fĂȘtes de fin d’annĂ©es », a dĂ©clarĂ© Marion Debin, Ă©pidĂ©miologiste au rĂ©seau sentinelle de l’Inserm Institut National de la SantĂ© Et de la Recherche MĂ©dicale. Lucie Fournier, Ă©galement Ă©pidĂ©miologiste au rĂ©seau sentinelle, explique MĂȘme s’il demeure une part de mystĂšre, une des hypothĂšses est que les gens sont davantage prĂšs les uns des autres en hiver, dans les mĂȘmes lieux fermĂ©s, ce qui favorise le passage des virus d’une personne Ă  l’autre. » La rapiditĂ© de contamination se traduit ainsi par l’origine virale de la gastro-entĂ©rite. Bon Ă  savoir une Ă©pidĂ©mie de gastro-entĂ©rite de souche bactĂ©rienne ou parasitaire rĂ©sulte souvent d’une intoxication alimentaire ou d’une eau impure. On la retrouve surtout dans des pays en voie de dĂ©veloppement, voire chez certaines personnes au retour d’un voyage, ce qui fait que cette forme d’infection est plutĂŽt rare dans notre pays, mais pas impossible. Les gestes Ă  adopter pour Ă©viter la contagion La contamination de la gastro s’effectue par contact, en particulier par les mains. Voici nos conseils pour limiter la contamination d’une gastro-entĂ©rite il est important de bien se laver et de se savonner les mains ou d’utiliser une solution hydro-alcoolique, avant et aprĂšs avoir mangĂ©, et surtout en sortant des toilettes. utilisez exclusivement des essuies mains jetables, car les serviettes sont des nids Ă  microbes et les sĂšches mains dans les lieux publics entraĂźnent la multiplication bactĂ©rienne. lorsque vous cuisinez, lavez les aliments et prĂ©parez-les sur un plan de travail propre, veillez aussi Ă  bien les faire cuire. Autres prĂ©cautions Ă  prendre contre la contagion d’une gastro-entĂ©rite Nettoyez avec des lingettes dĂ©sinfectantes les meubles et les objets frĂ©quemment touchĂ©s, comme les poignĂ©es de porte et les tĂ©lĂ©phones portables qui font partie des appareils les plus sales. Évitez d’entrer en contact avec d’autres personnes pour ne pas les contaminer Ă  leur tour. Ce ne sont pas exactement les mĂȘmes gestes-barriĂšres que pour le virus de la grippe ou les autres virus hivernaux qui sont transmis par les gouttelettes de salive et non par la matiĂšre fĂ©cale. Les principaux risques mĂ©dicaux dus Ă  une gastro La dĂ©shydratation La principale aggravation d’une gastro-entĂ©rite aiguĂ« est la dĂ©shydratation, c’est pourquoi il faut se montrer extrĂȘmement vigilant avec les bĂ©bĂ©s et les jeunes enfants. Les risques chez les personnes fragiles Les femmes enceintes et les personnes ĂągĂ©es sont Ă©galement Ă  surveiller, ainsi que tous adultes qui constateront des variations des symptĂŽmes de la gastro-entĂ©rite. Les brĂ»lures gastriques Un autre type de complication peut ĂȘtre provoquĂ© par des vomissements Ă  rĂ©pĂ©tition les brĂ»lures gastriques ou reflux gastro-Ɠsophagien. En cas de douleur thoracique, de sensation de brĂ»lure trop intense, de rĂ©gurgitations, le tout continuant mĂȘme Ă  la fin d’une gastro-entĂ©rite, songez Ă  consulter pour ajuster votre traitement en consĂ©quence. Quelle que soit la persistance des symptĂŽmes au-delĂ  d’une semaine, n’hĂ©sitez pas Ă  demander l’avis de votre mĂ©decin qui peut vous diriger, si nĂ©cessaire, vers un gastro-entĂ©rologue sur Paris ou dans votre rĂ©gion. Comment Ă©viter l’infection urinaire lors d’une gastro ? Pour les femmes sujettes Ă  des infections urinaires Nettoyez-vous d’avant en arriĂšre lorsque vous urinez cela permet d’éviter que les bactĂ©ries prĂ©sentes dans les selles ne remontent dans la vessie. N’hĂ©sitez pas Ă  faire une cure de probiotique pour rééquilibrer la flore intestinale et vaginale. Si vous dĂ©veloppez une cystite, le meilleur moyen de la soigner rapidement est de tĂ©lĂ©consulter pour recevoir le bon antibiotique. Une cystite se soigne trĂšs bien en tĂ©lĂ©consultation DĂ©crivez vos symptĂŽmes Ă  un mĂ©decin en vidĂ©o pour recevoir une ordonnance et soigner votre cystite rapidement si nĂ©cessaire. Foire aux questions Comment faire cesser mes vomissements et ma diarrhĂ©e ? Vous pouvez consulter un mĂ©decin pour qu’il vous dise s’il est nĂ©cessaire ou non de prendre un traitement pour vous aider Ă  apaiser vos symptĂŽmes. Prenez toujours un avis mĂ©dical avant de prendre des mĂ©dicaments en cas de gastro. Vous pouvez consulter un mĂ©decin en tĂ©lĂ©consultation, depuis chez vous sans vous dĂ©placer et sans RDV en cliquant ici. C’est remboursĂ© Ă  100% par l’Assurance Maladie. Est-ce possible de consulter un mĂ©decin sans RDV ? Sur Qare, des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes sont disponibles en moins de 10 minutes tous les jours de 6h Ă  1h. Il vous suffit de cliquer ici, de prendre RDV et de crĂ©er votre espace patient si vous n’en avez pas dĂ©jĂ  un. Le meilleur moyen pour recevoir un avis mĂ©dical rapidement, dans la journĂ©e, mĂȘme le week-end. La tĂ©lĂ©consultation est remboursĂ©e Ă  100% par l’Assurance Maladie, comme une consultation en cabinet. Consulter maintenant Je souhaite consulter pour mon enfant, est-ce possible ? Vous pouvez tout Ă  fait prendre RDV en tĂ©lĂ©consultation pour votre enfant ou pour votre conjoint. Il suffit de l’indiquer lors de la prise de RDV. Vous pouvez tĂ©lĂ©consulter un pĂ©diatre ou un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. Ils sont disponibles trĂšs rapidement sur des horaires Ă©largis de 6h Ă  1h chaque jour, samedi et dimanche inclus. Comment consulter un mĂ©decin le week-end ou un jour fĂ©riĂ© ? Prenez RDV en tĂ©lĂ©consultation, les mĂ©decins sont disponibles les week-end et les jours fĂ©riĂ©s. Cela vous Ă©vitera de vous rendre aux urgences ou de chercher un mĂ©decin de garde. Consultez depuis chez vous, expliquez vos symptĂŽmes et recevez une ordonnance Ă  la fin de la consultation si nĂ©cessaire. Prendre RDV ici. Pourquoi faut-il Ă©viter les fibres quand on a la gastro ? Les aliments qui contiennent beaucoup de fibres fruits, lĂ©gumes favorisent le transit et la production de selles. Si vous avez dĂ©jĂ  des diarrhĂ©es, il faut les Ă©viter. En revanche, ils sont trĂšs bons de maniĂšres gĂ©nĂ©rales car ils permettent de prĂ©venir la constipation, et les crises d’hĂ©morroĂŻdes qui en sont une consĂ©quence. Boire suffisamment d’eau tous les jours est Ă©galement conseillĂ©. Partager cet article sur les rĂ©seaux sociaux AbcĂšs dentaire Accouchement AcnĂ© Alcoolisme Allaitement Allergie Angoisse Angine Anorexie Aphte AsthĂ©nie Asthme Bronchite Burn out CĂ©phalĂ©e Chlamydia Colique Conjonctivite Contraception Constipation Coronavirus Cycle menstruel Cystite DĂ©mangeaisons Dents de sagesse DĂ©pression EczĂ©ma Eruption cutanĂ©e Extinction de voix Fatigue FiĂšvre Frottis Gastro-entĂ©rite Grippe HĂ©morroĂŻdes HerpĂšs Infection urinaire Intoxication alimentaire Lombalgie Mal de gorge Mal de ventre Maux de tĂȘte MĂ©nopause Migraine Mycose NausĂ©e Nez bouchĂ© Otite Ovulation Phobie ProblĂšmes d’érection Reflux gastro-oesophagien RĂšgles Rhinite Rhinopharyngite Rhume Sinusite Sommeil Stress Surmenage Toux Vaccin Vaginose Zona Le guide de la tĂ©lĂ©consultation Consulter un mĂ©decin en ligne Renouvellement d’ordonnance Obtenir un certificat mĂ©dical Prix d’une consultation mĂ©dicale Obtenir une ordonnance mĂ©dicale MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste PĂ©diatre Psychiatre Dermatologue GynĂ©cologue Psychologue Ophtalmologue Chirurgien-Dentiste Allergologue Orthophoniste ORL Endocrinologue Sage-femme HĂ©pato-gastro-entĂ©rologue Pneumologue Rhumatologue AnesthĂ©siste-rĂ©animateur PsychothĂ©rapeute Masseur-kinĂ©sithĂ©rapeute Cardiologue Chirurgien Cardiovasculaire et Thoracique Chirurgien Maxillo-faciale Chirurgien OrthopĂ©dique Chirurgien Plastique RĂ©paratrice et EsthĂ©tique Chirurgien Urologue ConseillĂšre conjugale familiale DiĂ©tĂ©ticien Addictologue Angiologue MĂ©decin des ExpatriĂ©s MĂ©decin du Sport MĂ©decin EsthĂ©tique GĂ©riatre HĂ©matologue Infectiologue Interniste ObstrĂ©ticien Oncologue PĂ©dopsychiatre RadiothĂ©rapeute Rééducateur Tabacologue Nutritionniste Orthodontiste OstĂ©opathe PĂ©dicure-Podologue Sexologue ThĂ©rapeuthe MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Paris MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Marseille MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Lyon MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Toulouse MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nice MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nantes MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Strasbourg MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Montpellier MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Bordeaux MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Lille MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Rennes MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Reims MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Le Havre MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Saint-Etienne MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Toulon MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Grenoble MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Dijon MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Angers MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nimes MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Villeurbanne MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Saint-Denis MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Le Mans MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nord MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Bouches du Rhone MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Rhone MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Seine Saint Denis MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste hauts de seine MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Gironde MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Pas de Calais MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste yvelines MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Seine-et-Marne MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Loire Atlantique MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Val de Marne Page load link Vouspouvez alors fixer dĂ©finitivement la parabole. Comment rĂ©gler la qualitĂ© du signal satellite Astra ? Ne jamais toucher au rĂ©glage de la parabole et du dĂ©codeur au risque de perdre dĂ©finitivement le signal. La tĂȘte LNB doit ĂȘtre positionnĂ©e Ă  45° par rapport Ă  l’axe de la parabole pour optimiser la rĂ©ception du signal. Il est
SV^r W r-' Ă E i 'V';'^> . Ă EĂ  LMĂȘ ’ff*. ;v. M» a »‹ . & ' ; gp-—py Rar 4670 ÀĂșĂ  der BĂ»chersammlun^ Liithardt WWliifti ^...vjfc MM' ZMM. ~- ; iT»l mm SfcS&'ÂŁÂŁ WM, EL- ;‱ TRAIT É DU MOUVEMENT DES PROJECTILES, APPLIQUÉ AU TIR DES BOUCHES A FEU. Par le Citoyen Jean - Louis LOMBARD, Profejfeur aux Écoles d'Artillerie Ă  Auxonne . ^ÓÍXTEc^ A DIJON, DE L’iMPRIMERIE DE L. N. F R A N TI N. Et fie vend, A Av XOHNE , Chez Jean-Antoine-Marie LOMBARD, Professeur aux Écoles ssArtillerie. AN V% AVERTISSEMENT DU FILS DE L’AUTEUR i. Le TraitĂ© du mouvement des Projectiles , appliquĂ© au tir des bouches Ă  feu , est le fruit de longues mĂ©ditations, de profondes connoistances dans la thĂ©orie de T Artillerie & d’une expĂ©rience consommĂ©e dans la pratique de cet art. DĂ©jĂ  depuis long-temps cet ouvrage. Ă©toit achevĂ©, & l’auteur en digĂ©rois Ă  loisir la correction fans apper- cevoir le nĂ nent oh fes facultĂ©s , bornĂ©es aux Ă ppointemens de fa place, lui per- mettroient de le mettre au jour, lorĂ­qu’il y a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© par une gratification de zooo liv. que lui a accordĂ©e le Gouvernement fur la fin de TannĂ©e 1793 vieux flyle' , pour subvenir aux frais de Timpref- 1 Jean-Antoine-Marie Lombard, Professeur aux Ecoles d’Artillerie , Ă  Auxonne. a. st sion, Ă  la charge d’en fournir vingt exemplaires Ă  l’Ecole des Ă©leves de FArtillerie Ă  ChĂąlon-sur-Marne, & quatre exemplaires Ă  chacune des Ecoles d’Artillerie. DĂ©jĂ  les planches Ă©toient gravĂ©es & imprimĂ©es, & Fimpression de l’ouvrage Ă©toit commencĂ©e, lorsque la mort, en frappant F Auteur le iz Germinal, an z e . i er . Avril 1794, Ăšre vulgaire , dans la soixante- douzieme annĂ©e de son Ăąge, est venue enlever Ă  sa patrie un Philosophe Ă©clairĂ©, un excellent citoyen ; Ă  sa fouille un bon pere, un bon Ă©poux ; aux sciences, qu’il cultivoit avec passion, un savant modeste autant qu il Ă©toit laborieux & profond ; au cercle de ses amis & de ses connoistances, un homme de la plus douce, de la plus aimable sociĂ©tĂ©. Si F Artillerie sur-tout a Ă  regretter en lui un Professeur distinguĂ© tĂ©moignage quaimeront Ă  rendre Ă  sa mĂ©moire la plu- UJ part des Officiers de ce Corps recomman- dable, qui, fideles Ă  leur poste , paient aujourd’hui Ă  la RĂ©publique le tribut des connoistances qu’ils ont acquises dans leur art , au moins il n’est pas mort tout entier pour cet art, l’une des colonnes de la RĂ©publique. Les nouveaux Principes de VArtillerie de Benjamin Robins , commentĂ©s par Euler , traduit de l'Allemand , avec des notes i. Les Tables du tir des canons & des obujlers , avec une Injlruclion fur la maniĂ©rĂ© de s cn servir, Ă  l’usage des Ojsciers du Corps de l’Artillerie 2. 1 ^ Dijon , chez L. , Imprimeur, 1783 1 gros vol. se trouve , Ă  Pans , chez JOMBERT fils aĂźnĂ© , Libraire. 2 1787, I voh ;Vi-8VĂ  Auxonne , chez le citoyen Lombard fils. XV L ’Injlruclion sur la manƓuvre. & le tir du canon de bataille i , suivie d’un traitĂ© sommaire sur la maniĂ©rĂ© de servir le canon , i extrait de celui des ManƓuvres de UArtillerie , par M. Demeuve ; ouvrage publiĂ© en faveur des Canoniers volontaires. Enfin , le Traite du mouvement des Projectiles , appliquĂ© au tir des bouches Ă  feu. Tels font les ouvrages dans lesquels vit ^ encore le citoyen Lombards & qui assurent Ă  fa mĂ©moire une place parmi les hommes, qui, par leurs travaux, ont honorĂ© les sciences en servant utilement leur pays. Peut-etre cet Ă©loge paroĂźtra -1 - il dĂ©placĂ© fous la plume d’un fils ; mais chargĂ© i Dole, 1791 , broch. 1/18°. Ă  Auxonne, ibid. & Ă  Dole, chez le citoyen J, F. X. Joly , Imprimeur- Libraire. Ă­ V de suivre rimpreĂ­ĂŻion commencĂ©e du TraitĂ© du mouvement des Projectiles , & de mettre cet ouvrage au jour , je n’ai pu rĂ©sister au dĂ©sir de profiter de cette circonstance pour rendre un hommage public Ă  la mĂ©moire de son Auteur. Si cet hommage Ă©toit le fruit de Terreur, ce seroit celle de la piĂ©tĂ© filiale , & sous ce rapport, je me flatte quelle trouveroit grĂące. Le coup qui m’a frappĂ©, en retardant Timpreflion de Touvrage dont il s agit, a rendu pour ainsi dire inutile le secours que le Gouvernement avoir accordĂ© Ă  mon pere pour en faire les frais. La force des circonstances a empĂȘchĂ© que ce secours ait pu ĂȘtre employĂ© Ă  fa destination ; mais j ai dĂ» multiplier les sacrifices pour remplir des enga- gemens sacrĂ©s, & pour mettre Ă  fin ce que mon pere avoir commencĂ©, moins pour son utilitĂ© particuliĂšre, que dans Tintention de concourir Ă  la perfection d’un art dont les - d vj progrĂšs ont fait 1 objet de les recherches & de ses mĂ©ditations pendant tout le cours de fa laborieuse carriĂšre. PRÉFACE. PRÉ FAC E. L’origine de l’Artillerie , si l’on prend ce terme dans son acception la plus Ă©tendue, remonte Ă  la plus haute antiquitĂ©. L’usage des engins & des machines de guerre propres Ă  lancer des traits , des pierres , des matiĂšres combustibles, prit naissance plusieurs siĂ©cles avant PĂšre vulgaire , & se perpĂ©tua jusqu’à l’époque oĂč la poudre Ă  canon fut employĂ©e, c’est- Ă  - dire, suivant toutes apparences , jusques vers le commencement du quatorziĂšme siecĂźe ; il ne fut mĂȘme entiĂšrement abandonnĂ© , que lorsque l’emploi de la poudre Ă  canon fut parvenu Ă  avoir un succĂšs dĂ©cidĂ©. " Quoique le gĂ©nie ait prĂ©sidĂ© Ă  l’invention des machines qui constituoient l'Artillerie ancienne,;' quoiqu’il ait fallu de savantes combinaisons pour en assurer l’exĂ©cution ; quoiqu’eĂźles ne fussent pas moins terribles dans leurs effets que ne le font nos canons & nos mortiers i il n’y a pas i On peut prendre une idĂ©e de ce qu’étoit l’ArtĂ­llerie ancienne , par ce qu’en a Ă©crit Plutarque, vie de Marcellus , Ă  l’occasion du Ă­iege mis par celui-ci devant Syracuse , & de la dĂ©fense de cette viile, dirigĂ©e par Archimedes. Ce morceau est vraiment curieux. V11J pas d’apparence , malgrĂ© le sentiment du cĂ©lĂ©brĂ© commentateur de Polybe, qu’elles reprennent jamais faveur. Toutes les nations , en adoptant exclusivement l’Artillerie moderne , Rattacheront Ă  la porter au degrĂ© de perfection dont elle est susceptible ; elles prĂ©fĂ©reront un systĂšme d’Artil- lerie , qui n’a besoin d’autre moteur que la force expansive d’un fluide Ă©lastique. LivrĂ© dans les premiers temps Ă  une aveugle routine , on Ă©toit loin de penser que le nouvel art pĂ»t ĂȘtre guidĂ© dans fa pratique par des rĂ©glĂ©s scientifiques. Deux cents ans s’étoient Ă©coulĂ©s depuis fa naissance ,, avant qu’on eĂ»t imaginĂ© qu’ii pouvoit dĂ©pendre d’une thĂ©orie, moins encore d’une thĂ©orie fondĂ©e fur la gĂ©omĂ©trie. En comparant la rapiditĂ© du mouvement des nouveaux projectiles avec la vitesse des masses lancĂ©es par les anciennes machines, on s’étoit faussement persuadĂ© que ce mouvement commen- çoit & finissoiĂ­ par ĂȘtre rectiĂ­igne, & que ces parties extrĂȘmes Ă©toient rĂ©unies par une courbe circulaire. Cette hypothĂšse , toute absurde quelle Ă©toit, fur la base sur laquelle les premiers auteurs Ă©tablirent une thĂ©orie de l’artillerie. Ce ne fut que vers le commencement du seiziĂšme siecle, qu’on osa croire que le chemin Ăźx dĂ©crit par un boulet de canon, Ă©toit une ligne courbe dans toute son Ă©tendue. On s’apperçut feulement que, dans la premiere partie de la course , la courbure Ă©toit Ă­ĂŹ peu sensible , qu’on pouvoit n’y avoir aucun Ă©gard; mais la nature de cette courbe Ă©toit toujours un mystĂšre qu’un voile Ă©pais empĂȘchoit encore de pĂ©nĂ©trer. On soupçonna enfin qu’elle pouvoit avoir quelque analogie avec la parabole , sans pouvoir encore s’en convaincre par une dĂ©monstration mathĂ©matique. Ce ne fut que dans le siecle suivant que cette conjecture put se rĂ©aliser par la dĂ©couverte que fit GallilĂ©e de la loi de l’accĂ©lĂ©ration des corps graves dans leur chĂ»te, qui termina les disputes qui s’étoient Ă©levĂ©es touchant les loix du mouvement, spĂ©cialement celui des projectiles. Les gĂ©omĂštres en firent supplication au mouvement parabolique, pour toutes les situations du but, par rapport au niveau de la batterie. GallilĂ©e, qui avoit aufii eu la premiere idĂ©e, au moins parmi les modernes , de la pesanteur de l’air & de la pression de l’atmosphere , ne manqua point de faire mention de la rĂ©sistance que ce fluide pourroit opposer aux corps qui s’y meuvent conjecture qui, mieux dĂ©veloppĂ©e, eĂ»t dĂšs-lors rĂ©pandu le plus grand jour fur la thĂ©orie de l’Artillerie ; mais il attribua si peu r X d’effet Ă  cette rĂ©sistance , qu’il n’hĂ©sita point d’aflurer qu’il n’en rĂ©sulteroit aucun changement Ă  la figure de la parabole. Cette opinion fut d’abord suivie par la plupart des auteurs qui traitĂšrent ensuite le mĂȘme sujet. 11 n’étoit pas vraisemblable , selon eux , qu’un fluide auflĂŹ dĂ©liĂ©, dont la densitĂ© est plusieurs milliers de fois moindre que celle des mobiles lancĂ©s par les bouches Ă  feu , pĂ»t sensiblement altĂ©rer le mouvement parabolique ; en consĂ©quence ils bornĂšrent leurs recherches Ă  dĂ©montrer toutes les propriĂ©tĂ©s gĂ©omĂ©triques de ce mouvement , commes’il s’exĂ©cutoit dans le vnide, mĂȘme celles qui, inutiles pour la pratique , ne font que de pure curiositĂ©. Enfin parut Newton, ce gĂ©nie a u quel les sciences physico-mathĂ©matiques ont tant d’obli- gations ; il rĂ©veilla l’attention des savans fur l’efiĂŹcacitĂ© de la rĂ©sistance de l’air , en prouvant que la considĂ©ration de cet obstacle n’étoit pointa nĂ©gliger ; mais ce ne fut que long-temps aprĂšs , que l’Artillerie , toujours lente dans ses progrĂšs, profita d’une dĂ©couverte qui auroit pu porter la thĂ©orie des corps projetĂ©s Ă  son plus haut degrĂ© de perfection, si la nature des fluides en gĂ©nĂ©ral, & de l’air cn particulier, Ă©toit mieux connue. MalgrĂ© ce qui nous manque encore Ă  cet Ă©gard , on a Ă  prĂ©sent des donnĂ©es suffisantes pour rĂ©soudre le problĂšme le plus important d’Artillerie , celui par lequel, connoissant la force de la poudre, on propose de diriger une piece,de maniĂ©rĂ© que le boulet aille frapper un but de position connue. II y a plus d’un siĂ©cle que ce problĂšme a Ă©tĂ© proposĂ©, il n’y a pas cinquante ans qu’il est rĂ©solu , & ce n’est que depuis une dixaine d’annĂ©es que j’ai calculĂ© des tables qui en prĂ©sentent la solution pour tous les cas i . Ce n’est pourtant point encore lĂ  que doivent s’arrĂȘter les connoiffances qui caractĂ©risent le vrai artilleur. Son art rangĂ© aujourd’hui dans la classe des sciences, si nous parcourons la chaĂźne qui les lie entr’elles , nous en trouverons peu qui ne fournisse des rĂ©glĂ©s & des principes pour en diriger les opĂ©rations avec certitude. Le chymiste, par une combinaison simple & ingĂ©nieuse de diffĂ©rentes substances , a créé le principal moteur de i’Artillerie agent terrible, mais dont l’acti- vitĂ© feroit, pour ainsi dire, fans effet, si le mĂ©- i Table du tir des canons & des obus ers , avec une inflruflion fur la maniĂ©rĂ© de s'en servir, i vol. in-8°. 1787. Xij tallurgĂŹste n’eĂ»t indiquĂ© Ăźe moyen 'de fentraves dans plusieurs sens, pour dĂ©cider son action Ă  se porter vers un seul cĂŽtĂ©. Le physicien dĂ©veloppe les ressorts qui constituent la force prodigieuse de la poudre; il assigne par de justes proportions Ă  chacune des substances qui la composent , la part quelle peut avoir Ă  ses effets; & en faisant connoĂźtre la nature des obstacles Ă  vaincre, il fixe le rapport entre la puissance & la rĂ©sistance. Le mĂ©chanicien trouve dans la science des machines & du mouvement, tout ce qui peut contribuer Ă  simplifier les manƓuvres de l’Artillerie, Ă  vaincre les difficultĂ©s qui se prĂ©sentent continuellement dans la pratique de cet art, & Ă  assurer la soliditĂ© & l’uniformitĂ© des attirails. Enfin le gĂ©omĂštre, guidĂ© par la lumiĂšre Ă©manĂ©e des autres sciences , soumet au calcul les notions qu’elles lui fournissent, trace dans les airs la route que doivent suivre les globes destructeurs lancĂ©s par les bouches Ă  feu, & mesure le temps de leur course. Mais, que dis-je ! l’artilleur, devenu lui-mĂȘme chymiste, mĂ©tallurgiste, physicien, mĂ©chanicien , gĂ©omĂštre, n’a plus besoin de recourir Ă  des secours Ă©trangers, depuis qu’instruit dans les utiles Ă©tablissemens, dont la France a donnĂ© l’exemple XllJ Ă  toute FEurope, il est occupĂ© pendant la paix Ă  acquĂ©rir des connoissances en tout genre, & en perfectionnant son art , Ă  se mettre en Ă©tat de rendre pendant la guerre les services les plus signalĂ©s , qui le sont regarder, Ă  juste titre, comme le plus ferme soutien de FĂ©tat. Rien ne peut mieux convaincre de FutilitĂ©, mĂȘme de la nĂ©cessitĂ© de ces connoiffances dans un artilleur, qu’un coup d’Ɠil fur les diverses fonctions qu’il est obligĂ© de remplir. En effet, comment veillera-t-il fur la fabrication des bouches Ă  feu, s’il n’a point de notions fur Fart des fontes ; fur la meilleure forme des fourneaux de fusion ; fur Falliage qui convient le mieux Ă  chaque calibre ; fur la justesse des procĂ©dĂ©s par lesquels on parvient Ă  la prĂ©cision des dimensions ; fur l’ufage des instrumens de vĂ©rification? Comment jugera-1-il dans une forge les travaux & les diffĂ©rentes opĂ©rations qui font passer le fer depuis la mine oĂč il prend naissance, jusqu a la forme qui le rend propre aux usages de l’Ar- tillerie, s’il n’a fait une Ă©tude profonde de la minĂ©ralogie ? Comment dĂ©cidera-t-il que des fers rempliront leur destination, s’il n’a pas acquis la science des moyens d’en reconnoĂźtre les qualitĂ©s , & d’en vĂ©rifier les dimensions ? Pourra-t-il faire une rĂ©ception justement motivĂ©e des armes blanches & Ă  feu, s’il ignore quelles doivent ĂȘtre les propriĂ©tĂ©s de chacune des parties qui les composent, & s’il n’apperçoit pas les dĂ©fauts qui doivent les faire rejeter ? PropriĂ©tĂ©s & dĂ©fauts qu’on ne peut dĂ©couvrir que par la connoislance parfaite des effets de la trempe & du recuit, qui rendent l’acier plus ou moins Ă©lastique ; des effets de la forge & du marteau, qui augmentent ou altĂšrent la qualitĂ© du fer. Si nous suivons l’artilleur dans les ateliers oĂč son devoir l’appelle pour diriger la construction des attirails, nous verrons que la prĂ©cision, la soliditĂ©, l’uniformitĂ© doivenr ĂȘtre les principaux objets de fa vigilance. La qualitĂ© des matĂ©riaux doit sixer son attention , & Ă  tous Ă©gards, fa conduite doit porter le caractĂšre du scrupule; car, s’il y a une erreur, fur qui doit tomber la responsabilitĂ© ? Sur celui fans doute en qui le gouvernement a mis sa confiance , & qui, ou par un abus criminel, ou par ignorance , ou par nĂ©gligence, auroit livrĂ© au service des effets dont les dĂ©fectuositĂ©s pourroient entraĂźner les fuites les plus funestes. XV le ne parlerai point des fonctions de l’arrilleur en prĂ©sence de l’ennemi, pour diriger l’exĂ©cution d u tir des bouches Ă  feu ; il fe convaincra facilement, par la lecture du livre que je lui prĂ©sente , que, fans le secours des mathĂ©matiques, il n’est possible ni de raisonner avec justesse, ni de pratiquer avec discernement cette partie de son art, la plus importante de toutes, & qui en est le complĂ©ment ; il verra que le service peut souffrir par la perte d’un temps prĂ©cieux , par une consommation inutile de munitions, si le flambeau de la thĂ©orie n’en Ă©claire, n’en accĂ©lĂ©rĂ© les opĂ©rations. Cet ouvrage est divisĂ© en deux sections. La premiere, prĂ©cĂ©dĂ©e de quelques notions prĂ©liminaires, qu’on a cru devoir rappeller au lecteur , traite du mouvement des projectiles dans le vuide. Plusieurs dĂ©tails dans lesquels je fuis entrĂ©, paroĂźtront peut-ĂȘtre superflus ; mais outre qu’ils ont donnĂ© lieu Ă  des observations qui, dans tous les cas, peuvent avoir leur utilitĂ© , je les ai cru nĂ©cessaires pour achever de dĂ©truire le prĂ©jugĂ© du mouvement parabolique , en ne laissant aucun doute fur la grande diffĂ©rence qui existe entre les rĂ©sultats de cette thĂ©orie, & ceux que donne la considĂ©ration de la rĂ©sistance de Pair. h xvj C’est de cette rĂ©sistance & de ses effets fur le mouvement des projectiles, qu’il s’agit dans la seconde section. TABLE TABLE DES MATIERES. JL RiyciPES de trigonomĂ©trie. Page I PropriĂ©tĂ©s de la parabole. 4 Principes du recouvrement composĂ©. J SECTION I. D u mouvement des corps projetĂ©s dans le vuide. 9 De Vangle de projection, 12 Lorsque le but es au dessus du niveau de la batterie. I Lorsqu il ejl au dessous, I J Lorsqu il es de niveau. l6 De la force de projection. 1 J Des deux angles fous lesquels on peut atteindre le mĂȘme but avec la mĂȘme vitese. 20 De la durĂ©e du mouvement des projectiles. 23 Des amplitudes horizontales. 24 De la plus grande hauteur du jet. 25 Du tir du mortier. 27 De la force de projection de la poudre dans le mortier. 30 De' la maniĂ©rĂ© d’observer le temps. 33 D u tir du canon. 3 ^ De la vitesse du boulet. 38 XVU Trouver sangle de dĂ©part d'un boulet. 42 De la ligne de mire. 47 TABLE I. Des dijlances du point de rencontre de la ligne de mire avee Vaxe suivant les diffĂšrens calibres, avec les angles que la ligne de mire fait avec Vaxe. TABLE II. Des abaiffemens de la ligne de mire au dessous de Vaxe du canon. 5 I TABLE III. Des abaiffemens du boulet en diffĂšrens temps. 5 2 De t angle de projection. 54 TABLE IV. Des angles qui ont leur sommet au but t & s'appuient sur le demi-diamĂštre de la bouche du canon. ^ 7 TABLE V. Des hauffemens de la ligne de mire , relativement aux angles quelle forme avec taxe du canon. Du tir du canon de but en blanc. 64 Du tir Ă  ricochet. 72 ProblĂšme I. 74 ProblĂšme 11 . 76 ProblĂšme III. 77 ProblĂšme IV. 78 SECTION II. Du mouvement des projectiles dans l'air. 83 ThĂ©orie de la rĂšfflance des fluides, 92 Problime I. 100 XlX ProblĂšme II. 102 ProblĂšme III. lbid. ProblĂšme IV. IO3 ProblĂšme V. lbid. TABLE VI. Des diamĂštres & denjĂŹtĂšs des boulets , bombes, obus & balles de plomb de 18 Ă  la livre, 10 J Calcul de la formule u — lbid. Calcul de la formule V— ML. 106 Calcul de la formule t —^ m — I . lbid, Calcul de la formule V ^ 772 — I . 107 Calcul de la formule m — H- I. 108 D u tir du canon de but en blanc. 109 Calcul de la formule V — j/* ——j Çf7 "* ♩ * *3 Calcul de la hausse. 11 4 Calcul de la formule 5=^7 ^ lbid. Calcul de la formule .'=[â–ș'^+0-^ "7 Calcul de la formule , * = K/,f ; x=f- + *->‱ “3 Du tir Ă  ricochet ou lĂŹ enfilade. 127 Effets de diffĂ©rentes vĂźteffes initiales du boulet de 16 tirĂ© Ă  2S0 toises. 154 De la force que diffĂ©rentes charges de poudre exercent dans le canon » 13 5 XX Table VII. Des vitesses initiales rĂ©sultantes dt diffĂ©rentes charges, 146 Remarque I. 148 Remarque II. I J I Remarque III. Iss Remarque IV. 158 Table VIII. Des vitesses relatives Ă  tĂ©vasement des pieces. 162 Remarque V. 167 Remarque VI. 17O Vitesses initiales du boulet de 16 chassĂ© avec 6 livres 2e poudre. 171 Remarque VII. 17 5 Remarque VIII. 182 Du tir du fusil. 186 Dimensions du fusil. 187 TABLE IX. Du tir du sus l di infanterie. Ic> I TABLE X. Du tir du su f d dĂ©artillerie. 194 Du tir du mortier. 201 TABLE XI. Des valeurs de n pour les douçe especes de trajectoires relatives au jet des bombes. 213 TABLE XII. Des valeurs de la quantitĂ© P. 214 Calcul de la formule c 1 f -p, qui donne les arcs AN, A M. ” + _ 21; Calcul des formules c cos. i I ^-Ă­-p & C sin. i I ” qui donnent les portions d'abcisses & dordonnĂ©es. 21 6 Calcul de la formule donne la vitesse. Calcul de la formule / i k C g I^ÍL+PP xxj ^n>P t qUl 217 I , n + Q h 1 nH- , V U 2,302585 /_c ~Ï/V k g donne le temps employĂ©-Ă  parcourir chaque portion N n & Mm de la courbe. 2 ! 8 TABLE XIII. De la premiere efpece de trajectoire des bombes. 221 TABLE XIV. Relative aux valeurs des quantitĂ©s qui fe trouvent en tĂȘte de la table Zlll , relativement aux diffĂ©rentes efpeces de bombes. 224 MĂ©thode des interpolations. 2 26 TABLE XV. De la projection des bombes fous Vangle de 4S degrĂ©s. 229 TABLE XVI. Des vĂ­tejfes communiquĂ©es Ă  chaque efpece de bouches par diffĂ©rentes charges de poudre , dont la qualitĂ© ejl de 104 toises , Cangle de pro- jeclion Ă©tant de 4J degrĂ©s. 236 TABLE XVII. Des vĂ­tejfes & des portĂ©es reciifiĂ©es rĂ©sultantes de diffĂ©rentes charges de poudre Ă  chaque efpece de bombes ; l'angle de projection Ă©tant de 46 degrĂ©s, & la poudre de 104 toises. 24O TABLE XVIII. Des vĂ­tejfes des bombes rĂ©sultantes de diffĂ©rentes charges de poudre , dont la qualitĂ© ef indiquĂ©e par les portĂ©es du mortier Ă  Ă©prouver les poudres, chargĂ© de g onces. 242 Des causes d'irrĂ©gularitĂ©s dans le tir des mortiers, 244 XX1J TABLE XIX. Force d'ĂŹmpuljlon dĂŹre&e du vent contre une surface d'un pied quarrĂȘ. 247 TABLE XX. Hauteur de la chute des graves. 248 APPENDICE. RĂ©flexions fur les chambres des mortiers. 249 Fin de la Table. TRAITÉ Ăź_ l _^= SS B==f=5 5gg> TRAITÉ DU MOUVEMENT DES CORPS PROJETÉS. NOTIONS PRÉLIMINAIRES. PRINCIPES DE TRIGONOMÉTRIE. I. La tangente d’un angle Ă©tant reprĂ©sentĂ©e par t , le rayon des tables Ă©tant zz. I , le sinus de cet angle fera — —f -,—-r, & le /inus d/un anele double — — — y i + tt ’ J 0 i + tt ‱ Soit A D la tangents cĂźs l’angle A C D fig. i , & l’angle ACE double de l’angle ACD ; menez la corde AE, la sĂ©cante C D & le sinus EB de l’angle ACE; A F moitiĂ© de AE fera le sinus de l’angle ACD , & la sĂ©cante C D sera — yĂ© x -t- tt . Les triangles semblables CAD, CFA donnent CD AD CA A F, ou y/ j tt t i AF = j l es triangles semblables CAD, EB A donnent C D C A AE ou 2 AF EB; ou -/ i -i- tt i TjfÉljj EB = i + tt 2. La tangente d’ttn angle ejl rĂ©ciproquement comme fa cotangente. Soit le quart de cercle C A B fig. 2 , A D la tangente de l’angle ACD, BE fa cotangente les triangles N O T I O N S semblables CAD , EBC donnent AD AC BC BE , ou t i x cot, donc t — —. Donc si la tangente d’un angle est exprimĂ©e par une fraction - , sa cotangente sera exprimĂ©e par la fraction inverse — ; & le logarithme de la tangente d’un angle est le complĂ©ment arithmĂ©tique du logarithme de sa cotangente. Si, par exemple , 9,584372a est le log. tang. d’un angle, 10,4156278 sera le log. cot. du mĂȘme angle. 3. La sĂ©cante d’un angle efl rĂ©ciproquement comme son cofinus. LĂ©s triangles semblables CAD, CFGsig. 2 donnent CD CA CG CE, ou sec 1 1 cos, donc sec. — —. Le cosinus d’un angle Ă©tant donc exprimĂ© par une fraction ÂŁ , l a sĂ©cante du mĂȘme angle sera exprimĂ©e par la fraction inverse Donc aussi le logarithme de la sĂ©cante d’un angle est le complĂ©ment arithmĂ©tique du logarithme cosinus de cet angle. Si, par exemple, 9,6804790 est le log. cos. d’un angle , 10,3x95210 fera le log. sec. du mĂȘme angle. Ainsi , quoique les log. sec. *e se trouvent point dans certaines tables, comme dans les grandes de Gardiner & dans celles de la Caille, on pourra nĂ©anmoins employer ces tables pour avoir les log. sec, en prenant les complĂ©mens arithmĂ©tiques des log. cosinus. 4. La cofĂ©cante d'un angle est rĂ©ciproquement comme son finus. Les triangles semblables B CE, GFC donnent CE B C C G F G, ou cosec 1 1 sin, donc cosec — — ; ce qui donne lieu aux mĂȘmes observations qu’o» a faites dans les deux articles prĂ©cĂ©dens. PRÉLIMINAIRES. Les propriĂ©tĂ©s trigonomĂ©triques du triangle rectangle donnent sig. 3 5. AC C B 1 tang. A = ~ , donc C B = AC tang. A. C’esl-Ă -dire que dans tout triangle rectangle la tangente de Fun des angles aigus est Ă©gale au cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  cet angle divisĂ© par le cĂŽtĂ© adjacent, & qu’un cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  un angle est Ă©gal Ă  l’autre cĂŽtĂ© multipliĂ© par la tangente de cet angle. 6. AB BC 1 sin. A — donc B C = A B sin. A. C’est-Ă -dire que le sinus d’un des angles aigus est Ă©gal au cĂŽtĂ© qui lui est opposĂ© divisĂ© par FhypothĂ©nuse, & qu’un des cĂŽtĂ©s de sangle droit est Ă©gal Ă  FhypothĂ©nuse multipliĂ©e par le sinus de l’angle opposĂ© Ă  ce cĂŽtĂ©. 7. AB AC 1 cos. A = , donc AC — AB cos. A. C’est-Ă -dire que le cosinus de Fun des angles aigus est Ă©gal au cĂŽtĂ© adjacent divisĂ© par FhypothĂ©nuse , & que l'un des cĂŽtĂ©s de l’angle droit est Ă©gal Ă  FhypothĂ©nuse multipliĂ©e par le cosinus de l’angle adjacent Ă  ce cĂŽtĂ©. 8. La tangente d’un angle ejl Ă©gale au Jlnus de cet angle divisĂ© par son cosinus. Les triangles semblables CFG, CAD donnent C F EG C A AD ou cos sin 1 t , donc t =z — , 9. Donc par le §. % on a cot. s= La trigonomĂ©trie fournit encore les Ă©quations suivantes. 10. sin. a + b — sin. a cos. b + cos. a sin. b. 11. cos. + cr cos. a COS. b + sin. a sin. b. t a - t- b — t a - i- t b 12 . I —ta t b* t a — l b 13. t a-b = 1 + 1 a t /> * 14. cot. a b i — tdtb t L + t k* 4 Notions , , . I 4- tut b 15. cot. — b — la _ ti . 16. La fomfrte de la tangente & de la sĂ©cante d'un arc AB fig. 4 ejl cgale Ă  la tangente de 45 0 - f- \ AB. Soit le complĂ©ment B D de cet arc divisĂ© en deux Ă©galement en F , AG & CG Ă©tant tangente & sĂ©cante de Tare AB, si on mene le rayon C D, & par le point F la droite CT terminĂ©e par la tangente prolongĂ©e en T, le triangle C GT sera isoscele , puisque les angles T, GCT font Ă©gaux chacun Ă  l’angle DCF, donc AT ou AG -4- GT — AG -+- GC. Mais AT est la tangente de Tare A F , lequel considĂ©rĂ© avec Parc D F comme formant ensemble Parc A D ou 90 degrĂ©s; il est Ă©vident qu’cn aura AF 45 0 -+- \ AB, donc tang. AF — sec. AB — tang. 45 0 - f- { AB . 17. La diffĂ©rence de t tangentes de deux angles a & b efl plus grande que la tangente de leur diffĂ©rence. On vient de voir §. 13 qu et a—b~ , or il est Ă©vident que ta — t b > - - — donc auffi ta - 1 b > t a — b. tang. AB PropriĂ©tĂ©s de la parabole. 18, Les perpendiculaires BD, GH Ă­ĂŹg. 5 fur une double ordonnĂ©e AC d’une parabole A M C , font proportionnelles aux produits des parties qu elles coupent fur cette double ordonnĂ©e. Menez l’axe P M de la parabole & les ordonnĂ©es DR, II S, on a M P M R PC RD ou PB ; donc M? - MR ou BD MP PC -TB FC , on dĂ©montre de mĂȘme que GH M P P C — P G PC; donc BD GH PC-PB PC- PG. Or PC - PRÉLIMINAIRES. PB = AB X BC & PC - PG = AG x GC , donc &c. Si l’on fait AP — VC—y; PM= x; AB — b-, BD — c ; AG = d & GH c= /; on aura BC = 2 y — b & GC — 2 y — d. La derniere proportion donne c f zby — bb zdy—dd, d’oĂč l’on tire y = -gjzrfjj , ce qui donne la valeur A P quand on connoĂźt les perpendiculaires B D, G H & leurs distances au point A. On trouve austi par l’une des premieres proportions c x , ce qui fait y y 1 b y — b b 2 b y — b b y y , donc x connoĂźtre l’axe M P. 19. Les tangentes des angles formĂ©s par deux tangentes Ă  la parabole & les ordonnĂ©es menĂ©es aux points touc hans, font entre elles comme ces ordonnĂ©es. En supposant le rayon s 1 , on a fig. 6 tang. N — > J — QN ’ P T 2 A P ; donc &tang. M i. M mais A Q A P QO. QN'- tang. N tang. M ~ Q N P M , donc tang. N tang. M ^ ~ QN P M. Les autres propriĂ©tĂ©s de la parabole que nous aurons occasion d’employer sont trop connues pour qu’il soit nĂ©cessaire de les rappelles ici. SUR LE MOUVEMENT COMPOSÉ. 20. Si un corps efl sollicitĂ© Ă  se mouvoir par deux puijsances dont les direĂ©lions forment un angle, Ă  la fin d’un tems quelconque ce corps fe trouvera Ă  ĂŻextrĂ©mitĂ© de la diagonale du parallĂ©logramme construit fur les espaces, que chacune 6 Notions de ces puissances , fi elle eĂ»t agi feule , lui auroit fait parcourir dans le mĂȘme tems. Soit le corps A fig. 7 poussĂ© par les forces rĂ©unies des deux puissances P & Q supposons que la premiere P dirigĂ©e suivant A B lui fasse parcourir les espaces A E, A F, A B dans les mĂȘmes tems que l’autre Q, dirigĂ©e suivant A C, lui feroit parcourir les espaces A G, A H, A C. Pour que ces deux puissances produisent sur le mobile tout l’esset dont elles sont capables en consĂ©quence de leurs directions & de la quantitĂ© de force qu’elles exercent, il faut qu’en vertu de l’impulsion de la puissance P, le mobile s’éloigne de la direction A C de l’autre puissance Q, d’une quantitĂ© A E prise sur AB, ou parallĂšlement Ă  AB , en mĂȘme tems que la puissance Q l’éloigne de la direction AB d’une quantitĂ© A G prise sur A C , ou parallĂšlement Ă  A C. Or cela ne peut avoir lieu qu’autant qu’à la fin du mĂȘme tems le mobile se trouvera en un point I dĂ©terminĂ© par la rencontre des deux droites EI, GI, menĂ©es parallĂšlement aux directions des deux puissances, & ce point est Ă©videmment l’ex- trĂ©mitĂ© de la diagonale du parallĂ©logramme construit fur les espaces AE, AG, que chacune des puissances, si elle agissoit feule, feroit parcourir au mobile dans le mĂȘme tems; il en est de mĂȘme des points K, D, oĂč le mobile doit se trouver Ă  la fin des tems qu’il auroit mis Ă  parcourir les espaces A F, AB, si la puissance P agissoit feule, ou les espaces AH, AC, si la puissance Q agissoit feule. 21. Si les parties AE, EF,FB fig. 7 & c. prises fur la direction AB, sont infiniment petites, ainsi que les parties AG, GH, H C de la direction A C ; les points A , I, K , D , par oĂč passe le mobile , seront infiniment proches l’un de l’autre ils traceront le chemin que le mobile par- ÏRÉLIMINAIRIS. 7 court pendant son mouvement ; & ce chemin sera une ligne droite, ou ..une ligne courbe dont la nature dĂ©pend du rapport qu’il y a entre les espaces AE, A F, AB parcourus en vertu de faction de la puissance P , 8c les espaces AG, AH, A C parcourus dans les mĂȘmes tems, en vertu de faction de la puissance Q. 22. Si les deux puissances P 8c Q 6g. 8 impriment au corps A un mouvement uniforme , ou des mouvemens semblablement variĂ©s, le chemin que le mobile parcourt X fera une ligne droite; car il est clair que dans chacun de ces deux cas, on aura toujours AGAHAC AE AF AB GI HK CD. 23. En6n 6 le mobile reçoit de la puissance P un mouvement uniforme, 8c de la puissance Q un mouvement uniformĂ©ment accĂ©lĂ©rĂ©, le chemin AI K D 6g. 7 qu’il parcourt est une parabole. C’est le cas du mouvement cfun corps projetĂ© dans le vuide parce que la force de projection communique au mobile un mouvement uniforme, ÂŁc que la pesanteur qui agit toujours fur lui est une force uniformĂ©ment accĂ©lĂ©ratrice. Mais nous prĂ©senterons cette vĂ©ritĂ© fous une autre forme, plus propre Ă  faire connoĂźtre toutes les circonstances du mouvement des corps projetĂ©s, aprĂšs que nous aurons encore Ă©tabli le principe suivant. 24- ‱Sr un corps ejl projetĂ© suivant une direElion quelconque parallĂšle ou oblique Ă  F horizon , il parcourra une courbe qui a cette direĂ­Ă­ion pour tangente; des droites parallĂšles a la meme direElion pour ordonnĂ©es ; & pour diamĂštre la verticale qui pajfe par le point d'oĂč le corps ejl projetĂ©. i°. De quelque cĂŽtĂ© qu’on projette le corps A 6g. 9 dans la direction Qg, de A vers Q, ou de A vers q , la 8 Notions prĂ©liminaires. pesanteur agissant continuellement sur lui, l’abaisse au dessous de la droite Q q auffi-tĂŽt qu’il a quittĂ© le point A d’oĂč il est projetĂ© ; donc la direction Q q ne rencontre qu’en un seul point A la courbe M A m que le corps parcourt, elle est donc tangente Ă  cette courbe. i°. Comme la pesanteur agit Ă©galement dans des teins Ă©gaux , en prenant de part & d’autre du point A des espaces Ă©gaux A Q, A q, 8 c qui seroient parcourus en tems Ă©gaux en vertu de la mĂȘme force d’impulsion , les abais- semens verticaux Q M, q m seront aussi Ă©gaux entr’eux, de sorte que la droite M m qui joint les extrĂ©mitĂ©s de ces abaissemens fera parallĂšle Ă  Qq, 8 i fera par consĂ©quent une double ordonnĂ©e de la courbe M A m. 3°. Enfin la verticale AP, menĂ©e par le point A, divisant Q q en deux Ă©galement, divisera de mĂȘme sa parallĂšle M m, Sc sera par consĂ©quent un diamĂštre de la courbe. 25. Un projectile lancĂ© par un canon AB fig. 10, ou par une arme Ă  feu quelconque , parcourt donc une courbe A M qui, en ne considĂ©rant que le centre du projectile, a pour tangente Taxe du canon ou sa direction A Q , le point touchant Ă©tant Ă  la bouche. Et puisque la pesanteur qui agit continuellement sur le projectile a une direction verticale, la courbe A M & la direction A Q du canon sont dans un mĂȘme plan vertical. 9 SECTION I. Du mouvement des corps projetĂ©s dans Le VuidĂ©i Supposons qu'un corps placĂ© en A fig. n soif projetĂ© suivant une direction A C, avec une vitesse Ă©gala Ă  celle qu’il aurai t acquise en tombant librement de la hauteur HA ce corps parcourroit la droite AC s’il n’étoit point pesant; mais la pesanteur, qui ne cesse d agit sur lui, l’éloigne continuellement de cette direction , & dans le mĂȘme tems qu’il auroit parcouru l’espace A Q , elle l’abaisse d’une certaine quantitĂ© Q M , dont la grandeur dĂ©pend du tems employĂ© Ă  parcourir A Q, Les espaces HA, Q M Ă©tant parcourus, en vertu de la pesanteur, d’un mouvement uniformĂ©ment accĂ©lĂ©rĂ©, les vitesses acquises Ă  la fin de ces espaces font comme les racines quarrĂ©es de ces mĂȘmes espaces; c’est-Ă -dire comme VHA est Ă  y Q M. Or les espaces qui seroient parcourus d’un mouvement uniforme avec ces mĂȘmes vitesses & dans le mĂȘme tems, font A Q Li ĂźQM; on a donc AQ ĂźQM V HA y QM. Faisant AH a ; AQ — u, & QM= on aura ut Y a y d’oĂč l’on tire uu = 4a ij. On volt donc, I que la courbe A M B est unS parabole ; car si l’on acheve le parallĂ©logramme A Q M R , R M sera une ordonnĂ©e de la courbe §, 24 , A R une abscisse, & l’équation indique que R M = A R x 4 AH; c’est-Ă -dire que le quarrĂ© de FordonnĂ©e est Ă©gal au produit de l’abscisse par une ligne constante, propriĂ©tĂ© qui ne convient qu’à la parabole. 2°. L’axe de cette parabole est vertical & divise l’horizontale A B en deux 2 to Mouvement des projectiles Ă©galement. 3°. La grandeur constante 4AH — 4a , est le paramĂ©trĂ© du diamĂštre A11 ; ainsi la hauteur dont un mobile devroit tomber pour acquĂ©rir la vitesse avec laquelle il doit ĂȘtre projetĂ© pour dĂ©crire une parabole donnĂ©e, est Ă©gale au quart du paramĂ©trĂ© du diamĂštre qui passe par le point de projection. 28. Pour tirer de l’équation u u — 4^ des consĂ©quences utiles Ă  la pratique, il faut la changer en une autre qui exprime le rapport des perpendiculaires P M menĂ©es de chaque point de la parabole fur l’horizontale A 13 , avec leurs distances A P au point A, & avec i’angle CAB fous lequel le mobile est projetĂ© ; c’est-Ă -dire qu’il faut rapporter les points de la courbe Ă  l’horizontale AB. Pour cela on fera AP— x ; P M — y, & l’on supposera que la direction AC fait avec l’horizontale A B un angle dont la tangente — t, le rayon ou sinus total Ă©tant = 1. On aura PQ A P ou PQ x t 1, donc PQ — tx ; mais Q M = P Q — PM , & A Q rz A P-+-P Q; donc { = tx —y, 8tuu — xx -+- t rxx ; mettant ces valeurs do { & u u dans l’équation uu— 4 a , on aura xx -+- 11 x x— 4 a t x — 4 ay, qui est l’équation gĂ©nĂ©rale de la courbe A M B rapportĂ©e Ă  ^horizontale AB *. * On trouve la mĂȘme Ă©quation de la maniĂšre suivante considĂ©rons le mobile projetĂ© parcourant l’élĂ©ment M» de la courbe qu’il dĂ©crit fig. Il *; abaissons les droites M P , mp perpendiculaires, & MR parallĂšle Ă  l’horizontale A P qui passe par le point de projection A. Faisons A P = * , PM =y , le rems employĂ© Ă  parcourir AM — r; le mouvement suivant M» Ă©tant dĂ©composĂ© en deux autres, l’un horizontal suivant MR, l’autre vertical suivant m R, la vitesse dans le premier sens qui fera n’ess sujette Ă , DANS LE VUIDE, ĂŻĂŻ Cette Ă©quation renferme tout ce qu’il est nĂ©cessaire dc considĂ©rer dans le mouvement des projectiles lancĂ©s par les bouches Ă  feu, savoir la quantitĂ© a pour exprimer la force du jet, d’oĂč rĂ©sulte la vitesse du projectile & la charge qu’il faut employer; la quantitĂ©/, par laquelle on trouve l’angle sons lequel il faut tirer ; x & y indiquent la situation du but qu’on veut atteindre, ou ses distances horizontale & verticale. Nous allons entrer dans le dĂ©tail des diflĂ©rens usages que l’on peut faire de cette Ă©quation. altĂ©ration , & 1a vitesse dans le second sens est ; celle-ci est diminuĂ©e par faction de la pesanteur qui tend Ă  abaisser le mobile. Nommant donc g la force instantanĂ©e de la gravitĂ©, on aura * J =o,&i J ~ — S d l - I- intĂ©gration de ces deux Ă©quations donne en ajoutant les constantes, — C , — C' — r. DĂ©terminons ces constantes en observant qu’à l’origine du mouvement en A oĂč la vitesse dc projection est V, la vitesse horizontale est — V cos. I , nommant 1 l’angle de projection , & la vitesse verticale est — V fin. 1 ; donc ~ = V cos. I, & ~ V fin. I — gc ; d’oĂč l’on tire Ax = V d t cos. I &. Ay = V dt fin. 1 — gtdt ; intĂ©grant de nouveau on a x = V r cos. 1 & y = V t fin. I — ; prenant dans la premiere Ă©quation la valeur de t = — ——- & substituant dans la seconde , on a y = —-. i ; — V cos. I -—, Ă©quation Ă  la parabole. Soit maintenant - . — -. — , cuiwuiun c ii uarduvic. jvii iiidimciiduc cos. I z\*cos.*[ n r a la hauteur due Ă  la vitesse V & ÂŁ l'esset de la pesanteur en une i W* seconde , on aura-= 4 4 Mouvement des projectiles B que suivant une seule direction qui fcroit avec lTto- rizontale un angle dont la tangente Exemple I. On propose d’atteindre un but B dont la distance horizontale A E est de 300 toises ou 1800 pieds ; la hauteur verticale BE de 120 pieds; la vitesse du projectile Ă©tant de 360 pieds par seconde dans ce cas l’on a b = 1800 , c — & a m 2160 * substituant ces valeurs dans l’équation t z= + ĂŹ y/ 4 a a — 4 a c^'b b on aura t — 4,50713 & t — 0,29288. La premiere de ces deux valeurs est la tangente d’un angle de 77° 29' ; & la seconde, celle d’un angle de 16 0 19'. On peut donc atteindre le but proposĂ© sous chacun de ces deux angles. Exemple II. Si avec une vitesse de 300 pieds par seconde, on veut atteindre un objet Ă©loignĂ© de 2700 pieds, & Ă©levĂ© de 285 pieds; on trouvera 4 aa — 4 ac — bb = 0,8c 2 -j — — i, 11111 pour la tangente du seul angle de 48 0 1 ' environ , fous lequel le mobile doit ĂȘtre projetĂ©, pour qu’il arrive au but proposĂ©. Exemple III. Enfin si avec la mĂȘme vitesse de 300 pieds par seconde, & Ă  la mĂȘme distance horizontale de 2700 pieds, le but est plus Ă©levĂ© que de 285 pieds, on trouvera que 4 a a — 4 ac — b b est une quantitĂ© nĂ©gative , St fa racine par consĂ©quent imaginaire ; ce qui fait voir que cette situation du but ne permet pas qu’on l’at- teigne avec la vitesse donnĂ©e. * Nous supposerons dans cette premiere section qu’un corps parcourt 15 pieds dans la premiere seconde de sa chiite. 11 n’en rĂ©sultera aucun inconvĂ©nient pour la pratique , & les calculs en feront plus simples. DANS LE VU1DE, ia ’j - ‱n SS r b es la nc s. e- & & ;le re 30 de on ; a - r ait at- irps i’en ca Seconde pojiĂ»on du but 32. Lorsqu il efl au dessous du niveau de la batterie. Fig. 13. Pour appliquer notre Ă©quation Ă  ce second cas, il n’y Ă  qu’à changer le signe du terme 4 a c oĂč se trouve la quantitĂ© c, Lc l'on aura t — — + y ^aa + ^ac—bl ; O11 pourra clone atteindre le but sous deux angles , dont l’un a pour tangente j + y 4 + 4a ~Tb , & l’autre — j y 4 a tT+ 4,1 c — 6 Ăź. Observons encore que pour la possibilitĂ© il faut que 4aa-+- 44c soit > ou —b b-, Sc que clans le cas de 4 a a - f- 4 a c — b b , le projectile ne peut arriver au but qu’en partant fous uii angle dont la tangente — -g-, II peut arriver aussi que la quantitĂ© y 4 a a + 4 ac — b b soit plus grande que 2 a , alors la tangente ^ _ Ă­ V" 4Ă­ia + 4stc — b b seroit nĂ©gative , & feroit voir que la premiere direction doit passer au dessous de l’hori- zontale A E. Exemple I. Si le projectile doit frapper un but Ă©loignĂ© horizontalement de 1200 pieds, & de 130 pieds plus bas que le point de projection , fa vitesse Ă©tant de 180 pieds par seconde ; on fera Ă© = 1200; c — 150 & a — 540; lesquelles valeurs Ă©tant substituĂ©es dans l’équation t — \ y 4 !~^añ—bb. OĂč l’on peut voir encore qu’il n’est possible d’atteindre le but que lorsqu’on a 2 a y. o\x = b, Ik que dans le cas de 2 a = b , on ne peut employer qu’un seul angle de projection dont la tangente — ^ — 1, c’est-Ă -dire l’angle de 45 degrĂ©s. Exemple I. Si l’on propose d’atteindre un but Ă©loignĂ© de 1800 pieds, avec un projectile dont la vitesse est de 300 pieds par seconde; on aura a = 1500 8Ă­b=z 1800. Mettant ces valeurs dans l’équation t = ’b-d + ÂŁ DANS LE VUIDE. *? VTĂąa-bb, on trouvera t =z 3 &Ă­ = o, 33333 pour les tangentes demandĂ©es qui rĂ©pondent, la premiere Ă  un angle de 71° 34'& la seconde Ă  un angle de 18° 26', sous cliacun desquels on peut atteindre le but proposĂ©. II. Si le but est Ă  3000pieds, la vitesse Ă©tant la mĂȘme , on trouvera t = 1 ; c’est la tangente de 45 degrĂ©s, qui est le seul angle qu’on puisse employer dans ce cas. III. Si le but est Ă  plus de 3000 pieds, il ne fera pas possible de l’atteindre en employant une vitesse de 300 pieds par seconde , parce que 2 a Ă©tant, dans ce cas, moindre que b , y 4 aa ~ib est une grandeur imaginaire. Les deux angles fous lesquels le mobile parvient au mĂȘme but avec la mĂȘme vitesse , ont dans chacune des trois positions une propriĂ©tĂ© commune qu’on pourroit dĂ©duire immĂ©diatement de la formule ^ V 4 + 4 a c —Yb ; mais nous dĂ©couvrirons cette propriĂ©tĂ© par une mĂ©thode plus facile , dont nous parlerons aprĂšs avoir considĂ©rĂ© la force de projection. De la force De projection. 34. Pour connoĂźtre la force de projection reprĂ©sentĂ©e par la lettre a , connoissant sangle de dĂ©part & la situa-, tion du but ; on reprendra l’équation gĂ©nĂ©rale b b - 4- bb 11 -=z 4 a b t + 4 a c , d’oĂč l’on tire les trois valeurs suivantes de a, relativement atĂźx trois positions du but. a — ~ yb*t—\c P^ ur ^ P r emiere position du but. b b 4 c - b b 11 4bt + b b + b b tt pour la seconde. b b 11 t ‱ p — -^— pour La troiĂ­ieme. 4 b t 4 / La quantitĂ© a Ă©tant connue par ces trois Ă©quations , il fera facile d’en dĂ©duire la vitesse du projectile, puifqu’elle. i? Mouvement des projectiles est due Ă  la hauteur a , & qu’elle est exprimĂ©e par y 60 a. 33. II est Ă©vident que la quantitĂ© a ne devant point ĂȘtre infinie , & encore moins nĂ©gative, puisqu’il en rĂ©fulte- roit une vitesse imaginaire ; il faut que , pour la premiere position du but, la tangente t de l’angle de projection soit plus grande que p qui est la tangente de l’angle BAE §.4; & si dans la seconde position la premiere direction du mobile passe au dessous de l’horizontale AE, ce qui rend t nĂ©gatif, il faut que t soit moindre que 1 ' Si la projection se fait sous l’angle constant de 45 degrĂ©s , on aura t = 1 , & les trois valeurs de a deviendront a — P our ^ premiere position du but. a — — pour la seconde. a — b pour la troisiĂšme. Exemple I. On demande quelle doit ĂȘtre la vitesse d u projectile pour qu’il puisse atteindre un but dont la distance horizontale est de 250 toises ou 1500 pieds, son Ă©lĂ©vation au dessus du niveau de la batterie de 240 pieds , & l’angle de projection de 40 degrĂ©s ? Ces conditions donnent b — 1 500 ; c — 240 , & r = 0,8390996, ou, en employant les logarithmes , Ib — 3,1760913 , / c = 2 2,3802112, lr= 9,9238133 , & / 1 H-Ă­Ă­ = 0,2314920. Ces valeurs Ă©tant mises dans l’équation a ~ ;, f _ 4e — on aura ^ Ăźtesse du projectile par l’opĂ©- ration suivante dans le vuide. *9 lib .6,3521816 lĂ­ + tt . . 0,1314920 ‱omp. Z 46/ — 4 c 6,3899150 la .2,9735896 / Ib . . . . 3,1760913 It . . . . 9,9238135 Ibt ... 3,0999048 b t = 1 258,65 c = 240 - i i J- Ă­ =' 1018,65 / 60a. ... 4,7517403 4Íi — 4c = 4074,60 l / 60 a . . 2,3758704-/237,613. La vitesse du projectile doit donc ĂȘtre de 238 pieds par seconde Ă  peu prĂšs. II. Si Ă  la distance de 1500 pieds le but est de 240 pieds plus bas que le niveau de la batterie , & qu’on veuille employer le mĂȘme angle de 40 degrĂ©s, on mettra les a t » , , b b b h 11 q memes valeurs dans 1 Ă©quation a = 4 ' y t + 4C ? ot ion trouvera qu’il faut une vitesse de 196 pieds par seconde. III. Si Ă  la mĂȘme distance de 1500 pieds on veut atteindre un but situĂ© au niveau de la batterie , avec le mĂȘme angle de 40 degrĂ©s, on mettra les valeurs de b, t, & 1 + tt dans l’équation a = h t , en faisant l’opĂ©ration suivante Ib . . . . . 3,1760913 i 1 - 4 — Ă­ Ă­ 0,2314920 comp. It .0,0761865 comp. / I60 ... . 1,77815 12 160 a . . . 4,6598610 l V 60 a . 2,3299305 = / 213,76. II faut donc une vitesse de 214 pieds par seconde. IV. Si l’on veut employer sangle constant de 45 degrĂ©s pour atteindre le but proposĂ© dans les trois exemples prĂ©cĂ©dens, les calculs seront plus simples , & l’on trouvera que pour la premiere position il faut une vitesse de Mouvement des projectiles 30 231 pieds par seconde ; pour la seconde position une vitesse de 197; & pour la troisiĂšme, une vitesse de 212 pieds. Le logarithme de cette vitesse est j lĂ­b + comp. / 2 b — 2 c -4-/60 pour la premiĂšre position. ~ lbb~\ - comp. / 2 Ăš -j- 2 c H- / 60 pour la seconde. \ \ b - t- / 60 pour la troisiĂšme. Des deux angles fous lesquels on peut atteindre le mĂȘme but avec la mĂȘme vitesse. 36. Quelle que soit la situation du but Ă  l’égard du point de projection , il arrive presque toujours qu’on peut l’atteindre fous deux angles diffĂ©rens avec la mĂȘme vitesse C . , . bb + bbtt bb+bbtt OC comme les Ă©quations a = —7 -1 a -=z —-—- 1 a — -~p-, n'indiquent qu’un seul de ces angles par fa tangente t , nous allons chercher la tangente de l’autre , ou seulement la quantitĂ© dont il faut augmenter ou diminuer la tangente de sangle donnĂ©, pour avoir celle de l’aurre angle. Supposons donc que t est la tangente du plus petit des deux angles , & nommons q la quantitĂ© dont il faut l’augmenter pour avoir la tangente du plus grand; la nouvelle tangente fera t - f- q , laquelle Ă©tant mise dans les trois valeurs de a Ă  la place d et, on aura a = t V4 c ' P our premiere position du but. bb + bb t + qY , r , a — —r- ——r-— 2-U pour la seconde. 4 b {c + q -l- 4c r a — f’ Ăź l . + l ^ pour la troisiĂšme. 4 * + f 1 Mais ces trois valeurs de a doivent donner la mĂȘme DANS LE VUIDE. 21 vitesse que les trois premieres , elles leur font donc respectivement Ă©gales, & l’on a bb + bb{t-*-gy __ bb + bbtt 4*0 + ? — 4 c b b + b b t + q* _ 4 * 0 + ? + _ * + b t + qY _ 4Ă­ + ? pour le i' r . cas q = 4A ÂŁ — 4 c h b + b b 11 4 b t + 4 c b -h b 11 pour le 2 Ă» . pour le y. 4 -btt + tct b t — c ~ b 11 — 2 c t b t + c i —ct d’oĂč l’on tire & r -f- a = b + ct b t — c o b — ct & * *+- ? = nTZ q — —y- & t - 4- q — - Donc avec la vitesse rĂ©sultante de chaque valeur de a, on peut atteindre le mĂȘme but avec deux angles de projection qui auront pour tangentes t Scj—qq lorsque le but est au dessus dit niveau de la batterie; t 8c lorsqu’il est au dessous ; Ă­ & 7 quand il est au mĂȘme niveau , & dans ce dernier cas on voit que les deux angles font com- plĂ©mens l’un de l’autre §. 2. On voit encore qu’il ne peut y avoir qu’un seul angle de projection dans chaque cas , lorsque dans le premier on b+c t \/{bb + c c + c , , , ou t = —-—— b -'—. dans le iecond, t = >—& dans le troisiĂšme t . 9 1 9 ou t — 1 , c’est-Ă -dire , dans ce dernier cas , lorsque sangle de projection est de 45 degrĂ©s. 37. Examinons maintenant les angles que les deux directions, par lesquelles le projectile parvient au mĂȘme but, forment avec la verticale Ă©levĂ©e au point de projection , & avec la droite menĂ©e de ce point au but on 0 f — bt — ct b ct /bb + cc r- c OU t — *- r- b t - f- c t b Mouvement des projectiles i2 vient dc voir que pour la troisiĂšme position, oĂč le but est au niveau de la batterie, ces deux directions font avec l’ho- rizontale deux angles complĂ©mens l’un de sautre, ou qui valent ensemble sangle formĂ© par la verticale Ă©levĂ©e au point de projection , & la droite menĂ©e du but Ă  ce mĂȘme point, & que la direction unique divise cet angle en deux Ă©galement. A l’égard de la premiere position , soient C AE , eAE les deux angles fous lesquels le projectile Ă©tant lancĂ© avec la mĂȘme vitesse atteint le but B nous venons de trouver que, si t est la tangente de sangle CAE, est la tangente de sangle c AE, dont le complĂ©ment c AH aura par consĂ©quent pour tangente ; §‱ 2 j° r sangle CAB est la diffĂ©rence des deux angles CAE, B AE, & ce dernier a pour tangente ÂŁ §. 4 , donc la tangente de CAB est §. 14 _f_b_ lt — c c i oncrangleCAB I +C1 b + ct > o b = cAH, d’oĂč il fuit que les deux angles CAB, c AB font Ă©gaux pris ensemble Ă  sangle H AB, formĂ© par la verticale AH & la droite AB menĂ©e au but. O11 trouv-e de mĂȘme dans la seconde position indiquĂ©e par la fig. 13, que CAB -+- c AB — HAB, en observant que la tangente de sangle CAB = CAE 4- BAEest bt - k c b—ct m §‱ I 3 i ct — 6 ~ 38. Concluons donc en gĂ©nĂ©ral, i°. que les deux dire Hions par lesquelles un projcĂ­lile peut atteindre le mĂ©ftie but avec la mĂȘme viujfe , font , avec la droite menĂ©e de ce but au point de projeĂ­lion , deux angles qu 'l , pris ensemble , font DANS L1 VVIVL Ă©gaux Ă  Vangle formĂ© par cette mĂȘme droite & la verticale . D’oĂŹi il est aisĂ© de conclure , 2°. que la direction unique divise toujours cet angle en deux Ă©galement. 3°. Que les deux angles de projections formĂ©s par les prernieres dire Ă©tions & l’horizontale , valent toujours ensemble un angle droit plus ou moins l'angle fait par l'horizontale 6> la droite menĂ©e au but; selon que ce but ejl au dessus ou au dessous du niveau de la batterie. De la durĂ©e du mouvement des projectiles. 39. Du point B oĂč est placĂ© le but, Ă©levez la verticale B C qui rencontre la premiere direction en C, & l’ho- rizontale en E ; le projectile parvient de A en B dans le mĂȘme tems que la force de projection lui auroit fait parcourir A C, ou que la pesanteur l’auroit abaissĂ© de la hauteur C B §. 26 niais, en conservant les mĂȘmes dĂ©nominations que ci-dessus, on a C E =s b t §. 4. ; donc C B=zbt — c pour la premiere position du but fig. 12.; C B z=.bt- s c-c pour la seconde position fig. 13.; & C B — Ă©t pour la troisiĂšme fig. 14. . Donc V b . t+c exprime en secondes le tems que le mobile met Ă  parcourir la courbe AMB, b Sic Ă©tant Ă©valuĂ©s en pieds. Dans cette formule du tems le signe — a lieu dans la premiere jiosition du but; le signe - 4 - dans la seconde ; & c — 0 dans la troisiĂšme. Si l’angle de projection est de 45 degrĂ©s, on a ÂŁ — i & la durĂ©e du mouvement fera exprimĂ©e par y b +c *Ăź * Exemple I. Soit un mobile qui, projetĂ© fous sangle de 40, degrĂ©s, atteigne un but Ă©loignĂ© horizontalement de 1800 pieds & verticalement de 240 pieds au dessus du M Mouvement des projectiles niveau de la batterie la durĂ©e du mouvement sera y i Soo x 0,8390996—240 1 5 9,2 secondes. II. Si sangle de projection est de 30 degrĂ©s, la distance horizontale du but de 1200 pieds, & fa distance verticale au dessous du niveau de la batterie de 130 pieds ; la durĂ©e du mouvement fera Y f - 1 — —-7, 3 secondes. III. Si le but situĂ© au niveau de la batterie est Ă©loignĂ© de 2000 pieds,sangle de projection Ă©tant de 60degrĂ©s, on k j - 2000 X 1,73 20 to8 tems du trajet = y -—-— = 15,2 secondes. 40. De l’expression du tems y-~ il est facile de conclure samplitude horizontale, lorsqu’on connoĂźt la durĂ©e du mouvement & sangle de projection il n’y a qisi faire le quarrĂ© du tems exprimĂ© en secondes , multiplier ce quarrĂ© par 13, & diviser le prochiit par la tangente de sangle de projection , on aura samplitude b. 41. Connoissant le tems du trajet, sangle de projection & sune des distances du but, on trouvera l'autre distance parla formule VĂŹldll car nommant T le tems du trajet, on a -YÍ 15 d’oĂč l’on tire b — 1 ^~ r — C ; ou + c j 5TT_ b t. Dans la valeur de b , on prendra -4- c , si le but est au dessus du niveau de la batterie , & — c s’il est au dessous. Si, connoissant b , on cherche la distance verticale du but, on conclura qu’il est au dessus du niveau de la batterie si l'on trouve c positif, & au dessous lorsque c a une valeur nĂ©gative. Des amplitudes horizontales. 42. Quand le but qu’on veut atteindre est au niveau du point de projection, on ac=o,& l’équaticn gĂ©nĂ©rale DANS LE VUIDE. ib~$-bbtt~4abt + 4ac devient b b - 4 - bbttzz. 4 ab t, d’oĂč l’on tire b — Donc Ă  vitesse Ă©gale les amplitudes 011 portĂ©es horizontales font comme ou comme —.or - — fS. t. est le sinus d’un angle double de celui qui a t pour tangente; donc les amplitudes font comme les sinus du double des angles de projection. 43. On obtient donc la plus grande amplitude lorsque sangle de projection est de 43 degrĂ©s car sangle double de celui de 45 degrĂ©s , qui est l’angle droit, a le plus grand sinus. 44. 11 fuit encore du mĂȘme principe que l’amplitude fous 13 degrĂ©s, est moitiĂ© de l’amplitude fous 43 ; parce que ces amplitudes font entre elles comme le sinus de 3a degrĂ©s est au sinus de l’angle droit, c’est-Ă -dir,e comme I. est Ă  2. 43. Lorsque sangle de projection est de 45 degrĂ©s, Ă­a tangente est Ă©gale au rayon — 1 ; mettant cette valeur de t dans FĂ©quation l — ^ ^_ y- ÂŁ trouvĂ©e au §. 42 , on aura b — 2 ; donc fous 13 degrĂ©s on a l’amplitude b a. §‱ 4 3 0 - De la plus grande hauteur du jet. 46. L’axe de la parabole que dĂ©crit le projectile Ă©tant vertical, il est clair que le sommet de cet axe est le point de la courbe le plus Ă©levĂ© au dessus de l’horizontale qui passe par le point de projection , & qu’il rĂ©pond au milieu de l’amplitude or on a vu §. 42. que l’amplitude est ~~rr~,7 donc en mettant fa moitiĂ© — a Ă  la place de b dans l’équation bb- 4 ~ bbttz= 4abt + 4ac , on trouvera c —777; pour 1 expression de la plus grande hauteur Ă  la- 4 Mouvement des projectiles ĂŹ6 quelle un projectile puisse s’élever, fa vitesse Ă©tant due Ă  la hauteur a , & sangle de projection ayant t pour tangente. 47. Les plus grandes Ă©lĂ©vations des projectiles, fous diffĂ©rens angles & avec la mĂȘme vitesse, font donc cornmc dont la racine quarrĂ©e ———-—. est le f nus d’un angle qui a t pour tangente §. 1. ; donc les plus grandes hauteurs auxquelĂ­es le mobile s’élevera, font entre elles comme les quartĂ©s des sinus des angles de projection. 48. Lorsque l’angle de projection est de 45 degrĂ©s, on donc, dans ce cas de la troisiĂšme position d u but, la plus grande hauteur est le quart de l’am- plitudĂ©. 49. Ce que nous venons de dire de la thĂ©orie du mouvement des corps projetĂ©s dans le vuide , peut s’appliquer Ă  tous les projectiles, quelque soit le moyen qu’on emploie pour leur imprimer le mouvement la bassiste des anciens, leur fronde , les armes Ă  feu des modernes y font Ă©galement soumises ; piais c’est dans l’ufage de ces dernieres sur-tout qu’il y a le plus d’avantages Ă  tirer de notre thĂ©orie l’angle de projection s’y dĂ©termine avec la plus grande prĂ©cision ; & quoique l’agent qu’on y emploie soit sujet Ă  de grandes variations, on parvient nĂ©anmoins, dans plusieurs circonstances, Ă  connoĂźtre assez exactement la force qu’il exerce. Mon dessein n’est point d’entrer dans le dĂ©tail de toutes les pratiques qu’exlge le tir des armes Ă  feu ; mais je ne puis me dispenser de parler de celles qui doivent contribuer Ă  la justesse du tir, en considĂ©rant sĂ©parĂ©ment les armes les plus usitĂ©es le mortier , le canon Ss le fusil. DANS LE VU1DE. n Du tir du mortier. 50. Pour assurer au tir du mortier toute la]ussesse dont il est susceptible, on commence par battre & affermir le terrein qui doit lui servir d’emplacement. On y Ă©tablit une plate-forme de' forts madriers, que l’on construit le plus horizontalement qu’il est possible , & fur laquelle on place le mortier montĂ© fur son affĂ»t. Nous verrons bientĂŽt qu’il n’est pas nĂ©cessaire d’assujettir la plate-forme Ă  ĂȘtre parfaitement de niveau il est mĂȘme bon que cette prĂ©caution soit inutile; car quelque solidement qu’une plate-forme soit construite, on ne doit pas s’attendre qu’elle conserve son niveau aprĂšs que le mortier aura tirĂ© quelques coups, sur-tout si c’est un gros mortier & qu’011 y emploie de sortes charges. II n’est pas moins indiffĂ©rent que les deux tourillons du mortier soient placĂ©s horizontalement sur l’affut. 51. La seconde prĂ©caution Ă  prendre concerne la charge de poudre placĂ©e dans la chambre du mortier. Ce qu’il y a de plus essentiel Ă  observer Ă  cet Ă©gard, c’ĂȘst de faire ensorte que des charges Ă©gales puissent exercer la mĂȘme force or tout corps Ă©tranger qu’on introduiroit dans la chambre avec la poudre, soit pour la contenir, soit pour remplir l’efpace entre la bombe & la charge, ne manque- roit pas de nuire Ă  cette unis ormitĂ© qu’on devroit se promettre des charges Ă©gales. Je pense donc que, pour Ă©viter les irrĂ©gularitĂ©s qui peuvent provenir de l’arrangement de la poudre, le meilleur moyen seroit de la mettre dans une gargousse de papier, & de l’assujettir dans le fond de la chambre par une simple & lĂ©gere compression. 5 2. On porte ensuite son attention sur les bombes. Si Mouvement des projectiles le mouvement se faisoit effectivement dans le vuide, ou danS un milieu non rĂ©sistant, comme nous le supposons clans cette premiere section , il seroit fort inutile de considĂ©rer le poids & le diamĂštre des bombes ces quantitĂ©s u’ayant aucune influence fur le mouvement des corps dans le vuide, on a pu en faire abstraction dans la thĂ©orie prĂ©cĂ©dente. Mais puisque les bombes se meuvent rĂ©ellement dans un milieu rĂ©sistant, nous verrons que , pour la rĂ©gularitĂ© du tir, il faut nĂ©cessairement que celles du mĂȘme calibre aient aussi le mĂȘme poids & le mĂȘme diamĂštre. 53. On place la bombe dans le mortier de maniĂ©rĂ© que son axe se confonde avec celui de l’ame du mortier. Rappelle axe de la bombe la ligne droite qui renferme son centre de gravitĂ© & son centre de figure ; cette ligne , lorsque la bombe est bien faite , en est un diamĂštre passant par le centre de l’oeil. Pour fixer la bombe dans cette situation, on se sert de divers moyens plus ou moins efficaces ; les Ă©cliffes sont fans contredit le meilleur qu’on puisse employer. Ce sont des parallĂ©lipipedes de bois de 9 Ă  10 lignes de largeur, de 3 Ă  4 pouces de longueur, & dont l’épaisseur Ă©gale la moitiĂ© du vent de la bombe. On en place quatre autour de la bombe, en les enfonçant le plus Ă©galement qu’il est possible au dessous de son cercle horizontal. Mais la configuration actuelle des mortiers Ă©tant cause que les Ă©cliffes , aprĂšs avoir dĂ©passĂ© ce cercle, sont forcĂ©es de se courber pour entrer dans le logement de la bombe, il est rare qu’elles remplissent leur objet en opposant toutes les quatre la mĂȘme rĂ©sistance , condition essentielle Ă  la justesse du tir, & qu’on ne peut obtenir qu’en donnant Ă st’anie des mortiers la forme proposĂ©e , il y a quelques annĂ©es, par un Officier DANS LE VU IDE. 29 supĂ©rieur du corps royal de rartillerie, qui s’est utilement occupĂ© de tout ce qui a rapport au service de cette arme. Rien n’errrpĂȘcheroit alors que les Ă©clisses ne fussent Ă©galement enfoncĂ©es , la bombe Ă©galement contenue dans tout son pourtour, fa direction mieux assurĂ©e , & le tir beaucoup plus rĂ©gulier *. 54. Enfin on incline le mortier suivant sangle de projection que son axe doit former avec l’horizon , & on le dirige vers l’objet que l’on veut atteindre. Cette pratique, qui est le complĂ©ment de toutes les autres pour la justesse du tir des mortiers , est fondĂ©e fur le principe suivant Taxe du mortier peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant l’interfection commune d’une infinitĂ© de plans , qui font tous verticaux lorsque le mortier est dans une situation verticale; mais s’il est inclinĂ©, il n’y a plus qu’un seul de tous ces plans qui soit vertical, & c’est ce plan unique, dans le prolongement duquel fe trouve la trajectoire dĂ©crite par la bombe, qu’il faut diriger vers l’objet qu’on veut frapper. II est aisĂ© de voir en outre que la situation * M. Pillon d’Arcquebouville avoit proposĂ© de prolonger de quelques pouces la partie cylindrique de l’ame du mortier , de maniĂ©rĂ© Ă  laisser une retraite large de a lignes, pour servir d’ap- pui aux Ă©clisses au moyen de quoi dans le mortier de 12 pouces la longueur de l’ame jusqu'Ă  la retraite seroit de 14 po. x li. 6 p”. On est sĂ»r alors que les Ă©clisses Ă©tant appuyĂ©es fur cette retraite font Ă©galement enfoncĂ©es, 8c que placĂ©es aux extrĂ©mitĂ©s des diamĂštres vertical & horizontal, la bombe est Ă©galement assujettie dans son pourtour. Les Ă©preuves faites Ă  Metz en 1769 , 8c Ă - Douai en 1770 , prouvent que cette configuration contribue beaucoup ĂĄ la conservation des mortiers, 8c qu’elle influe sur U justesse 8c runiformitĂ© du tir, 50 Mouvement des projectiles de la plate-forme, horizontale ou non, n’influe en rien sur l’exislence de ce plan vertical c’est ce qui m’a fait dire plus haut, que la justesse du tir du mortier ne dĂ©pend ni du niveau de la plate-forme , ni de celui des tourillons. II n’est plus question que de dĂ©terminer dans le mortier la position de ce plan vertical c’est encore au mĂȘme officier qu’on est redevable d’un instrument propre Ă  indiquer ce plan , Ă  le diriger fur l’objet, & Ă  donner au mortier une inclinaison convenable selon les circonstances. Cet instrument, qu’on nomme quart de cercle , Ă©tant connu , il est inutile d’entrer ici dans le dĂ©tail de fa description & de la maniĂ©rĂ© de s’en servir je dirai feulement que d’autres officiers ont aussi imaginĂ© des moyens trĂšs-simples & trĂšs-ingĂ©nieux pour remplir les mĂȘmes objets, mais fans rien ajouter Ă  la soliditĂ© du premier quart de cercle, qui, Ă  cet Ă©gard, l’emporte jufqu’à prĂ©sent fur tous les autres. De la force de projection de la poudre dans le - mortier. 5$. Pour connoĂźtre la force qu’une charge de poudre est capable d’exercer dans le mortier , ou la vĂźteste qu’elle peut communiquer Ă  la bombe , on tirera un coup d’é- preuve avec cette charge , en donnant au mortier l’in- clinaifon qu’on voudra ; assez petite cependant, pour que la bombe restant moins long-tems exposĂ©e Ă  la rĂ©sistance de l’air , on puisse conclure une vitesse plus approchante de la vĂ©ritable. Le coup Ă©tant tirĂ© , on s’assurera de la situation du point de chiite relativement au point de dĂ©part , en mesurant sa distance horizontale pour avoir la valeur de b , 6c fa distance verticale pour avoir celle de DANS LE VUL-DI.' c ; connoissant donc les quantitĂ©s b , c & la tangente Ă­ de l’angle de projection , on se servira de l’équation a — §‱ 335 qui donnera la valeur de a , & par consĂ©quent la vitesse de la bombe §. 33. Si, par exemple, le coup d’épreuve a Ă©tĂ© fait avec quatre onces de poudre, & qu’en inclinant le mortier de 20 degrĂ©s, la bombe ait Ă©tĂ© portĂ©e k la distance horizontale de 90 toises ou 540 pieds , en un point Ă©levĂ© de 20 pieds au dessus dit niveau de la batterie, on trouvera a = 468 pieds, & l’on conclura que la charge de 4 onces communique Ă  la bombe de 8 pouces une vitesse d’environ 168 pieds par seconde. 56. Si le point de chute est de niveau avec le point de dĂ©part, ou fera usage de la formule a — ~ 4 ~ y ~ , pour trouver la vitesse de la bombe. Dans ce cas il suffit d’avoir la portĂ©e sous un angle donnĂ© pour connoĂźtre les amplitudes horizontales fous tout autre angle avec la mĂȘme charge , puisque ces amplitudes font proportionnelles aux sinus du double des angles de projections §. 42 . C’est fur ce principe qu’ont Ă©tĂ© calculĂ©es les tables du Bombardier françois par M. Belidor tables inutiles en ce qu’il est trĂšs-facile d’y i supplĂ©er par les tables ordinaires des sinus ; & dĂ©fectueuses dans la pratique, parce qu’elles supposent que le mouvement des bombes se fait dans le Vuide. 57. Quoique I4 formule a — ne donne point la force de projection, ou la vitesse du projectile, lors- qu’il fe meut dans un milieu rĂ©sistant ; elle peut cependant servir Ă  comparer les vitesses rĂ©sultantes de deux charges de poudre qui diffĂšrent peu entre elles; ou les vitesses que produit la mĂȘme charge de deux efpeces de poudre de Mouvement des projectiles 31 qualitĂ©s diffĂ©rentes. Par exemple, le petit mortier dont on se sert pour Ă©prouver les poudres, Ă©tant dirigĂ© fous sangle constant de 45 degrĂ©s, donneroit a — ~b dans le vuide ; mais quoique dans l’air on ait toujours a > ~ b, on peut fans erreur sensible considĂ©rer les forces de projection exprimĂ©es par a , comme Ă©tant proportionnelles aux amplitudes b ; & puisque les vitesses dues aux hauteurs a font en raison de V Ă­, on pourra conclure que ces vitesses font auĂ­Ăźi comme y b. Si donc on Ă©prouve deux efpeces de poudre, qu’avec trois onces de Tune le globe soit portĂ© Ă  la distance b , & avec la mĂȘme charge de l’autre Ă  la distance B, il n’y aura aucun inconvĂ©nient Ă  conclure que les vitesses rĂ©sultantes au mĂȘme mobile de la mĂȘme charge de deux efpeces de poudre, font entre elles comme y b est Ă  y B, c’est-Ă -dire comme les racines quarrĂ©es des portĂ©es obtenues avec le mortier d’épreuve. 58. On peut auffi trouver la vitesse d’une bombe par le tenis qu’elle met Ă  parcourir fa trajectoire ; car ce teins Ă©tant le mĂȘme que celui qu’elle emploieroit Ă  parcourir la droite A C fig. 12. d’un mouvement uniforme §. 26 , en vertu de la force de projection si elle agissoit feule fur le projectile , il est clair qu’en divisant cet espace AC par le tems, on aura la vitesse. II suffit alors de mesurer l’une des deux distances du point de chute, l’horizontale ou la verticale , on aura l’autre par la formule du tems qui est y §‱ 38 . Inobservation du tems pouvant ĂȘtre d’une grande utilitĂ© dans une infinitĂ© de circonstances, & principalement dans le mouvement des projectiles pour en connoĂźtre la durĂ©e, il ne sera pas hors de propos d’entrer ici dans quelque» dĂ©tails fur la maniĂ©rĂ© de la faire avec prĂ©cision. DAVS LE VUIDE. H De la maniĂ©rĂ© d'observer le tems. 5 9. Pour connoĂźtre le tems qu’un projectile met Ă  parcourir fa trajectoire, depuis le point de dĂ©part jufqu’an point de chiite , on peut fe servir d’une montre, dont on comptera le nombre des vibrations qu’elle sera pendant cet intervalle l’instant de l’inflammation , & FĂ­nstant de la chute font les deux termes entre lesquels il fout compter les vibrations ou battemens de la montre. On sent que la plus grande prĂ©cision est ici nĂ©cessaire , parce qu’une vibration de plus ou de moins peut foire une diffĂ©rence considĂ©rable, fur-tout si le mobile a une grande vitesse, & que le point de chute soit peu Ă©loignĂ©. La durĂ©e de chaque vibration de la montre Ă©tant connue, on con- noĂźtra par leur nombre le tems que l’on cherche. L’ufoge ordinaire des montres Ă©tant bornĂ© Ă  indiquer l’heure, c’est fur la marche des aiguilles que l’on porte communĂ©ment toute son attention, fans s’embarrasser des dĂ©tails de construction qui fervent Ă  rĂ©gler la durĂ©e des vibrations cette connoissance Ă©tant cependant nĂ©cessaire pour un grand nombre d’obscrvations , voici comment on pourra sc la procurer on sera dĂ©monter la montre par un horloger , & l’on examinera combien il y a de dents & d’ailes, t °. dans la roue de longue tige qui porte l’ai- guille des minutes & fait un tour par heure ; 2°. dans la roue moyenne & dans son pignon; 3 0 . dans la roue de champ & son pignon ; 4°. dans la roue de rencontre & son pignon. Nommant L le nombre des dents de la roue de longue tige ; M le nombre des dents de la moyenne ; n , le nombre d’ailes de son pignon ; C, le nombre des dents de la roue de champ; c, celui des ailes de son pi- S Mouvement des projectiles U gnon; R le nombre des dents de la roue de rencontre; & r , celui des ailes de son pignon ; la formule * m * c — — exprimera le nombre des vibrations que le balancier fait en une heure, ou le nombre de battemens que l’on entend en mettant la montre Ă  l’orcille. Divisant ce nombre par 60, on aura le nombre de vibrations qu’elle fait en une minute ; & si l’on divise ce dernier nombre encore par 60, .>-i aura le nombre de ses vibrations par seconde *. Supposons, par exemple, que la roue de longue tige a 56 dents; la roue moyenne 54; son pignon sept ailes; la roue de champ 48 dents ; son pignon six ailes ; la roue de rencontre 15 dents & son pignon six ailes; mettant ces valeurs dans la formule ci - dessus, on trouvera S ~yxZxĂŻp- = I 7 2 ^ 0 » c’est-Ă -dire qu’une pareille montre fait 17282 vibrations par heure; 17 ^-° ou 288 vibrations par minute, & ^011 4 f par seconde d’oĂč il est aisĂ© de voir que 24 vibrations font 5 secondes, 36 font 7 ~ secondes , & ainsi des autres. * Suivant la nouvelle division du tems, il est aisĂ© de construire les montres de maniĂ©rĂ© que le balancier fasse 40000 vibrations dans Une heure , qui est la dixieme partie du jour ; 5 c comme cette nouvelle heure se sous-divise en 100 minutes & la minute en 100 secondes , il est clair que le balancier fera quatre vibrations par seconde. La nouvelle seconde se trouvant ĂȘtre Ă  l’ancienne dans le rapportĂ©e 10S Ă  125, la vitesse du son sera, pendant sa durĂ©e ,de !_CL X 173 to, to. '“ S — 149, 47 , ou de 291,23 mĂštres. 11 fuit du mĂȘme rapport que la longueur du nouveau pendule Ă  , , „ , „ , pi po li pi p 0 li lecontles, celle de I ancienne etant de 3 o 8, 57, est de 2 3 10, 2Z — 0,7335 mĂštres ; ce qui peut aussi servir Ă  mesurer le teins, DANS LE VUIDE. 3Í Ce n’est pas tout, & l’on riĂ­queroit de n’avoir qu’une observation imparfaite, si l’on ne parvenois, par une mĂ©thode sĂ»re,.Ă  compter les vibrations avec facilitĂ©, & de maniĂ©rĂ© Ă  pouvoir en retenir le nombre fans confusion. Voici celle que je conseille de suivre, & dont je me fuis toujours servi avec succĂšs appliquez la montre Ă  l’oreiile & comptez les vibrations quatre Ă  quatre, en disant une, deux, trois, quatre ; une, deux, trois, quatre ; une, deux , trois , quatre , &c. avec la mĂȘme vitesse que les vibrations fe font entendre. Mais, pour mieux s’assurer du nombre de fois quĂš vous aurez comptĂ© quatre vibrations, au lieu de prononcer le mot quatre Ă  chaque quatriĂšme vibration, prononcez successivement Ă  fa place les nombre un , deux, trois, quatre, cinq , &c. & dites une, deux, trois , UN.; une , deux, trois , DEUX ; une , deux , trois, trois ; une, deux, trois, quatre; une, deux, trois, cinq; une, deux , trois, six , &c. au moyen de quoi le dernier nombre prononcĂ© indiquera toujours combien de fois vous aurez comptĂ© 4 vibrations ; & ce nombre multipliĂ© par 4 fera le nombre de vibrations comptĂ©es pendant l’obfer- vation ; 011 y ajoutera 1,2 011 3 , si l’obfervation s’est terminĂ©e Ă  la i tre . ou Ă  la 2°. ou Ă  la 3 e . des quatre dernieres vibrations. Si, par exemple, en observant le mouvement d’une bombe projetĂ©e fous l’angle de 30 degrĂ©s, on a comptĂ© 27 vibrations de la montre, & que la bombe soit tombĂ©e Ă  la distance horizontale de 120 toises, ou 720 pieds; on trouvera d’abord que dans une montre pareille Ă  celle qu’on a dĂ©crite ci-dessus , les 27 vibrations rĂ©pondent i ; -j secondes. Or A C =.b y im — 831,4; divisant donc ce nombre par j f, on aura 148 pieds environ pour la vitesse Mouvement des projectiles 6 de la bombe. Et puisque le tems est exprimĂ© par la formule §‱ 3^0 > l’équation '^ h L±JL r= 5 1 donnera la valeur de c , laquelle, parce qu’elle est nĂ©gative, fait voir que le point de chute est d’environ 59 pieds au dessous du niveau de la batterie. II est inutile de s’arrcter davantage fur le tir des mortiers en multipliant les exemples, nous ne ferions que rĂ©pĂ©ter ce qui a Ă©tĂ© dit dans la thĂ©orie prĂ©cĂ©dente des angles de projections, & des autres circonstances qui accompagnent le mouvement des projectiles. Passons au tir du canon. Du tir du canon. o. Les principaux Ă©lĂ©mens qui entrent dans la thĂ©orie du tir du canon , & de la connoissance defquels dĂ©pend essentiellement la justesse de ce tir , font , 1 °. la vitesse du boulet, ou le tems qu’il met Ă  parcourir fa trajectoire. 2°. Les dimensions de la piece de canon. 3 0 . La distance de l’objet qu’on fe propose de frapper. 61. Pointer une piece de canon, c’est diriger le plan Vertical qui passe par son axe fur l’objet qu’on veut atteindre ; en donnant Ă  cet axe une inclinaison convenable. 62. Le coup d’ceil bien exercĂ© est le moyen le plus simple & le plus exact qu’on puisse employer pour dĂ©terminer la situation de ce plan vertical dans le canon il divise toujours la piece en deux parties semblables & parfaitement Ă©gales, abstraction faite des anses & des tourillons ; de maniĂ©rĂ© que dans la section fe trouvent les parties les plus Ă©levĂ©es de la surface extĂ©rieure, & par consĂ©quent ses deux points les plus faillaiis, l’un Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la culasse fur la plate-bande ; l’autre vers la bouche fur la moulure qu’ori appelle bourelet Ăšn forme de tulippe, ou le plus dans le vuide. 37 grand renflement de la bouche. La ligne menĂ©e par ces deux points sert Ă  diriger la piece vers le but, & c’est dans fa direction que doit ĂȘtre placĂ© l’oeil du Canonier pour pointer la piece. 63. Ainsi, pour pointer une piece de canon, il faut diriger la vue suivant une ligne droite qui rase sa surface extĂ©rieure & passe par l’extrĂ©mitĂ© des parties les plus saillantes & les plus Ă©levĂ©es de la culasse & de la bouche; par le dessus de la plate-bande de culasse, & le dessus du renflement de la bouche. C’est cette ligne, nommĂ©e ligne de mire , ou rayon visuel, qu’il faut diriger avec le canon vers l’objet que le boulet doit frapper. 64. Lorsque les roues de l’affut & les tourillons de la piece font de niveau, la lumiĂšre doit fe trouver dans le plan vertical qui passe par Taxe du canon dans ce cas, que l’on cherche Ă  fe procurer par la construction des affĂ»ts , & par des plate-formes qui ne penchent pas plus d’un cĂŽtĂ© que de Pautre ; le Canonier fait trĂšs-bien de placer l’Ɠil vis-Ă -vis de la lumiĂšre pour pointer la piece mais ft, par quelque cause que ce soit, Taxe des tourillons n’est point placĂ© horizontalement,la lumiĂšre ne peut qu’induire en erreur pour la vraie direction de la piece ; le point qui y rĂ©pond alors fur la plate-bande de culasse n’étant pas le plus Ă©levĂ©, ni par consĂ©quent dans le plan vertical de Taxe du canon.'Il est vrai qu’en dirigeant la vue suivant un autre plan vertical parallĂšle Ă  celui-ci, í’erreur seroit insensible quant Ă  la direction ; mais, outre que la chose est trĂšs-difficile, il en rĂ©sidteroit encore beaucoup d’in- certitude dans l’estimation de l’angle de projection. Afin d’éviter tous ces inconvĂ©niens , je pense que la meilleure maniĂ©rĂ© de pointer une piece avec justesse, seroit de se 3 8 Mouvement des projectiles placer Ă  trois ou quatre pieds en arriĂ©rĂ© de la culasse, §r de viser de lĂ  par les deux points qui paraissent les plus Ă©levĂ©s fur la plate-bande de culasse , & fur le plus grand renflement de la bouche ; fans s’embarrasser ni de la lumiĂšre , ni des autres boutons de mire, dont Fufage est toujours inutile, & souvent nuisible Ă  la justesse du tir, Cest Ă  trouver ces deux points, Ă  les confondre ensemble dans le mĂȘme alignement avec l’oeil & Pobjet qu’on veut frapper, que le Canonier doit principalement s’exercer & se former le coup d’Ɠil. InexpĂ©rience a souvent justifiĂ© la prĂ©fĂ©rence qu’on doit donner Ă  cette maniĂ©rĂ© de pointer, fur celle qui est communĂ©ment usitĂ©e celle-ci exige que les tourillons de la piece soient situĂ©s horizontalement, tandis que cette condition , qui a rarement lieu, est inutile pour l’autre. Au reste, tout ce que nous venons de dire, ji’esl vraiment utile que dans les cas qui exigent de la prĂ©cision, & une grande justesse de direction; & l’on sent bien que, pour les objets qui ont une certaine Ă©tendue horizontale, on est dispensĂ© d’y regarder de si prĂšs; Pangle de projection, relativement Ă  la distance de Pobjet , est alors ce qu’il y a de plus essentiel Ă  considĂ©rer. De la vuejse du boulet. 6 j. Si nous avions une connoissance parfaite de toutes les propriĂ©tĂ©s des matiĂšres qui entrent dans la compositioii de la poudre, si nous connoislxons le degrĂ© d’expansibilitĂ© du fluide Ă©lastique dans lequel rĂ©side toute la force de cet agent ; la maniĂ©rĂ© dont il fe dĂ©veloppe par l’inflammation & qu’il exerce son effort; il feroit inutile de recourir n d’autres moyens pour dĂ©terminer la vitesse qu’une charge de poudre peut imprimer Ă  un projectile, Ce n’est pas qu’on dans le vuide. 35 » ji’ait tentĂ© diverses thĂ©ories pour dĂ©duire de la nature mĂȘme de la poudre la force qu’elle est capable d’exercer mais quoique d’accord avec l’expĂ©rience dans certains cas particuliers, ces thĂ©ories s’en Ă©loignent tellement dans une infinitĂ© d’autres, que leur usage nous expose continuellement Ă  Terreur ou Ă  l’incertitude. Nous nous bornerons donc ici Ă  Texamen des effets de la poudre , fans chercher Ă  remonter Ă  leurs causes ; nous consulterons TexpĂ©rience , & nous indiquerons tous les procĂ©dĂ©s qu’il faut suivre pour la bien consulter. 66 . La vitesse d'un boulet se trouve ou par le tems qu’il a mis Ă  faire son trajet depuis la bouche du canon jusqu’à sa chute; ou par Tangle de projection &la situation du point de chute , relativement au point de dĂ©part. Le tems qu’un boulet met Ă  parcourir fa courbe peut s’obferver, comme pour la bombe, par le moyen d’une montre mais ce tems Ă©tant ordinairement trĂšs-court, le moindre mĂ©compte peut occasionner une erreur considĂ©rable. Je ne conseillerai donc d’employer cette mĂ©thode qu’avec la plus grande prĂ©caution & au dĂ©faut de tout autre moyen. En voici une beaucoup plus exacte & trĂšs- praticable dans les Ă©coles d’artillerie elle dĂ©pend de la vitesse avec laquelle le son fe propage, & qu’on a trouvĂ© ĂȘtre de 173 toises par seconde. Pour s’en servir, un observateur fe placera aux environs de la butte , en un endroit d’oĂč il puisse voir le boulet frapper contre la butte au mĂȘme instant qu’il entendra le bruit du canon. II ne fera pas difficile de trouver cet endroit lorfqu’on fera prĂ©venu que, si Ton voit arriver le boulet au but avant qu’on entende le bruit du canon , c’est une marque qu’on est trop loin de la batterie, dont il faudra par consĂ©quent se iap- 4. & par consĂ©quent de dix pouces au dessus du piquet Q; c’est-Ă -dire que le point i, oĂč l’horizontale menĂ©e du point m rencontroit la rĂ©glĂ© BC, Ă©toit de 10 pouces au dessus de ce piquet. Le coup Ă©tant tirĂ©, l’etn- preinte g du bas du boulet fur la rĂ©glĂ© B C, se trouva Ă  11 p». 6 b. au dessus du piquet, ou Ă  2 P°. 6 >>. au dessus du point /. Le boulet s'est donc Ă©levĂ© en sortant de la piece, il est parti sous un angle § m i, dont la tangente — - 4 - Cn prenant l’unitĂ© pour rayon §. 5.. Le logarithme tangente est 7,9385475 qui rĂ©pond Ă  un angle de o° 29' 50". Ayant ensuite mesurĂ© la distance du point de chiite, on trouva qu’il Ă©toit Ă  1377 pieds de la bouche du canon, & de 11 P>. o po. 9 li. plus bas que le point m, çe-qui donne b — 1377; c CIC 11,0625; ces valeurs substituĂ©es dans l’équation a — HLĂŹJlĂŹll & dans la formule y—~ donnent 1117 pieds par seconde pour la vitesse du boulet; & 1,237" pour le teins du trajet, Mouvement des projectile; 46 Voyons maintenant s’il n’y a pas une correction Ă  faire Ă  cette vitesse , qui est sĂ»rement trop grande, si la pesanteur a abaissĂ© le boulet pendant qu’il a parcouru l’espace m g de 4 toises ou 24 pieds comme la diffĂ©rence ne peut pas ĂȘtre bien considĂ©rable , nous emploierons la vitesse mĂȘme que nous venons de trouver, pour connoĂźtre le teins que le boulet a mis Ă  parcourir 24 pieds ; ce tems fera de de seconde, dont le quartĂ© multipliant 15,1 pieds, donne 1,00409 lig. pour Rabaissement du boulet lorsqu’il a rencontrĂ© la rĂ©glĂ© B C. Cette quantitĂ© ajoutĂ©e po li avec 57 = 2po* 6donne 2 7, 00409 ou 2,58367 po. pour la nouvelle tangente de sangle de projection, en prenant 24 pieds, ou 288 pouces pour rayon. Le logarithme de cette tangente est 7,9528449, qui rĂ©pond Ă  un angle de o 0 30' 50 Cette nouvelle tangente mise dans les formules -& y- avec les quantitĂ©s b — 4 cette ordonnance. Ă­Ă­ll 50 Mouvement des projectiles TABLE I. Calibres. Deim- A l'ex- trdmitd de ia culasse. iiametres Au rendement de la bouche. Interval*’. entre ces deux demi diamĂštres* Distances dupointde rencontre de la ligne de mire avec l'axe. Angles de la ligne de mire avec l'axe. =4 po. po. po. pi. 0 - " 2 1 24 9,02 6,45 ii ;-,63 24,61 1 15 6 n. S. l6 7,9° 5,65 113,18 23,63 1 8 20 Sj 11 7,-7 5,-5 106,89 22,37 1 5 36 6,27 4,48 96,52 20,11 - 3 45 IV 2 6,23 4,95 76,53 24,13 O ^oĂČ 8 5,44 4,3° 66,72 21,07 00 0 WĂŹ 4 4,3- 3,4° 52,99 16,64 0 59 2 po. po. po. pi. O ' " 24 8,9- 6,45 117,63 25,67 1 11 33 l6 7,80 5,64 -3,-8 24,72 1 5 36 12 7,08 5,-2 106,89 23,31 13 2 8 6,19 4,48 96,52 21,06 1 0 54 4 4,9- 3,55 80,00 17,46 0 58 26 74. Dans la table suivante se trouvent les abaissemens de la ligne de mire au dessous de la direction de Taxe du canon ; ou les valeurs numĂ©riques en pieds & dĂ©cimales de pied de l’expression ^ - ^ — n , relativement aux diffĂ©rens calibres des pieces & pour diffĂ©rentes distances du but, depuis 60 jusqu’à 400 toises. Cette table a Ă©tĂ© calculĂ©e d’aprĂšs les dimensions prescrites par le rĂšglement de 1769. II peut se faire que ces dimensions ne soient pas exactement observĂ©es dans la fabrication des pieces; mais quand les valeurs de m ou de n seroient d’une ligne DANS LE VUIDE. 51 trop grandes ou trop petites, il n’en ponrroit rĂ©sulter qu’une erreur de 3 Ă  20 pouces depuis la distance de 60 toises, jusqu’à celle de 400. TABLE II. Des abaĂŹjjemens de la ligne de mire au dejfous dc la direclion de Caxe du canon . 0 1 p Pieces de siĂ©gĂ© , de bataille. ? 24 l6 12 8 12 8 4 to. pi. pi. pi. pi. pi. pi. pi. 60 7,32 6,7 0 6,45 6,31 5,71 5,77 5-85 80 9*94 9,09 8,74 8,54 7,76 7,81 7,9° 100 12,57 11,48 11,03 10,77 9,80 9,85 9,94 120 1 1> l 9 13,87 13-32 13,00 n-84 11,89 n ,99 140 17,81 16,25 15,62 15,22 -3,88 13,93 14,03 160 20,43 18,64 17,91 17,45 15,92 15,98 16,07 180 23,05 21,03 20,20 19,68 17,96 18,02 18,12 200 25-67 23,42 22,49 21,91 20,01 20,06 20,16 220 28,29 25,81 24,78 24,-3 22,05 22,10 22,21 240 30,91 28,20 27,08 26,36 24,09 24,14 24,25 260 33,54 3o,59 29,37 28,59 26,13 26,18 26,30 280 36,16 32,98 31,66 30,81 28,17 28,22 28,34 300 38,78 35,37 33,95 33,04 30,11 30,26 30,38 320 41,41 37,76 36,24 35,27 32,26 32,31 32,43 340 44,03 40,14 38,53 37,5o 34,30 34,35 34,47 360 46,65 42,53 40,82 39,72 36,34 36,39 36,51 380 49,28 44,91 43,ii 4i,95 38,38 38,43 38,56 400 51,90 47,30 45,40 44-i8 40,42 40,47 40,601 75. Si le boulet parcouroit une ligne droite suivant la direction de l'ame de la piece, il est clair qu’il faudroit diriger le canon de façon que la ligne de mire tombĂąt au dessous du but que le boulet doit frapper, de la quan- ‱54 Mouvement des projectiles titĂ© indiquĂ©e dans cette table, pour le calibre & la distance donnĂ©s mais ce cas ne peut jamais arriver ; le boulet s’abaisse de plus en plus au dessous de la direction de Taxe du canon Ă  mesure qu’il s’éloigne ; il faut donc connoĂźtre ces abaissemens ou chĂ»tes du boulet, pour diriger en consĂ©quence la ligne de mire au dessus ou au dessous du but. La table suivante contient les dissĂ©rens abaissemens du boulet, relativement au tems qu’il met Ă  parcourir un espace donnĂ© ; les calculs de cette table font fondĂ©s fur ce que les hauteurs des chĂ»tes font proportionnelles aux quarrĂ©s des tems , & fur la supposition que durant la premiere seconde de sa chĂ»te un corps descend de 15,1 pieds. TABLE III. Des abaijfemens du boulet en dĂŹffĂšrens tems. jTems. Abaissem'. Tems. Abaissem*. Tems. Abaislcm’. " pi. » pi. * pi. 0,1 0,15 -t 18,27 2,l 66,59 0,2 0,60 1,2 21,74 2,2 73,08 0,3 1,36 1-3 25-52 2,3 79,88 0,4 2,42 -4 29-59 2,4 86,97 °-5 3,77 M 33-97 2,5 94,37 0,6 5,44 1,6 38-65 2,6 102,08 0,7 7,40 i,7 43-64 2,7 110,08 0,8 9-66 1,8 48,92 2,8 118,38 o,9 12,23 ‱ *>9 54-51 jj 2-9 126,-9 1,0 13,10 2,0 60,40 1 3-0 -35,90 76.' Connoissant donc le tems qu’un boulet met Ă  parcourir un des espaces de la premiere table, on trouvera DANS LE VU IDE. 53 par le moyen des deux, comment il faut diriger Ăźa ligne de mire si l’on fait, par exemple, qu’un boulet de 24 met deux secondes & deux dixiemes de seconde Ă  parcourir ioo toises , on voit par la derniere table, que dans ce teins le boulet s’abaisse de 21,74 pieds; & comme la premiere table indique qu’à cette distance, la ligne de mire s’abaisse de 25,67 pieds, on conclura que cette ligne doit ĂȘtre dirigĂ©e Ă  3,93 pieds au dessous d u but pour que le boulet puisiĂš le frapper. En gĂ©nĂ©ral, le canon doit toujours ĂȘtre pointĂ© au dessous du but, lorsque rabaissement du boulet est moindre que celui de la ligne de mire , d’une quantitĂ© Ă©gale Ă  la diffĂ©rence de ces deux abaissemens ; & au dessus dans le cas contraire ; mais dans ce dernier cas il vaut mieux fe servir du but en blanc , comme nous verrons ci-aprĂšs. 77. Cette thĂ©orie bien entendue, on ne fera plus Ă©tonnĂ© que, pour certaines positions du but, il faille diriger la ligne de mire, de maniĂ©rĂ© qu’elle plonge Ă  terre Ă  une grande distance du but. En voici un exemple que le canon A fig. 17. , & le but F soient Ă©levĂ©s l’un & l’autre de quatre pieds au dessus d’un terrein horizontal ; que leur distance soit de 160 toises; le canon une piece de bataille du calibre de 12, & la vitesse du boulet de 1200 pieds par seconde. Le tems employĂ© Ă  parcourir cet espace sera de 0,8 de seconde ; Rabaissement du boulet Ă  cette distance est donc de 9,66 pieds, & celui de la ligne de mire de 15,92 pieds d’oĂčl’on voit que cette ligne doit ĂȘtre dirigĂ©e Ă  6,26 pieds au dessous du but ; mais ce but n’étant Ă©levĂ© que de 4 pieds, il est clair qu’au pied du but la ligne de mire doit ĂȘtre enfoncĂ©e en terre de 2,26 pieds. Pour trou- yer le point P oĂč elle rencontre la surface d u terrein, on 54 Mouvement des projectiles abaissera de sextrĂ©mitĂ© B du canon la verticale B E ; les triangles semblables B E P, HPG donnent BEGH ou BE -J- G H G H EG PG ,&en nombres , 6,26 2,26 160 PG = 57,76 toises , c’est-Ă -dire que la ligne de mire doit ĂȘtre dirigĂ©e de maniĂ©rĂ© qu’elle plonge Ă  terre Ă  environ 57 toises du but. Une plus grande vitesse du boulet Ă©loigneroit encore plus le point P du but. De t angle de projection. 78. Nous avons dit §. 29. que sangle de projection Ă©toit, en gĂ©nĂ©ral, celui que Taxe d’une arme Ă  feu forme avec l’horizon dans le tir du canon, au lieu de rapporter cet angle Ă  l’horizon , il est souvent plus commode de considĂ©rer l’inclinaison de la piece relativement Ă  la droite qu’on imagine tirĂ©e de la bouche du canon au but, ou Ă  I’objet que l’on se propose d’atteindre; ce qui revient Ă  la dĂ©finition gĂ©nĂ©rale de sangle de projection , lorsque le but est au niveau de la batterie. Si son connoĂźt la vitesse du boulet & la situation du but par rapport Ă  la batterie , on trouvera quel doit ĂȘtre sangle de projection relativement Ă  shorizon , ou la tangente de cet angle, par 1 Ă©quation t zr ——— - ~ b - 3. 30. J Comme 011 ne tire ordinairement le canon que sous des angles trĂšs-aigus, il suffira de prendre t zz 2 - a - f 4 ac - Dans cette expression, le terme 4 a c a le signe — quand le but est au dessus du niveau de la batterie ; le signe-f* quand il est au dessous ; & l’on a 4 a c zz o quand il est au mĂȘme niveau. L’angle de projection horizontal Ă©tant trouvĂ©, on connoĂźtra celui que saxe de la piece forme avec la droite menĂ©e de la bouche du canon au but ; sexpression de la tangente de cet angle Ă©tant j §‱ 3^» avec le signe DANS LE VUIDE. 55 supĂ©rieur pour la preiniere position du but, & l’infĂ©rieur pour la seconde. Cet angle n’est autre chose que la diffĂ©rence ou la somme de deux angles dont l’un a t pour tangente , & l’autre j. §. 4- Supposons, par exemple , qu’on veuille atteindre un objet Ă©loignĂ© de la batterie de 150 toises , & Ă©levĂ© de 27 pieds au dessus du niveau de cette batterie, avec une piece de 16 , dont le boulet a une vitesse de 384 pieds par ri ia—i/4aa—bb—4ac1 seconde ayant mis dans 1 Ă©quation t — -— b - les valeurs de b ~ 900 pieds ; c — 27 & a =. 2458 , on trouvera lt = 9,0896854 qui est le log. tangente d’un angle de 7 degrĂ©s; si de cet angle on retranche celui quia I pour tangente, on aura 5 e 17 ' pour l’angle formĂ© par Taxe de la piece & la droite tirĂ©e de la bouche du canon au but. II n’est plus question que de donner Ă  la piece de canon l’inclinaifon indiquĂ©e par cet angle. 79. Pour diriger une piece de canon suivant l’angle que son axe doit former avec l’horizon , on peut se servir d’un quart de cercle pareil Ă  ceux dont on faifoit autrefois usage dans les batteries de mortier on introduit Ă  cet effet dans l’ame du canon une rĂ©glĂ© bien dressĂ©e des deux cĂŽtĂ©s , de façon qu’il en reste une partie en dĂ©hors ; fur cette partie extĂ©rieure, qui doit ĂȘtre dans la direction de la piece , on pose le quart de cercle, & l’on incline la piece jufqu’à ce que le fil Ă  plomb soit fur le degrĂ© que l’on demande. S’il s’agit inexpĂ©riences qui exigent une grande prĂ©cision, on emploiera le quart de cercle dont la description fe trouve Ă  la fin de la GĂ©omĂ©trie de M. BĂ©zout. Mais ces moyens n’étant point praticables Ă  la guerre, nous allons proposer une autre mĂ©thode plus simp'e & d’un usage facile pour donner Ă  une piece l’inclinaison qu’elle doit avoir fur la 5 6 Mouvement des projectiles ligne menĂ©e du canon au but, sans nous embarrasser de son inclinaison Ă  l’horizon. 80. Soit le canon AB fig. 18. , dont Taxe est dirigĂ© suivant la droite ABC, & la ligne de mire suivant G HC menez la droite B F, de la bouche du canon au but que l'on veut atteindre lorsque la ligne de mire aboutit au mĂȘme but F, il est clair que sangle CBF que saxe de la piece forme avec B F, est Ă©gal Ă  sangle HCB qu’il forme avec la ligne de mire, moins sangle C F B qui a son sommet au but F, & s’appuie fur le demi-diametre B H de la piece au plus grand renflement de la bouche. Mais ce dernier angle est toujours trĂšs-petit; puisque pour la piece de 24 , le but Ă©tant Ă©loignĂ© de 100 toises, il n’est que d’environ trois minutes on peut donc le nĂ©gliger dans la pratique, & regarder sangle CBF comme Ă©gal Ă  sangle HCB. 81. Si cependant l'on veut avoir Ă©gard Ă  sangle C F B, on pourra consulter la table suivante, qui contient les valeurs de cet angle pour tous les calibres, & pour diffĂ©rentes distances du but, depuis 60 jusqu’à 300 toises. SANS,LÉ VUIBÊ. 5 ? T A B L E I V. Des angles qui ont leur sommet au but & s'ap - puicnt fur le demi - diamĂštre de la bouche dit canon. de bataille. Distances du but. O 44 L’anglĂ©'ÇBF Ă©tant connu par le §. 71, on connoĂźtra sangle H C B, soit qu’on le suppose Ă©gal Ă  C B F , soit que, pour plus de prĂ©cision, on le suppose Ă©gal -ĂŹ-CFB, ce dernier Ă©tant connu par la table prĂ©cĂ©dente pour le calibre & la distance donnĂ©s. Mais, nous le rĂ©pĂ©tons , on peut nĂ©gliger langle CFB, moins Ă  cause de sa petitesse, que parce que le boulet s’éleve presque toujours au dessus de Taxe du canon §. 68. . 82. Cela posĂ© , la ligne de mire va nous servir Ă  donner Ă  la piece de canon l’indinaison qu’elle doit avoir. Corso L 5$ Mouvement dĂŹs projectiles que cette ligne est dans fa situation naturelle, c’est-Ă -dĂźra lorsqu’elle passe sur la plate-bande de culasse & sur le plus grand renflement de la bouche, elle forme avec Taxe du canon l’angle H C B fig. i8. , dont les diffĂ©rentes valeurs relativement au calibre se trouvent dans la table I; de forte que st , dans cette situation, la ligne de mire est di- rigĂ©e fur l’obiet F que l'on veut frapper, Taxe de la piece formera un angle Ă©gal avec la droite B F menĂ©e de la bouche du canon Ă  l’objet F. Mais si cet angle C B F doit ĂȘtre plus grand que celui que l’on trouve dans la table I pour un calibre donnĂ©, il faudra que la ligne de mire, pour faire le mĂȘme angle avec l’axe de la piece, soit Ă©levĂ©e du cĂŽtĂ© de la culasse d’une certaine quantitĂ© GI fig. 19 qu’il fera ' facile de connoĂźtre car faisant, comme ci-dessus, AB = /; AG = m,BH = 2 n, & nommant T la tangente de l’angle connu H C B, on aura B G — -p-, 8c AG — Ă©-Ăź-Ăź> Or les triangles semblables CBH , GAI donnent CB BH CA AI, ou n / - f- AI; doncAI= TI + n, retranchant AG = m, on aura GI “ Tl _- m—n. Si on Ă©leve donc la ligne de mire du cĂŽtĂ© de la culasse , d’une quantitĂ© GI — T/— m—n , &, qu’en la faisant passer fur le point H , on la dirige fur l’objet F, la piece aura l’inclinaifon qu’elle doit avoir, puisque son axe fait alors avec la droite B F sangle que l’on demande. 83. La connoissance des divers haussemens de la ligne de mire pouvant ĂȘtre utile dans la pratique ; nous avons calculĂ© la table suivante qui prĂ©sente .ces haussemens relativement aux angles que la ligne de mire doit former avec l’axe de la piece, ou Ă  ceux que cet axe doit former aveç la droite menĂ©e du canon au but. DANS LE VITIDE. ’59f TABLE V. Des haujfemens de la ligne de mire relativement aux angles qu elle forme avec l'axe du canon. Angles de Haussemens do la ligne de mire mire avec Pieces de sieee de bataille. Taxe du ‱canon. r —- 24 l6 12 8 12 4 0 ' n po. lĂŹ. po. li. po. li. po. lĂŹ po. li. po. p. po. n. 0 58 23 0 O- 0 58 44 0 0 0 0 . . . . 0 59 2 0 0 0 0 0 O 1 3 45 0 O 0 I 0 1 0 I 1 ? 36 0 O 0 I 0 2 0 2 0 I 1 8 20 . . ‱ O 0 0 I 0 2 0 3 0 2 0 2 1 15 0 . ' . O 3 0 4 0 4 0 4 0 4 0 3 1 i; 6 O O O 3 0 4 0 4 0 4 0 4 0 3 x 30 0 O 6 O 9 0 9 0 9 0 8 0 7 0 6 1 43 I 0 1 2 I 3 I 2 I O 0 11 0 9 2 O I 6 8 l 8 I 7 I 4 1 3 I O 2 13 2 I 2 2 2 2 2 I I 8 ĂŻ 6 I 2 2 30 2 7 2 8 2 7 2 6 2 O 1 ÌO I 3 2 4; 3 Z 3 2 3 I 2 11 2 4 2 2 I 8 3 0 3 7 3 8 3 7 3 3 2 8 2 3 I 10 3 -3 4 I 4 2 4 I 3 8 3 0 2 8 2 z 3 3 ° 4 7 4 8 4 6 4 I 3 3 3 0 2 4 3 43 5 I 3 2 5 O 4 6 3 9 3 3 2 7 4 0 t 7 3 8 3 3 4 I I 4 1 3 7 1 10 4 -3 6 2 6 2 3 10 3 4 4 5 3 10 3 0 4 3° 6 8 6 8 6 4 3 9 4 9 4 2 3 3 4 43 7 2 7 2 6 10 6 2 3 I 4 3 3 6 3 0 7 8 7 8 7 4 6 8 5 3 4 9 3 9 3 13 8 2 8 2 7 10 7 I 3 9 5 O 4 O 3 3° 8 9 8 8 8 3 7 6 6 I 3 4 4 2 3 43 6 0 9 3 9 2 8 9 7 I I 6 3 3 7 4 3 9 9 9 8 9 8 4 6 9 5 I I 4 8 co Mouvement des projectiles Angles de la ligne de mire avec Taxe du canon. Haustemens de la ligne de mire. I 24 steces d c siege 11 j cl j batail e. 4 ° - po. 1 ,. po. ii. po. h. P°- li. po. !.. po. h. po. li. 6 15 IO 3 10 2 9 8 8 9 7 I 6 2 4 I I 6 30 IO 10 10 8 10 2 9 7 5 6 6 5 2 6 45 11 4 11 2 10 7 9 7 7 9 6 9 5 4 7 O 11 10 11 8 11 I IO O 8 I 7 I 5 7 7 -5 12 4 12 2 11 6 10 5 8 5 7 5 5 10 7 30 12 I I 12 8 I 2 O 10 10 8 9 7 8 6 1 7 4; '3 5 -3 2 12 6 11 3 9 I 8 O 6 4 8 O -3 I I -3 8 12 1 I II 8 9 5 8 3 6 6 8 1 5 14 6 m 2 13 5 I 2 4 9 10 8 7 6 9 8 30 -5 0 -4 8 J 3 I I 12 9 IO 2 . 8 10 6 I I 8 45 -5 6 r 5 2 14 5 rZ 2 10 6 9 2 7 2 9 O l6 O 15 8 -4 I I -3 7 9 *5 -6 7 1 6 2 -5 5 -4 0 9 30 '7 1 l6 8 15 10 >4 5 9 45 17 8 17 2 l6 4 14 10 IO O 18 2 17 8 l6 10 -5 3 IO -5 18 8 18 3 -7 4 -5 8 IO 30 -9 3 18 9 17 9 l 6 I IO 45 l 9 9 19 3 ,8 3 l 6 7 11 O 20 4 19 9 18 9 17 O 11 -5 20 10 20 3 O 3 -7 5 11 30 21 4 20 9 -9 9 17 10 11 45 21 1 I 2 I 3 20 > 18 3 12 O 22 5 21 10 20 8 18 9 Nota. Si la ligne de mire est horizontale , il est clair que les angles compris clans la premiere colonne de cette table, font les angles d’inclinaison de la piece par rapport Ă  l’horizon, c’est-Ă -dire les angles de projection, qu’il est d’aiileurs facile de dĂ©duire des mĂȘmes tables, quand la ligne de mire est inclinĂ©e d’une quantitĂ© connue. DANS LE VUIDE. 3 130 2 31 2 3 140 2 21 1 54 150 2 12 1 46 160 a 4 1 39 170 1 56 1 34 Suite de la table V pour les obujĂŹers. Anglesde Haussemens. mire avec Taxe de [’obusier. Obi de 8 po fiers de 6 po 0 r li pt li pt 0 1; 1 9 2 3 0 30 3 ? 3 9 0 45 5 4 5 2 I O 7 2 6 7 1 15 9 ° 8 0 1 30 ro 9 9 6 1 45 12 6 u 0 2 O -4 3 12 5 2 15 16 i 13 10 2 30 17 1 1 -5 3 2 45 -9 9 16 9 3 0 21 7 iS 3 * Voyez dans l’instruction fur l'ufage de nos tables du tir des canons 6c obusiers, la description d’tme hausse trĂšs-commoda. DANS LE VUIDE. 6^ dans le dernier exemple, il faut, suivant la table V r une hausse entre 8 po. 2 >>. & 8 po. 8 U. ou d’environ 8 p. 2 li. 9 P °. 8 s. II nous relie Ă  parler d’une autre mĂ©thode pour con- noitre sangle d’inclinaison d’une piece, par les diffĂ©rentes positions qu’elle peut avoir fur son affĂ»t; ou pour donner Ă  une piece la position qui lui convient relativement Ă  une inclinaison donnĂ©e. Soit A le milieu de saxe des tourillons ; c’est fur cet axe que la piece tourne pour prendre diverses inclinaisons; A C une droite parallĂšle Ă  saxe du canon, terminĂ©e en C Ă  sextrĂ©mitĂ© de la culasse; B le point le plus bas de la plate-bande de culasse ce point est toujours appuyĂ© fur la semelle de f affĂ»t, ou sur le coin de mire; ayant menĂ© AB & B C , on aura le triangle ABC rectangle en C, & entiĂšrement connu par les dimensions de la piece. Si par le point A on menestĂĄ Verticale A D, & par le point B shorizontale B D, le triangle ABD sera aussi connu il suffira pour cela de mesurer la quantitĂ© A D , dont le point A est plus ou moins Ă©levĂ© que le point B. Connoissant donc les angles BAC, ABD sangle d’inclinaison de la piece sera Ă©gal Ă  leur diffĂ©rence lorsque le point D est plus bas que le point A , fig. 20 & ii ; & Ă  leur somme lorsqu’il est plus haut, fig. 22. Dans le premier cas, la piece est pointĂ©e au dessus de l’horizon- tale lorsque A D est plus grand que BC, fig. 20, & au dessous lorsque A D est plus petit que B C, fig. 21 , ce qui a lieu aussi quand shorizontale B D passe au dessus du point A, fig. 22. Enfin la piece est dirigĂ©e horizontalement, si AD = BC dans les fig. 20 & 21. II ne s’agit donc plus que de s’assurer, dans les diffĂ©rentes positions de la piece fur son affĂ»t t de la quantitĂ© Mouvement des projectiles 64 A D, dont le point A est plus ou moins Ă©levĂ© que le point B. Mais comme les moyens propres Ă  se procurer cette connoissance ne peuvent qu’ĂȘtre embarrassms dans la pratique , nous bornerons Pusage de cette mĂ©thode Ă  trouver la plus grande inclinaison que la piece puisse avoir sur sort affĂ»t, en supposant la ligne de terre horizontale, ou la plate-forme de niveau. Soit une piece de 24, dont les dimensions donnent AB — 48,904 pouces; BC = 6,2986 pouces, & par consĂ©quent sangle BAC de 7 0 24'. Lorsque la culasse est appuyĂ©e sur la semelle, fig. 20, ce qui met la piece dans le cas de la plus grande inclinaison , le tracĂ© de l’affut donne A D =16,333 pouces, & l’angle ABD de 19° 31'; donc Pangle de la plus grande inclinaison , que la piece puisse avoir sur son affĂ»t, & qui est la diffĂ©rence des deux angles A B D, BAC, fera de 12 0 ‱7'. Si’ l’affut est fur une plate-forme inclinĂ©e, dont la pente soit par exemple de 4 pouces fur 12 pieds, il en rĂ©sultera un angle de 1° 35' qu’il faudra retrancher de ia° 7', .& Pon aura io° 32/ pourl’angle de la plus grande inclinaison de la piece. D u tir du canon de but en blanc. 86. Le chemin que parcourt un boulet lancĂ© par le canon, est, comme on Pa dĂ©ja dit Ép 25 , une ligne courbe dont Porigine est Ă  la bouche du canon , & qui,-an mĂȘme endroit, a l’axe de la piece pour tangente de sorte que la courbe dĂ©crite par le boulet est toute entiere au dessous du prolongement de l’axĂ© dĂ© la piece, & s’en Ă©carte de plus en plus , en s’abaissant par faction de la pesanteur, Ă  mesure que le boulet s’éloigne du canon. Cette courbe est coupĂ©e par la ligne de mire en deux points , dont l’un est DANS LE VUIDE. 6§ ordinairement trop prĂšs du canon pour qu’il Ă­olt nĂ©cessaire de le considĂ©rer ; l’autre est plus Ă©loignĂ© & mĂ©rite seul notre attention. II est clair que pour une mĂȘme courbe le premier de ces points se rapproche du canon , & le second s’en Ă©loigne d’autant plus, que la ligne de mire forme un plus grand angle avec l’axe de la piece. C’est ce qu’in- dique suffisamment la stg. 19, sans qtfil soit besoin d’une plus ample explication. 87. Pointer une piece de canon de but en blanc, c’est la diriger de maniĂ©rĂ© que la ligne de mire aille rencontrer le but que l'on veut frapper, quelque soit d’ailleurs Fin- clinaison de cette ligne Ă  l’égard de l’axe du canon. Ls point qui dĂ©termine le but en blanc est donc Fintersection la plus Ă©loignĂ©e de la ligne de mire & de la courbe dĂ©crite par le boulet. La distance du canon Ă  ce point Rappelle portĂ©e de but en blanc. 88. Lorsque la ligne de mire est dans fa situation naturelle , c’est-Ă -dire quand elle rase la surface extĂ©rieure du canon , en passant par les points les plus Ă©levĂ©s de la plate-bande de culasse, & du renflement de la bouche , il en rĂ©sulte ce qu’on appelle but en blanc primitif ou naturel de la. piece. Celui que donne route autre position ds la ligne de mire peut ĂȘtre nommĂ© but en blanc artificiel. On obtient ce dernier en faisant passer la ligne de mire sur l’un des deux points dont on vient de parler , & en le haussant au dessus de Fautre d’une quantitĂ© dĂ©terminĂ©e par l’angle qu’elle doit former avec l’axe de la piece, ou , ce qui revient au mĂȘme , par Fangle que cet axessait avec la droite menĂ©e de la bouche du canon au but que l’on veut atteindre ; ces deux angles, comme on Fa vu §. 80, pouvant ĂȘtre censĂ©s Ă©gaux entre eux. 9 66 Mouvement des projectiles 89. Le tir du canon peut presque toujours s’exĂ©cutett parle moyen du but en blanc soit naturel, soit artificiel il est mĂȘme Ă  propos, pour la justesse du tir, d’employer cette mĂ©thode prĂ©fĂ©rablement Ă  toute autre; parce qu’elle donne toujours deux points fixes pour dĂ©terminer la position de la ligne de mire, qu’il est ensuite facile de diriger fur l’objet que l’on fe propose d’atteindre. 90. La portĂ©e du but en blanc naturel d’une piece de canon dĂ©pend , i°. de la vitesse du boulet, ou de la charge de poudre. 2 0 . De sangle que la ligne de mire forme avec Taxe du canon. 3 °. De l’inclinaifon de la piece fur shori- zon. Voyons quelle est l’instuence de chacune de ces quantitĂ©s fur la portĂ©e du but en blanc. 91. Soit le canon A B fig. 23 dont Taxe A B C E forme avec l’horizontale B D un angle donnĂ© E B D ; ayant menĂ© la ligne de mire GHCF qui rencontre Taxe de la piece au point C, la courbe dĂ©crite par le boulet aux points F &/, & l’horizontale B D au point 1 1 a droite B F menĂ©e de la bouche du canon au point d’intersection F le plus Ă©loignĂ©, fera la portĂ©e de but en blanc , dont il faut trouver la valeur. On emploiera Ă  cet effet i’équation gĂ©nĂ©rale xx -+‱ ttxx = 4atx — 4 ay trouvĂ©e au §. 27, dans laquelle t est la tangente de sangle de projection EBD; a, la hauteur due Ă  la vitesse du boulet; *, la distance horizontale B D du point F , & y la verticale F D. L’an- gle BI H est connu, puifqu’il est Ă©gal Ă  sangle de projection EBD moins sangle de mire B C H; on connoĂźt austi la ligne B C §. 71. , on trouvera donc BI par la rĂ©solution du triangle BCI. Faisons BI =2 k, on aura Dl ~ x-i-k; mais dans le triangle rectangle DIF, on a D F DI x tang, DIF §.4., donc en faisant tang. DANS LE VUIDE. 67 DIF = T, on aura y — T x-l-A. Mettant certe valeur de y dans l’équation ci-dessus, on aura xx - 4- tt xx = 4a tx — 4jTx — 4a"T k, d’oĂč l’on tire a a Çr—T j/' / 4ar-T a i+tc - - V ^ 1-f-tt tttD- Le % ne- +" devant le radical donne la valeur de x correspondante au point d’intersection F le plus Ă©loignĂ© du canon, 6Ă­ le signe— celle de fii/qui rĂ©pond au point d’intersection fie plus voisin. De la valeur de B D on conclura celle de DI, & par consĂ©quent celle de F D = DI x rang. DIF ; on connoĂŹtra donc la portĂ©e du but en blanc B F = j/ BD+FD- InĂ©quation *= vc 4 a at — T* 4a T k D i+t-?; T x-t -k, & la portĂ©e du but en blanc BF= j t—TT a- — 3 — A 2 . 2'. cas. Lorsque la ligne de mire GHCF fig. 24. est parallĂšle Ă  l’horizontale B D , on aura t — tang. q ; T infiniment petit; k infiniment grand ;y = BH — /z; la valeur de BD sera x — — - f- l/ ,!—‱.- 1 & la portĂ©e de but en blanc B F — Y x x -+‱ n n ou simplement x. 3°. cas. Si la piece est dirigĂ©e de façon fig. 24. que son axe restant au dessus de l’horizontale BD, la ligne dc 6 8 Mouvement des projectiles rnire passe au dessous de cette ligne en la coupant au point I, on aura T = tang. {q—p', k B C fia . q 7— f —-, , & y fin.{q-pf j T * — k , ce qui donne x — iĂ­ t + T -i/YìííÍH V + t +T 1 O* — 7^77 j & la portĂ©e de but en blanc B F = V **-ri-TT.r — ky. 4 e . cas. Si la direction de l’axe du canon est horizontale stg. 26. on aura t —o; T = tang. q -, k = B C , y — T x — k par consĂ©quent x = 2 T + y'^uaTT — 4> environ. 93. La portĂ©e de but en b’anc d’une piece de canon peut encore se dĂ©terminer par une autre mĂ©thode indĂ©pendante des propriĂ©tĂ©s de la parabole nous la donnons ici parce qu’elle fera employĂ©e dans la section suivante pour la solution du mĂȘme problĂšme. Soit, comme ci-dessus, le canon ABfig. 23. inclinĂ© suivant une direction donnĂ©e BE , la ligne de mire GHCF qui rencontre en F la courbe dĂ©crite par le boulet, & par consĂ©quent BF la portĂ©e du but en blanc. Nous pouvons supposer que cette droite & la courbe de projection terminĂ©e par les mĂȘmes points ne diffĂšrent point entre elles, ou du moins assez peu pour que l’on puisse , fans erreur sensible, les reprĂ©senter l’une & l’autre par la mĂȘme lettre car quand mĂȘme l’angle dc mire EBF seroit de 6 ou 7 degrĂ©s, la diffĂ©rence siĂ­r 300 toises n’i- roit tout an plus qu’à 4 ou 3 toises. Soit donc la droite ou la courbe B F = x , & u la vitesse du boulet ; le mouvement Ă©tant supposĂ© uniforme, ~ sera le rems employĂ© DANS LE VUIDE. 7 »' Ă  parcourir B F ou la courbe de projection. Or ce tems doit ĂȘtre Ă©gal Ă  celui que le boulet mettroit Ă  tomber de la hauteur EF par Faction de la pesanteur , & ce dernier tems est exprimĂ© par \/ — , dans l’hypothese de i j -pieds parcourus dans la i ere . seconde de sa chute; on a donc - = y/-—, & — = - F . Mais EF=ED-FD; ED s= BD tang. EBD ; & FD — BD rang. FBD; donc EF — BD tang. EBD — tang. FBD. On a aussi B D — B F cos. FBD; substituant ces valeurs dans l’ĂČquation — — ~ , & mettant x Ă  la place de BF, on aura ^ rz ^ x cos. FBD tang. EBD — tang. FBD ; d’oĂč l’on tire x = ~ u* cos. FBD tang. EBD — tang. FBD. QuantitĂ© connue , puisque l’angle EBF peut ĂȘtre supposĂ© Ă©gal Ă  l’angle de mire HCB §. 8o , & qu’en le retranchant de sangle d’inclinailon EBD, on a sangle FBD. ^ Si la ligne de mire est horizontale , on aura l’angle EBD = HCB fig. 24. , tang. FBD = o, & cos. FBD — I ; donc dans ce cas la portĂ©e du but en blanc sera x = u 1 sang. H CB il Si la ligne de mire passe au dessous de l’horizontale BD , fig. 25 & 27 , on aura x = ^ u 1 cos. FBD tang. F B D + tang. EBD; le signe -t- pour le cas indiquĂ© par la fig. 25 , & le signe — pour le cas de la fig. 27. Afin de comparer ces formules avec les prĂ©cĂ©dentes, nous supposerons sangle de projection EBD de 8 degrĂ©s, ce qui, pour la piece de 24, donne sangle FBD de ‱yt Mouvement des projectiles 6° 44' 54" ; si l’on aa = i 200 , on trouvera x == 1112,y pieds, ce qui donne une portĂ©e d’environ 32 pieds plus grande que par la premiere mĂ©thode. De pareilles diffĂ©rences ont aussi lieu pour les autres cas ; & cela doit ĂȘtre ainsi , parce que c’est de la courbe B F, & non de la droite qui en joint les extrĂ©mitĂ©s que l’on trouve Ă  peu prĂšs la valeur par cette derniere mĂ©thode. Nous remettons Ă  la section suivante Ă  entrer dans de plus grands dĂ©tails fur ce sujet. Du tir Ă  ricochet. 94. La pratique du tir Ă  ricochet consiste Ă  charger & diriger une piece de canon de maniĂ©rĂ© que le boulet paste Ă  un pied ou deux au dessus de la crĂȘte du. parapet d’un ouvrage de fortisication , pour plonger dans la branche que l’on veut ensiler, & y dĂ©truire en roulant & bondissant tout ce qui peut se trouver sur son passage. 93. II est Ă©vident que pour produire cct effet, i°. le boulet doit avoir passĂ© le point le plus Ă©levĂ© de la courbe de projection, avant d’arriver an parapet qu’il doit franchir autrement il passeroit pardessus Pouvrage dont 011 veut ruiner les dĂ©fenses , & n’y causeroit aucun dommage. 2 0 . II faut que le boulet tombe Ă  terre sous un angle trĂšs-aigu, non-seulement pour qu’il ne s’ensonce point, mais encore afin qu’en se relevant il puisse dĂ©crire une nouvelle courbe , dont l’élĂ©vation dans la plus grande partie de son Ă©tendue, ne surpasse point celle des objets que l’on se propose d’atteindre. Z°. Le ricochet sera d’au- tant plus meurtrier dans ses effets , qu’avec les conditions qu’on vient d’énoncer , le boulet aura une plus grande vitesse, ou fera capable d’une plus forte impulsion. dans le vuide. ?ĂŻ C’est d’aprĂšs ces conditions que nous allons rĂ©soudre plusieurs problĂšmes concernant le tir Ă  ricochet. Exposons d’abord les principaux Ă©lĂ©mens qu’il est nĂ©cessaire de considĂ©rer & d’employer dans leurs solutions. 96. Soit le canon A fig. 28 dirigĂ© suivant la droite A Q ; AB D une ligne horizontale passant par la bouche du canon; AMCH la courbe dĂ©crite par le boulet; R le parapet d’un ouvrage de fortification dont cette courbe doit raser la crĂȘte au point C ; H un autre point oĂč la mĂȘme courbe rencontre le terre-plein du rempart reprĂ©sentĂ© par l’horizontale R H. Des points C & H soient abaissĂ©es fur l’horizontale A D les perpendiculaires C B , H D ; & du point M le plus Ă©levĂ© de la courbe soit menĂ© l’axe M P , lequel prolongĂ© en Q jusqu’à la premiere direction AQ , donne P Q — 2 PM. On vient de voir que pour l’effet du ricochet , il faut que la distance A P de la batterie Ă  Taxe de la parabole, soit moindre que A B distance de la mĂȘme batterie au parapet, mais en mĂȘme teins plus grande que la moitiĂ© de cette distance, & que la direction du boulet, lorsqu’il tombe au point H, fasse un angle trĂšs-aigu avec l’horizontale R H. II est aussi d’usage que la distance A B, ainsi que les deux verticales BC, D H soient connues. La trigonomĂ©trie, ou mieux encore le coup d’Ɠil bien exercĂ©, donnera la connoissance de AB & BC; Ă  l’égard de la verticale D H, c’est par les profils ordinaires des ouvrages de fortification qu’on pourra la connoĂźtre, & l’on ne risquera point de se tromper de beaucoup en supposant le point H de 6 Ă  7 pieds moins Ă©levĂ© que le point C. Cela posĂ©, faisons AP — v ; PM = y AB 22 i; BC — c; AD — d ; DH=/; la tangente de sangle 10 Mouvement des projectiles 74 de projection en A = t ; & la tangente de l’angle de chute en H = T. Les propriĂ©tĂ©s de la parabole dĂ©- cdd-bbs . montrĂ©es aux §. §. 18 & 19 donnent, 1”. x C x x _ f X X y 2 b x — b b 2 d x — d d 5 z{cd-bfl 3°. t T x d — x, Sc en substituant la valeur de x, t T c d d — b b f c d d - 4- b b f — 2 b d f. 4 0 . D’un autre cĂŽtĂ© l'on a t =z — — — m 1 mettant cette valeur de t dans la x b d d — b b d 7 derniere proportion , on aura, 5 0 . 1 T b d d—b b d cdd - H bbs — 2 b d f. Ces Ă©quations & proportions vont nous servir Ă  rĂ©soudre les problĂšmes suivans. ProblĂšme I. 97. Connoifsant lu dĂŹflance AB de la batterie au parapet R y la hauteur B C du point C oĂč le projectile doit pasiĂ©r au dejsus de la crĂȘte du parapet ; la hauteur D H du terre-plein du rempart fur lequel il doit tomber ; & prenant pour A P une quantitĂ© arbitraire moindre que AB & plus grande que la moitiĂ© de cette dĂŹflance. Trouver Vangle & la force de projection , la position du point de chiite H, & Vangle de chute du boulet. Puisque l’on connoĂźt les quantitĂ©s b,c, f Six, on con- noĂźtra y = six —b b \ 011 allra c * onc ^ tangente de l’angle de projection par l’équation t — tl, L'Ă©quation y — j donne d — x - q- x 3/ 011 la distance A D , & par consĂ©quent la position du point H. Con- noissant d Sc x , on trouvera la tangente T de l’angle de chiite en H, par la proportion t T x d — v, qui DANS VUIDE, 71 donne T = . X Enfin mettant les valeurs de t , b & c dans l’équation a bb i -h et 4 t b — c §‱ 3Î- , on aura la force de projection reprĂ©sentĂ©e par a, d’oĂč l’on tirera la vitesse du projectile en multipliant par 60 , & extrayant la racine quarrĂ©e du produit. Exemple. Supposons la distance AB de 150 toises ou 900 pieds ; le point C de 27 pieds plus Ă©levĂ© que le niveau de la batterie ; & le point H de aĂŻ pieds au dessus du mĂȘme niveau. Si l’on veut que A P soit les deux tiers de AB, on aura x — 600, donc y — 36 ; ce qui donne log. t = /. ^ = 9,079181a , qui rĂ©pond Ă  6° 51' pour l’angle de projection. Les valeurs de * — 600 ; y =136 & /= aĂŻ Ă©tant mises dans l’équation d = x - f- x y/ , on trouve d — 987,29 ; d’oĂč l’on tire B D ou R H — d — b — 87,29 pieds le boulet tombera donc Ă  14 to. 3 pi. du parapet fous un angle dont L tang. — — 8,8890756 , qui rĂ©pond Ă  4° 25' ; angle d’incidence trĂšs-propre Ă  faciliter le ricochet. Enfin mettons dans l’équation a rr~. ^ valeurs de b = 900 ; c z= 27 & / = 0,12, nous trouverons a=z 2536 pieds, & une vitesse de 390 pieds par seconde. 7 Mouvement des projectiles ProblĂšme 11 . 98. Connoijsant la dijlance AB, les hauteurs BC, DH, & la position dit point H trouver la dijlance A P 1Ăźu canon Ă  l’axe de la parabole ; les angles de projettion & de chute ; & la vĂźtejjpe du boulet. On connoĂźt ici les quantitĂ©s b , c , d 8 c f, on aura donc A P = x par l’équation x — ^ J par l’équation y — ^ h i — b b ' x & y Ă©tant connues , on trouvera l’angle de projection QAP par fa tangente ? & l’angle de chĂ»te en H par fa tangente T — Ă­SAziÚÚ' p a vitesse du mobile fe trouve, comme ci- dessus, par l’équation a = ~^TT~ C J 5 & e ^ e ex P r *~ niĂ©e par t/ o a. Exemple. La batterie Ă©tant Ă  la mĂȘme distance de 900 pieds, si l’on fe propose de faire passer le boulet par le point C Ă©levĂ© de 27 pieds au dessus du niveau de la batterie, de maniĂšre qu’il aille tomber en un point H Ă©loignĂ© dtr parapet de 12 toiles ou 72 pieds ; la hauteur D H Ă©tant de 21 pieds ; on aura b — 900, c — 27 , d == 972 &/= 21, donc - = c J^rlĂŹĂ­ — 578,647 pieds, & y — — 39,04. Ces valeurs donneront l’angle de projection par fa tangente t = ^ f dont le logarithme 9,13013 53 indique un angle de y° 41 L’angle de chĂ»te fe trouve par fa tangente T — dont le logarithme rĂ©pond Ă  14'. Enfui l’on trouve DANSLEVUIDE. 77 _ . b b l -tr t t" c fy sp par l’équation a — f t b^ 7 , & P ar 1 expression Y 60 a, qtie la vitesse cht projectile doit ĂȘtre de 362 pieds par seconde. ProblĂšme III. 99. Connoijfant toujours les dijlances horizontale AB 6* ‱verticale B C du point C oĂč le boulet doit passer pour franchir le parapet , avec l’angle qu il doit faire a fa chute au point H , dont VĂ©lĂ©vation D H ejl aujfi donnĂ©e trouver Vangle de projeSlĂŹon & la vĂźtejfe du boulet. Les qĂșantitĂ©s b , c , f & T Ă©tant connues, on pourra trouver la valeur de d par la proportion 1 T b d d — b b d d d d - q- b b f — 2 b d f, qui donne 1 Ă©quation TA — c dd — T b b — 2 bf'j d = b b f", divisant par TA — r, on T bb-ibf _ ' t rrr d — t b b b f . -ct d’oĂč l’on tire d T bb- rrbf , ./r Tbb-ibf , aT b-c T V ^- 4 TA-0* t TA ĂŹ[tĂŹ-Ăź/+/T» A *-4 f C-f 1 A b f T A — c Cette valeur de d Ă©tant mise dans l’équation x =. c -^dL —on aura celle de x, & l’on trouvera les valeurs de y , t & a comme dans les problĂšmes prĂ©cĂ©dens. Exemple. On demande de faire passer un boulet par un point C, Ă©levĂ© de 60 pieds au dessus du niveau de la batterie, de maniĂ©rĂ© qu’en tombant fur le terre-plein d’un rempart Ă©levĂ© de 54 pieds, l’angle de cbĂ»te soit de 5 degrĂ©s ; la distance de la batterie au parapet Ă©tant de 200 toises ou 1200 pieds. On a ici A = 1200 ; c = 60 ; /= 54 & A T == 8,9419518 donc TA— 104,99; 78 Mouvement des projectiles T 1 b 1 = 1 1022 ; 4 f c — / = 1296 ; T b — 2/= — 3,01 , & T b — c — 44,99. Ce qui donne d = -—ì ^ 8 - 1 — 12 75 ,os ; c est-a-dire que le boulet tombera Ă  73 pieds ou 12 -I toises du parapet, oĂč fa direction fera un angle de 5 degrĂ©s avec rhorizon. Mettant cette valeur de d , & celles de b , c , f dans l’é- c A A — b b f ,, , , quation x — - ~ & z.\ ;, f i on trouvera que laxe de la parabole est Ă©loignĂ© du canon d’environ 141 toises. Enfin l’équation t — donne log. t — 9,2358251 , & fait voir que l’angle de projection doit ĂȘtre de 9 0 46' ; d’oĂč l’on conclura, en employant l’équation a — , que la vitesse du boulet doit ĂȘtre d’environ 390 pieds par seconde. ProblĂšme IV. 100, Connoiffant la vitesse du boulet ; la hauteur du parapet qu il doit franchir ; celle du terre-plein du rempart oh il doit tomber , & sangle que fa direĂ­lion doit faire en y tombant trouver sangle de projetĂ­ion , & Ă  quelle diflance il faut placer la batterie. Nommant a la hauteur due Ă  la vitesse avec laquelle le boulet part du point A pour dĂ©crire la parabole AMCH; a — /'sera la hauteur due Ă  la vitesse avec laquelle il parcourrait la parabole HCMA dans le sens contraire en partant du point H, & comme le point A est plus bas que le point H, on aurait dans ce dernier cas l’équa- 44i+TT 4 T 4 + / 9 tion a s qui donne d = DANS LE VUIDE. 79 = T a-f i +TT ‱f / 4 TT i + TT* + 4 /-/ > i + T T ^ pour la distance A D. Prolongeant shorizontale HR, jusqu’à la parabole en N , on aura la double ordonnĂ©e HN, dont on trouvera la valeur par l’équation a—f= H T ^ P ar ĂŹe troisiĂšme cas du §. 33 , en supposant toujours que le mobile part du point H fous un angle dont la tangente — T. La moitiĂ© de cette double ordonnĂ©e donnera P D = d — x , & par consĂ©quent A P = x. Connoissant R C = c — s , on trouvera HR — d— b par l’équation a — f — d-iy i+TT 4T d-b-{t-f9 qui donne d — b »T-/ _ \/ ATT a-fy i+TT v V i+TT> — ——'ĂŹ , d’oĂč il est facile d’avoir la valeur de b, ou de la distance de la batterie au parapet R. Enfin, l’équation t — -~ x donnera sangle de projection. Supposons, par exemple, que le projectile doit partir du point A , avec une vitesse de 400 pieds par seconde, pour passer au dessus du parapet R par un point C Ă©levĂ© de 60 pieds, & tomber en H fur un rempart Ă©levĂ© de 54 pieds fous un angle d’incidence de 5 degrĂ©s on a donc a — 2666 ; a — s= 2612 f ; c — 60 , f =. 54 ; c —6 ; — 8,9419518 & l. 1 + TT — 0,0033116. Ces valeurs Ă©tant mises dans les Ă©quations de cette solution, on trouvera d — AD = 1328,82 ; H R = 907,37 , dont la moitiĂ© 453,68 donne PD ; donc AP — A D — P D = 875,14 ; d — b = 74,73 , ou environ 12 j toises pour la distance du parapet au point de chiite H ; b = 1254,09 ou 209 toises, distance Ă  80 Mouvement des projectiles laquelle il fout placer la batterie. Enfin l’équation t = Tx donne A t = 9,2272751 & fait voir que l’angle de projection doit ĂȘtre de 9 0 . 35'. 101. Nous ne parlerons point des autres problĂšmes que l'on peut proposer sur le tir Ă  ricochet , ce que nous venons de dire est plus que suffisant pour donner une idĂ©e de la maniĂ©rĂ© de les rĂ©soudre. Nous ajouterons seulement qu’une des conditions de ce tir Ă©tant que le boulet s’éleve peu dans ses divers ricochets, cette condition fera pleinement remplie, si, en rasant la crĂȘte du parapet, le boulet va tomber sur la branche de l'ouvrage dont on veut ruiner les dĂ©fenses , vers le milieu de fa longueur , c’est-Ă - dire si la distance du parapet au premier point de chiite H est de 23 Ă  30 toises car il est clair que , de cette maniĂ©rĂ©, le boulet, avec une plus forte impulsion , se trouvera dans toute fa course au dessus de cet ouvrage Ă  une hauteur moindre que R C, & pourra rencontrer tous les objets qui ont moins de 6 pieds d’élĂ©vation. L’angle & la force de projection propres Ă  produire cet effet, se dĂ©terminent par le problĂšme II. 102. Ce seroit ici le lieu d’examiner l’effet du ricochet relativement Ă  sangle de rĂ©flexion comparĂ© avec sangle de chute ou d’incidence, & de chercher Ă  connoĂźtre le degrĂ© de vitesse qui reste au boulet aprĂšs chaque ricochet mais outre qu’il n’en rĂ©sulteroit aucun avantage pour la pratique , que nous avons principalement en vue dans cet ouvrage, un pareil examen ne peut ĂȘtre fondĂ© que fur des hypothĂšses souvent gratuites , & toujours trĂšs-in- certaines. Le mobile est—il dur ou Ă©lastique, & quel est son degrĂ© d’élasticitĂ©? La surface rĂ©flĂ©chissante est-elle DANS LÉ VÙIDE. 8l fleiible, Ă©lastique, & Ă  quel degrĂ© ? Le tetrĂ©ih efi-il homogĂšne, compacte, quelle est sa tĂ©nacitĂ© & la CohĂ©sion de ses parties? &c. &c. Toutes ces circonstances font, comme on voit, susceptibles d’itne infinitĂ© de combinaisons, qui peuvent fiure varier Ă  l’infini sangle & la vitesse de rĂ©flexion. S’il est difficile de rencontrer juste eh hĂ© voulant considĂ©rer qu’Un seul tas ; il n’est pas moins inutile de les examiner tous* Contentons-houĂĄ donc d’observet que, pour faciliter le ricochet j il faut que sangle d’inci- dencĂ© dĂ» boulet soit trĂšs-aigu , & ne passe point 8 Ă  10 degrĂ©s ; quĂ© cĂ©t ĂĄnglĂš est d’aurant plus aigu j quelque soit d’ailleurs sanglĂ© dĂ© projection , quĂ© le point de chute est plus prĂšs du point culminant, ou sommet de la courbe dĂ©crite par lĂ© boulet; & qtsen gĂ©nĂ©ral la diffĂ©rence entrĂ© sangle de projection & sangle de chiite j augmente Ă  mesure que lĂš point dĂ© chĂ»te est plus Ă©levĂ© au dessus dti niveau de la batterie de forte, que, quand on est dans lĂ© cas de choisir la position de l’áxe de la parabole, comme dans le problĂšme I, il lĂ© rapprocher d’autant plus du parapet que le boulet doit franchir, que ce parapet est plus Ă©levĂ©. L’ordre des matiĂšres que nous nous Ă©tions proposĂ© de suivre ait §. 49, exigerĂČit que son fĂźt ici mention du tir du fusil mais comme On rie po'urrĂČit que rĂ©pĂ©ter en grande partie ce qui a Ă©tĂ© dit fur le tir du canon, nous remettrons a la sĂ©ctiori suivante Ă  traiter plus particuliĂšrement ce qui concerne cette troisiĂšme armĂ©. 103. La rĂ©sistance de l’air dans lequel les projectiles se meuvent, est un obstacle que nous n’avoris point considĂ©rĂ©' jusqu’à prĂ©sent, & qui produit des changemĂ«ns considĂ©rables aux rĂ©sultats de la thĂ©orie que nous venons d’ex- n ga Mouvement des projectiles, &c poser. Un corps qui se meut dans l’air, quand mĂȘme la pesanteur n’agiroit point sur lui, ne parcourrait point d’un mouvement uniforme la ligne droite suivant laquelle il est projette; parce que l’air lui oppose une rĂ©sistance qui dĂ©truit Ă  chaque instant une partie de sa vitesse. Et par la mĂȘme raison le mouvement uniformĂ©ment accĂ©lĂ©rĂ©, qui rĂ©sulte de la pesanteur, reçoit aussi quelques altĂ©rations. Donc i°, la coiube de projection n’est point une parabole ; cette courbe ne pouvant ĂȘtre dĂ©crite qu’en vertu du mouvement uniforme d’une part, combinĂ© de l’autre avec le mouvement uniformĂ©ment accĂ©lĂ©rĂ©. 2°. L’angle & la force de projection Ă©tant donnĂ©s, l’amplitude ou portĂ©e horizontale est toujours moindre que celle qui rĂ©sulte des Ă©quations trouvĂ©es ci-dessus, 3°. Le point le plus Ă©levĂ© de la courbe dĂ©crite par le projectile, ne rĂ©pond point au milieu de l’amplitude horizontale, il est plus prĂšs du point de chute que du point de projection. 4 0 . L’angle de chiite, Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la portĂ©e horizontale, est plus grand que sangle de projection. 3°. L’angle qui donne la plus grande amplitude, est moindre que l’angle de 45 degrĂ©s , & en diffĂšre d’autant plus , que le projectile est lancĂ© avec une plus grande vitesse. 6°. Les deux angles fous lesquels un mobile peut atteindre le mĂȘme but situĂ© au niveau de la batterie, ne sont point complĂ©mens l’un de l’autre; le plus grand diffĂ©rĂ© moins de 43 degrĂ©s que le plus petit. 7°. Enfin, & en gĂ©nĂ©ral les diffĂ©rences dont nous venons de parler, & qui sont occasionnĂ©es par la rĂ©sistance de l’air, deviennent d’autant -plus. considĂ©rables, que le projectile a plus de vitesse, Sc que fa surface .est..plus grande eu Ă©gard Ă  fa masse. C’est ce que nous allons examiner dans la section suivante. S E C T I O N I I. Du mouvement des projeBĂŹles dans l'air. 104. XJ N corps qui se ment dans un fluide, y Ă©prouve une rĂ©sistance qui tend Ă  ralentir son mouvement. Cette rĂ©sistance vient principalement de ce que tout corps en mouvement ne peut en rencontrer un autre, fans que fa vitesse soit diminuĂ©e ou totalement dĂ©truite. C’est une suite de ce principe de mĂ©chanique , qu’il n’y a point d’aĂ©tion sans une rĂ©action Ă©gale & directement opposĂ©e ; & de cette propriĂ©tĂ© qu’ont les corps de rĂ©sister , Ă  raison de leur masse, Ă  tout changĂ©ment d’état. Or un corps qui se meut dans l’air, 011 dans tout autre fluide, rencontre continuellement de nouvelles particules, qu’il est obligĂ© de dĂ©placer pour traverser le fluide. Ces particules, par leur inertie, qui est commune Ă  toutes les parties de la matiĂšre , rĂ©sistent Ă  leur dĂ©placement, & ne prennent de mouvement qu’en ralentissant celui du mobile, & en lui faisant perdre Ă  chaque instant une partie de sa vitesse. Tel est en gĂ©nĂ©ral l’esset de la rĂ©sistance que les fluides opposent aux corps qui s’y meuvent. Mais quelle est cette partie de la vitesse que le mobile perd Ă  chaque instant ? A-r-elle un rapport constant avec sa vitesse actuelle ? Quel est ce rapport ? Ce seroit peu connoĂźtre la nature des fluides, ou plutĂŽt ce seroit prĂ©tendre en avoir une connoissance qu’il est impossible d’acquĂ©rir, que de vouloir rĂ©pondre Ă  ces questions par une rĂ©glĂ© gĂ©nĂ©rale. En effet, plusieurs circonstances tant de la part du corps en mouvement, que de celle du fluide dans lequel il se ÂŁ4 Mouvement des projectiles ment, concourent Ă  varier les effets de cette rĂ©sistance de la part du mobile , c’est sur-tout son degrĂ© de vitesse, la configuration de sa partie antĂ©rieure & sa pesanteur spĂ©cifique. Dç la part du fluide , c’est sa densitĂ©, son Ă©lasticitĂ© ; sa tĂ©nacitĂ© ou cohĂ©rence mutuelle de ses patries ; & leur frottement contre la surface du mobile 6; entre elles. 105. A ne considĂ©rer toutes ces causes que dans la plus grande gĂ©nĂ©ralitĂ© des effets qu’elles peuvent produire , les premieres notions de la Physique suffisent pour se convaincre que, toutes choses Ă©gales d’ailleurs, ï°. la rĂ©sistance d’un fluide augmente avec la vitesse du mobile. 2°. La rĂ©sistance contre un plan perpendiculaire Ă  la direction du mouvement, est plus grande que si ce plan se prĂ©sentoir obliquement Ă  la mĂȘme direction. 3°. La rĂ©sistance d’un fluide est d'autant plus grande , qu’il a plus de densitĂ© relativement Ă  celle du mobile. 4°. La tĂ©nacitĂ© du fluide , ou cohĂ©rence mutuelle de ses particules , & leur frottement contre la surface du mobile & entre elles , contribuent aufisi Ă  augmenter la rĂ©sistance , Ă  cause de la difficultĂ© que le mobile Ă©prouve Ă  sĂ©parer les parties du fluide pour s’y faire un passage difficultĂ© qu’il ne peut vaincre qu’aux dĂ©pens d une partie de fa vitesse. Mais ces deux dernieres causes n'ont un effet sensible que dans les fluides gĂ©latineux , & l’on peut fans erreur n’y avoir aucun Ă©gard ; sur-tout quand U s’agit d’un mouvement rapide & d’un fluide trĂšs—dĂ©liĂ© , tel que celui qui compose notre atmosphĂšre, & que nous avons ici principalement en vue, 106. Pour ĂȘtre en Ă©tat d’apprĂ©cier les rĂ©glĂ©s que. 1 ? thĂ©orie prescrit dans la dĂ©termination des effets que nou> DANS Ï-’AIR. Ï venons d 'Ă©noncer , il est Ă  propos de donner une atten-! tion particuliĂšre Ă  ce qui se passe dans un fluide, Ă  la rencontre de ses particules par un corps solide qui s’y meut on voit d’abqrd que si ce corps est terminĂ© antĂ©rieurement par un plan perpendiculaire Ă  la direction du mouvement ; chaque particule rencontrĂ©e par le mobile est n cessairement poussĂ©e en avant, & seroit entraĂźnĂ©e suivant cette mĂȘme direction, s’il ne se prĂ©sentoir pas successivement d’autres particules qui obligent les premiĂšres Ă  se dĂ©tourner , Ă  se porter dans tous les sens vers les bords du plan, & de lĂ  refluer vers la partie postĂ©rieure du mobile. II arrive mçme que la plupart de ces particules, avant que le mobile ait pu les atteindre & les choquer immĂ©diatement, font forcĂ©es de se dĂ©placer, & ne participent Ă  l’impulsion du plan choquant que par le moyen d’autres molĂ©cules intermĂ©diaires qui en modifient les effets. De lĂ  naĂźt une variĂ©tĂ© Sc une complication de mouvemens que l’esprit entrevoit, mais que le calcul ne peut ni saisir ni assujettir Ă  ses loix. 107. Si le mobile est terminĂ© en avant par un plan oblique Ă  la direction du mouvement, il semble au premier coup d’Ɠil qu’il devroit avoir moins de peine Ă  surmonter les obstacles qu’il rencontre fur son chemin ; que les par- ticules du fluide cĂ©deront plus facilement Ă  son impulsion ; se gĂȘneront moins dans les divers mouvemens qu’elles seront obligĂ©es de prendre; gagneront avec plus de facilitĂ© les bords du plan choquant pour se porter en arriĂ©ra du mobile, 8c que, s’accumulant moins en avant, elle; feront moins d’effort pour en retarder le mouvement, & d’ moins que l’obliquitĂ© du plan seroit plus grande. Mais il. sc prĂ©sente ici une circonstance plus propre Ă  aug- L6 Mouvement des projectiles menter la rĂ©sistance qu’à la diminuer c’est que la facilitĂ© que les particules du fluide ont Ă  s’échapper d'un cĂŽtĂ© du plan oblique, est compensĂ©e parla difficultĂ©qu’elles trouvent Ă  refluer de l’autre. II est clair en effet que si le plan AB fig. 29. se meut suivant la direction C D, les particules du fluide qu’il rencontre Ă©tant dĂ©terminĂ©es Ă  s’é- carter en tous sens de la direction C D, tandis que les particules qui font portĂ©es du cĂŽtĂ© de B s’échappcnt plus facilement, celles qui vont du cĂŽtĂ© de A font beaucoup plus gĂȘnĂ©es dans leurs mouvemens , elles y sont comme refoulĂ©es, s’y accumulent davantage, & opposent en cet endroit une rĂ©sistance plus grande que si le plan AB Ă©toit perpendiculaire Ă  la direction C D du mouvement; rĂ©sistance qui doit augmenter avec l’inclinaison du plan. On voit donc qu’il s’en faut de beaucoup que la rĂ©sistance du fluide contre le mouvement d’un plan oblique soit Ă©gale & uniforme sur toute l’étendue de ce plan elle est plus grande dans sangle aigu que le plan forme avec la direction du mouvement, que dans sangle obtus , avec une diffĂ©rence qui dĂ©pend de la vitesse du plan , de fa grandeur , de son inclinaison & de la nature du fluide. 108. Lorsque la surface antĂ©rieure du mobile est courbe, il est clair que seffort de la rĂ©sistance du fluide s’exerce contre une infinitĂ© de plans diversement inclinĂ©s on peut donc appliquer Ă  chacun d’eux ce que l’on vient de dire dans l’article prĂ©cĂ©dent. Mais on voit en mĂȘme tems que les particules du fluide rencontrĂ©es par un quelconque de ces petits plans, doivent ĂȘtre moins gĂȘnĂ©es par les particules exposĂ©es au choc des plans circonvoisins; parce que celles-ci, Ă  raison d’une obliquitĂ© diffĂ©rente, s’échap- pent plus facilement Ă  l’impulsion du fluide; d’oĂč il rĂ©sulte dans l’air. 87 sur la totalitĂ© de la surface courbe une rĂ©sistance moindre que si elle Ă©toit plane. De lĂ  doivent naĂźtre aussi tous les effets mentionnĂ©s ci-deffus, combinĂ©s Ă  l’infini & modifiĂ©s selon les diffĂ©rentes inclinaisons des petits plans qui composent la surface courbe du mobile. Ces modifications, quoiqu’indispensables Ă  connoĂźtre, n’étant point d’une nature Ă  pouvoir ĂȘtre suffisamment apprĂ©ciĂ©es & soumises au calcul, on ne peut avoir fur la rĂ©sistance des fluides que des thĂ©ories imparfaites. L’expĂ©rience le prouve, & il est facile d’en rendre raison en appliquant aux loix prescrites par la thĂ©orie ordinaire, les diffĂ©rentes remarques que nous venons de faire. 109. La premiere de ces loix est que, toutes choses d’ailleurs Ă©gales, la rĂ©fiflance d'un fluide contre des plans de diffĂ©rentes grandeurs perpendiculaires Ă  la direBion flu mouvement , efi proportionnelle Ă  l’étendue de ces plans. Ce principe fondĂ© uniquement fur ce que la rĂ©sistance est proportionnelle au nombre des particules frappĂ©es en mĂȘme tems , est Ă©videmment faux car, outre le nombre des particules , il est clair que la difficultĂ© qu’elles trouvent Ă  se dĂ©tourner & se porter vers les bords du plan, doit augmenter avec l’étendue de ce plan, & rendre la rĂ©sistance plus grande que ne le comporte le rapport de la grandeur des plans. Pour que ce rapport pĂ»t avoir lieu, il faudroit que les particules du fluide, Ă  mesure qu’elles font frappĂ©es par le plan choquant, fussent tout-Ă -coup anĂ©anties, ou subitement jetĂ©es hors de l’étendue du plan, asm qu’elles ne pussent ni empĂȘcher ni modifier l’effet de l’impulsion de ce pian fur les particules suivantes & la rĂ©action de celles-ci. Une pareille hypothĂšse n’étant point admissible , la rĂ©sistance d’un fluide contre des plans de diffĂ©rentes 88 Mouvement des projectiles grandeurs ne peut ĂȘtre proportionnelle Ă  l’étendue de ce's plans; elle augmente nĂ©cessairement dans un plus grand rapport que les plans, & il est Ă  observer que cette augmentation dĂ©pend de la vitesse dii plan choquant * & de la nature du fluide ; qiselle est moindre dans un fluide rare & Ă©lastique, & qu’elle diminue avec la vitesse du plan* no. La seconde loi de la rĂ©sistance des fluides est que, contre des plans diffĂ©remment inclinĂ©s j la rĂ©jĂŹflance ejl pro - portionnelle ĂĄu quĂ rrĂ© des finus dĂ©s angles dinclinaison. Cette loi suppose, comme la premiere, quĂš la rĂ©sistance est Ă©gale & uniforme sur toute l’étendue du plan choquant* & ne dĂ©pend que du nombre des particules qu’il rencontre dans le mĂȘme rems or nous avons Vu aux §§. 104 & 105 , que les choses ne se passent point ainsi dans le choc soit direct, soit oblique ce choc excite dans le fluide une infinitĂ© de mouvemens qui se gĂȘnent mutuellement, s’al- terent, se modifient Sc rendent par consĂ©quent la loi de rĂ©sistance contre les plans obliques beaucoup plus compliquĂ©e que n’est la raison doublĂ©e des sinus des angles d’inclinaison. Suivant ce rapport* la rĂ©sistance des fluides devroit diminuer avec l’angle d’inclinaison ; PexpĂ©rience fait voir le contraire, & il est facile de le conclure de ce qui a Ă©tĂ© dit au §. 105. m. La rĂ©sistance d’un fluide contre Une surface courbe se calcule ordinairement d’aprĂšs les propriĂ©tĂ©s de la courbe indiquĂ©es par son Ă©quation , & sur le principe d’iĂ­ne rĂ©sistance proportionnelle au quafrĂ© des sinus des angles d’inclinaison. Le mdindre dĂ©faut de cette mĂ©thode est de donner la mĂȘme rĂ©sistance pour une surface concave que pour une surface convexe de mĂȘme courbure ; ce qui est contre toute vraisemblance, Mais il scroit facile d’éviter DANS l’ 89 ce dĂ©faut, en n’appliquant la mĂ©thode qu’à des surfaces convexes, si elle n’étoit d’ailleurs fondĂ©e fur un principe erronĂ©, celui de la rĂ©sistance en raison doublĂ©e des sinus des angles d’inclinaifon, dont nous venons de faire voir la faussetĂ©. 112. Une autre loi de la rĂ©sistance des fluides, celle qu’il nous importe le plus de bien connoĂźtre, concerne le rapport des rĂ©sistances du mĂȘme fluide contre le mĂȘme mobile qui s’y meut avec difĂ­Ă©rens degrĂ©s de vitesse ce rapport est, dit-011 , celui des quartĂ©s des vitesses c’est- Ă -dire qu a une vitesse double, triple , quadruple, &c. le fluide oppose une rĂ©sistance quatre fois, neuf fois, seize fois plus grande. Voici la raison qu’on en donne la rĂ©sistance est proportionnelle au nombre des particules dĂ©placĂ©es dans le mĂȘme tems, & ce nombre est comme l’efpace parcouru pendant ce tems, c’est-Ă -dire comme la vitesse. De plus, elle est proportionnelle Ă  la force avec laquelle chaque particule est frappĂ©e ; SĂ­ cette force est aussi comme la vitesse du mobile ; donc la rĂ©sistance est en raison doublĂ©e, ou comme le quartĂ© de la vitesse. Quoique dans ce raisonnement on fasse abstraction des principales circonstances Ă©noncĂ©es au §. 103 , il est cependant Ă  prĂ©sumer que , s’agissant ici du mĂȘme mobile, de la mĂȘme surface choquante, du mĂȘme fluide, & n’y ayant de diffĂ©rence que dans la vitesse , il est, dis-je, Ă  prĂ©sumer que cette loi s’écarte moins de la vĂ©ritĂ© que les prĂ©cĂ©dentes. Si elle peche en quelque point, c’est qu’en l’employant pour comparer les effets de la rĂ©sistance contre des vitesses trop diffĂ©rentes entre elles , contre la vitesse d’un mouvement trĂšs-lent, & celle d’un mouvement trĂ©s- rapide, on trouveroit pour le mouvement rapide une 12 Mouvement des projectiles 9 ° rĂ©sistance trop foible, si on la dĂ©duisoit par cette rĂ©glĂ© de la rĂ©sistance que le fluide oppose Ă  un mouvement lent. Au reste , tout cela dĂ©pend de la nature du fluide r s’il est Ă©lastique , le principe en question donnera des rĂ©sultats sautant plus approchans de la vĂ©ritĂ©, que FĂ©lasticitĂ© fera plus grande car c’est en vertu du degrĂ© d’élasticitĂ© dont le fluide est douĂ©, que ses particules se remettent plus ou moins promptement dans l’équilibre rompu par le choc, & qu’elles refluent plus ou moins, facilement en arriĂ©rĂ© du mobile. II est vrai que cette mĂȘme propriĂ©tĂ© rendant le fluide compressible , il peut arriver que le mouvement soit assez rapide , la vitesse du mobile assez grande, pour accumuler les particules du fluide fur fa partie antĂ©rieure, avant qu’elles puissent se dĂ©tourner., augmenter ainsi la densitĂ© du fluide & par consĂ©quent sa rĂ©sistance. La vitesse du mouvement peut mĂȘme ĂȘtre telle que le fluide ne puisse point remplir dans le mĂȘme instant l’es- pace que le mobile vient d’abandonner il est clair qu’a- lors, si le fluide est de l’air, outre l’augmentation de rĂ©sistance occasionnĂ©e par une plus grande densitĂ©, le corps aura encore toute la pression de l’atmosphere Ă  soutenir. La moindre vitesse nĂ©cessaire Ă  cet effet est due Ă  une hauteur de 850 fois 32 pieds, ou est de 1282 pieds par seconde, en supposant la pression de l’atmosphere Ă©quivalente au poids d’une colonne d’eau de 32 pieds de hauteur , & seau 850 fois plus dense que l’air. Cette vitesse de 1282 pieds par seconde est celle avec laquelle sair , en vertu de son Ă©lasticitĂ©, ou de la pression de l’atmosphere, pĂ©nĂ©trĂ© dans un espace vuide ; ainsi dĂšs que la vitesse du mobile excede 1282 pieds par seconde, ]a pression de l’atmosphere. concourt avec la rĂ©sistance DAVS l’AIR; 9 1 pour ralentir fort mouvement ; & l’on volt fans peine que dans le cas d’une vitesse moindre , le mobile n’a plus qu’une partie de cette preffion Ă  surmonter cette quantitĂ©, qui doit s’estimer fur la diffĂ©rence entre la densitĂ© du fluide en avant & en arriĂ©rĂ© du mobile, difparoĂźt enfin lorsque la densitĂ© du fluide est uniforme autour du corps ; ce qui ne peut avoir lieu que dans le cas d’un mouvement lent, ou lorsque l’élasticitĂ© du fluide est assez grande pour que l’équilibre rompu par le choc soit aussi-tĂŽt rĂ©tabli entre les particules du fluide. C’est dans ce dernier cas seulement que l’on peut strictement admettre la loi de la rĂ©sistance proportionnelle aux quartes des vitesses. En tout autre la densitĂ© du fluide en avant du mobile variant avec la vitesse , c’est comme si le corps traverfoit successivement des milieux diffĂ©remment denses , dont la densitĂ© diminue- roit par gradation Ă  mesure que le mouvement se ralentit or il est clair que cette supposition exclut celle d’une densitĂ© uniforme , sur laquelle est fondĂ©e la rĂ©glĂ© d’une rĂ©sistance proportionnelle aux quartes des vitesses, &c. Nous ne nous arrĂȘterons pas davantage fur cette matiĂšre, dont un examen plus approfondi ne feroit dĂ©couvrir que de nouvelles difficultĂ©s. Contentons-nous d’obferver que pour Ă©tablir fur la rĂ©sistance des fluides une thĂ©orie complette & satisfaisante, il est indispensable de mettre en considĂ©ration toutes les circonstances Ă©noncĂ©es dans les articles prĂ©cĂ©- dens , seul moyen d’obtenir une loi gĂ©nĂ©rale d’oĂŹt l’on puisse dĂ©duire tous les cas particuliers ; & une formule de rĂ©sistance applicable Ă  tous les degrĂ©s de vitesse du mobile , Ă  tous les degrĂ©s de densitĂ© & d’élasticitĂ© du fluide. Si Ă  cette propriĂ©tĂ© la formule joint celle d’un calcul peu compliquĂ© & d’une facile application Ă  la pratique , la thĂ©o- 9 1 Mouvement des projectiles rie aura toute la perfection que l’on peut defirer. En attendant qu’une main habile remplisse notre attente Ă  cet Ă©gard , nous nous en tiendrons Ă  la thĂ©orie de Newton suffisante dans bien des circonstances , il ne fera peut-ĂȘtre pas impossible , avec certaines modifications , de l’adapter su mouvement rapide des projectiles lancĂ©s par les bouches Ă  feu. Nous allons Fexpofer le plus briĂšvement que faire se pourra. ThĂ©orie de la rijĂŹjlance des jhĂĄdcs. ĂŻ13. Si un cylindre fe meut uniformĂ©ment suivant la direction de son axe dans un fluide de mĂȘme densitĂ© que la sienne, & dont les particules ne puissent ĂȘtre poussĂ©es qu’en avant dans la mĂȘme direction, de maniĂ©rĂ© qu’en Ă­ems Ă©gaux il dĂ©place des quantitĂ©s Ă©gales d u fluide, & leur communique le degrĂ© de vitesse dont il est actuellement animĂ© ; il est Ă©vident qu’aprĂšs avoir parcouru un espace Ă©gal Ă  la longueur de son axe, ce cylindre aura dĂ©placĂ© une masse de fluide Ă©gale Ă  la sienne ; il lui aura communiquĂ© successivement toute fa vitesse, & aura par consĂ©quent perdu tout son mouvement. Donc la rĂ©sistance du fluide est, dans ce cas , Ă©quivalente Ă  une force capable de dĂ©truire le mouvement du cylindre , ou de le produire , dans le tems qu’il parcourrait uniformĂ©ment la longueur de son axe. L’effet de cette rĂ©sistance est le mĂȘme que celui d’une force qui, agissant contre le cylindre dans une direction contraire Ă  celle de son mouvement, dĂ©truirait en tems Ă©gaux des parties Ă©gales de fa vitesse ; c’est une force analogue Ă  la gravitĂ© agissmt contre un corps lancĂ© verticalement de bas en haut. 114. Ce cas aurait lieu pour un fluide renfennĂ© dans DANS L’AIR; 9 ? tin canal, oĂč ses particules poussĂ©es par le cylindre en mouvement, ne pourroient s’écarter d’aucun cĂŽtĂ© de fa direction. Mais si le fluide est indĂ©finiment Ă©tendu ou libre de tous cĂŽtĂ©s, ses particules poussĂ©es par le cylindre se mouvront en tous sens, & n’opposeront plus qu’une rĂ©sistance moitiĂ© de la prĂ©cĂ©dente ; c’est-Ă -dire qu’alors la rĂ©sistance est Ă©gale Ă  une force capable d’engendrer , ou de dĂ©truire le mouvement du cylindre dans le teins qu’il parcourroit uniformĂ©ment deux fois la longueur de son axe. n5. Pour se convaincre de la vĂ©ritĂ© de ce principe, imaginons une demi-sphere formĂ©e par la rĂ©volution du quart de cercle CAB fig. 30. autour du rayon CB, que nous supposerons ĂȘtre la direction & la vitesse du Cylindre. Soit C M la direction & la vitesse dune particule du fluide au premier instant de son mouvement cette vitesse pourra se dĂ©composer en deux autres C P & P M , Tune perpendiculaire & l’autre parallĂšle au mouvement du cylindre ; la premiere ne s’opposant point Ă  ce mouvement, la rĂ©sistance de la particule dirigĂ©e suivant C M ne sera exprimĂ©e que par P M. Donc la rĂ©sistance du fluide, lorsque ses particules font toutes poussĂ©es en avant suivant la direction d u cylindre , est Ă  sa rĂ©sistance lorsque les particules ont la libertĂ© de se mouvoir en tous sens , comme la somme des rayons menĂ©s Ă  tous les points de la surface de la demi-sphere , est Ă  la somme des sinus eorrespondans aux mĂȘmes points. Si l’on nomme donc le rayon CB, Í I2P - 0 0 / 10 r 8 “ " 6 3627,7 3302,0 3,8943495 3,8730724 3,6895663 3,6883810 Balles. 0,05092 9755, 1 3,0429601 6,5948242 Avec le secours de cette table on calculera facilement les formules trouvĂ©es par la solution des quatres problĂšmes prĂ©cĂ©dens , en fe rappellant que m est un nombre dont le logarithme est - x 0,43429448. Calcul de la formule u e= 134. Soit un boulet de 24, chaste avec une vĂźtestĂš initiale de 1200 pieds par seconde ; pour trouver la vitesse qui lui reste aprĂšs avoir parcouru 150 toises ou 900 pieds, on fera le calcul suivant. 14 106 Mouvement des projectiles l\ x 0,43429448 3,8495323 l x = 900 . . 2,9542425 x 0,43429448 8,8037748 dont le nombre ou Im . . . 0,0636465 Ă  ĂŽter de /V — 1200 3,0791812 reste lu . . . 3,0155347 — / 1036,415. Donc su bout de 902 pieds, ou 150 toiles, la vitesse! du boulet n’est plus que d’envĂŹron 1036 pieds. Calcul dc la formule V — mu, 135. Si un boulet de 24 arrivĂ© Ă  un but Ă©loignĂ© de 150 toises, ou 900 pieds, a besoin d’une vitesse de 1036 pieds pour produire son effet, on trouvera sa vitesse initiale , ou la vitesse avec laquelle il doit sortir du canon, par le calcul suivant. Puisque x — 900, on a comme dans l’exertĂŹple prĂ©cĂ©dent l m . . . 0,0636465 ajoutez lu . 3,0153598 IV . 3,0790063 —l 1199,52. C’est ' donc avec une vitesse d’environ 1200 pieds par seconde que le boulet doit ĂȘtre chassĂ©, pour qu’à la distance de 150 toises fa vitesse restante soit de 1036 pieds. Calcul de la formule t — ~ m — 1. 136. Le mĂȘme boulet Ă©tant chassĂ© avec la mĂȘme Vitesse initiale, on trouvera le tems qu’il met Ă  parcourir un espace de 900 pieds, par le calcul suivant. DANS l’AIR , 87 - On aurĂĄ Comme dans l’exemple prĂ©cĂ©dent Im . . . . 0,0636465 dont le nombre ess m .... 1,157835 donc m — 1 . 0,157835 lm — 1 9,1982034 , lc . . . . . 3,7882520 comp. IV,... 6,9208188 11 . . . . 9,9072742 = 1 0, "808. Ce boulet met donc environ de seconde Ă  parcourir 150 toises. Calcul de la formule V z=z Ă­ m — 1 , 137. Pour connoĂźtre la vitesse initiale d’un boulet de 16 , sachant qu’il a parcouru 215 toises ou 1290 pieds en 1 \ seconde, on fera l’opĂ©ration suivante 1 7 x 0,43429448 5,907-521-5 l x— 1290 .". 3,1105897 s* X 0,4342, Lee. 9,0181112 dont le nombre ' "ou l m .... 0,1042584 donc ?h .... 1,27133 - - m — 1 . . 0,27133 -l 9 - 433497 8 . . . 3,7302628 9,9030900 /V"”.'."r3,0668506 ~ /1166,4. Donc un Ă­Ă­oiilet de 16 doit 'ĂȘire chassĂ© avec une vitesse initiale de 1166 pieds par fĂ©conde, pour qu’en 1 ~ sec, il parcoure 215 toises. - ' ' ,ĂŻĂł8 Mouvement des projectiles Calcul dĂš la formule m — ^ - 4 - t;8. Pour connoĂźtre . boulet de, 16 parcourt en — de , Ă©tant chassĂ© avec une vitesse initiale de 1200 pieds par seconde. f V = 1200.3, ^^-o, 73 ..... 9,873061,; , c X Ă­ Ă­Ă«* -F- 6 c ? &c. donc ——hL -F -3 ; on peut nĂ©gliger les termes fuivans, parce que les puissances de c font dans chaque terme plus grandes que celles de x , & que dans le cas prĂ©sent, oĂč il s’agit de boulets de fer, les puissances de c croissent suivant un bien plus grand rapport que celles de x. On a donc ——— ou . Y . tan &~ 1 X - V % tang. I >-F- r~ , donc x 3 - f -ex ee ; Ă©quation qui renferme tout ce qui est nĂ©cessaire de considĂ©rer dans la pratique du tir de but en blanc. 141. Quoique cette Ă©quation foi t tirĂ©e de celle-ci j/” - = — ot — 1 , dans le premier membre de laquelle x reprĂ©sente la distance horizontale B D, tandis DANS t’AÎR. III que dans le second la mĂȘme lettre est prise pour lĂ  courbe B/F dĂ©crite par le boulet ; il n’est pas Ă  craindre que de cette mĂȘme dĂ©nomination de deux quantitĂ©s diffĂ©rentes il puisse rĂ©sulter aucune erreur sensible ; parce que, comme on l’a dĂ©jĂ  observĂ©, la diffĂ©rence entre ces quantitĂ©s est si petite , qu’on peut les regarder comme Ă©tant Ă©gales, fur-, tout dans la pratique, oĂč l'on est toujours exposĂ© Ă  rencontrer des diffĂ©rences beaucoup plus considĂ©rables. 142.. Nous venons de supposer que la ligne de mire est parallĂšle Ă -Fhorizon ; si elle Ă©toit inclinĂ©e , comme dans la figure 23 , la verticale EF dont le boulet tomberoit dans lĂ© mĂȘme tems qu’il est transportĂ© de B en F, seroit Ă©gale Ă  ED - FD = BD tang. EBD - BD tang. FBD §. 5 , & Ă  cĂĄuse de B D = B F cos. F B D = x cos. FBD, on auroit EF — x cos. FBD tang. EBD — tang. FBD ; le tems de la chĂ»te par EF seroit donc = j/*^ COS. FBD tang. EBD - tang. FBD ; oĂč l’on volt que ce cas ne diffĂšre du prĂ©cĂ©dent qu’en ce qu’au lieu de tang. I on a cos. FBD tang. EBD — tang. FBD mais nous observerons que cette derniere quantitĂ© ne diffĂšre que trĂšs-peu de tang. I, l’angle I Ă©tant l’excĂšs de EB D fur F B D ; ce crue cette expression indique assez par elle-mĂȘme, & qu’il est aisĂ© de vĂ©rifier par le calcul. O11 pourra donc , dans tous les cas de pratique, se servir de l’équation xx *+‱ ex * , Ă  laquelle nous nous en tiendrons avec d’autant plus de confiance, qu’il est prouvĂ© par l’expĂ©rience, qu’elle est suffisamment exacte ; d’ailleurs elle dispense de connoĂźtre Finclinaison de la picce Ă  l’égard de l’horizon, ce qui est un avantage prĂ©cieux dans une infinitĂ© de circonstances. n2 Mouvement des projectiles 143. Ce qu’il y a donc d’essentiel Ă  considĂ©rer dans le tir du but en blanc, c’est, 1". la vitesse initiale du projectile ; 2°. l’angle de mire, ou l’angle que la ligne de mire fait avec Taxe de la piece ; 3°. l’éloignement de l’objet qu’on veut frapper en tirant de but en blanc ; Ă  quoi l’on peut ajouter, 4 0 . la hausse qu’il faut employer pour fe procurer l’angle de mire donnĂ© ou trouvĂ©. Deux des trois premieres quantitĂ©s Ă©tant connues, on trouvera la troisiĂšme par le moyen de l’équation x x - 4 -ex — c y i -, de laquelle on tire, 144. i°. La valeur de V — +*. 145. 2 0 . La valeur de tang. I = ^ss "d- 146. 3°. La valeur de * = c Jj/"+ 7 — ij. 147. A l’égard de la hausse , on la trouvera par la table Y , ou par la formule tang. I x L — ra — n , dans laquelle les lettres l, m , n reprĂ©sentent les mĂȘmes quantitĂ©s qu’à l’article 70, & dont les valeurs font comprises dans la table I. Si cette formule de la hausse don- noit un rĂ©sultat nĂ©gatif, ce qui arrivera toutes les fois que l’angle de mire fous lequel on doit tirer, est moindre que l’angle de mire naturel du canon , tel qu’on le trouve pour chaque calibre dans la table I ; il faudroit baisser la ligne de mire du cĂŽtĂ© de la culasse, ou la hausser au dessus du bourlet mais comme l’un est impossible & l’autre souvent impraticable, on dirigera dans ce cas la ligne de mire naturelle de la piece, au dessous de l’objet que le boulet doit frapper, d’une quantitĂ© quatriĂšme proportionnelle Ă  la longueur /, Ă  la hausse trouvĂ©e, & Ă  la distance de l’objet; c’est-Ă -dire d’une quantitĂ© Ă­x DANS l’AlR. Ă­~, en nommant la hausse troiĂ­vé’e h, St d la distance dĂ» but. Les exemples fuivans pourront servir Ă  faciliter l’usage des formules que l’on vient de trouver. 148. Calcul de la formule V nz - -4- x~J m Exemple I. Supposant un but Ă©loignĂ© de 3 60 toises ou n60 pieds, que l’on veut atteindre en tirant de but en blanc J avec une piece de 24, & fous sangle de mire naturel de cette piece, qui est de i° 15' 6"; on trouvera la vitesse initiale avec laquelle ce boulet doit ĂȘtre chassĂ© ^ par le calcul suivant. I x x .6,6689076 comp. / c .6,2117480 ^ — ....... 2,8806350 dont le nombre est T = 759,72 ajoutez x z=. 2160 x x .+.*= 2919,72 - 3,46534 1 15, comp. Itang. 6,3048829 IV .. . 3,1524414 = l 1420,5 Donc le boulet de 24 doit avoir une vitesse initiale dĂ© 1420 pieds par seconde , pour que la portĂ©e du but en blanc naturel de la piece de ce calibre soit de 360 toises. Exemple II. La mĂȘme piece devant ĂȘtre tirĂ©e de but en **4 Mouvement des projectiles blanc Ă  la mĂȘme distance, sous un angle de mire de deux degrĂ©s , on aura la vitesse initiale du boulet, & la hausse , de la maniĂ©rĂ© suivante on a comme ci-dessus. i t -4- * * 3,465341* l M, 1 .1-1789769 cpmp. I tang. I . . . . 1,4569162 6,1012343 / V . . . 3,0506171 =r l Calcul de la haujse. I tang. 2° . . 8,5430838 ; 1 1 —' 117,63 2,0705181 0,613601 9 dont le nombre = 4-, 1077 - ĂŽtez-en m — n=c 2,57 reste de la hausser 1,5377= 1 po 6>>' 6pt; Ainsi pour remplir l’objet de cet exemple, il faut que le boulet ait une vitesse initiale de 1x24 pieds par seconde , & qu’on emploie une hausse de 1 po. 6 li. 6 pt. 149. Calcul de tang. I = lld. f % x v* L - Exemple I. On demande sous qiiel , angle de mire il fĂąut tirer une piece de 16 placĂ©e ĂĄ 322 toises , ou 1932 pieds d’un but que l’on veut frapper en tirant de but en blanc ; le boulet .ayant une vitesse initiale de 1412 pieds par seconde. kĂ­ANS LE VUIDEl jiÇ 1 ĂŹ x x ... 6,5720142 Comp. Ic .6,2697372 ' l~... 2,84175x4 dont le nombre est f 7 = . 694,63 ajoutez x = . . . 1932 — -4- x r= 2626,63 1 j7 "*** 3,4i939 88 / 15,1. . . 1,1789769 comp. / V 1 . . . 3,7003306 l tang. I . 8,2987063 =2 l tang. i° 8' 20". Or cet angle est prĂ©cisĂ©ment sangle de mire naturel de la piece de 16, donc 322 toises est la portĂ©e du but en blanc naturel de cette piece, lorsque la vitesse-initiale du boulet est de 1412 pieds. Exemple II. On demande fous quel angle de mire il faut tirer une piece de 16 , pour atteindre dĂ© but en blanc un objet Ă©loignĂ© de 200 toises ou 1200 pieds, la vitesse initiale du boulet Ă©tant, de 530 pieds par. seconde, faites le calcul suivant l xx . . . 6,1583625 comp. I c .... . 6,2697372 l — ajoutez x = 2,4280997 dont le nombre est 267,98 1200 ~ + a = 1467,98 ĂŻi6 Mouvement des projectiles l 3,166720a l 15,1 .... 1,1789769 comp. / V 2 .... 4,5514482 l tang. I . . 8,8971453 == /lang. 4 30' 43" 1 1 — 111 , 1 % 2,0537697 l tang. I x / 0,9509150 dont le nombre est - 8,9313 po. ĂŽtez m — n— 2,25 reste la hausse — 6,6813 = 6 po. 8 11. 2 pt. L’angle de mire doit donc ĂȘtre de 4° 30' 43", & la hausse de 6 po. 8 li. 2 pt. Exemple III. Si l’éloignement du but est de 250 toises ou 1500 pieds, & la vitesse initiale du boulet de 1325 pieds par seconde, on aura sangle de mire pour une piece de 16, par le calcul suivant. I xx .6,3521825 comp. I c .6,2697372 l x -^- .. 2,6219197 dont le nombre est XX O ' — 418,71 ajoutez x = 2. 1500 -+‱*=. 1918,71 X X DANS 1E VUIDE. 1 i 7 1 fT + * ‱ 3 > 1 ' 3 00 94 / 15,1...... 1,1789769 comp. / V 2 ...... 3,7333682 l tang. I . . . . 8,2175343 =/tang. o° 56'44" l /= 113,18 2,0537697 / tang. I x / 0,2713242 dont le nombre est 1,868 po, ĂŽtez m — n = 2,25 reste la hausse nĂ©gative — 0,382 = — o po. 4 li. 7 pt. C’est-Ă -dire que pour tirer dans ce cas de but en blanc, il faudroit mettre fur le bourlet de la bouche du canon une hausse de 4 li. 7 pt. ou bien employer la ligne de mire naturelle de la piece, & la diriger au dessous du Eut d’une quantitĂ© = -j* §. 143 , stue l’on trouve ĂȘtre d’environ 5 pieds. 150. Calcul de la formule x c V 2 tanç. I 15,1 c Exemple I. Pour connoĂźtre la portĂ©e du but en blanc naturel d’une piece de 24, lorsque la vitesse initiale du boulet est de 1420 pieds par seconde, on fera le calcul suivant / V 2 .6,3045766 / »ng. comp. / 15, comp. / c. 6,2117480 l — 7—7— - . . 9,6767829 dont le nombre Mouvement des ĂŹ>ro/ÂŁctile5 0,35152 dont le log; 9,54595°° 3,7882520 3,3342020 = l 2158,8 pi. La portĂ©e de but en blanc est donc , dans ce cas , de 2158,8 pieds , 011 d’environ 360 toises. Exemple II. Pour trouver la distance Ă  laquelle on doit placer une piece de 16 pour tirer de but en blanc avec une hausse de 8 lignes, la vitesse initiale du boulet Ă©tant de 1412 pieds par seconde, on cherchera d’abord sangle de mire qui rĂ©sulte de la hausse de 8 lignes ; or puisque §. 81 h-xiL tang. I x l — m — n , on aura tang. I rr dans ce cas 2,9166 113,18* On fera doric le calcul suivant / 2, comp. I 113, l tang. l V 2 .6,2996694 comp. I 15, comp. I c .6,2697372 ÂŁ V 2 tang. I I5>i c 9,8015468 dont le nombre DANS X-’AIR. II 9 est . . 0,63321 ajoutez ; — . . . 0,25 0,88321 dont le log. . . . 9,9460640 la moitiĂ© donne 9,97^0320 dont le nombre est’ . . 0,9398 ĂŽtez-en 0,5 dont le log. I c ..... reste ; . 0,4398 og. . . . 9,6432332 .3,7302628 l X 3 , 3733 Ăź 8 ° — l 2363.' C’est donc Ă  la distance de 2363 pieds, ou d’environĂ­ 394 toises qu’il faut ainsi tirer la piece de 16. 151. Les formules dont nous venons de dĂ©tailler les calculs etant le fondement de la pratique du tir du canon, nous n’avons pas craint d’en multiplier les exemples, l’ufage n’en pouvant ĂȘtre rendu trop familier. Tous les cas y font prĂ©sentĂ©s ; & si nous n’avons point parlĂ© de la situation du but relativement au niveau de la batterie, c’est que cette circonstance est tĂłut-Ă -fait inutile Ă  considĂ©rer dans le tir de but en blanc. II importe peu que l’objet qu’on fe propose de frapper, ou le point par lequel on veut faire passer le boulet, soit au dessus 011 au dessous de ce niveau ; que la piece soit inclinĂ©e ou non Ă  Fhorizon cela ne change rien Ă  l’effet du tir de but en blanc. L’unique objet de cette maniĂšre de tirer est de diriger la ligne de mire naturelle ou artificielle de la piece ' fur le point que le boulet doit frapper, & dont il suffit Mouvement des projectiles de connoĂźtre la distance, sans s’embarrasser de fa situation Ă  l’égard cle l’horizon. 15 a. Pour n’avoir aucun doute Ă  ce sujet, reprenons l’exemple II du calcul de la formule tang. I 22= l -~ -+-x^ , 8c ajoufons-y la condition que le but F fig. 23 soit Ă©levĂ© de 30 pieds an dessus de l’horizontale BD la valeur qu’on a trouvĂ©e dans cet exemple pour tang. I, fera celle de cos. F B D tang. E B D — tang. FBD §. 142 ; c’est-Ă -dire qu’on doit avoir 8,8971433 — l cos. FBD -4-1 tang. EBD —tang. FBD; mais puisque BF =2 1200 & FD — 30, / cos. FBD fera 222 9,9598643 , lequel Ă©tant retranchĂ© de 8,8971453 , il reste 8,8972810 2= L tang. EBD — tang. FBD; prenant les nombres on aura 0,0789371 __ tang. EBD _tang. FBD, d’oĂč l’on tire, Ă  cause de tang. FBD — 0,0250070 , tang. EBD — 0,103 9441 , qui rĂ©pond Ă  5° 56' 3" pour la valeur de sangle EBD; ĂŽtez - cn i° 25' 57" valeur de sangle FBD, sangle de mire EBF sera de 4° 30' 6 "dont le l tang. est 8,896,457 , ce qui donne une hausse de 6,6608 pouces , qui ne diffĂ©rĂ© de celle qu’on a trouvĂ©e dans l’exemple que de 0,0205 po. ou d’environ 3 points ; diffĂ©rence peu sens, le qui ne peut occasionner qn’une erreur beaucoup moindre que les erreurs les plus communes de la pratique. 153. Si dans le premier exemple de la formule V 2= j/* -7-t-*, on suppose le but Ă©levĂ© de 50 pieds au dessus du niveau de la batterie , on trouvera l cos. FBD tang. EBD — tang. FBD =2 8,3397702 ; 8c cette valeur mise Ă  la place de / tang. I, il en rĂ©sultera DANS U VU IDE, tix une vitesse initiale de 1419,95 pieds, moindre seulement de 0,55 que celle qu’on a eue en ne considĂ©rant que sangle de mire de la piece, sans avoir Ă©gard Ă  son inclinaison sur l’horizon. 154. Enfin , si dans le premier Ă©xemple de la troisiĂšme formule on suppose saxe du canon inclinĂ© de 5 degrĂ©s fur l’horizon, on trouvera 8,3419150 pour le logarithme de cos. FBD tang. EBD — tang. FBD,qu’il faut mettre Ă  la place de tang. I dans le calcul de cette formule ; & au lieu d’une portĂ©e de but en blanc de 2158,8 pieds, on en aura une de 2168,6 qui n’est plus grande que de 9,8, ou denviron la 220 me . partie. 155. Ces diffĂ©rences apprĂ©ciĂ©es Ă  leur juste valeur, eu Ă©gard Ă  la pratique du service, on doit ĂȘtre bien Convaincu qu’elles ne font d’aucune consĂ©quence pour la justesse du tir ; & qu’elles ne doivent pas nous faire sacrifier savan- rage d’un calcul trĂšs-simple pour la prĂ©cision inutile d’une 2000m s. partie dans la vitesse initiale du projectile ; d’une zooms, partie dans la hausse, & d’une 200ms. dans la portĂ©e, C’est un degrĂ© de prĂ©cision dont la pratique n’est nullement susceptible. 156. Dans tout ce qui prĂ©cede nĂŽus avons supposĂ© que sangle de mire BCH fig. 18 formĂ© par la ligne de mire GHC & Taxe de la piece, est Ă©gal Ă  sangle CBF que le mĂȘme axe fait avec la droite B F menĂ©e de la bouche du canon au but. Cette supposition , qui peut ĂȘtre admise lorsque le but est Ă  une grande distance, indui- roit en erreur s’il Ă©toit plus rapprochĂ© mais Terreur ne tomberoit que fur la dĂ©termination de la hausse nĂ©gative , en ce qu’il en rĂ©fulteroit pour cette hausse une valeur qui auginenteroit Ă  mesure que le but seroit moins Ă©loignĂ© 76 i-ii Mouvement des projectiles du canon , ce qui ne peut pas ĂȘtre car il est clair que , pour atteindre un but situĂ© Ă  chacune des intersections de la ligne de mire avec la trajectoire du projectile, la hausse doit ĂȘtre nulle, & qu’il saut diriger la ligne de mire fur le but ; de sorte que de Tune de ces intersections Ă  l’autre la hausse nĂ©gative doit augmenter jusqu’à un certain point, diminuer ensuite & devenir zĂ©ro. II y a donc entre ces deux points d’intersection une position du but oĂč la hausse nĂ©gative est un maximum. , & une autre position oĂč la quantitĂ© dont il faut pointer plus bas que le but est ausii un maximum. 157. La position ou la distance du but qui donne ce dernier maximum peut se dĂ©terminer , fans qu’il soit nĂ©cessaire d’avoir Ă©gard Ă  sangle au but BFC, & par le moyen de l'Ă©quation — -i-^. On a vu §. 82 que l’expression de la hausse est tang. I x l — m — n; & celle de la quantitĂ© dont il faut pointer plus bas que le but, tang. I x l — m — n j = yĂŻ -+- x x^ — ^^ ~~ x. Si l’on prend la diffĂ©rentielle de cette expression , on aura , en rĂ©galant Ă  zĂ©ro , * = \ , 777 x - 7- 1 — l siui donne une valeur suffisamment exacte de la distance Ă  laquelle il faut pointer le plus bas au dessous du but pour l’at- teindre. Ainsi, pour savoir Ă  quelle distance doit ĂȘtre le but pour pointer le plus bas possible, avec une piece de 24, lĂłrsque la vitesse initiale du boulet est de 8oo pieds par seconde, on fera le calcul suivant. BANS l’AIH. ĂŻ'23 158. Calcul de la formule A V*. . . 3,8061820 l - 3 .0,477121; comp. A 15,1 .... 8,8210231 comp. L c .6,2117480 L m —'n . . . 0,4099331 comp. log. I. .7,9294819 9,6554874 dont le nombre est . . 0,45236 ajoutez . . 1 1,45236 dont le log. 0,1620742 la moitiĂ© . 0,0810371 dont le nombre est . . 1,20514 ĂŽtez-en . . 1 reste . . 0,20514 dont le log. 9,3120504 . 3 , 3 1 ”3 °7 2,6231811 = log. 420 pi = 70ts. C’est donc lorsque le but est Ă©loignĂ© de 70 toises qu’ii faut, dans le cas de cet exemple, pointer plus bas qu’à toute autre distance. II n’est plus question que de savoir de combien, Ă  cette distance, il saut pointer plus bas que lç but. *-j4 Mouvement des projectiles 159. Comme cette quantitĂ© dĂ©pend de la hausse correspondante Ă  la mĂȘme distance, Terreur pourroit devenir sensible Ă» Ton nĂ©gligeoit de considĂ©rer Tangle au but BFC, que nous avons confondu jnsqu’à prĂ©sent avec Tangle de mire, sous la mĂȘme dĂ©nomination I, Soit donc sangle au but — i „ au lieu de l’équation tang. I =3 15,1 s X X \ . jç j ~—hx J , nous aurons tang. 1 — 1 = 2 ^ ; de forte' que, connoissant Tangle i par la distance connue x , 011 l’ajoutera Ă  Tangle I — i trouvĂ©e par la derniere Ă©quation, ce qui donnera Tangle de mire I ; alors tang. I x l — m — n fera la hausse, & tang. I X l — /n — n j la quantitĂ© dont on pointera plus bas que le but. Appliquons ceci au dernier exemple, en supposant x — 420 pieds & V — 800 pieds. L x* ........ . 5,246498b comp. L c ... . .6,2117480 l.~ .1,4582466 dont le nombre est . . 28,72 ajoutez x . . 420 — -*-* - . . 448-72 dontlelog. . . 2,6519754 4 15, eomp. L .. 4,1938200 1 . tang. I — r' , . . 8,0247723 = /. Ă  la distance de 70 toises on a Tangle i 4 24 donc Tangle de mire I est de ... . 40'48” DANS L’AĂŻR. Ii S log. tang. I log. I ... . 8,0744067 2,0705181 log. tang. I x 7 . . . 0,1449248 tang. I x 7 . . . 1,3961 ĂŽtez m — n .. . 2,5 7 reste la hausse nĂ©gative — 1,1739 dont le log. . . . 0,0696311 log. x .2,6232493 comp. log. 7 .7,9294819 0,6223623 = 11 faut donc, dans le cas de cet exemple, pointer, ou diriger la ligne de mire naturelle de la piece Ă  4,1914, ou 4 pi 2 po 3 li au dessous du but. Si l'on n’avoit point eu Ă©gard Ă  l’angle au but i , on. auroit trouvĂ© la hausse nĂ©gative — 1,3246 po , au lieu de — 1,1739 ; & 4 pi 8 p° 9 U pour la quantitĂ© dont il faut pointer plus bas que le but, au lieu de 4 pi 2P° 3 li. La diffĂ©rence 6 po 6 li de ces deux rĂ©sultats est fans doute de peu de consĂ©quence dans la pratique ; mais l’exactitude de la thĂ©orie ne permet point d’en ignorer la valeur. On voit donc que lorsque la vitesse initiale du boulet de 24 est de 800 pieds par seconde, on n’est jamais dans le cas de pointer la piece au dessous du but de plus que 4 pi 2 po 3 li, & qu’il faut pour cela que le but soit Ă©loignĂ© du canon de 70 toises. 160. A l’égard du maximum de la hausse nĂ©gative, voici comment on pourra la trouver l’expreffion de la hausse est tang. I x 7 — m — n , dont il faut prendre la diffĂ©rentielle & rĂ©galer Ă  zĂ©ro, pour eh dĂ©duire la ir6 Mouvement des projectiles distance du but qui donne ce maximum , ou simplement prendre la diffĂ©rentielle de tang. I, parce que les quantitĂ©s l, m, n sont constantes dans chaque calibre. Or en considĂ©rant sangle au but i , on a tang. I — i — ^ + ĂŻ j, d’oĂč il saut tirer la valeur de tang. I on observera Ă  cet effet que tang. I — i — tang. I — tang. i L -f* tang. I tang. i §. 13 & que tang. i on a donc , en faisant 15,1 — g , = ;§‱ 55 T 11 tang. I - - . .g* gcx i. t fï’+et * 1 + ntV C V Ă­- * ce 1U1 donne = La diffĂ©rentielle de cette valeur de tang. I, en prenant * pour variable , Ă©tant Ă©galĂ©e Ă  zĂ©ro , on a l’équation . . . . a . zncV* x . c’ V -4- a c x* - 4- c* x x — se = o ĂźtV’jĂź flXL * 1 ~ 71 c ’ V 1 , dont une des racines donne la distance * qui rĂ©pond Ă  la plus grande hausse nĂ©gative. Mais comme la recherche de cette racine donneroit lieu Ă  des calculs trop longs, on remarquera que dans le cas des projectiles lancĂ©s par le canon, les termes - e V- *3 S n 8 c c- V* es sont ordinairement trĂšs- grands par rapport aux autres termes de cette Ă©quation ; & qu’on aura toujours une approximation suffisante en supposant uV 1 *3 e n c 1 V- c 1 v ,. -—- -— v, ou, multi- e n ee pliant par g n 8 c divisant par 2 c V 1 , x ĂŹ - 3- i c x* — n c V a 1 1 \ —— — o. Or cette Ă©quation n’exige qu’un calcul tres- simple pour voir la valeur de x car dans toute Ă©quation DANS l’aIR» 127 de cette forme x 3 - 4- p x* — q zn. o, il est aisĂ© de voir 8 rand q ue V &Ăź+e ' & pluS que X doit ĂȘtre plus grand que petit que Supposons donc , comme ci - dessus, V = 800, & , parce qu’il s’agit d’une piece de 24 ; n — o,537Ăź pieds , on trouvera que x doit ĂȘtre > 142 pieds & l6 2 19 5 6 6,°59 4i5 575 I 12 33 14 22 5>97 2 49° 700 2 3 — l6 10 14 56 6,236 422 809 2 32 6 33 48 3,320 79 1 906 3 33 14 15 10 5,479 704 989 24 3 ÂŁ - 6 4 5,250 55° 1065 4 II 5 12 18 5>5°° 788 113a 5 33 34 2 18 32 6,278 1014 1250 6 33 33 6 18 3 6,778 1098 1320 8 33 - 5 6 1 34 5 ,ĂŻ66 756 i 1425 10 33 - O 2 0 47 4,826 799 1475 I 2 33 - 8 8 3 18 5,340 790 1530 liv. li. P t. ' " pi. pi. pi. » j — 41 6 12 7 6,028 281 { 500 » z — 40 7 14 I 1 5-958 324 618 1 33 - 6 3 i 28 6,486 449 704 1 ĂŹ 3 6 4 54 6,188 352 855 2 33 -19 4 7 18 6,031 537 992 16 2 i *9 5 11 33 5-240 746 IIIO 3 » 9 4 6 11 5,-67 748 I 221 3 Ă­ -15 8 6 25 5-653 666 1312 4 ” 20 2 11 18 6,170 988 -374 5 » O 8 1 31 5-'5 789 ĂŹ 1415 6 » *7 5 9 49 6,674 1047 1445 S 33 - 5 8 1 47 5,-53 788 1514 t DANS l’AIR, 147 liv. h. P t. P 1 - pi. pi. ” k -36 b I I I7 5,181 293 446^ 571 ” 5 — 4 2 I 40 3,271 775 I » — 16 9 3 36 5,09° 464 908 12 - z — 20 8 8 14 4,93i 502 1061 longue. 2 26 5 14 50 5,010 816 1181 2 j 4 3 3 33 4,896 726 T 1281 3 » 6 4 4 25 4,338 748 1361 4 » 2 4 2 12 4,601 814 1520 » i — 2 11 3 39 6,038 43 5 698 " i — 17 II 5 45 6,200 480 850 8 longue. I ,» 28 1 16 30 4,997 654 960 1 ĂŹ 2 — 18 11 - 7 6 7 43 2 23 6,667 5,5°° 642 702 1179 1324 2 - 4 3 0 56 4,896 725 1417 3 ” —11 7 4 39 5,25° 7i4 1459 » i -39 5 16 57 6,000 437 924 4 » r -34 3 15 ii 5,373 482 1117 longue. 1 » —32 4 i 4 39 5,847 5 60 1272 1 ĂŻ -30 11 14 21 4,733 555 1508 12 4 » — 14 » 5 5° 4,900 671 j 1442 8 >courtes - z IO » 6 7 4,198 788 j 1422 4 1 -35 11 16 45 4,552 5°3 1446 Nota. En relisant cette table, je me suis apperçu d’une erreur dans la vitesse du boulet de 8 tirĂ© avec la piece longue de ce calibre cette vitesse, qui devrait ĂȘtre plus grande qu’avec la piece courte & la mĂȘme charge, se trouve au contraire plus petite. Comme il n’est pas possible de revenir fur les procĂ©dĂ©s des Ă©preuves qui ont donnĂ© cette vitesse , procĂ©dĂ©s dont l’exactitude doit d’aiU Mouvement des projectiles 148 Remarque I, 173. La premiers idĂ©e qui se prĂ©sente Ă  l’inspection de çes tables d’épreuves , c’est qu’il semble que ce soit en leurs ĂȘtre Ă  l’abri de tous soupçons, il ne me reste d’autre moyen pour dĂ©couvrir la source de Terreur , que d’avoir recours Ă  une preuve encore existante de TĂ©tĂąt des pieces employĂ©es Ă  ces Ă©preuves, & que je trouve dans le procĂšs-verbal de la visite faite en 1782 de toutes les bouches Ă  feu du polygone j’y vois que dans la piece de 8, l’Engagisie , fondue Ă  Strasbourg en 1774, poids 2155 livres, n°. 9 , Tante ctoit Ă©vasĂ©e de 3 Ă  4 points ,dans toute fa longueur. Or on verra ci-aprĂšs par la table VIII du §. 176, que la piece de 8 donnant dans cet Ă©tat d’évafement de Tante une vitesse de 1338 pieds, en a donnĂ© une de 1422 dans son Ă©tat primitif; on peut donc conclure que TEngagiste Ă©vasĂ© de 4 points, ayant donnĂ© une vitesse de 1417 pieds, auroit dĂ» en donner une de i;o; , si cette piece eĂ»t Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©e lorfqu’elle ç’-avoit qu’une ligne de vent. C’est donc dans le rapport de 1417 Ă  150J qu’il faut augmenter les vitesses obtenues pour les autres çharges avec la mĂȘme piece; Sc remplacer, pag. 116 de mes tables du tir des canons, la colonne qui a 125 toises en tĂȘte par çelje-ci Charges. liv. VĂ­tejses. pi. 74Í 956 1 » lin . 1408 t lZo; . 1552 A Tcgard des vitesses rĂ©sultantes des autres cjuaLitĂ©s de poudres DANS L’AIR. 149 pure perte que la thĂ©orie prescrit des rĂ©glĂ©s pour la justesse d u tir Ă  quoi sert en effet de connoĂźtre la vitesse initiale du boulet, & l’inclinaison qu’il faut donner Ă  la piece de canon pour tirer Ă  une distance donnĂ©e , si , comme nos Ă©preuves l’indiquent, le projectile ne fuit presque jamais la direction du canon ; si entre cette direction & celle du dĂ©part du boulet il y a toujours un angle de quelques minutes ? Accident qui varie continuellement , qu’on ne peut ni prĂ©voir , ni Ă©viter, qu’on ne peut par consĂ©quent soumettre au calcul , ni assujettir Ă  aucune loi certaine pour y rĂ©gler la pratiqĂșc. Avant de prononcer, voyons Ă  quoi se rĂ©duit l’effet de cette diffĂ©rence entre sangle du dĂ©part du boulet & celui de l’inclinaison de la piece il en peut sans doute rĂ©sulter une augmentation ou diminution considĂ©rable dans la portĂ©e fur un terrein horizontal ; mais ce n’est point par les portĂ©es que l’on doit juger de l’effet de cette diffĂ©rence. Ce qu’il y a ici principalement Ă  considĂ©rer, c’ect le plus ou moins d’élĂ©vation du point oĂč passe le boulet en vertu de l’angle de dĂ©part, relativement au point qu’il auroit dĂ» frapper, ou par lequel il auroit dĂ» passer, s’il eĂ»t suivi la direction de la piece. Car il n’est pas question dans Tissage du canon de faire tomber les boulets Ă  terre, mais de les faire arriver Ă  un but d’une certaine hauteur & Ă©tendue ; dĂšs que ce but est frappĂ© , n’importe en quel point, l’objet est rempli. Si, par exemple, ce on les trouvera par le principe que les vitesses donnĂ©es par les mĂȘmes quantitĂ©s de poudre, font comme les racines quarrĂ©es des portĂ©es du mortier d’épreuve qui indiquent la qualitĂ© des poudres. Voyei le §. j6, & Tinstrustion fur Tissage dos tables, pag. ta. ĂŻjo Mouvement des projectiles but a une Ă©tendue de 8 pieds en hauteur, & que l’on pointe au milieu, le boulet Fatteindra quand mĂȘme il don- neroit quatre pieds plus haut, ou quatre pieds plus bas ; or une diffĂ©rence de quatre pieds est produite Ă  300 toises par un angle de 7 ' 38 " ; Ă  200 toises par un angle de 11 ' 27 ", & Ă  150 toises par un angle de 15 ' 16 L’angle de dĂ©part du boulet peut donc diffĂ©rer de l’incli- naison de la piece de 7 ' 38 " Ă  300 toises; de 11 ' a 7" Ă  200 toises, &de 1316 " Ă  130 toises, fans que ce boulet manque un but placĂ© Ă  ces distances & qui auroit huit pieds de hauteur, la ligne de mire Ă©tant dirigĂ©e au milieu. Jetions maintenant un coup d’Ɠil fur nos tables d’é- preuves, nous verrons que la plus grande partie des angles de dĂ©part du boulet font moindres que ceux que nous venons de calculer ; que fur quarante-fept coups , il y en a vingt-cinq dont l’angle de dĂ©part n’empĂȘcheroit point le boulet de toucher un but de huit pieds de hauteur Ă  300 toises & au-delĂ  ; cinq Ă  200 toises ; onze Ă  130 toises, & six qui en approcheroient beaucoup , Ă  l’exception d’un seul tirĂ© de la piece de 24 avec la charge de a ~ livres, dont l’angle de dĂ©part a Ă©tĂ© de 33 ' 48 II est vrai que cet angle a Ă©tĂ© trouvĂ© beaucoup moindre Ă  d’autres coups tirĂ©s avec la mĂȘme charge; comme il est trĂšs-possible qu’avec les autres charges on obtienne des angles de dĂ©part plus grands que ceux qui font indiquĂ©s dans la table; parce qu'Ă  cet Ă©gard le vent du boulet, feule cause de cet accident , est une source de variĂ©tĂ©s continuelles mais comme ces variĂ©tĂ©s ont lieu en plus & en moins, & Ă  peu prĂšs autant dans un sens que dans l’autre, il y a toute apparence que la direction qu’il faut donner au çanon DANS l’AIK. I^I peut ĂȘtre regardĂ©e comme une moyenne entre toutes celles que prend le boulet, & que c’est en pointant fur le milieu de l’objet qu’on risque moins de le manquer. Concluons donc qu’en donnant au canon l’inclinaison prescrite par la thĂ©orie selon les circonstances , le tir fera plus juste , d’un effet plus constant, que si l’on cherchoit cette incli-* naison par des voies incertaines & par un aveugle tĂątonnement. Remarque I I. 174. Nos formules indiquent la vĂźtesie qu’un boulet doit avoir en sortant du canon pour atteindre un but donnĂ©, ainsi que la maniĂ©rĂ© de diriger la piece par le moyen de la hausse. D’un autre cĂŽtĂ©, l’on trouve dans nos tables d’épreuves la charge de poudre qu’il faut employer pour communiquer cette vitesse au boulet il paroĂŹt donc qu’on a tout ce qu’il est nĂ©cessaire de con- noĂźtre pour tirer avec justesse la charge de poudre & la direction de la piece. II n’y auroit en effet plus rien Ă  desirer Ă  cet Ă©gard, si les poudres qu’on est dans le cas d’employer avoient toutes la mĂȘme force, & Ă©gale Ă  celle de la poudre qui a servi Ă  nos Ă©preuves ; si la mĂȘme quantitĂ© de poudre communiquoit toujours la mĂȘme quantitĂ© de mouvement mais il s’en faut de beaucoup que l’on puisse compter fur une pareille uniformitĂ© ce n’est pas que la poudre tirĂ©e d’un mĂȘme baril, ou de dif- Ă­Ă©rens barils provenant de la mĂȘme fabrication, ne soit de la mĂȘme qualitĂ©, & ne produise le mĂȘme ester dans des tems semblables; l’expĂ©rience ne laisse aucun doute Ă  ce sujet ; mais elle nous apprend aussi que pour des poudres fournies par diffĂ©rentes fabriques, ou qui dans Mouvement des projectiles ia mĂȘme fabrique sont faites en diffĂ©rens tems, il rĂ©gnĂ© une trĂšs-grande variĂ©tĂ© constatĂ©e par les Ă©preuves de rĂ©ception. L’Ordonnance prescrit que les poudres seront essayĂ©es au mortier d’épreuve, & que pour ĂȘtre reçues dans les magasins du Gouvernement, une charge de trois onces portera le globe de soixante livres au-delĂ  de 90 toises. Or depuis une quinzaine d’annĂ©es ces Ă©preuves ont donnĂ© des portĂ©es qui ont variĂ© depuis 100 jusqu’à 120 toises ; & en dernier lieu la fabrication des poudres s’est tellement perfectionnĂ©e, que la portĂ©e d’épreuve a Ă©tĂ© de 125 toises. C’est de cette derniere qualitĂ© qu’étoit celle qui a servi aux Ă©preuves dor - les rĂ©sultats font rapportĂ©s dans la table VII. S’il existai donc des poudres de diffĂ©rentes qualitĂ©s, nos Ă©preuves ne peuvent ĂȘtre vraiment utiles qu’autant que l’on aura un moyen d’en dĂ©duire la charge d’une autre espĂšce de poudre capable de communiquer au boulet une vitesse donnĂ©e. Par exemple, notre table indique que la charge de 2 j livres imprime au boulet de 24 une vitesse initiale de 906 pieds par seconde , lorsque la poudre est de celle dom trois onces portent le globe du mortier d’épreuve Ă  125 toises; il s’agit de savoir quelle doit ĂȘtre la charge d’une autre espĂšce de poudre qui imprimeroit la mĂȘme vitesse, sachant que trois onces de cette poudre donnent, avec le mĂȘme mortier d’épreuve, une portĂ©e de 105 toises ? Pour rĂ©soudre cette question, rappellons-nous ce qui a Ă©tĂ© dit Ă  l’art. 57, que les vitesses communiquĂ©es Ă  un projectile par la mĂȘme charge de diffĂ©rentes espĂšces de poudre, font proportionnelles aux racines quarrĂ©es des pqrtĂ©es du mortier d’épreuve, & concluons que si avec une certaine charge la poudre de 105 toises donne une ÍJANS CaIR, tijf Vitesse de 906 pieds au boulet de 24, celle dĂ© iij toises avec la mĂȘme charge doit lui en donner une d’environ 990 ; ces deux nombres Ă©tant entre eux dans le rapport de Y 105 Ă  ‱/ 125; mais pour avoir cette derniere vitesse avec Fespece de poudre qui a servi Ă  nos Ă©preuves , il faut, suivant la table , une charge de 3 livres c’est donc aussi une charge de 3 livres qui imprimera une vitesse dĂ© 906 pieds avec de la poudre de 105 toises. VoilĂ  donc un moyen infaillible de connoĂźtre la vitesse rĂ©sultante d’une charge de poudre, quelle qu’en soit lĂĄ qualitĂ©, lorsque cette qualitĂ© est connue soit par des Ă©preuves faites dans cette vue , soit par les Ă©preuves de rĂ©ception, II est vrai qu’on n’a pas toujours fous la main un mortier d'Ă©preuve pour s’assurer de la force des poudres qu’orĂ­ est dans le cas d’employer, & qu’une fois reçues dans les magasins, il ne reste plus aucun indice de l’épr'Ăšuve qu’on leur a fait subir ; rien par consĂ©quent qui puisse eii faire reconnoĂźtre la qualitĂ©. Ce qui sembleroit ĂȘtre une nouvelle preuve que notre thĂ©orie n’est d’aucune utilitĂ© pour la pratique. Mais ne pourroit-on point marquer fus chaque baril de poudre la portĂ©e de FĂ©preuve , comme 011 y marque le lieu & l’annĂ©e de la fabrication ? Cette formalitĂ© de plus ne fouffriroit pas la moindre difficultĂ© y Finspection d’un baril suffiroit alors pour faire connoĂźtre la qualitĂ© de la poudre qu’il renferme ce feroit de la poudre de 100 toises , de 120 toises , &c. & notre thĂ©orie indiqueroit la charge qu’il faudroit employer de cette poudre pour remplir l’objet qu’on fe propose. Si l’objef de l’Ordonnance est rempli, quand la poudre qu’on Ă©prouve porte au-delĂ  de 90 toises, aujourd’hui, en 1793 , au* delĂ  de 100 toises ; si le bien du service exige que Findi- 154 Mouvement des projectiles cation tle la portĂ©e d’épreuve soit conservĂ©e sur les barils' ce n’est point encore affez pour le succĂšs du tir des armes Ă  feu il faut en outre que la connoissance de cette indication parvienne dans les batteries auxquelles la poudre est destinĂ©e , & qu’à cet estes il soit enjoint aux artificiers , chargĂ©s de prĂ©parer les cartouches , d’y mettre la marque du baril d’oĂč les poudres font tirĂ©es seul moyen de con- noĂźtre dans toutes les circonstances la qualitĂ© des poudres qu’on emploie , 8c de rĂ©gler en consĂ©quence la maniĂ©rĂ© de pointer. Et qu’on ne dise pas que la poudre Ă©tant sujette Ă  de frĂ©quentes altĂ©rations , toute indication de fa force primitive ne pourroit qu’induire en erreur fur fa force actuelle l’expĂ©rience nous apprend par des faits bien constatĂ©s , que la poudre fe conserve trĂšs-bien dans les magasins pendant une longue fuite d’annĂ©es ; 8c qu’à moins de quelqu’accident extraordinaire , ou de nĂ©gligence , qui ne doit point faire rĂ©glĂ© , on peut toujours compter fur la qualitĂ© annoncĂ©e par les Ă©preuves de rĂ©ception *. Ceci paroĂźt contredire ce que nous avons * J’ai vu , en 1781, Ă©prouver des poudres de la manufacture tl’Arcier, qui avoient Ă©tĂ© reçues en 1772., & portoient le globe jufqu’à toises. Dans le magasin du fort Nieulet Ă  Calais, on trouva , en 1776 , les poudres dans un Ă©tat apparent de la plus mauvaise qualitĂ© les cbappes & les barils Ă©toit tombĂ©s en javelles ; une grande partie des poudres Ă©toient en pains couverts tle poussiĂšre ; on Ă©grena ces pains , on les passa au tamis, 8c les ayant soumis Ă  l'Ă©preuve , on obtint les mĂȘmes portĂ©es qu’au temps de la rĂ©ception. En 1772 on trouva Ă  Strasbourg environ dix-huit milliers de poudre renfermĂ©s dans une ancienne tour de Ăźa ville , provenant de l'Ă©vacuatien de Fribourg en 1744 malgrĂ© le mau~ DANS L’AIR. r;; dit ailleurs note 8, page 107 de notre traduction de Robins des variations infinies auxquelles la force de la poudre est sujette mais la contradiction n’est qu’appa- rente; dire qu’il existe des poudres de diffĂ©rentes qualitĂ©s, dĂ©montrer l’impostibilitĂ© qu’une formule des vitesses satisfasse Ă  tous les cas ; c’est prouver la nĂ©cessitĂ© de con- noĂŹtre par de bonnes Ă©preuves la force de celle qu’on veut employer. Remarque, III. 175. Les vitesses dĂ©duites des Ă©preuves rapportĂ©es dans la table prĂ©cĂ©dente, ont Ă©tĂ© calculĂ©es d’aprĂšs l’hypothefe que la force de la rĂ©sistance qu’une fphere Ă©prouve en traversant l’air avec une certaine vitesse, est Ă©quivalente au poids d’une colonne d’air de mĂȘme diamĂštre que la fphere , & d’une hauteur Ă©gale aux de celle dont le mobile devroit tomber pour acquĂ©rir cette vitesse. C’est peut-ĂȘtre un inconvĂ©nient attachĂ© Ă  la mĂ©thode que nous avons employĂ©e, qu’il faut connoĂźtre la rĂ©sistance de l’air pour avoir la vitesse du projectile ; diffĂ©rente en cela de la mĂ©thode de Robins , qui donne cette vitesse indĂ©pendamment de toute hypothĂšse de rĂ©sistance. II arrive de lĂ  que le moindre doute fur la vĂ©ritĂ© de celle que nous vais Ă©tat des barils & des chappes , ces poudres donnerent au mortier d’épreuve des portĂ©es de 117 toises, & furent employĂ©es au service du polygone. Enfin , tout rĂ©cemment, Ă  la fin de 1792 , des poudres restĂ©es dans le magasin du Saint-Esprit» ont Ă©tĂ© reconnues, quoique fabriquĂ©es en 171S, pour avoir une force de prĂšs de 120 toises. ;;6 Mouvement des projectiles avons adoptĂ©e, rĂ©pand de rincertitude fur les vitesses rĂ©sultantes de nos Ă©preuves ; & ce doute n’est que trop bien justifiĂ© par toutes les difficultĂ©s dont la thĂ©orie de la rĂ©sistance des fluides est encore hĂ©rissĂ©e. De toutes les expĂ©riences que nous savons avoir Ă©tĂ© faites fur la rĂ©sistance de l’air , celles de M, le Ch cr . de Borda nous ont paru les plus propres Ă  faire connoĂźtre la rĂ©sistance que ce fluide oppose au mouvement d’une sphere mais avant d’admettre la loi qui en rĂ©sulte, nous avons cru devoir la soumettre Ă  des Ă©preuves qui en assurassent la certitude il ne Ă­alioit pour cela qu’employer cette ioi de rĂ©sistance pour calculer la vitesse que le boulet reçoit dans l’épreuvc d’une charge de poudre donnĂ©e ; & voir ensuite si avec la mĂȘme charge le boulet atteindra un but Ă  une distance connue , la piece Ă©tant dirigĂ©e suivant les principes que nous avons Ă©tablis, & d’aprĂšs la mĂȘme hypothĂšse de rĂ©sistance. On trouve par exemple par la table des Ă©preuves que Ja charge de 8 livres de poudre communique au boulet de 24 une vĂźteflĂš initiale de 1425 pieds par seconde voulant donc savoir comment il faut diriger la piece pour que le boulet atteigne un but Ă©loignĂ© de 400 toises , en employant la mĂȘme charge de 8 livres , mais - d’une poudre de 120 toises, qui ne devoit par consĂ©quent donner qu’une vitesse de 1396 pieds, nous avons trouvĂ© par le calcul dn §. 147 qu’il falloit une hausse de 5 lignes 9 points; 6c la piece Ă©tant ainsi dirigĂ©e, le boulet donna Ă  la hauteur du but, Vouloit-on dĂ©terminer la charge propre Ă  tirer la piece de 24 de but en blanc Ă  la distance de 215 toises, la poudre Ă©tant de celle qui porte le globe du DANS L’AIR. *57 mortier d’épreuveĂ  120 toises ? la formule du §. 144 nous apprend que , pour remplir cet objet, la vitesse initiale du boulet doit ĂȘtre d’environ 1034 pieds, & nos tables indiquent qu’avec de la poudre de 123 toises, il faut une charge de 3 liv. 3 onces ; mais comme il s’agissoit d’un'e poudre de 120 toises , il a fallu employer une charge de 3 liv. 8 onces * , suivant ce qui a Ă©tĂ© dit dans la remarque prĂ©cĂ©dente ; ayant donc pointĂ© de but en blanc avec cette charge , le boulet frappa le but dĂ©signĂ©. Ensin nous eĂ»mes le mĂȘme succĂšs en tirant une piece de 16 avec 12 onces de poudre pour atteindre au but Ă©loignĂ© de 250 toises; c’étoit de la poudre de 120 toises notre thĂ©orie donnoit une hausse de 6 points 11 lignes ; & la piece inclinĂ©e en consĂ©quence de cette hausse porta le boulet Ă  sa destination. Ces Ă©preuves & beaucoup d’autres qui nous ont Ă©galement bien rĂ©ussi , ne laissent aucun doute fur la bontĂ© de notre thĂ©orie, & fur les avantages que l’on peut retirer de son application Ă  la pratique. On pourroit mĂȘme se croire fondĂ© Ă  conclure que la loi de rĂ©sistance que nous avons adoptĂ©e, est prĂ©cisĂ©ment celle qui s’observe dans la nature ; mais ce seroit se faire illusion nous connoissons des thĂ©ories dont les rĂ©sultats font aussi d’accord avec ceux de FexpĂ©rience, quoiqu’établies fur d’autres hypothĂšses de rĂ©sistance. Cet accord n’est donc pas toujours une preuve qu’on ait rencontrĂ© la vraie loi, suivant laquelle l’air rĂ©siste au mouvement des projectiles ; il donne seulement Ă  prĂ©sumer que si * Cette charge a Ă©tĂ© modifiĂ©e Ă  cause d’une circonstance dont nous parlerons dans la remarque VIII. Mouvement des projectiles l’on admet la mĂȘme loi de rĂ©sistance pour la recherche de la vitesse initiale du boulet, & dans l’usage que l’on fait ensuite de cette vitesse pour diriger le canon, la pratique pourra s’accorder avec la thĂ©orie * , quand mĂȘme cette loi ne seroit pas exactement celle de la nature au lieu qu’en employant, pour connoĂźtre la vitesse , une mĂ©thode indĂ©pendante de toute hypothĂšse de rĂ©sistance, comme est celle de Robins, cet accord ne fera possible qu’autant que la thĂ©orie fera fondĂ©e fur la vraie rĂ©sistance de l’air. Notre mĂ©thode est donc prĂ©fĂ©rable , & plus avantageuse pour la pratique, malgrĂ© l’incertitude oĂč elle peut nous laisser fur la vitesse rĂ©elle des projectiles. Remarque. I V. 176. L’angle de dĂ©part du boulet par ses variations, & la poudre par ses diffĂ©rentes qualitĂ©s, ne sont point les seules causes des irrĂ©gularitĂ©s auxquelles le tir du canon est sujet on s’apperçoit aussi quelquefois qu’avec l’incli- naifon relative Ă  la vitesse initiale du boulet, les portĂ©es des pieces de canon n’ont point l’étendue que comportent la charge & la qualitĂ© de la poudre , en supposant mĂȘme la plus grande diffĂ©rence observĂ©e entre sangle de dĂ©part du boulet & l’inclinaison de la piece. C’est ce qui arrive Ă  mesure que les pieces ont plus de service, & parti- * Ayant calculĂ© la portĂ©e de but en blanc d’une piece de 24 ebargĂ©e de a L Uvres de poudre , dans l'hypothese de n rz - & dans celle de n 222 ~ , on la trouva dans les deux cas de 170 toises dans le premier , avec la vitesse initiale de 906 pieds, & &ms le second , avec celle de 927 pieds. DANS L’AIS. 1 19 culiĂ©refnent aux canons de bataille, dont le feu plus vif les dĂ©grade plus promptement. Ayant rĂ©pĂ©tĂ©, en 1783 , les Ă©preuves faites deux ans auparavant , & qui font rapportĂ©es dans la table VII, on trouva pour les boulets de 8 & de 4 des pieces de campagne une vitesse beaucoup moindre, & telle que la diffĂ©rence ne pouvoit ĂȘtre attribuĂ©e Ă  la qualitĂ© de la poudre qui Ă©toit de 120 toises de portĂ©e au mortier d’épreuve, tandis que celle employĂ©e en 1781 ne lui Ă©toit supĂ©rieure que de 5 toises. Voici le tableau comparatif des vitesses obtenues Ă  ces deux Ă©poques. 8 de 4 Charges de poudre. 2 \ liv, i liv. Vitesses en 1781. 1422 1446 Vitesses en 1783. 1190 1328 Vitesses, la poudre Ă©tant de 120to. 1393 1416 Comme on n’avoit pas mis moins d’attention dans- les procĂ©dĂ©s des dernieres Ă©preuves que pour celles de 1781, la cause de cette grande diffĂ©rence devenoit un mystĂšre impĂ©nĂ©trable mais nous dĂ©couvrĂźmes bientĂŽt cette cause en nous rappellant la visite gĂ©nĂ©rale faite prĂ©cĂ©demment de toutes les bouches Ă  feu au service de l’Ecole *. II en est rĂ©sultĂ© que dans la plupart des pieces visitĂ©es, le diamĂštre de FamĂ© Ă©toit considĂ©rablement augmentĂ© de- 1 * Cette visite ordonnĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Duteil, alors Commandant dĂ© l’Ecole, avoir pour objet noxi-feulement de constater l’état des bouches Ă  feu, mais encore d'instruire les Officiers de U maniĂ©rĂ© d’employer les instrumens destinĂ©s Ă  cet usage. x6a Mouvement des projectiles puis deux ans qu’on avoir fait une pareille visite. NĂĄ cherchons point ailleurs , que dans cet Ă©vasement de l’ame des pieces, la cause de la diminution de vitesse observĂ©e aux dernieres Ă©preuves. Le fluide qui s’échappe entre le boulet & les parois de l’ame , ne contribue en rien au mouvement progressif du boulet ; il est en pure perte Ă  cet Ă©gard ; or il est clair qu’il s’en Ă©chappe d’autant plus que l’ame est plus Ă©vasĂ©e, ou que le vent du boulet est plus grand. II n’esl donc plus question que de pouvoir Ă©valuer la dĂ©perdition de force occasionnĂ©e par une augmentation connue du calibre d’une piece de canon. M. Lisser a trouvĂ© pour cet effet une formule , dont l’application au cas prĂ©sent peut rĂ©pandre du jour sur cette matiĂšre. Cette formule donne aussi la vitesse initiale qu’auroit le boulet, si son diamĂštre Ă©toit Ă©gal au calibre de la piece , c’est-Ă -dire s’il n’y avoir point de vent ; connoissant bailleurs fa vitesse dans le cas d’une diffĂ©rence connue entre ce diamĂštre & celui de l’ame du canon. Soit u la vitesse du boulet lorsque ces deux diamĂštres font Ă©gaux ; V la vitesse du boulet lorsque son diamĂštre est moindre que le calibre du canon de la quantitĂ© prescrite par l’Ordonnance, & tel qu’il Ă©toit aux Ă©preuves de 1781 ; & v cette vitesse lorsque le calibre de la piece est agrandi ; nommant aussi m ce que l’excĂšs du cercle du calibre fur le grand cercle du boulet est par rapport Ă  celui-ci dans le second cas, & n dans le troisiĂšme voici les formules de M. Euler, pour exprimer le rapport entre les vitesses V, u & v. Voyez notre Traduction de Robins, pag. 248. DANS í’AIR, 1 6Ă­ t 2,9685 ^ 1,5865 y Connoissant donc V, 011 aura les deux autres vitesses u & v. Ces formules appliquĂ©es aux trois pieces de bataille ont donnĂ© les rĂ©sultats foi van s , relativement aux diffĂ©rens vents que le boulet peut avoir dans ces pieceS Ă  mesure que leurs calibres deviennent plus grands. Les charges font de 4 liv. pour le ir ; de 2 ; pour le 8; Si de 1 j pour le 4. 21 Mouvement des projectiles i6x TABLE VIII. Des vuejjes relatives Ă  tĂšvasement des pieces. Vent livaĂ­ement 12 8 4 d u du calibre Poudre de Poudre de Poudre de boulet. despieces. I2J to. 120 tO. 125 to. J 20 tO. 125 to. 120 t0. Hg. pt. Q O pt. pi. 1680 pi. 1646 pi. 1694 pi- 1660 17 pi. 1772 I o 1413 1422 -394 1446 1416 I I I 1423 1 393 1401 1 373 - 4-9 1390 I 2 2 1405 1376 1380 1352 1392 -363 I 3 3 1387 1 3 59 1 3 59 1332 1363 -337 I 4 4 -369 1341 1338 13 I I 1 339 1312 Ăź 5 -33- 1324 1318 I 292 - 3-3 1286 6 6 1333 1306 1298 1272 1287 1261 7 7 1316 1289 1279 1253 1262 1236 8 8 1 299 1273 1239 1234 1237 1212 I 9 9 1281 I2 55 1240 1213 1213 n88 I IO IO 1264 1239 1221 1196 1188 1164 I II II 1247 1222 I 202 1178 1164 I 140 2 , 12 1230 I20Í 1182 1160 I 141 I I 17 2 I -3 1213 I 189 116; II 4 I 1118 1093 2. 2 14 -197 1173 1147 H22 1095 107Z 2 3 13 1181 II58 H29. 1106 IO72 2 4 l6 1165 I 142 II I I 1088 10^0 J O29 2 5 17 1150 I I2Ó 1093 1071 1028 1008 2 6 18 1124 I I l I 1076 -054 1007 987 Nous n’avons point Ă©tendu cette table au delĂ  d’un Ă©vasement de 18 points, parce qu’une piece qui en au- roit davantage seroit rĂ©putĂ©e hors de service. Voyons maintenant fi nous y trouverons la cause de la diminution de vitesse observĂ©e dans nos Ă©preuves. La vitesse du boulet de 8 tire d une piece de campagne DANS L’AIR. T63 Ă©toit, en 1781, de 1421 pieds, avec une charge de 2 \ livres de poudre , & la poudre d’une qualitĂ© indiquĂ©e par 125 toises de portĂ©e. En 1783 , la charge Ă©tant la mĂȘme , & la qualitĂ© de la poudre indiquĂ©e par 120 toises , la vitesse du boulet tirĂ© de la mĂȘme piece, a Ă©tĂ© trouvĂ©e de 1190 pieds. La table prĂ©cĂ©dente fait voir que cette derniere vitesse, si elle ne provenoit que de l’augmentation de calibre, devroit ĂȘtre attribuĂ©e Ă  un Ă©vasement de 11 Ă  j 2 points ; mais en ayant Ă©gard Ă  la qualitĂ© de la poudre , elle provient d’un Ă©vasement de 10 Ă  11 points. Or suivant le procĂšs-verbal de la visite des picces, mentionnĂ©e ci-dessus , l’évasement moyen de la piece de 8 employĂ©e aux Ă©preuves se trouve ĂȘtre de 7 Ă  8 points ; il y a donc une autre cause qui a dĂ» concourir avec l’augmentation de calibre Ă  la diminution de la vitesse. Cette cause, nous ne pouvons que la soupçonner , en supposant que le boulet employĂ© aux dernieres Ă©preuves avoir un diamĂštre un peu moindre qu’aux premieres , de maniĂ©rĂ© Ă  augmenter le vent de 3 Ă  4 points en effet, l’on n’a pris d’autre prĂ©caution pour le choix des boulets que d’employer ceux qui passoient par la grande lunette fans passer dans la petite; & comme les diamĂštres de ces lunettes diffĂšrent de 9 points, il est trĂšs-possible que la diffĂ©rence entre ceux des boulets ait Ă©tĂ© de 3 ou 4 points , & mĂȘme davantage. II en est de mĂȘme du boulet de 4 qui avoir une vĂźteste de 1446 pieds par les Ă©preuves de 1781 , & une de 132S par celles de 1783 cette diminution, suivant nos tables, & ayant Ă©gard Ă  la qualitĂ© de la poudre, indiqueroit un Ă©vasement de 3 Ă  4 points ; tandis qu’il rĂ©sulte de la visite des pieces, que celle qui a servi aux Ă©preuves en avoir un moyen de 9 points ; d’oĂč l’on peut prĂ©sumer qu’aux ĂŻ>4 Mouvement des projectiles dernieres Ă©preuves le boulet Ă©toit de 5 Ă  6 points plus gros qu’aux premieres. Ne pouvant donc rien assurer de certain fur la diffĂ©rence exacte de ces diamĂštres, ni par consĂ©quent Ă©valuer l’influence que le vent du boulet a pu avoir dans nos Ă©preuves fur fa vitesse initiale , nous ne pousserons pas plus loin cet examen qui exige d’autres expĂ©riences, & nous terminerons cette remarque par quelques rĂ©flexions gĂ©nĂ©rales. La nĂ©cessitĂ© de faire le diamĂštre de l’ame des pieces plus grand que celui du boulet, entraĂźne plusieurs incon- vĂ©niens prĂ©judiciables soit aux pieces elles-mĂȘmes, soif Ă  la justesse & Ă  l’uniformitĂ© du tir. Le boulet ayant la libertĂ©, Ă  cause du vent, de s’écarter de la direction de Taxe du canon , y Ă©tant mĂȘme sollicitĂ© par les impulsions obliques qifil reçoit pendant qu’il parcourt l’arne de la piece ; il en rĂ©sulte des chocs frĂ©quens , des battemens contre les parois , qui refoulent le mĂ©tal & altĂšrent les dimensions de PĂąme ces effets sont d’autant plus prompts qu’il s’excite une chaleur considĂ©rable dans la masse mĂ©tallique , & que le fluide Ă©lastique de la poudre contribue aussi Ă  les augmenter. C’est lĂ  une des principales causes de l’évasĂšment que l'on observe dans l’ame des pieces aprĂšs un certain temps de service. II en est une autre qui sc- roit bien plus efficace , si l’on n’avoit soin de nettoyer les pieces toutes les fois qu’on s’en est servi la crasse qui s’attache aux parois de l’ame des pieces Ă  chaque coup que l’on tire ; cette matiĂšre humide, noire & fĂ©tide, n’est autre chose qu’un soie de soufre formĂ© par la combinaison du soufre, qui entre dans la composition de la poudre , avec l’alkali fixe dĂ©gagĂ© de- ü’acide nitreux dans la dĂ©ten- nation du salpĂȘtre le soufre, dont le? particules fe rĂ©u-*- dans l’air. 16 ; Hissent alors Ă  l’aide du calorique , ayant une grande affinitĂ© avcc cet alkali, s’en empare ; & leur union s’opere dans Finstant mĂȘme que l'acide nitrique rĂ©duit en vapeur par Finflammation , abandonne fa base alkaline. Or on sait que ie foie de soufre est un puissant dissolvant des substances mĂ©talliques ; & quoique le mĂ©tal du canon ne soit point dans un Ă©tat de division propre Ă  ĂȘtre facilement dissous, cela n’empĂȘche point qu’il ne soit attaquĂ© Ă  sa surface par le foie de soufre, & qu’à la longue Fesser n’en devienne trĂšs-sensible, comme on peut le voir aux pieces de canon dont les parois intĂ©rieures font Ă©grenĂ©es, ou criblĂ©es d’une infinitĂ© de petites cavitĂ©s dans tous les endroits oĂč cette crasse a sĂ©journĂ©. Dans cet Ă©tat le moindre frottement du boulet, la moindre action de la poudre enflammĂ©e enĂŹeve les petites Ă©minences qui tapissent les parois de l’ame & en augmente le diamĂštre. 11 est donc trĂšs-important pour la conservation des pieces, qu’elles soient soigneusement nettoyĂ©es aussi-tĂŽt qu’on s’en est servi il seroit mĂȘme Ă  propos qu’el'es fussent tamponnĂ©es pour en garantir FintĂ©rieur des impressions de l’at- mosphere , dont FinĂ­luence sur le cuivre & le fer est assez connue. Quoi qu’il en soit des causes qui concourent Ă  Ă©largir FamĂ© des pieces , que nous venons de n’indiqner que trĂšs- sommairement, Fesser n’en sautoir ĂȘtre douteux ; de cet Ă©vasement s’ensuit nĂ©cessairement une diminution dans la vitesse du boulet aussi voit-on aux exercices des Ă©coles, qu’aprĂšs deux ou trois campagnes , le degrĂ© de hausse , qui dans la nouveautĂ© des pieces servoit Ă  porter le boulet Ă  une centime distance, n’esl plus suffisant pour donner la mĂȘme portĂ©e les tables des hausses qu’on s’empresse 166 Mouvement des projectiles de se procurer se trouvent en dĂ©faut & induisent communĂ©ment en erreur ; on s’en prend Ă  la poudre , qui peut bien avoir quelque part Ă  ces irrĂ©gularitĂ©s, mais le plus souvent elles proviennent du vent du boulet devenu trop considĂ©rable par l’évasement de l’ame du canon. Le moyen de remĂ©dier Ă  cet inconvĂ©nient, & empĂȘcher qu’il ne soit nuisible Ă  la justesse du tir, seroit sans doute de prendre une connoissance exacte du calibre des pieces, de s’assurer mĂȘme de la qualitĂ© de la poudre , & de rĂ©gler en consĂ©quence le degrĂ© de hausse qu’il convient d’em- ployer pour la distance du but, ce qu’on trouve facilement par ce qui a Ă©tĂ© dit aux art. 148, 149, 174 , & en consultant la table VIII. Mais ce moyen, tout simple qu’il est, paroĂźtra peut-ĂȘtre impraticable , & sera vraisemblablement relĂ©guĂ© dans la classe des spĂ©culations inutiles Ă  la pratique du service ; n’étant point Ă  prĂ©sumer que dans la chaleur d’une action & parmi les embarras d’une batterie , on s’occupe des calculs que cette recherche peut exiger. Mais si ces calculs font tout faits , s’il ne faut qu’un coup d’Ɠil pour en connoĂźtre les rĂ©sultats, les objections contre notre thĂ©orie perdront toute leur force. C’est Ă  quoi font destinĂ©es les tables du tir des canons & obusiers que nous avons calculĂ©es , & qui doivent faire fuite Ă  cet ouvrage. Au reste nous croyons avoir rempli le principal objet de cette remarque, qui est de faire connoĂźtre Feftet que l’évasement successif de l’ame des pieces produit fur la vitesse initiale du boulet, & la maniĂ©rĂ© d’y avoir Ă©gard * . * Une des principales causes de PĂ©vasement des pieces & de leur prompt dĂ©pĂ©rissement > a fa source dans l’opĂ©ration du forage dans l’air; Remarque V. 177. II se prĂ©sente aussi quelques observations Ă  faire fur les variations qu’une mĂȘme charge de poudre Ă©prouve dans ses effets, relativement aux diverses inclinaisons du canon. Lorsque l’ame d’une piece est dirigĂ©e horizontalement , le boulet ne peso point sur la poudre , qui n’a alors d’autre obstacle Ă  vaincre pour le mettre en mouvement , que celui qui rĂ©sulte de son inertie ; la pesanteur n’opposant aucune rĂ©sistance dans le sens horizontal. Si la piece est inclinĂ©e au dessous de l’horizon , non-seule- ment le boulet ne peso point fur la charge, mais il tend encore Ă  se mouvoir indĂ©pendamment de Faction de la poudre & Ă  descendre le long de l’ame du canon, comme sur un plan inclinĂ© , par la seule action de la pesimteur; de sorte que la vitesse communiquĂ©e par la poudre au boulet est augmentĂ©e de celle que lui imprime la pesanteur pendant qu’il parcourt l’ame de la piece, & c’est la somme de ces deux vitesses qui forme alors la vitesse initiale avec laquelle le mobile est chassĂ© hors du canon. Enfin, si la piece est inclinĂ©e au dessus de l’horizon, le boulet peso fur la charge & oppose une partie de son. combinĂ© avec les imperfections de la fonte du mĂ©tal. Le raisonnement vient Ă  l’appui de InexpĂ©rience qui ne laisse aucun doute Ă  cet Ă©gard ; il y a long-temps que les bons artilleurs dĂ©sirent qu’on en revienne Ă  la mĂ©thode de couler Ă  noyau le bien du service &l’économie y trouveroient Ă©galement leur compte. Mais ce n'est point ici !e lieu de s’étendre cavantage fur cet objet important, auquel il est cependant essentiel que le Gouvernement donne une attention particuliĂšre. 163 Mouvement des projectiles poids Ă  l'estort de la poudre dans ce cas, la vitesse communiquĂ©e par la poudre est diminuĂ©e de celle qui rĂ©sulte de la pesanteur & il est Ă©vident qui cette vitesse additive ou soustractive , selon que la piece incline au dessous ou au dessus de l’horizon augmente dans le rapport du sinus de ^inclinaison de la piece. II fuit de lĂ  que si la mĂȘme charge exerce la mĂȘme force dans chacun de ces trois cas, la vitesse initiale du boulet seroit plus grande au second qu’au premier & moindre au troisiĂšme. Mais cette diffĂ©rence ne mĂ©rite aucune considĂ©ration , puisqu’elle ne va qu’à de pied pour une inclinaison de > o degrĂ©s, & pour une vitesse qui seroit parcourir l’ame du canon en — de seconde. II est une autre cause qui produit une diffĂ©rence bien plus considĂ©rable dans la vitesse du boulet elle vient de ce que Pinflammation de la poudre n’est point instantanĂ©e; que le fluide produit par cette inflammation ne se dĂ©veloppe que successivement ; qu’il s’en dĂ©veloppe damant plus d'une charge dĂ©terminĂ©e pour agir contre un obstacle ; que cet obstacle oppose une plus grande rĂ©sistance ; qu’enfin une charge produit tout l’effet dont elle est capable dans un canon, lorsque son inflammation est complette dans l’espace mĂȘme qu’elle occupe au fond de l’ame. Cela posĂ©, il est aisĂ© de concevoir l’influence de Pinclinaison d’une piece sur la vitesse du boulet, la charge Ă©tant la mĂȘme cette vitesse ne dĂ©pend point tant de la quantitĂ© de poudre qui compose la charge, que de celle du fluide Ă©lastique dĂ©veloppĂ© par Pinflammation avant que le boulet soit Ă©branlĂ©; car c’est dans Pexpansion d’une certaine quantitĂ© de ce fluide que consiste toute la force de la poudre. De lĂ  bous allons dĂ©couvrir un effet contraire de celui que nous venons d’examiner en effet, dans le cas d’une piece inclinĂ©e au dessus de l’horizon, le boulet placĂ© dans le canon comme fur un plan inclinĂ© pefe fur la charge de poudre d’une partie de son poids, & oppose par consĂ©quent a l’expansion du fluide Ă©lastique une rĂ©sistance plus grande & plus longue que par fa feule inertie dans le cas d’une direction horizontale ; il doit donc se dĂ©velopper une plus grande quantitĂ© de ce fluide avant le dĂ©part du boulet, & celui-ci recevoir une plus grande vitesse. C’cst le contraire quand la piece est inclinĂ©e au dessous de l’horizon. Mais il est Ă  observer que cette diffĂ©rence n’est sensible qu’avec de fortes charges, avec celles qui ne s’enflamment point entiĂšrement avant que le boulet soit Ă©branlĂ© ; de forte que pour le tir Ă  ricochet, oĂč Fort n emploie que des charges de 8 Ă  12 ou 16 onces de poudre , dont l’inflammation doit ĂȘtre complette avant le dĂ©part du mobile, il n’est pas Ă  prĂ©sumer que l’incli- naifon de la piece puisse, par cette raison, augmenter 011 diminuer la vitesse obtenue par un tir horizontal. Concluons de ce que nous venons de dire, que les vitesses obtenues par nos Ă©preuves Ă©tant le rĂ©sultat d’un tir horizontal, il est essentiel pour la justesse du tir d’y faire quelque changement en plus ou en moins lorsque le tir est oblique. De savoir au juste Ă  quoi se rĂ©duit ce changement, c’est fur quoi il n’est pas possible de prescrire de rĂ©glĂ© certaine, la loi que la poudre fuit dans son inflammation n’étant point assez connue. Concluons aussi qu’un projectile plus pesant doit recevoir de la mĂȘme charge une quantitĂ© de mouvement plus considĂ©rable , qu’un autre mobile plus lĂ©ger, lorsque la charge est suffisamment forte, puifqu’à raison d’une plus grande vjo Mouvement des projectiles masse il doit rĂ©sister davantage & plus long-temps Ă  l’expansion d u fluide Ă©lastique. Le boulet de 24 & k bombe de 12 pouces nous en fournissent un exemple bien sensible le premier reçoit d’une charge de 8 livres une vitesse de 1500 pieds par seconde, & l’autre de 3 livres 12 onces une vitesse de 400 pieds; c’est pour le boulet une quantitĂ© de mouvement de 24 x 1300 ou 36000, & pour la bombe une quantitĂ© de mouvement de 150 x 400 ou 60000 ; voilĂ  donc une charge plus que double qui ne produit fur le boulet qu’un effet un peu plus que moitiĂ© de celui que l’autre produit fur la bombe ; d’oĂč peut provenir une aussi grande diffĂ©rence ? Nous n’en voyons d’autre cause que la pesanteur de la bombe plus grande que celle du boulet, & ^inclinaison du mortier plus grande que celle du canon ; ce qui occasionne nĂ©cessairement de la part de la bombe une. rĂ©sistance plus forte & de plus longue durĂ©e Ă  l’expansion du fluide de la poudre, & fait qu’une moindre charge, en s’enflam- mant entiĂšrement, produit plus d’effet qu’une charge plus forte qui ne s’enflamme qu’en partie avant le dĂ©part du projectile. Cette remarque peut servir Ă  prĂ©venir plusieurs erreurs qui se commettent dans la pratique, ou Ă  expliquer au moins certains effets soit-disant irrĂ©guliers de la poudre. > Remarque V I. 178. Est—il avantageux ou nuisible de refouler le bouchon de fourage fur la charge & fur le boulet ? Quoique cette question ait souvent Ă©tĂ© agitĂ©e, il paroĂźt que les avis font encore partagĂ©s , & que les voix prĂ©pondĂ©rantes font pour les avantages de cette pratique. L’u- DANS L’AIR. I 7 I sage est toujours de refouler six coups fur le bouchon qui recouvre la charge, & trois fur celui du boulet ; ceci ne regarde cependant que les pieces de siĂ©gĂ©, car pour celles de bataille on fe contente de ne refouler qu’un seul coup , dans l’intention fans doute de sacrifier Ă  la promptitude de FexĂ©cution, ce que quelques coups de plus pour- roient ajouter ĂĄ la force du boulet. La diversitĂ© des opinions donnant lieu Ă  des doutes concernant FutilitĂ© du refoulement, nous avons cru devoir consulter FexpĂ©rience, en employant la mĂ©thode dĂ©crite Ă  Fart. 68 , comme plus propre qifaucune autre Ă  fixer les idĂ©es. Voici comment on s’y est pris pour faire ces Ă©preuves on a tirĂ© six coups avec une piece de 16 chargĂ©e de 6 livres de poudre, renfermĂ©e dans une gargousse de papier 8e dirigĂ©e horizontalement , dont trois avec deux bouchons de fourage, l’un fur la charge refoulĂ© de six coups, l’autre fur le boulet refoulĂ© de trois coups. Aux trois autres coups la charge n’a Ă©tĂ© que pressĂ©e dans le fond de l’ame, le boulet immĂ©diatement pardessus Sc recouvert d’un bouchon qui a Ă©tĂ© refoulĂ© d’un seul coup, voulant s’assurer feulement que la charge touchoit le fond de FamĂ© & que le boulet Ă©toit contigu Ă  la charge. Les rĂ©sultats de ces Ă©preuves font indiquĂ©s dans la table suivante. VĂźtejJĂ­S initiales du boulet de 16 chaÂŁe avec 6 livres de poudre . Ordre des coups en refoulant. pi. 1 1419 1420 1440 Ordre des coups fans refouler pi. 2 144$ 4 M$i 6 1438 3 S *7 ~ Mouvement des projectiles D’oĂč l’on voit qu’il est au moins inutile de refouler. Ces Ă©preuves viennent Ă  l’appui du raisonnement; mais pour ne pas nous en tenir Ă  notre opinion particuliers fur un usage consacrĂ© par une longue suite d’annĂ©es , nous allons transcrire ici une note qui se trouve dans les MĂ©moires de Saint-Remy, tome I, page 279 , Ă©dition de 1745. " Suivant des expĂ©riences faites Ă  la Fere, le bouchon dont on recouvre la charge & le boulet, ne contribue 5» en rien Ă  augmenter la violence du coup, soit qu’il » ait Ă©tĂ© plus ou moins refoulĂ©. Voici ce que porte sor » ce sujet un MĂ©moire particulier qui a Ă©tĂ© fait Ă  l’oc- j> casion de ces expĂ©riences. » Quand on a introduit avec une lanterne la poudre » dans le canon, on ne peut se dispenser de se servir » d’im bouchon pour la rassembler, & il convient d’en » rĂ©duire le volume, asm de diminuer i’intervalle qui 5» est entre la poudre & le boulet; mais de croire, selon » l’opinion commune, qu’un bouchon plus gros qu’un autre, refoulĂ© avec plus de violence & par un plus grand nombre de coups, contribue Ă  chasser le boulet „ plus loin , e’est un prĂ©jugĂ© dont on se dĂ©sabuse pour v peu qu’on y fasse attention. v Si en refoulant davantage un bouchon, il potivoit v acquĂ©rir la duretĂ© d’un corps solide & une forte adhĂ©- v sion aux parois de FaĂźne de la pĂźece , comme cela arrive v aux balles des carabines , qu aux tampons chassĂ©s avec » force, pour les pĂ©tards pratiquĂ©s dans le roc, il est v constant que la difficultĂ© que la poudre qui s’enflamme v au commencement, rencontreroit Ă  chasser le boulet, » donnant lieu k une inflammation plus contplette, U DANS L’AIR. ĂŹ 7 $ n en recevroit une plus grrnde impulsion mais l’on doit » avoir de ces deux objets un sentiment bien diffĂ©rent car comme le fourage est composĂ© de parties flexibles 3 > & dĂ©tachĂ©es, qui n’ont aucune adhĂ©sion avec les pa- 3> rois de la piece, quelle rĂ©sistance peut-il opposer Ă  la 3> violence de la poudre ? & peut-on tenir compte d’un 3» frottement aussi insensible ? Que si l’on se sert d’un 3 > gros bouchon plutĂŽt que d’un moyen, & mĂȘme de 3> plusieurs refoulĂ©s nombre de fois les uns aprĂšs les 3 autres , l’adhĂ©sion n’en fera pas plus forte , par conseil quent elle n’offrira pas une plus grande rĂ©sistance au 33 contraire la poudre enflammĂ©e qui pĂ©nĂ©trera le fou- 33 rage, trouvera plus d’efpace pour fe dilater, & son » impression sur le boulet ne pouvant se faire que fuc- 33 ceĂ­ĂŻĂŻvement d’un bouchon Ă  l’autre, cette impression 33 ne fera pas Ă  beaucoup prĂšs si forte que si elle Ă©toit 33 immĂ©diate. A quoi l’on peut ajouter qu’un gros bouchon 33 ou plusieurs rapprochant davantage le boulet de la 33 bouche du canon, il lui reste moins de longueur Ă  33 parcourir, par consĂ©quent moins de temps pour fĂ©ce- 33 voir l’impulsion de l’inflammation totale de la poudre; 3i & c’est ce qui a Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ© plusieurs fois d’une » maniĂ©rĂ© qui ne laisse rien Ă  desirer. n A l’égard de la poudre , lorfqu’elle est rĂ©unie dans n le plus petit volume qu’elle peut occuper naturellement, » il ne faut pas penser qu’en la refoulant pour la rĂ©duire 3i dans un plus petit espace, elle en acquiert plus d’acti- vitĂ© , puisque ce n’est qu’autant qu’il y a des interstices sensibles entre ses grains que le feu dç celle qui s’en- 3i flammera la premiere, peut s’introduire pour allumer le 33 reste. Ce qui est si vrai, que quand elle est battue & r74 Mouvement des projectiles » rĂ©duite en pulverain dans une arme Ă  feu, elle ne v s’allume que successivement ; ainsi l’on peut conclure que le seul avantage que l’on tire du bouchon posĂ© » sur la poudre, est seulement de la rassembler dans le » fond de la chambre, & d’empĂȘcher, quand elle est » enflammĂ©e, qu’elle ne se dilate autour du vent du » boulet. » Quant au bouchon qu’on met fur le boulet, comme » il ne peut, non plus que le prĂ©cĂ©dent, en retarder la » sortie pour donner lieu Ă  une plus grande inflamma- » don , l’on voir qu’il est absolument inutile, exceptĂ© dans » le cas oĂŹi l’on est obligĂ© de soutenir le boulet pour » tirer horizontalement, ou de haut en bas, alors peu » importe qu’il soit refoulĂ© ou non. » 11 Ă­uit des rĂ©flexions qu’on vient de vcir qu’en employant des gargousses & le boulet immĂ©diatement » dessus, se contentant s’il le faut, de le soutenir par » un bouchon introduit tout naturellement, le service » du canon en sera plus vif, plus prompt & moins dan- » gereux, parce que les canoniers ne s’arrĂȘtant point Ă  » des manƓuvres inutiles, ne feront que peu de temps » exposĂ©s devant l’embrasure. » Nous regrettons qu’on n’ait pas fait connoĂźtre Fauteur de ce MĂ©moire , pour lui payer le tribut d’éloges qu’il mĂ©rite par la maniĂ©rĂ© solide dont il combat la pratique du refoulement. TĂąchons de porter le dernier coup Ă  cette pratique, en observant que st le refoulement pro- duisoit quelqu’effet, fut-il mĂȘme avantageux au tir, dĂ»t-il augmenter la force de la poudre, ce seroit une raison de plus pour en proscrire l’usage. Cette assertion ne peut ĂȘtre un paradoxe pour quiconque voudra faire attention DANS L'AIR. 177 que l’objet que l’on doit avoir principalement en vue dans le tir des bouches Ă  feu , est moins la justesse & la force d’un coup isolĂ©, que l’uniformitĂ© dans les rĂ©sultats de plusieurs coups tirĂ©s de fuite or en refoulant la charge & le boulet un certain nombre de fois, on ne doit point s’attendre que ce fera toujours avec la mĂȘme force ; dĂšs- lors pour peu que l’on suppose d’efficacitĂ© au refoulement , il ne faut plus compter fur l’uniformitĂ© en refoulant plus ou moins fort, le boulet partiroit nĂ©cessairement avec plus ou moins de vitesse. II feroit donc bien plus avantageux, la poudre Ă©tant renfermĂ©e dans une gargousse de papier, de pousser la charge au fond de l’ame, de ne l’y comprimer qu’autant qu’il est nĂ©cessaire pour s’assurer quelle est au fond , & de mettre le boulet immĂ©diatement fur la charge , avec un bouchon pardessus refoulĂ© d’un seul coup. Par cette mĂ©thode plus simple , plus expĂ©dirive, & fur-tout moins sujette aux variations, on ne peut manquer d’approcher de cette uniformitĂ© si desirĂ©e dans le tir du canon, Ă  laquelle on ne doit point hĂ©siter de sacrifier un surcroĂźt de force, qu’il feroit d’ail- leurs facile de fe procurer Ă  coup sĂ»r en augmentant la charge. Remarque VII. 179. II nous reste Ă  examiner si les variations dans la densitĂ© de l’air, rĂ©sultantes des diffĂ©rentes tempĂ©ratures de l’atmofphere , ont une influence sensible sur le -tir du canon. C’est dans son Ă©tat moyen que nous avons considĂ©rĂ© l’air, prĂšs de la surface de la terre, & dans une saison tempĂ©rĂ©e, lorsque nous avons supposĂ© qu’il Ă©toit ij 6 Mouvement des projectiles 850 fois moins pesant que l’eau ; mais il s’en faut de beaucoup qu’il conserve toujours ce degrĂ© de densitĂ© la chaleur le rarĂ©fie, le froid le condense, & , Ă  ne considĂ©rer que le plus grand froid naturel & la plus grande chaleur naturelle , les Variations que ces deux causes produisent dans la densitĂ© de l’air ne laissent pas d’ĂȘtre assez Ă©tendues. TĂąchons d’en dĂ©couvrir les limites. Musschenbroeck renferme ces limites entre 606 & 1000, intervalle, selon nous, beaucoup trop grand car dans nos climats la diffĂ©rence du plus grand froid Ă  la plus grande chaleur est moindre que celle du degrĂ© tempĂ©rĂ© Ă  la chaleur de l’eau bouillante ; or de l’un Ă  l’autre de ces deux termes le volume de l’air n’augmente que d’un tiers; donc quand mĂȘme les deux diffĂ©rences dont on vient de parler seroient Ă©gales , en prenant ^ pour la densitĂ© moyenne de l’air, relativement Ă  celle de Feau, ~ exprimeroit fa densitĂ© pendant les plus grands froids, & —-, pendant les plus grandes chaleurs. Nous pouvons donc rapprocher ces limites. M. de Mairan admet pour celles du plus grand froid & du plus grand chaud dans nos climats, les nombres 594 & 1026 , qui correspondent au degrĂ© 6 au dessous du terme de la congĂ©lation du thermomĂštre de RĂ©aumur , & au degrĂ© 26 au dessus du mĂȘme terme ; ensorte que si les degrĂ©s de rarĂ©faction de l’air Ă©toient proportionnels Ă  ceux de la liqueur du thermomĂštre, & que 850 exprimĂąt le volume de l’air correspondant au tempĂ©rĂ© , ou au nombre 1010, on trouveroit 864 pour son volume pendant les plus grandes chaleurs, & 837 pendant les plus grands froids. Mais l’air se dilate & se condense plus que fesprit-de-vin par les mĂȘmes degrĂ©s de chaleur ; puisque DANS l’AÍR, 17 j du tempĂ©rĂ© Ă  la chaleur de l’eau bouillante le volume de Pesprit-de-vin n’augmente que d’environ tandis que dans le mĂȘme intervalle le volume de Pair augmente d’un tiers ; il faut donc prendre des nombres plus Ă©loignĂ©s de 850 que ceux que nous venons de trouver pour exprimer la densitĂ© de Pair dans les cas extrĂȘmes de fa tempĂ©rature on peut s’en tenir aux nombres 785, & 915 rĂ©fultans de l’hypothĂšse que les degrĂ©s de chaleur font proportionnels aux degrĂ©s du thermomĂštre ; cette hypothĂšse donne peut- ĂȘtre trop d’extension aux variations que la densitĂ© de Pair Ă©prouve par le chaud & le froid, mais il n’y a point d’inconvĂ©nient Ă  ĂȘtre un peu plus au delĂ  qu’en deçà des vĂ©ritables limites. Supposant donc Pair 915 fois moins dense que Peaii pendant les chaleurs de PĂ©tĂ©, Le 785 fois pendant les froids de Phiver, on aura, dans le premier cas , pour lĂ© boulet de 24, log. D = 3,8166977, & dans le second log. D = 3,7501463 ; ce qui donne log; c — 3,820254a pour la moindre densitĂ© de Pair, & log. c — 3,7537028 pour la plus grande. Si l’on cherche ensuite quelle est^ avec ces valeurs de c , la portĂ©e du but en blanc naturel de la piece de 24, la vitesse initiale du boulet Ă©tant de 1420 pieds par seconde, on trouvera, §. 150 ^ que par la seule cause de la densitĂ© de Pair, toutes choses bailleurs Ă©tant Ă©gales , cette portĂ©e seroit de 365,2 toises pendant les plus grandes chaleurs, & de 353^4 pendant les plus grands froids de nos climats c’est environ six toises de plus ou de moins que dans le tempĂ©rĂ© oĂč la densitĂ© de Pair est 850 fois moindre que celle de Peau. Cette diffĂ©rence , qui est trĂšs-peu de chose dans la pratique, dif- paroĂźt entiĂšrement lorfqu’on calcule la hausse ou l’anglĂ© 23 r 78 Mouvement des projectiles de mire qu’il faut employer pour tirer Ă  ces distances , on trouve que la maniĂ©rĂ© de pointer est exactement la inĂȘme; d’oĂč l’on peut conclure qu’il 11’y a aucune utilitĂ© Ă  retirer pour le tir du canon de l’observation du thermomĂštre; d’autant plus que ce n’esl guere dans les tempĂ©ratures extrĂȘmes qu’on feroit dans le cas de consulter cet instrument pour le service d’une batterie. Le baromĂštre peut austĂŹ indiquer quelques variations dans la densitĂ© de l’air car il n’est pas douteux que d’une plus grande pesanteur de l’atmosphere, doit rĂ©sulter une plus grande pression fur les couches infĂ©rieures & par consĂ©quent une plus grande densitĂ© ; mais les variations produites par cette cause sont renfermĂ©es dans des limites beaucoup plus rapprochĂ©es que celles qui proviennent des divers degrĂ©s de chaleur. En effet, que le baromĂštre varie de 26 pouces 6 lignes Ă  28 pouces 4 lignes, & qu’à fa hauteur moyenne la densitĂ© de l’air soit exprimĂ©e par 850, elle le sera par 821,6, Ă  la plus grande Ă©lĂ©vation du mercure , & Ă  la moindre par 878,4. Ce que nous avons conclu du thermomĂštre peut donc Ă  plus forte raison s’appliquer au baromĂštre c’est-Ă -dire que les variations de cet instrument n’ont point d’influence sensible sur le tir du canon, par les indications qu’il donne de la densitĂ© de l’air. On peut d’autant mieux se dispenser d’avoir Ă©gard Ă  ces indications, ainsi qu’à celles du thermomĂštre, que l’air, en augmentant de densitĂ©, occasionne aussi dans la poudre une explosion plus vigoureuse & lui donne plus d’activitĂ© ; de forte que si d’une part l’air oppose plus de rĂ©sistance , il arrive en mĂȘme temps que le mobile reçoit plus de vitesse & plus de force pour vaincre cette rĂ©sistance. La pesanteur de l’air n’est point la seule cause des variations du baromĂštre, elles dĂ©pendent aussi des diffĂ©- rens degrĂ©s d’élasticitĂ© dont ce fluide est susceptible car fl dans la couche infĂ©rieure de l’atmosphere , toujours comprimĂ©e par le poids des couches supĂ©rieures, il se rĂ©pand un certain degrĂ© de chaleur , elle augmentera la force Ă©lastique de l’air dans cette couche, & fa pression contre les corps environnans, laquelle , agissant fur le mercure du baromĂštre, le fera nĂ©cessairement monter. Mais quelle est l’influence du ressort de l’air fur la rĂ©sistance que ce fluide oppose au mouvement des projectiles ? C’est, selon ce que nous avons dit ailleurs, §. 110, d’en diminuer la force; parce que l’équilibre rompu par le choc du mobile contre les particules du fluide , est d’autant plus promptement rĂ©tabli qu’il est plus Ă©lastique , que ces particules s’accumulent moins au devant & refluent plus facilement vers les cĂŽtĂ©s du mobile ; ainsi le baromĂštre, en indiquant un air plus dense, peut aussi annoncer un air plus Ă©lastique ; c’est-Ă -dire, d’une part, une plus grande rĂ©sistance, de l’autre, une moindre, ce qui confirme l’inutilitĂ© des observations de cet instrument pour le tir du canon. Nous ne parlerons point ici de la dilatation de lairdans les couches supĂ©rieures de l’atmosphere; on fait que lair devient plus rare Ă  mesure qu’il est plus Ă©levĂ© au dessus du niveau de la mer mais il importe peu pour notre objet de considĂ©rer cette circonstance ; parce que le tir du canon s’exĂ©cute toujours suivant des directions qui ne permettent point au boulet de traverser des couches d’air dont les diffĂ©rentes densitĂ©s pourroient sensiblement changer la rĂ©sistance. Nous reprendrons ce sujet lorfqu’il sera question de la projection des bombes. ifgo Mouvement des projectiles Les boulets du mĂȘme calibre n’ayant pas tous le mĂȘme poids, la valeur de la lettre D, qui dans nos formules reprĂ©sente le rapport de la pesanteur spĂ©cifique ou densitĂ© de l’air Ă  celle du projectile , peut varier, l’air restant dans le mĂȘme Ă©tat, par la feule cause de la diversitĂ© du poids des boulets. La valeur attribuĂ©e Ă  ce rapport dans la table VI, §. 133 , est relative au poids moyen rĂ©sultant d’une pesĂ©e faite sur un grand nombre de boulets de çhaque calibre çe poids moyen pour les boulets de 24 a Ă©tĂ© trouvĂ© de 14,529 livres, les poids extrĂȘmes Ă©tant de 24 & de 25 livres. Si le boulet pĂšse 24 livres, on a D== 5959,74 en supposant le diamĂštre de 0,4537 pieds , & log. c — 3,7787834; si le poids est de 25 livres, on trouve avec le mĂȘme diamĂštre D =2 6208,06 & log. c 3,7965122 ; ce qui ne donne encore qu’une diffĂ©rence presqu’insensible pour les hausses Ă  employer dans çes deux cas extrĂȘmes de la pesanteur des boulets. SHl arrivoit que la plus grande pesanteur du boulet ConcourĂ»t avec le plus grand diamĂštre , qui est aussi sujet Ă  varjer si par exemple 011 attribuoit au boulet de 24 le poids de 25 livres & un diamĂštre de 5 ponces 6 lignes 4 point, ou 0,4589 pieds, qui est le plus grand qu’il puisse avoir, puisque les boulets de ce calibre doivent, pour ĂȘtre admis, avoir passĂ© librement dans unç lunette dont le diamĂštre est de 5 pouces 6 lignes z -j points, on trouvera L> — 5999,4 & log, c 22 3,7866136 , d’oĂč il ne peut encore rĂ©sulter qu’un foible changement dans hausse ; & cette diffĂ©rence ne seroit guere plus sensible en faisant concourir les deux dernieres circonstances avec la plus grande densitĂ© de l’air. On voir donc que dans les bornes oĂč font renfermĂ©s DANS L'AIR. ĂŻ8t les poids 8c les diamĂštres des boulets, ainsi que les diffĂ©rentes densitĂ©s de l’air occasionnĂ©es par le chaud, le froid & la pression de Fatmosphere , ces causes prises ensemble ou sĂ©parĂ©ment, ne peuvent avoir une influence bien marquĂ©e sur la maniĂ©rĂ© de pointer une piece de canon, c’est-Ă -dire sur la hausse relative Ă  une charge & une distance donnĂ©es. Ce n’est pas que ces mĂȘmes causes ne puissent produire des diffĂ©rences considĂ©rables dans les portĂ©es ; mais qu’on ne s’y trompe point, un boulet peut aller plus ou moins loin, il peut tomber Ă  terre Ă  une distance plus ou moins grande , fans que pour cela il manque un but situĂ© en deçà du point de chute, quand mĂȘme ce but n’auroit que quatre Ă  cinq pieds de hauteur il est, par exemple, tel degrĂ© de vitesse qui, portant le boulet de 24 Ă  400 toises avec une certaine hausse, le porteroit Ă  410 toises en donnant une ligne de plus Ă  la hausse cependant les deux courbes dĂ©crites en vertu de ces deux degrĂ©s de hausses ne seroient Ă©cartĂ©es Fune de l’autre, dans le sens vertical, que d’un pied Ă  23 5 toises du canon , 6c d’un pied 6c demi Ă  3 50 ; de maniĂ©rĂ© qu’un boulet qui parcourroit Fune ou l’autre de ces courbes , pourroit Ă©galement atteindre un but situĂ© dans cet intervalle, St qui auroit quatre Ă  cinq pieds de hauteur. Or le changement dans la hausse, qu’occasionneroit la considĂ©ration des causes mentionnĂ©es ci-dessus, ne va pas Ă  une ligne de plus ou de moins Ă  la distance de 330 toises; ce seroit donc mal Ă  propos que l’on voudroit citer ces causes pour expliquer certains Ă©carts du boulet, pour rendre raison , par exemple , de ce qu’à 2 ou 300 toises un boulet a donnĂ© 8 ou 10 pieds trop haut ou trop bas une pareille irrĂ©gularitĂ© ne peut venir ni de la pesanteur 1S2 Mouvement des projectiles du boulet, ni de son volume , Bi de la densitĂ© de l’air; au moins quant Ă  Finfluence de ces causes fur la rĂ©sistance que le mobile rencontre dans l’air; & en supposant qu’elles ne produisent aucun effet sur la vitesse initiale du boulet. Mais Ă  ce dernier Ă©gard il arrive souvent des changemens qui ne font point Ă  nĂ©gliger ; il peut se faire que le boulet, pour ĂȘtre plus pesant, reçoive de la mĂȘme charge une plus grande vitesse initiale ; & cette vitesse est toujours plus considĂ©rable lorsque le diamĂštre du boulet est augmentĂ© , ou, ce qui revient au mĂȘme, lorsque le vent du boulet est diminuĂ©. Les effets de ces deux causes ayant Ă©tĂ© suffisamment examinĂ©s dans les remarques IV & V , nous y renvoyons pour savoir ce qu’il y a Ă  faire dans les circonstances qui les font naĂźtre. Remarque VIII. 180. La pratique du tir du canon prĂ©sente un effet qui n’avoit point encore Ă©tĂ© observĂ©, & que Fustige de nos formules a seul pu faire dĂ©couvrir. Lorsqu’on tire dans une batterie Ă  embrasures ou Ă  barbette, le boulet donne toujours plus haut qu’il n’est indiquĂ© par la thĂ©orie. Ce fait ainsi isolĂ© Ă©toit bien propre Ă  donner des soupçons contre la bontĂ© de la thĂ©orie que nous avons adoptĂ©e on pouvoit dĂšs-lors conclure qu’elle s’écartoit trop de la rigueur gĂ©omĂ©trique, & qu’il en rĂ©sultoit des vitesses initiales trop grandes. Mais nous avons vu d’un autre cĂŽtĂ© que quand on tire en rase campagne sans Ă©paulement, comme cela se pratique pour les pieces de bataille, & que nous l’avons quelquefois Ă©prouvĂ© avec des pieces BANS l’air. 18; de siĂ©gĂ©, les rĂ©sultats de l’expĂ©rience s’accordent mieux avec ceux de la thĂ©orie. II y a donc une cause qui, pour produire cette diffĂ©rence dans les effets, tient Ă  la position du canon placĂ© dans une embrasure, sur une barbette, ou servi sans aucun Ă©paulement. Cette cause, nous la trouvons dans le rĂ©sultat d’une discussion que nous avons eu occasion de faire autrefois fur le recul des armes Ă  feu, & principalement dans un mĂ©moire composĂ© en 1767 par M. Brackenhoffer, professeur de l’école de Strasbourg ce mĂ©moire , dont on ne peut trop recommander la lecture , prĂ©sente, quoique sous le titre modeste de simple opinion, une explication trĂšs-satisfaisante du recul il y est dit, suivant une ligne parallĂšle Ă  Chori^on , ne dĂ©cline guere de plus d’un pied & demi ou deux pieds avant d'atteindre Ă  200 toises. Observation. La dĂ©clinaison dont il s’agit ici ne peut se compter que de la ligne de mire ou de Taxe du canon de façon ou d’autre elle est toujours beaucoup plus grande qu’on ne le dit dans cet article ; car on voit par la table, qu’à 200 toises & pour le fusil fans bayonnette, la balle est de 12 pieds au dessous de la ligne de mire, Sc par consĂ©quent de plus de 17 pieds au dessous de Taxe du fusil ; la ligne de mire se trouvant Ă  cette distance Ă©loignĂ©e de plus de 5 pieds de la direction de. Taxe. Si la bayonnette est au bout du fusil; si elle-est garnie d’une DANS L’AIR. *99 virole, la dĂ©clinaison de la balle Ă  l’égard de la ligne de mire sera plus considĂ©rable Ă  la mĂȘme distance ; elle sera de 14 Ă  16 pieds, quoique toujours la mĂȘme par rapport Ă  Taxe du canon ; puisque la bayonnette & la virole ne font qu’élever la ligne de mire en la rapprochant de Taxe du canon, sans rien changer Ă  la trajectoire de la balle. 185. Les observations que nous venons de faire ne concernent, comme nous l’avons dit, que le fusil d'in- fanterie conforme au modele de 1777, & dans le cas oĂč la vitesse de la balle est de 1600 pieds, ou la charge de 36 Ă  la livre; il est si facile, fur l’infpection des tables, de les appliquer Ă  d’autres vitesses , & au fusil de l’artil- lerie, qu’il feroit superflu de nous y arrĂȘter. Contentons- nous d’ajouter quelques rĂ©flexions qui , quoique l’usage militaire du fusil ne soit pas de notre compĂ©tence, ne font cependant point Ă©trangĂšres au sujet que nous traitons. Ce qui caractĂ©rise principalement la bontĂ© d’un fusil, eu Ă©gard Ă  ses dimensions, c’est qu’elies soient tellement proportionnĂ©es qu’on puisse ajuster le coup, de maniĂ©rĂ© qu’à une grande distance la ligne de mire s’écarte le moins possible du point que la balle doit frapper , ou, pour mieux dire , que cette ligne ne forte point de l’objet que l'on veut atteindre, fa hauteur Ă©tant estimĂ©e de 5 Ă  6 pieds. La distance dont 110ns voulons parler est cependant renfermĂ©e dans certaines bornes , & nous ne devons considĂ©rer que celles auxquelles on tire communĂ©ment , soit dans un siĂ©gĂ© , soit en rase campagne elle peut aller, dans le premier cas, jusqu’à 180 toises; & dans le second , de 80 Ă  100 toises. ArrĂȘtons-nous Ă  celle de 160 toises, qui est une des plus grandes auxquelles la dĂ©fense des places oblige de aoo Mouvement des projectiles tirer c’est Ă  peu prĂšs celle du flanc d’un bastion Ă  lĂą place d’armes saillante du chemin couvert vis-Ă -vis le bastion opposĂ©. En supposant au mobile une vitesse initiale de 1600 pieds, & le fusil dĂ©garni de la bayonnette, nos tables indiquent qui si Ă  cette distance on vise un peu au dessus d’un but haut de 5 Ă  6 pieds, la balle ne manquera pas de l’atteindre ; mais avec la bayonnette & la virole, pour que dans le mĂȘme cas la balle rencontrĂąt ce but, il faudroit viser plusieurs pieds au dessus , c’est- Ă -dire dans le vague de l’air, fans avoir de point fixe oĂč la ligne pĂ»t aboutir , ce qui rend nĂ©cessairement le coup trĂšs-incertain. Cet inconvĂ©nient augmentera sensiblement, si le but est plus Ă©loignĂ©, ou si la balle a une moindre vitesse initiale» II fuit de lĂ  qu’à la distance de 140 Ă  160 toises, la bayonnette est un obstacle Ă  la justesse du tir; mais comme elle est de toute intilitĂ© au soldat couvert d’un parapet, il est Ă  prĂ©sumer que dans cette circonstance on le dispense d’armer son fusil de la bayonnette, asm qu’il puisse en tirer le parti le plus avantageux , & viser au loin avec justesse & prĂ©cision. 186. A l’égard de l’usage du fusil en rase campagne, on volt par nos tables qu’à la distance de 80, 100 & mĂȘme 120 toises, la bayonnette garnie de fa virole n’em- pĂȘche point qu’on ne puisse frapper un objet Ă©levĂ© de 5 Ă  6 pieds , en dirigeant la ligne de mire fur quelques points de la partie supĂ©rieure , quand mĂȘme la vitesse initiale de la balle ne seroit que de 1400 pieds par seconde. Enfin , la bayonnette & sa virole ne sont vraiment nuisibles Ă  la justesse du tir que lorsque le but a trĂšs-peu d’étendue en hauteur car alors tout dĂ©pend de la portĂ©e de but en blanc, qui, dĂ©jĂ  considĂ©rablement diminuĂ© par DANS L*AIRi 10 1 la douille de la bayonnette , l’est encore plus par f addition de la virole. Nous terminons ici nos rĂ©flexions fur l’ufage & les propriĂ©tĂ©s du fusil s laissant aux personnes plus VersĂ©es qna nous dans les dĂ©tails de Fart militaire, le foin d’en apprĂ©cier le mĂ©rite, & d’en faire l’application aux diffĂ©rens cas de guerre. II nous reste Ă  parler du tir du mortier* Du tir des mortiers, 187. Si la thĂ©orie que nous avorĂŹs employĂ©e jusqu’a prĂ©sent, a eu quelque succĂšs dans son application aĂč tir dĂ©s canons, des obusiers & des fusils, c’est qu’elle est restreinte Ă  des cas de pratique particuliers Ă  ces fortes d’armes, dont le tir est communĂ©ment horizontal ou ptef- qu’horizontal ; c’est qu’alorS la Courbe dĂ©crite par le projectile s’écarte peu de la ligne de mire, & que dans l'Ă©-». tendue de la portĂ©e de but en blanc elle diffĂ©rĂ© peu dĂ© la ligne droite. II n’en est point ainsi du tir des mortiers Ăź la bombe projetĂ©e fous un angle pltis ou moins ouvert dĂ©crit dans fa course unĂ© courbe dont les Ă©lĂ©merts ont tous des inclinaisons diffĂ©rentes, qu’il feroit facile de dĂ©terminer si la bombe n’étoit soumise qu’à la force ds projection & Ă  Faction de la pesanteur on trĂłiiVCroit dans ce cas d =o,8Ă­d A = —gdt ; note du §. 28 & la courbe feroit une parabole. Mais puisque çí projectile fe meut dans l’air , son mouvement doit ĂȘtre continuellement retardĂ© par la rĂ©sistance que ce fluide lui oppose ; il y aura donc une diminution de Vitesse dans le sens vertical & une dans le sens horizontal la premiers fera composĂ©e de l’effet de la rĂ©sistance du milieu & ds 26 Mouvement des projectiles ĂŹoĂź Faction de la pesanteur ; elle sera exprimĂ©e , en nommant R la force rĂ©sistante de l’air par -t- g d t , & la seconde par R \ on aura donc les deux Ă©qua- tions d JQ — R dxd t d s — R d y d t d s g d t ; & d ÂŁ = d S , qui reviennent, comme cela doit ĂȘtre, Ă  d Çj-dÇ — — 8 Ă­ d — O, lorsque la rĂ©sistance du milieu est nulle, ou lorsque le mouvement s’exĂ©cute dans le yuide. 188. Si l’on intĂ©grĂ© ces deux Ă©quations en mettant pour R ce que donne la loi de la rĂ©sistance, relativement Ă  la densitĂ© du milieu, rĂ©sistant Ă  la vitesse, la densitĂ© & la figure du mobile, on connoĂźtra la courbe dĂ©crite & toutes les circonstances du mouvement. Mais telle est la difficultĂ© de cette intĂ©gration que, depuis Newton qui a ouvert la carriĂšre , on n’a pu encore y parvenir qu’avec le secours des approximations, moyen suffisant sans doute dans bien des cas, mais qui, dans celui dont il s’agit, a eu l’inconvĂ©nient de conduire ceux qui l’ont employĂ© Ă  des rĂ©sultats trĂšs-diffĂ©rens l’un de l’autre nous voyons, par exemple, deux solutions de ce problĂšme qui ont paru Ă  peu prĂšs dans le mĂȘme temps fondĂ©es l’une & l’autre siir la mĂȘme hypothĂšse de rĂ©sistance, -dĂ©duites fl’épreuves faites dans les mĂȘmes circonstances, on devois naturellement s’attendre aux mĂȘmes consĂ©quences ; cependant il rĂ©sulte de l’une qu’un boulet de 34 portĂ© Ă  toises fous l’angle de 45 degrĂ©s, a dĂ» ĂȘtre lancĂ© avec une vitesse initiale de 1393 pieds, & de Vautre avec une vitesse initiale de 1930 pieds, Cette diffĂ©- DANS L’AIR. 'iĂŽj. retĂŹce est trop considĂ©rable pour n’ĂȘtre point l’effet d’une erreur qui ne peut avoir sa source que dans l’usage des approximations. Quelqu’élĂ©gantes que soient d’ailleurs ces deux solutions , nous croyons par cette feule raison pouvoir nous dispenser de les mettre sous les yeux de nos lecteurs, & nous en tenir Ă  celle du cĂ©lĂ©brĂ© Euler, infĂ©rĂ©e dans le Recueil des MĂ©moires de l’AcadĂ©mie de Berlin, pour l’annĂ©e 1753. Si son application Ă  la pratique entraĂźne dans de longs calculs, cet inconvĂ©nient lui est commun avec les autres solutions celle-ci se distingue sur-tour par le peu d’arbitraire que sauteur y a mis, par la clartĂ© & Texactitude qui caractĂ©risent tous ses ouvrages. 189. Soit donc a le diamĂštre du projectile sphĂ©rique, D sa densitĂ©, D' celle du fluide dans lequel il se meut ; — p — sera la force accĂ©lĂ©ratrice de la gravitĂ© dans ce fluide ; nous la nommerons k. Nous prendrons auflĂŹ c que nous avons dĂ©jĂ  employĂ© §. , pour exprimer la loi de la rĂ©sistance de l’air , & nous ne changerons rien Ă  la valeur qui lui a Ă©tĂ© attribuĂ©e, parce que, t°. jusqu’à la hauteur Ă  laquelle les bombes s’élevent dans le tir des mortiers, que nous avons ici uniquement en vue, la variation de densitĂ© de Tair n’est point assez sensible pour y avoir Ă©gard. 2°. Le mouvement des bombes n’est jamais assez rapide , du moins aprĂšs les premiers ĂŹnstans, pour que Tair, en vertu de son Ă©lasticitĂ©, ne puisse remplir aussi-tĂŽt Tespace qu’elles viennent d’abandonner , ce qui dispense de considĂ©rer une plus grande pression fur la partie antĂ©rieure de ces projectiles que fur la partie postĂ©rieure. 190. Soit maintenant la courbe CNAMH sig. 35 , 'ftcsif Mouvement des projectiles dĂ©crite dans Pair par une bombe si A est le point le plus Ă©levĂ©, & l’horizontale BAE la tangente Ă  ce point, CNA fera la portion de cette courbe que le mobile parcourt en montant, & AMH celle qu’il dĂ©crit en descendant. ConsidĂ©rons sĂ©parĂ©ment le mouvement dans l’une & l’autre de ces deux portions, & soit pour celle de la descente une abscisse quelconque APn* prise sur l’horizontale, & l’ordonnĂ©e correspondante PM = y. Nommons v la hauteur due Ă  la vitesse de la bombe en M , ^ exprimera la force retardatrice de la rĂ©sistance de Pair au mĂȘme point, 191. DĂ©composant le mouvement suivant la direction horizontale AB & la verticale PM, celui-ci sera premiĂšrement accĂ©lĂ©rĂ© par la force accĂ©lĂ©ratrice de la gravitĂ© k ; ensuite, puisque la force retardatrice agit suivant la tangente MT, si nous supposons l’élĂ©ment M m de la courbe — ds , il en rĂ©sultera deux forces , dont lune = ~~ s’oppose au mouvement horizontal, ctv i’autre = au mouvement vertical ; donc si on fait l’élĂ©ment du temps — dt, de forte que d t = ~~ , cet Ă©lĂ©ment Ă©tant regardĂ© comme constant, on aura paf les principes de mĂ©chanique a d d % V d x ^ n ?. d 'd y- ^ - v d y 41* c d s * d t* c d . r* Puisque d t — Íí- , on a v = , cd qui change les deux Ă©quations prĂ©cĂ©dentes en celles-ci —=— TT? & HP = * - M. Supposons ^ ^p d XĂŹ DANS L’AIR, 205 p Ă©tant la tangente de l’angle P T M que la direction da mouvement fait avec l’horizon ; Ă  cause de d s — d x Y l + p p , & ddy=dpdx~i~pddx, les mĂȘmes Ă©quations deviendront 2 ddx ÍJ ! l/l- P P R, 2 p dd x , Ăź dx dp d C * — C n-' “ 57 * 1 TF~ = k — La premiere multipliĂ©e par p & retranchĂ©e de la seconde. donne — 4 — ~ == A ; ou k d td 2 d x d p. La premiere donne aussi ~ ^ — L'Ă­ - on a donc enfin v = —— c 1 d Ă­ 1 kdx 1 +p p ' z d ÂŁ * r, ... , Pif t* ,,, . -Ji i dx 192. PuiĂ­que 2 dp — - d ~ x , requation —— — multipliĂ©e par d p, donne j ~ xi * * * — ? ^ , dont l’intĂ©grale, Ă  cause de dt constant, est ^ — l dT~ Ă­C? cs dp ^ C 1 d ’ oĂźl r ° n tire __ if _ dX ~ Ç + - Jdp / I + pp 5 __ Pdp _ dy — c + - c sdp/i+pp ’ dpi/i +pp d s — dx Y ĂŹ-L-pp — C+~sd Pi /{i+pp ’ V 2 d x d p __ _ d p _ d 1 = = ^ k y'C+ 7 sdpYii+pp 5 6c v = — = C+Ă­r/^P^Í 1 + PPÌ* Mouvement des projectiles Ltz6 193. La formule intĂ©grale fdp y 1 -4- pp qui entre dans ces expressions, est Ă©videmment un arc parabolique elle peut ĂȘtre exprimĂ©e par logarithmes , puisque sdp Yi-ĂŹ-pp=ip Y1 -+-pp-i~ĂŻ l p-+- Yi-+-ppĂŹ sintĂ©grale Ă©tant prise de façon qu’elle soit zĂ©ro lorsque p = o , c’est-Ă -dire au sommet de la courbe. Si donc pour un point quelconque de la courbe on connoĂźt sangle que la direction du mouvement fait avec shorizon, & dont la tangente — p, on pourra dĂ©terminer l’abscisse A P = x ; l’ordonnĂ©e P M s= y ; sarc A M = s ; la hauteur v due Ă  la vitesse, & le temps t employĂ© Ă  parcourir sarc A M. 194. AsĂ©gard de la constante C, introduite par sin- tĂ©gration, on pourra la reprĂ©senter par ", n dĂ©signant un nombre abstrait. Supposons ensuite pour plus de simplicitĂ© f d p Y 1 -1- p p — P, on aura pour la branche descendante AMH les formules suivantes x — cf ; y = c s ih » n + P > S — C f iEJlĂ­ldtlll ‱ n + P 1 t / 2_c Y k r - ip — Rr v — l k c C 1 + P P . Ces intĂ©grales doi- J 1/ n + P n + P ° vent ĂȘtre prises de maniĂ©rĂ© qu’elles s’évanouissent dans le cas de p = o, d’oĂč l’on volt que la hauteur due Ă  la h c vitesse au sommet A = —, 193. Les mĂȘmes formules peuvent aussi servir pour la branche ascendante AN C en prenant la valeur de p nĂ©gative ; ainsi pour un point quelconque N de cette branche on aura A Q = c f ^_- p j Q N — cs -pzrfr j AN = c f - F —— ' le temps par sarc AN — DANS l’aIR. 207 s ~ 7 , ip u ~> » & la hauteur due Ă  la vitesse en N == *- - 1 D’oĂč l’on voit que dans la branche ascen- n — P * A dante A N C, l’inclinaison de ses tangentes ne peut aller jufqu’à rendre P ;> n , & que lĂ  oĂč P = n la vitesse du mobile seroit infinie. 196. Le mouvement de la bombe & la courbe qu’elle dĂ©crit dĂ©pendent donc des trois constantes k, c 8 c n, dont les deux premieres font faciles Ă  connoĂźtre ; on peut mĂȘme , dans le cas dont il s’agit, des projectiles de Far- Ăźillerie lancĂ©s dans l’air, mettre 1 Ă  la place de k ; parcs que dans fa valeur ? §. 189 la quantitĂ© D', qui exprime la densitĂ© de l’air, peut fe nĂ©gliger vis-Ă -vis de D, qui est la densitĂ© du projectile. A l’égard de la troisiĂšme constante n, qui dĂ©pend de la vitesse imprimĂ©e au mobile, comme elle entre dans toutes nos formules, il faut nĂ©cessairement les calculer sĂ©parĂ©ment pour chaque valeur de n. içjj. Pour avoir le rayon de la dĂ©veloppĂ©e de cette courbe, dont la formule gĂ©nĂ©rale est d x , on observera que ds = c f dp ^ ~ + Ă­ > FP ' > ; d y — p d x - y ^ — —— r , ; ces valeurs Ă©tant substituĂ©es dans la d p ~~~ n + P formule, on trouvera que le rayon de courbure est + ~p *— — — pour un point quelconque M de la branche descendante ; 8 c — - P - P our k branche ascendante, dans laquelle Ă  l’endroit oĂč P = n , 8 c par consĂ©quent la vitesse infinie §.195» ^ t ay on Ă o8 Mouvement des projectiles de courbure devient aussi infiniment grand. II est donc Ă©vident qu’aux points des deux branches oĂč les tangentes font Ă©galement inclinĂ©es Ă  Fliorizon , le rayon de courbure , ainsi que les autres quantitĂ©s x,y,s,tSiv font plus grandes dans la branche ascendante que dans la descendante. 198. II suit de lĂ  que dans un milieu rĂ©sistant les deux branches de la trajectoire font dissemblables celle de la descente est plus courbe que celle de la montĂ©e ; le mouvement par celle-ci est plus rapide que par celle-lĂ  ; ait lieu que dans le vuide tout est Ă©gal & semblable de part & d’autre, & Ă  Ă©gales distances du sommet ; ce qu’ort peut d’ailleurs aisĂ©ment dĂ©duire des formules prĂ©cĂ©dentes car pour le mouvement dans le vuide la quantitĂ© c de- vient infinie, de mĂȘme que le nombre n , puisque ~ indiquant la hauteur due Ă  la vitesse au sommet A, doit ĂȘtre une quantitĂ© finie ; donc P disparûßt vis-Ă -vis de n , & comme onaĂ­tti, si on fait — = b , on aura pour le vuide x = 2 b p-, y = b p p; s = ibsdp y 1 -+-pp; /=2pyĂ©;v = Ă©iH-pp,&le rayon de courbure — 2 Ă© 1 -+- p p , ce qui ne convient qu’à la parabole. 199. Une autre propriĂ©tĂ© qu’on dĂ©couvre dans la trajectoire dĂ©crite dans un milieu rĂ©sistant, c’est qu’elle a deux asymptotes, l’une verticale du cĂŽtĂ© de la branche descendante, & l’autre inclinĂ©e pour la branche ascendante; sangle que celle-ci fait avec Phorizon est telle que faisant sa tangente = p , on aura P = n, 011 n = ^ y 1 -i-pp -f- ĂŻ^p +* Vi * 4 -pp. De sorte que le nombre n est susceptible d’une infinitĂ© de valeurs dĂ©pendantes de la tangente p de sangle que forme avec shonzoa DAttS L’AÌRi ĂąSY l’asymptote de la branche ascendante. Chacune de ces valeurs constitue une efpece particuliĂšre de trajectoire* D’oĂč l’on voir cjue pour faire usage de nos formules, & conhoĂźtre toutes les cspeces de courbes qu’un mobile peut dĂ©crire dans un milieu rĂ©sistant, on ne peut se dispenses d’avoir une table qui indique toutes les valeurs de P dĂ©duites de celles de p. Pour calculer cette table , on observera que p Ă©tant la tangente de l’inclinaison de la courbe Ă  l’égard de l’horizon, on aura , en faisant cet angle — l, p — tang. I ; y/ i -f- pp — sec'. I, & P = tang. I sec. I -+- -j l tang. I -t- sec. I = §. 16 i tang. I sec. I -+- j l tang. 45 0 - 4 - j I ; oĂč il faut prendre les l°g. hyperboliques, en multipliant les log. ordinaires par 2,30258509. Cette table, pour ĂȘtre complette & applicable Ă  tous les angles de projection , doit ĂȘtre calculĂ©e pour tous les degrĂ©s du quart de cercle ; il conviendroit mĂȘme , si on vouloir Rappliquer au tir du canon , qu’elle le fĂčt pour les minutes des premiers degrĂ©s. Celle que nous donnerons ci-aprĂšs ne fera relative qu’au jet des bombes. 200. Chacune des valeurs de P, prise pour valeur dti nombre n , dĂ©signera une efpece particuliĂšre de trajectoire , & quoiqu’il puisse y en avoir une infinitĂ©, il suffira , pour la pratique, d’en fixer un certain nombre relativement Ă  l’espece des projectiles. M. Euler borne ce nombre Ă  dix-huit, en considĂ©rant l’inclinaison de >l'asyrn- pre comme croissant de 5 en 5 degrĂ©s Ă  compter de 0 ; mais ce n'est qu’un exemple qu’il propose nous verrons que pour le jet des bombes, qui est ici notre principal objet', ces cspeces doivent ĂȘtre plus rapprochĂ©es, que celiez %? \ aio Mouvement des projectiles qui rĂ©pondent Ă  toutes les valeurs de P dĂ©duites d’angles au dessous de 55 degrĂ©s, nous font inutiles. 201. Revenons maintenant Ă  nos formules , & voyons comment elles peuvent servir Ă  faire connoĂźtre la figure de la courbe dĂ©crite par le projectile celles qu’on a trouvĂ©es pour x, y & t ne font point intĂ©grales ; mais nous remarquons que Tare AM = S peut ĂȘtre exprimĂ© par logarithme car puisque dp Y 1 -ĂŻ- p p dP, on aura §. 195 S = c s — c l ; ou il n y a point de constante Ă  ajouter, puisqu’au sommet A oĂč S ~ o, on a aussi Prro. VoilĂ  dĂ©jĂ  une formule facile Ă  calculer, qui nous conduira Ă  une construction bien iimple de la courbe. II n’y a qu’à la supposer partagĂ©e en un assez grand nombre de portions , pour qu’à l’extrĂ©- mitĂ© de chacune d’elles la diffĂ©rence d’inclinaison soit trĂšs- petite. Soit M m 1111e de ces portions; soit la tangente de l’inclinaison en M — p , 8 c on m — q -, soit aussi sd q Y t q q~'— Q, pour avoir A m — cl ~~ , comme Tl * 4* P cnaAM = c/ —-— ; la portion M m sera donc — cl si+Q ," + P n + Q r . —n - c 1 ~lĂź~ — c 1 iTT'P* Î>1 on P rencl ensuite une moyenne entre les inclinaisons en M & n qui soit = i, on aura pour la portion P p de l’abscisse qui rĂ©pond Ă  cet arc, c cos. il j & pour la portion P m —- PM de l’ordonnĂ©e c fin. i l - + ^ ‱ enfin rassemblant les sommes successives de toutes ces portions Ă  commencer d u sommet A oĂč l’inclinaison est zĂ©ro, on aura DANS t’AIR. 21 * les abscisses & les ordonnĂ©es correspondantes pour chaque point M de la branche descendante; on aura de mĂȘme les co-ordonnĂ©es pour chaque point N de la branche ascendante en changeant les signes des quantitĂ©s P & Q; au moyen de quoi la figure de la courbe est dĂ©terminĂ©e. 202. A l’egard du mouvement du projectile, puisque la hauteur due Ă  sa vitesse en M est = —- ^ 1 n + P * la vitesse en m viendra de la chute d’une hauteur — , k c + ? ? . p renant jonc une moyenne entre les vitesses rĂ©sultantes deces deux formules , qui soit = -/ u , le temps employĂ© Ă  parcourir l’arc M m fera = ; ou bien on prendra une moyenne h entre les valeurs + pp Ă  ^ O -+- ?? n + V on aura Y u = h Y \ k c, _ /u i ; n 4- Q — 1 / k ’ h L n + P* & le temps par Tare M m fera Pour avoir ce temps exprimĂ© en secondes, soit g la hauteur de la chute pendant une seconde, le nombre de secondes fera l 1 T On pourra aussi / % k & ’ h n H- P* 1 exprimer les vitesses par l’e/pace qu’elles feroient parcourir dans une seconde; la vitesse en M sera — Y 2 k cg, y'i'+ PP & etl N V 2 kc * 203. Aux logarithmes hyperboliques employĂ©s dans ces formules, on peut substituer les logarithmes ordinaires, en multipliant ceux-ci par 2,30258509, dont le log. commun est 0,3622156; de forte qu’au moyen de ces logarithmes communs, un arc quelconque M m de la branche descendante sera 2,302585 cl V > & ce Mouvement des projectiles Lir coefficient conviendra aussi aux abscisses & aux ordonnĂ©es. La vitesse en M fera exprimĂ©e par l’espace y o. k c j7"V'+'F c I u ' e ^ c Ă it parcourir en une seconde, & le temps par Tare M m fera de \ l —-2 r 1 y ikg ‱ h n 4- P secondes. Ces expressions conviennent Ă©galement Ă  chaque point N de la branche ascendante , il suffit d’affecter les quantitĂ©s P & Q du signe — au lieu du signe -f-. 204. II est'aisĂ© de voir Ă  prĂ©sent que la forme de la courbe dĂ©pend essentiellement de la valeur du nombre n; que c’est ce nombre qui en caractĂ©rise les diffĂ©rentes especes, & que les courbes rĂ©sultantes de la mĂȘme valeur de n font toutes semblables entre elles , quelles que soient les diverses valeurs des quantitĂ©s k Sl c , qui n’entrent dans le calcul que pour dĂ©terminer la grandeur de la courbe fans influer fur son espece. Quant Ă  celles de ces especes que nous avons Ă  considĂ©rer pour le tir des mortiers , l’expĂ©rience nous a appris qu’elles ne commencent qu’à la va'-eur de P dĂ©duite de sangle de 55 degrĂ©s, & qu’elles font assez 1 approchĂ©es si ces valeurs, ou, ce qui revient au mĂȘme, si les videurs du nombre n font prises de deux en deux degiĂ©s depuis 55° jusqu’à 77, ce qui fait 4Ă»uze eĂ­peces indiquĂ©es dans la table suivante, DANS l’AIR. aĂ­3 TABLE XI. Des valeurs dt n pour les dou^e efpeces de trajectoires relatives au jet des bombes. Efpeces 0 LB Valeurs d u nombre n . Efpeces Angle O LB Valeurs du nombre n . I 55 ° 1,8220670 7 67° 3,8108337 2 57 2,021^1,38 8 69 4,4774403 3 59 2, 9 71 5,3540748 4 61 2,536—55 IO 73 6,3440495 5 63 2,8749043 X Ă­ 75 8,235643 6 65 3,2903953 12 77 10,7136370 105. Une autre table qu’il nous faut pour le calcul de nos formules, c’tst celle dont il a Ă©tĂ© fait mention au §. 196 , & dont la prĂ©cĂ©dente est tirĂ©e nous nous contente' ons de donner les valeurs de P de cinq en cinq degrĂ©s, il fera aisĂ© de conclure par interpellation ce qui convient aux angles intermĂ©diaires. Cette table subsidiaire indique dans la premiere colonne les angles I ; dans la seconde les valeurs de p , ou tang. I ; dans la troisiĂšme les valeurs de y* 1 -4- p p , ou tang. I sec. I; dans la quatriĂšme celles dc / p + Y 1 -hpp — l tang. 4Î -+" ĂĄ I j enfin dans la cinquiĂšme les valeurs da P — i p y x + p p -+- ĂŹ l p - /i-ĂŹ-/>/>. 214 Mouvement des projectiles TABLE XII. Des valeurs de la quantitĂ© P. Angles I. P — tang. I. tang. I sec. I. l tang. 45° + jI. P 0° 5 0,0874817 0,0878229 0,0873773 0,0876001 10 0,1763270 0,1790471 0,1754259 0,1772365 15 0,2679492 0,2774014 0,2648421 0,2711218 20 0,3639702 0,3873290 0,3563784 0,3718537 0,4663077 °5 I 45'36 0,4508752 0,4826944 30 0,5773503 0,6666666 0,5493059 0,6079863 35 0,7002075 0,8390 996 0,8547958 0,6528363 rO,7538161 40 1,0953666 0,76290 3 0,9291380 45 1,0000000 1,4142136 0,8813232 1-147794 5° t,1917536 1,8540400 1,0106827 1,4323614 55 1,4281480 2,489900 0 1,1542341 1,8220670 ÓO 1,7320508 3,4641020 1,3165572 2,3903296 65 2,1445069 5,0743371 1,5064535 . 5-29095 70 2,7474774 8,0330855 1,7354146 4,8842500 75 3,7320508 14,4195400 2,0275887 2,4362452 8,2235643 80 5,6712818 32,6596153 -7-547902 206. A l’aide de ces deux dernieres tables , il fera aisĂ© de calculer nos formules , de trouver les valeurs des quantitĂ©s s , x , y , y v 8 t t , pour chaque efpece de trajectoire , & pour tous les angles que la direction du mouvement fait avec l’horizon. Si l’on prend ces angles de cinq en cinq degrĂ©s, l’approximation fera suffisamment exacte pour la pratique on supposera donc la courbe DANS L AIR. 2IJ divisĂ©e en parties telles que la diffĂ©rence d’inclinaison des tangentes menĂ©es aux deux extrĂ©mitĂ©s de chaque portion N/! de la branche ascendante, ou M m de la branche descendante , soit de cinq degrĂ©s ; de forte qu’à compter du sommet A, les angles d’inclinaison aux deux extrĂ©mitĂ©s de la premiers seront o & 5 degrĂ©s ; pour la seconde portion ils seront de 5 & 10 degrĂ©s ; pour la troisiĂšme de 10 & 15 degrĂ©s , & ainsi de fuite. Dans la premiers portion on aura 1 de i° 30' ; dans la seconde de 7 0 30' dans la troisiĂšme de 12.° 30' &c. Cela posĂ©, nous allons donner quelques exemples du calcul des formules , en rappliquant Ă  la premiers espece de trajectoire, dans laquelle n=z 1,8220670. Calcul de la formule c 1 " — ^ui donne les Ang. n - P arcs AN, Á M. Branche ascendante. l n~ P * S O 1,8220670 0,2605644 0,0000000 0,0000000 5 1,7344669 0,2391660 0,0213984 0,0213984 ÎO 1,6448305 0,2161211 0,0230449 0,0444433 r; 1,5509452 0,1905865 0,0255346 0,0699779 &c. &c. &c. &c. n -4- P Branche descendante. n ~h O /- 4 -P + P S 0 1,8220670 0,2605644 0,0000000 0,0000000 5 1,9096671 0,2809577 0,0203933 0,0203933 10 1,9992035 0,3008787 0, 0,0403143 *5 2,0931888 0,3208084 0,0199297 0,0602440 &c. &C. &C. . . &c. or d. ord. Q N. 0 0,0000000 0,0000000 0,0000000 0,0000000 ĂŻ 0,0213780 0,021 3780 0,0009334 0,0009334 ÏO 0,0228487 0,0442267 0,0030081 0,0039415 0,0249293 0,0692560 0,00552 67 0,0094682 Branche descendante. l'og. des port. d’abs. log. des port. d’ord. 0 0,0000000 0,0000000 0,0000000 5 8,3094875 ajoutant 8,3090740 ajoutant 6,9491671 10 8, i°/ 8,2965797 2°/ 7,4150088 t. 8,2995008 8,2890823 7,6348376 DANS L AIR. 217 Ang. I.° portions d’abf. abs. A P. portions d’ord. ord. P M. O 0,0000000 0,0000000 0,0000000 0,0000000 5 0,0203739 0,0203739 0,0008895 0,0008895 10 0,0197961 0,0401700 0,0026002 0,0034897 0,0194677 0-2596377 0,0043136 0,0078033 On multipliera pareillement ces abscisses & ordonnĂ©es par 2,302585c pour avoir leurs valeurs rĂ©elles. Calcul de. la formule ]/ 2 k c g llfp j , dorme la vitesse. Branche ascendante. //—P 1 Y{i +pp yi+ P p V»-p dont les nĂČmbres 0 Ăł ^0 CO U U 0,0000000 9,8697178 0,74083 5 0,1195830 0,0016558 9,8820728 0,76221 IO 0,1080605 0,0066485 9,8985880 0,79175 r; 0,095293-2 o,ĂŽi 50562 9,9197630 0,8313s Branche descendante. lYn + P l Vl+pp ss 1- temps par j N n 0,OOOQOOOÌ 0,028473 5l 0,0581344! 0,08960023 pour le 1 temps par A N Brancht descendante. h Ih \/> 4 +p 3 0 0,00000 0,0000000 0,0000000 0,0000000 5 0,73361 9,8654652 8,3094875 8,4440223 10 0,72433 9,8599365 8,2993m 8,4593746 -5 0,71956 9,8570670 8,2995008 8,44*4338 DANS l’AIIU 1l 9 Ang. I n + Q I. h l n + P 0 r 0 0 0 0 0 0 0 d pour le o,ooooooon 5 0,0277986/ 0,027798 6 r pour le 10 \ 0,02750 271 temps par M m 0,0553013 s temps par AM 0,0276971 0,0829984 tes derniers nombres Ă©tant multipliĂ©s par C , on aura le temps employĂ© Ă  parcourir chaque arc AN & A M. C’est en continuant ces calculs que nous avons complĂ©tĂ© ce qui concerne la premiere espece de trajectoire nous en donnons ci-aprĂšs le tableau pour servir de modelĂ© au calcul des autres efpeces , que nous invitons nos lecteurs Ă  faire eux-mĂȘmes; ils se refuseront d’autant moins Ă  cet utile travail, qu’ils seront sĂ»rs de trouver dans les rĂ©sultats des rĂ©ponses satisfaisantes Ă  toutes le* questions que l’on peut proposer sur le jet des bombes. Dans ce tableau chaque case, exceptĂ© celles des vitesses , renferme deux nombres, dont l’infĂ©rieur est donnĂ© Ă­rhmĂ©diatement par le calcul de la partie variable de nos formules ; en les ajoutant successivement on a les nombres supĂ©rieurs qui dans chaque colonne ont pour coefficient ou facteur commun le nombre qui est en tĂȘte de cette colonne ; & ces nombres ainsi multipliĂ©s expriment la quantitĂ© dĂ©signĂ©e auhaut de la colonne. Ainsi, par exemple, dans le tableau suivant, le produit 2,301585 c x 0,3651787 exprime pour la branche ascendante la valeur de l’abscisse qui rĂ©pond Ă l’inclinaison de 45 degrĂ©s, & la vitesse pour cet angle de projection est y ikcg X 1,72215. *io Mouvement des projectiles 207. Si on veut construire une de ces trajectoires pour en connoĂźtre la forme, il suffira d’employer les nombres supĂ©rieurs des cases de la troisiĂšme & de la quatriĂšme colonne , qui indiquent les valeurs des abscisses & des ordonnĂ©es le tracĂ© de cette figure, trĂšs-facile Ă  exĂ©cuter, auroit de plus l’avantage de faire connoĂźtre l’abseisse correspondante Ă  une ordonnĂ©e quelconque donnĂ©e , & supplĂ©erait le calcul des interpellations qui ne laisse pas d’ùtre compliquĂ©. La figure 35 reprĂ©sente la trajectoire de la troisiĂšme espece ; ellĂ© est construite sur une Ă©chelle telle quç si on divise par 8 le nombre des pouces de chaque dimension de la figure, & qu’on multiplie le quotient par 2,302585 c, on aura la dimension rĂ©elle en pieds. On pourrait aussi, fur le mĂȘme axe, construire la courbe des vitestes , & celle des temps; mais çlles ne feraient pas d’une grande utilitĂ© pour la pratique. DANS L’AIR. 221 TABLE XIII. 208. De la premiere espece de trajectoire des bombes. Branche ascendante. Incli. en K Arc AN 2, Absc. A Q 2,302585. c Ord. QN 2,302585. c Vitesse en N V'tLkCg Tem. par A N 2,^01585. / c V ' 1 k % O d 0,000000 21398 0,000000 21378 0,000000 933 0,74083 0,000000 28473 5 0,021398 23045 0,021378 22848 0,000933 3008 0,76221 0,028473 29659 10 0,044443 25535 0,044226 24929 0,003941 552-7 0 , 79 I 75 0,058132 3-465 "5 0,069978 29165 0,069155 27815 0,009468 8770 0,83133 0,089597 34011 20 0,099143 345 3 1 0,09697° 31902 0,018238 13214 0,88369 0,123608 37593 25 0,133674 42654 0,128872 37834 0,031452 19695 0,95340 0,161201 42625 30 0,176328 55574 0,166706 46871 0,051147 29861 1,04796 0,203826 49863 35 0,23 1902 77856 0,213577 61768 0,081008 47396 I,l8lI3 0,253689 60764 40 0,309758 121981 0,275345 89934 0,128404 82409 1,38146 0,3 -4453 78604 45 o, 43-739 238100 0,365279 160858 0,210813 -75545 1,72225 0,393057 112995 50 0,669839 0,526137 0,386358 2,49209 0,506052 an Mouvement des projectiles Suite de la TABLE XIII. Branche descendante . Ăźncli. en M Arc A M. 1, Abs. A P 2, 1, Vitesse iTem. par A M en M 11, /'i kg 0,000000 10393 0,000000 20374 0,000000 890 0,74083 0,000000 27799 5 0,020393 19921 0,020374 ‱9796 0,000890 2600 0,72640 0,027799 27581 10 0,040314 19930 0,040170 9457 0,003490 43 4 0,71814 0,055380 27802 ; 0,060244 20413 0,059627 19468 0,007804 6138 °» 7*557 0,083182 28469 20 0,080657 21405 0,079095 9775 0,013942 8191 0,71846 0,111651 29621 25 0,102062 22990 0,098870 20393 0,022133 10616 0,71679 0,141272 3 33 30 0,1*3032 23310 0,119163 21347 0,032749 3599 0,74073 0,172603 33717 35 0,150362 28597 0,140610 22687 0,046348 17409 0,76063 0,206320 36055 40 0,178959 33213 0,163207 24487 0,063757 22438 0,78702 0,243275 413*9 45 0,212172 _ 3973 $ 0,251911 4912c 0,187784 26847 0,086195 2929S 0,82063 0,284594 47224 5 ° 0,21463 29902 0,’ 5493 38969 0,86237 0,331818 553 2 5 "55 0,301031 . 62935 0,244533 33815 0,154462 53 ° 7 S 0,91330 0,387143 66677 60 0,363966 84101 0,278348 38833 0,207541 74598 0,97446 0,453820 83229 65 0,448067 117854 0,317181 I 45101 0,282139 10888; 1,04649 0,537049 108345 70 0,565921 0,36228^0,391022 1,12903! 0,645394 * En examinant dans e tableau U colonne des vitesses dans la DANS L’AIR, a*j 209. Pour faire usage de ce tableau, il faut connoĂźtre les valeurs des quantitĂ©s qui font en tĂȘte de chaque colonne , relativement aux diffĂ©rentes espĂšces de bombes on les trouvera dans la table suivante, dans laquelle on a supposĂ© k = 5 1. branche descendante, on volt qu’arrivĂ© au sommet de la courbe, le projectile n’a point encore atteint sa plus petite vitesse, & que ce n'est qu’aprĂšs avoir parcouru un certain espace en descendant, que cette vitesse est un minimum. La cause de cette singuliĂšre propriĂ©tĂ© ne peut ĂȘtre attribuĂ©e qu’à la rĂ©sistance de l’air, puisque dans le vuide, c’est au sommet de la courbe, alors parabolique, que la vitesse du mobile est 1a plus petite en effet, lorsque dans l’air il est arrivĂ© i ce sommet oĂč sa direction est horizontale, la vitesse peut encore ĂȘtre diminuĂ©e par la rĂ©sistance du fluide , sans le concours de la pesanteur ; 8t comme pendant les premiers instans suivant l’action de la pesanteur est moindre que celle de la rĂ©sistance de l’air, la vitesse, par cette derniere cause, continue de dĂ©croĂźtre, & ne parvient Ă  son minimum qu’à une certaine distance du sommet de la trajectoire , oĂč l’on ip = -ĂŹ- — 4 peu prĂšs. II en est de mĂȘme 8t par la mĂȘme raison du rayon de courbure; te n’est point au sommet qu’il est le plus petit, mais dans la brancha I descendante, au point oĂč p = 3 n De lĂ  il est clair qu’il y a une espĂšce de trajectoire oĂč le point de la moindre vitesse Sc celui de la plus grande courbure peuvent coĂŻncider ; que dans celles qui ont n plus petit, le premier est plus prĂšs du sommet de la courbe que le second, 8c au contraire, quand n est plus grand, ce qui arrive dans les douze espĂšces que nous considĂ©rons pour le jet des bombes ; mais il suffit d’avoir remarquĂ© cette propriĂ©tĂ© qui n’est qu’un objet de curiositĂ©, saut utilitĂ© pour la pratique. 224 Mouvement des projectiles TABLE XIV. EspĂšces des bombes. Log. de 2,102585. r Log. de Y 2 cg Log. de 2,502585 / 25 /-I82Ì , ^\i2o de 12 po. jp/ S l 7 i 150 de 10. 4,3574986 4,341-463 4,3 112892 4,2565651 4,23 5 2880 4,0517819 2,7326449 2,7297688 2,7145402 2,6871782 2,6765396 2,5847866 1,6148536 1,6119775 1,5967489 1,5693868 1,5187483 1,4669953 de 8. 210. Cela posĂ©, s’il est question de connoĂźtre foutes les circonstances du mouvement d’une bombe projetĂ©e fous un angle donnĂ©, par exemple fous sangle de 45 degrĂ©s qui est le plus usitĂ©, & qu’il s’agisse de la premiers espĂšce de trajectoire Ă  parcourir par une bombe de 12 po. pesant 180 livres; on volt d’abord qu’il faut imprimer Ă  la bombe une vitesse initiale exprimĂ©e par 1,72225 x pi. Y 2 cg — 924,41 ; ce que l’on trouve facilement en ajoutant le log. de 1,72225, avec celui de Y 2 cg donnĂ© dans la derniere table. La portion de l’amplitude horizontale qui rĂ©pond Ă  la branche ascendante , est 0,365279 x 2,302585. c =3 pĂź. to. 8023,6 — 1337,26. Le temps employĂ© Ă  parcourir la branche ascendante jusqu’au sommet de la courbe est 0,393057 X — 16",08 5. dans l’air; Ăąi j Enfin, la plus grande hauteur du jet est 04210813 pi. to. X a,302585. c = 4636,7 = 771,6. A l’égard de la branche descendante, si la projection se sait sur un tcrrein horizontal , elle doit avoir la mĂȘme hauteur , ou la mĂȘme ordonnĂ©e 0, que la branchĂ© ascendante on cherchera donc dans le tableau de cette branche descendante l’absciiTe qui rĂ©pond Ă  l’ordonnĂ©e 0,210813 ; on voit qu’eĂŹle est entre les angles de 60 & 65 degrĂ©s, & on trouvera par la mĂ©thode des interpolations que cette abscisse est 0,280666, & rĂ©pond Ă  un angle de 6o° 15’ ; que la vitesse Ă u point de chute est reprĂ©sentĂ©e par 0,97480 ; & le temps employĂ© Ă  parcourir lĂĄ branche descendante j par 0,457814. Ces nombres Ă©tant multipliĂ©s par leurs coĂ«fficiens respectifs, on aura pi. to. 6152,6 — 1025,43 pour la partie de l’amplitude de hi pi- branche descendante; 523,22 pour la vitesse finale, & 18",83 5 pour le temps de la descente. En rĂ©sumant, on conclura qu’une bombe de 12 polices; pesant 180 livres, parcourra une trajectoire de la premiĂšre espece , si elle est projetĂ©e sous sangle de 45 de- pi. grĂ©s avec une vitesse initiale de 924,41 ; to. La portĂ©e horizontale fera de 2362,7 ; to. La plus grande hauteur du jet fera de 771,8 ; Le temps du trajet de 34 ",82 ; H Mouvement des projectiles P'- La vitesse finale de 523, ; Et sangle de chute de 6o° 15' *. * Des interpolations. La mĂ©thode des interpolations est d’une st grande utilitĂ© dans les recherches pbystco-mathĂ©maĂźiques , que nos lecteurs nous sauront sans doute grĂ© de Ăźa leur faire connoĂźtre. Voici en quoi elle consiste n, P > q y r, &c. Si l’on a deux sĂ©ries . f _ dont les termes se cor- a , b , c , d , c t & c. respondent suivant une loi connue; que x soit une quantitĂ© donnĂ©e entre deux termes quelconques de l’une de ces sĂ©ries, il s’agit de trouver dans l’autre la valeur de la quantitĂ© y correspondante. On aura cette valeur avec d’autant plus de prĂ©cision qu’on emploiera, pour la dĂ©terminer, un plus grand nombre de termes dans chaque fĂ©rie; ce qui donne lieu Ă  diffĂ©rentes formules. Si on ne prend que deux termes, on supposera qu’ils font formĂ©s faisant une loi qui donne y =/ -+‱ g x ; st on en prend trois , on supposera v—/*4- gx + b x 5 ; pour quatre y =/ + g x + k x* + k x 1 , ĂŻk ainsi des autres. Si x Ă©toit un terme de la premiere fĂ©rie, il est Ă©vident que y feroit le tonne correspondant de la seconde ; supposant donc. .v cgale successivement Ă  chaque terme employĂ© de Ăźa sĂ©rie qui le renferme . on aura autant d’équations qu’il y a de cvs termes employĂ©s, nu moyen de quoi on trouvera la valeur des indĂ©terminĂ©es /, g , h-> & c. Soit donc dans Ăźc cas de deux termes, x = m , x — n y on aura les deux Ă©quations /’+‱ g m~a; /-f gnzzl> qui servent Ă  dĂ©terminer f & g. Dans Ăźe cas de trois termes, supposons .r — m , x~ n,x~p,on nura les trois Ă©quations f + g m - f h m - — a ; f -b g n -h h n 2 = ÂŁ ; f' h SP - f 'Jip z =c, par lesquelles on dĂ©terminera/, g, h. opĂ©^nt de mĂȘme pour les autres cas, on trouvera, DANS l’AIR. 227 211. En appliquant le calcul aux autres espaces de trajectoires , & pour chaque espace de bombes, les mĂȘmes Pour le i^.y = °.343 370 2 8 0,681 402 3 > 0,817 704 438 3 10 ^ o,92 463 3 I0 ; 1,000 893 468 Mouvement des projectiles 238 Suite de la TABLE XVI. Charges PortĂ©es Rapport des cliarges Ă  la chambre. Vitesses poudre. horizontales. initiales. Bombes de 8 po. pesant 44 livres. Chambre{p rosondeur {sous la' bombe diamĂštre.. .. L 218. II est visible que ces portĂ©es ne suivent , dans leurs progrĂšs, aucune loi rĂ©guliĂšre, telle qu’on devroit l’attendre de celle qui rĂ©gnĂ© dans les charges qui les ont produites tandis que celles-ci prennent des accroiffemens Ă©gaux,les autres, toutes choses d’ailleurs Ă©gales, devroient auffi augmenter, mais avec des diffĂ©rences dĂ©croissantes. Quoique ce caractĂšre manque aux rĂ©sultats de nos Ă©preuves, il ne fera pas difficile de les y ramener, si l’on considĂ©rĂ© que parmi les portĂ©es obtenues avec la mĂȘme charge , celle-lĂ  approche le plus d’ĂȘtre la vĂ©ritable , qui est la plus longue ; car il n’esl pas douteux que si Feffet d’une charge est altĂ©rĂ© par quelque cause que ce soit, ce ne peut ĂȘtre qu’en moins, si ce n’est peut-ĂȘtre dans le cas oĂč par certains accidens la bombe seroit obligĂ©e de suivre une autre DANS L’AIR. 139 direction que celle du mortier. II n’est pas moins Ă©vident que, si parmi plusieurs portĂ©es rĂ©sultantes de la mĂȘme charge, il s’en trouve d’égales , ou Ă -peu-prĂšs Ă©gales entr’elles, elles doivent ĂȘtre regardĂ©es comme Ă©tant le vĂ©ritable effet de cette charge cette prĂ©somption est sondĂ©e sur cette autre, qu’il n’est point vraisemblable que, quand une cause est soumise Ă  des accidens , il n’y ait des variations dans ses effets. Cela posĂ©, on trouve dans les rĂ©sultats de nos Ă©preuves des points fixes d’oĂč l’on peut partir pour rectifier les irrĂ©gularitĂ©s qu’on y apperçoit. En alongeant des portĂ©es trop courtes, en conservant celles qui, par les raisons que l’on vient de dĂ©duire , paroiffent avoir Ă©tĂ© obtenues fans le concours d’aucun accident, on Ă©tablira entr’elles la loi dont elles se sont Ă©cartĂ©es dans les Ă©preuves, & pourront ainsi servir de prototypes dans la pratique ; on pourra donc , Ă  la place de la derniere table , substituer celle-ci, & l’employer avec confiance pour rĂ©gler les charges qui conviennent Ă  des portĂ©es donnĂ©es, & rĂ©ciproquement. *40 Mouvement des projectiles TABLE XVII. Des vĂźteffes & des portĂ©es rectifiĂ©es , rĂ©sultantes dt diffĂ©rentes charges de poudre Ă  chaque efipece de bombes ; L'angle de projection Ă©tant de 45 degrĂ©s , & la poudre de 104 toises. Charges. PortĂ©es. Vitesses. Mortier de 11 po. 1. to. pi. I 19*7 197 346 264 2 462 311 2 j 569 3'2 3 647 380 3 ĂŹ 710 402 ' Mortier de 10 po. Ă  petite chambre . I. on. to. P i. I 3 11 249 1 8 482 322 2 640 380 CO d 764 424 3 860 439 3 IO Ê 960 492 Charges. PortĂ©es. Vitesses. Mortier de I o po. Ă  grande chambre. 1. on. to. pi. 1 230 212 i 8 412 292 2 568 352 2 8 oco 397 3 802 436 4 1035 3-8 5 "39 33 - 6 2-ĂŹ- 1200 58 6 Mortier de 8 po. on. to. 5 -73 184 IO 397 297 '3 587 380 20 642 403 219. Les portĂ©es & lcs vitesses de cette table Ă©tant relatives Ă  une espece de poudre , dont la qualitĂ© est indiquĂ©e par la portĂ©e de 104 mortier d’épreuve, / BANS L’AIR. M? ©n ne peut l’employer utilement dans la pratique qu’au- tant que l’on connoĂźtra la qualitĂ© des poudres dont on est dans le cas de se servir il faudra donc savoir quelles font les vĂźteĂ­Ă­es qui rĂ©sultent de diffĂ©rentes especes de poudre, comparativement Ă  celle que communique la poudre de 104 toises, ce que l’on trouvera, s’il s’agit, par exemple , d’une poudre de toises, par l’analo- gie suivante la racine quarrĂ©e de 104, est Ă  celle de 120, comme la vitesse rĂ©sultante de la premiere espece de poudre pour chaque charge , est Ă  la vitesse rĂ©sultante de la seconde avec la mĂȘme charge. Yoyez les art. 57 Sc 174 . C’est sur ce principe qu’a Ă©tĂ© calculĂ©e la table suivante , qui indique les vitesses communiquĂ©es par diffĂ©rentes charges, avec quatre especes de poudre ; savoir de 90, 100, 110 & 120 toises, auxquelles on a cru pouvoir se borner, parce qu’il est facile d’en dĂ©duire les vitesses qui proviendroient des qualitĂ©s intermĂ©diaires. »42 Mouvement des projectiles TABLE XVIII. Des vitesses des bombes rĂ©sultantes de diffĂ©rentes charges de poudre , dont la qualitĂ© ejl indiquĂ©e par les portĂ©es du mortier Ă  Ă©prouver les poudres , chargĂ© de 3 onces. Especes de mortier. Charges de poudre. PortĂ©es to. 90 du mo to. 100 'tier d’é to. IIO jreuve. to. 120 Vitesses initiales des bombes. 1 on. pi. pi. pi. Z » 183 193 203 213 I 8 246 239 272 284 de 12 po. 2 » 289 305 320 334 2 8 327 343 362 378 3 368 387 406 425 3 8 374 394 413 432 I ,» 197 208 218 228 X 8 271 286 300 312 de 10 po. 2 7 » 327 343 362 37 » Ă  2 8 369 389 408 426 grande 3 » 407 429 449 469 chambre. 4 » 482 508 535 336 5 M 539 363 59 1 6 2 * 543 575 604 629 I 1» 237 250 262 274 de 10 po. I 8 300 316 33 1 346 Ă  2 » 333 373 391 408 petite 2 8 394 416 436 45 5 chambre. 3 7 427 450 472 493 3 10 i 438 482 506 528 S 171 180 189 198 ÌO 276 29I 305 3-9 de 8 po. '3 353 373 391 408 20 373 395 414 433 DANS L’AIR. 243 Terminons par quelques applications des dernieres tables, Ă  la pratique du jet des bombes, & voyons d’abĂłxd quelle doit ĂȘtre la charge du mortier de 12 pouces, pour que la portĂ©e soit de 500 toises, avec dp la poudrĂ© de, 115 toises ? On trouve par la table XV, que pour la bombe de >2 po. pesant 150 1., la portĂ©e de 500 toises suppose pi. une vitesse initiale de 325 69, qui est entre les deux vitesses 278 & 327, relatives, dans la table XVIII, Ă  la, poudre de 115 toises, & rĂ©sultantes des charges de i 2 I. ; or, on trouve par la mĂ©thode des interpollatipnĂ­, que cette vitesse provient d’une charge de x L 15 on. 6 gr. C’est donc avec cette chargĂ© qu’il'faut tirer le mortier de 12 po. fous l’angle de 45 degrĂ©s-, pour avoir la portĂ©e de 500 toises, la poudre Ă©tant de n; toises. Si c’est avec de la poudre de 1Ò4 toises qu’on veut obtenir Ă­a mĂȘme portĂ©e de 500 toises, on trouve par la table XVII, qu’il faut une charge de 2 1 . 4 on. 7 gr. On demande quelle fera la portĂ©e du mortier de 10 po. Ă  petite chambre, la charge Ă©tant de 2 1. d’une poudre de 120 toises ? La table XVIII fait voir qu’avec cette charge & cette qualitĂ© de poudre , la vitesse initiale est de 408 pi., qui rĂ©pond , dans la table XV, Ă  une portĂ©e .de 720 toises. Les autres applications que l’on peut faire de ces tables font trop faciles pour nous y arrĂȘter. D’aĂŹlleurs., nous nous prqposons de donner, d’aprĂšs la mĂȘme thĂ©orie, un traitĂ© purement graphique du jet des bombes, au moyen duquel il suffira d’employer le compas & un calcul trĂšs- simple, pour rĂ©soudre toutes les questions concernant cette partie de la baltistique. 'S4 4 Mouvement des projectiles Des causes d!irrĂ©gularitĂ©s dans le tir des mortiers. .ail» Une cause d’irrĂ©gularitĂ© toujours existante dans Je mortier, c’est le vent de la bombe, ou la diffĂ©rence entre son diamĂštre & celui de FamĂ© du mortier cette diffĂ©rence, dans l’état primitif de Farme, est, pour chaque calibre, de'-T li. 6 pts. ; dĂ© forte que, quand mĂȘme la bombe seroit placĂ©e centriquement dans le mortier, elle pourroit s’écarter de la direction de l’axe d’environ 9 points’, pendant qu’elle parcourt la partie cylindrique de l’arne, & fans qu’ìl y ait de choc contre les parois; c’est- Ă -dire, qu’amvĂ©e Ă  la bouche du mortier, cet Ă©cart de la bombĂ© pourra ĂȘtre .d’un 192 e . de la partie cylindrique pour le mortier de 11 po. ; d’un >60". pour le 10 po., St d’un .-t 28'. pour .le-8 po. ; abstraction faite de renfoncement . de la bombe dans la chambre. $i l’écart a lieu dans le sens. horizontal, ce fera dans de mĂȘme rapport avec la portĂ©e que la bombe dĂ©viera Ă  droite ou Ă  gauche de la vraie direction. Si, comme il plus frĂ©quemment, cĂ©t Ă©cart fe fait dans. le sens vertical ^ Lc qtie l’on tire fous Fkrigle de grande portĂ©e j ou Ă  peu prĂšs, il n’en rĂ©sultera aucun changement fĂ©nfiblĂš Ă  la pbrtĂ©e ; parce qu’en gĂ©nĂ©ral les quantitĂ©s qui avoisinent un maximum n’en diffĂ©rent point sensiblement. C’est par cette raison auĂ­si que, quand on tire fous un tel angle';-ce seroit perdre inutilement un temps prĂ©cieux de vouloir donner le degrĂ© avec prĂ©cision ; un degré’ de plus ou dĂ© moins ne pouvant dans ce cas proĂąmrĂ© d’erreurs' remarquables dans la portĂ©e. Si, ayant de sortir du mortier, la bombĂ© rencontre les DANS L’AIR. 14J parois de l’ame, la dĂ©viation pourra ĂȘtre plus considĂ©rable , en raison inverse de l’espace qu’elle aura parcouru Ă  l’instant du choc , comparativement Ă  la longueur de la partie cylindrique de l'ame c’est-Ă -dire, que si cet espace est, par exemple, le tiers de la partie cylindrique, la dĂ©viation pourra ĂȘtre triple, si le choc est latĂ©ral, de ce qu’elle Ă©toit dans le premier cas ; elle fera Ă  peu prĂšs la mĂȘme que si cette partie cylindrique Ă©toit rĂ©duite au tiers de fa longueur, ou si elle se terminoit Ă  l’en- droit du choc. Dans le cas oĂč cet accident arriveroit dans le sens vertical, il faudroit que la direction de la bombe fĂ»t Ă©levĂ©e Ăłu abaissĂ©e de plusieurs degrĂ©s , pour que la longueur de la portĂ©e en reçût un changement notable. La maniĂ©rĂ© de se servir du quart de cercle pour pointer le mortier, peut aussi influer sur la direction des bombes .& produire des erreurs si l’instrument qu’on emploie porte un fil Ă  plomb pour indiquer le plan vertical dti Ăąnortier,- il est clair qu’une erreur quelconque dans le ^parallĂ©lisme entre le fil & ce plan, occasionnera dans celui-ci une dĂ©viation dont le rapport Ă  la portĂ©e fera ßÚ thĂȘmĂ© que celui du dĂ©faut de parallĂ©lisme Ă  la longueur du fil. Et fi en outre cet instrument est garni d’une alidade, Ă  travers-laquelle; il fĂ ut. viser pour diriger le plan vertical dĂ»'JmortĂŹer sur l’objet qu’ou. veut battre, il pourra se faire que le rayon visuel passant par la fente de la pinnule, ne la partage point en deux Ă©galement ; d’oĂč , Ă  raison de ^Ă©paisseur del’alidade, il rĂ©sultera une erreur qui influera dans le mĂȘme rapport fur la direction de lĂ  bombe. Parmi les causes d’irrĂ©gularitĂ©s auxquelles le tir des '*46 Mouvement des projectiles bombes est sujet, il en est une, le vent ou l’air agitĂ©, dont l’effet est quelquefois assez sensible pour mĂ©riter quel- qu’attention il est certain qu’un mobile qui traverse l’air doit y Ă©prouver des variations, non-feulement Ă  raison de la rĂ©sistance que l’air oppose Ă  son mouvement, mais cause de l’impulsion qu’il y reçoit si ce fluide est lui-mĂȘme en mouvement. L’impulsion continuelle du vent contre une surface doit lui communiquer d’instant en instant de nouveaux degrĂ©s de vitesse ; de mĂȘme que la pesanteur en communique aux graves dans leur chĂ»te c’est une force accĂ©lĂ©ratrice analogue Ă  la pesanteur , 8c qui produiroit sur les corps qu’elle sollicite au mouvement, exactement les mĂȘmes effets que la pesanteur si elle Ă©toit Ă©quivalente au poids de ces corps ; sinon, on pourra dire que le poids du mobile sollicitĂ© au mouvement par l’impulsion du vent, est au poids Ă©quivalente Ă  la force de cette impulsion , comme l’effet de la pesanteur, ou l’espace qu’elle feroit parcourir dansun certain temps , est Ă  l’effet de l’impulsion du vent, ou l’eĂ­jfece qu’il feroit parcourir dans le mĂȘme temps. Si c’est un corps sphĂ©rique qui est exposĂ© Ă  cette impulsion , il en rĂ©sultera la mĂȘme force que contre la surface du grand cercle de la sphere. Soit donc C ce grand cercle ; P le poids du corps ; / la force d’impulsion du vent ; E l’efpace qu’elle fait parcourir dans le temps t ; & h la hauteur de la chĂ»te des graves dans le mĂȘme temps , on aura f x C pour la force exercĂ©e, contre ,1? surface C ; par consĂ©quent E — x D' Pour employer cette formule Ă  la recherche de la dĂ©viation des bombes par faction du vent, il faut con- BANS^AIR. 247 noĂźtre le poids de la bombe pour avoir P, & son diamĂštre pour en dĂ©duire la valeur de C ; la premiere des deux tables suivantes indique les valeurs de s, relativement aux diffĂ©rentes vitesses du vent, ou la force de son impulsion contre une surface d’un pied quarrĂ©. La seconde table donne les valeurs de h, ou la hauteur de la chute des graves pendant le temps indiquĂ© dans la premiere colonne ; on trouve ce temps par la table XV, lorsqu’on connoĂźt la portĂ©e sous l’angle de 45 degrĂ©s. A l’égard de la vitesse du vent, nous renvoyons aux ouvrages de physique pour la maniĂ©rĂ© de la mesurer. TABLE XIX. Force d'impulsion directe du vent contre une surface d’un pied quarrĂ©. Vitesse Force Vitesse Force Vitesse Force duvent. d’impulsion. duvent. d’impulsion. duvent. d’impulsion. pi. 5 10 *5 20 liv. °,°35 0,140 0,3x1 0,560 pi. a 5 30 35 40 liv. 0,875 1,260 1,715 2,240 pi. 45 5 -> 55 60 liv. 2 , 8 35 3,500 5,000 4§ Mouvement des projectiles dans l’aĂ­r» TABLE XX. Hauteur de la chĂ»te des graves. Temps. ChĂ»tes. Temps. ChĂ»tes. Temps. ChĂ»tes, sec . pi. sec. pi. sec . p> I is>- 12 L172 24 8688 2 60,4 14 2956 26 10196 4 24, 6 16 3861 18 11825 6 543 , 6 , 18 4888 30 13575 8 1-65 20 6033 32 15445 1 10 1508 22 7300 34 17436 Soit par exemple une bombe de 12 po. pesant 150 liv. tirĂ©e sous l’angle de 45 degrĂ©s, fk portĂ©e Ă  600 toises par un vent dont la vitesse est de 40 pieds, & dirigĂ© perpendiculairement Ă  la ligne de tir le diamĂštre de la pi. bombe Ă©tant de 0,98611, la surface de son grand cercle est de 0,76373 de pied quarrĂ©; la vitesse du vent Ă©tant de 40 pieds , donne une force d’impulsion de 2,24 contre un pied quarrĂ©, donc/ x C =2 1,7107. La table XV fait voir que pour une portĂ©e de 600 toises, le temps du trajet est d’environ 16 secondes, ce qui donne h — a , . ta l . / x C pi. to. 3861 p>. Donc L = — x h — 44,035 ou 7,339; c’est dans ce cas la dĂ©viation de la bombe. C’est auffi la quantitĂ© dont la portĂ©e est alongĂ©e ou raccourcie, si le vent pousse la bombe par-derriere ou par-devant. Enfin, fi la direction du vent est oblique Ă  la ligne de tir, la portĂ©e fera augmentĂ©e ou diminuĂ©e dans le rapport dw sinus total au sinus de l'obliquitĂ©. APPENDICE. Tout ce qui peut contribuer Ă  donner des notion* exactes touchant les effets de la poudre dans les armes Ă  feu , devant intĂ©resser nos lecteurs, nous ajoutons quelques rĂ©flexions que nous fĂźmes en 1776, Ă  l’occasion d’une nouvelle forme proposĂ©e alors pour les chambres des mortiers , mais fondĂ©e fur des bases Ă­i contraires aux Vrais principes de la physique, que nous crĂ»mes devoir les rectifier. RĂ©flexions fur leS chambres des mortiers * 22,2,. La chambre d’un mortier prĂ©sente deux objet» Ă  considĂ©rer sa forme, & le diamĂštre de son ouverture. La premiers doit ĂȘtre telle-, qu’il en rĂ©sulte la plus prompte inflammation de la charge de poudre j & de la seconde , la plus forte impulsion contre le projectile , suivant la direction de Taxe du mortier» Pour remplir la premiere de ces deux conditions j ' il faut que toutes les parties des parois intĂ©rieures de la chambre soient le plus rapprochĂ©es qu’il est possible du centre d’inflammĂĄtion, 8 c Ă  des distances' Ă©gales dĂ© ce centre ; de forte que les patois de la chambre devroient former la surface d’une sphĂšre, ou portion de sphere, qui auroit pour centre le point d’oĂč le feit est communiquĂ© Ă  la charge de poudre ; mais il est Ă©vident qu’à bien des Ă©gards, les chambres des mortiers ne font point susceptibles d’une pareille configuration , & que, pour se procurer d’autres avantages plus rĂ©els', oh est obligĂ© 12 Appendice. de-renoncer Ă  celui de la plus prompte inflammation que procureroit la forme sphĂ©rique telle qu’on vient de la considĂ©rer. D’autres circonstances doivent donc ici ĂȘtre prises en considĂ©ration. Examinons d’abord quelle est la maniĂ©rĂ© d’agir de la poudre enflammĂ©e. On fait que parmi les substances qui entrent dans la composition de la poudre, il en est que le feu convertit en un fluide Ă©lastique , douĂ© d’iĂŻnĂ© trĂšs-grandĂ© forcĂ© "expansive ; c’e'st dans cette propriĂ©tĂ© que consistĂ© toute la force dĂ© la poudre. ReprĂ©- sbntons-nous ce fluide renfermĂ© dans une capacitĂ© opposant de toutes parts une rĂ©sistance invincible Ă  son expansion nous n’y verrons qifun amas d’une infinitĂ© de petits tourbillons agissant & rĂ©agissant mutuellement les uns contre les-autres., ayant la mĂȘme tendance Ă  s’étendre en tous sens, & Ă©galement indiffĂ©rens Ă  suivre toutes les. directions imaginables.. Remarquons aussi que la pression de ce fluide contre les parois de la capacitĂ© qui le renferme, s’exerce perpendiculairement Ă  la surface de chaque portion de ces parois propriĂ©tĂ© est commune avec tous les fluides contenus dans des vaisseaux ; de lĂ  vient l’équilibre, de lĂ  rĂ©sulte encore que la pression du fluide contre une seule partie quelconque des parois du vase, est Ă©quivalente aux pressions qui s’exercent contre toutes les autres parties , & en est la rĂ©sultante,. Cette connaissance nous est fur-tout essentielle , parce que nous o’avons Ă  considĂ©rer que le premier effort du fluide de la poudre contre la bombe. Cela posĂ©, voyons ce qui arrivera lorsqu’il y aura une ouverture Ă  un endroit quelconque du vase qui renferme le fluide Ă©lastique produit par rinflammation de A F P I II D I C I. 25 I la poudre, quelle que soit d’ailleurs la forme intĂ©rieure de ce vase soit FVG j%. 36 ce vase, & FG l’ou- verture ; il est clair que le fluide s’échappera par cette ouverture , en suivant une direction perpendiculaire Ă  la ligne droite ou Ă  la surface plane qui joint les bords de l’orifice car quelle qu’ait Ă©tĂ© la figure F d G de l’endroit du vase oĂč l’on a fait l’ouverture, la somme des pressions exercĂ©es par le fluide contre F9 ‱ ‱ ‱ ‱ .75 5 ‱‱‱ - ‱ ‱ 1 , 0 .... Çes deux hypothĂšses donnent, comme on voit, des rĂ©sultats bien dissĂ©rens, la force relative Ă©tant constamment plus grande dans la premiere que dans la seconde; mais elles ont cela de commun, que dans l’une & l’autre cette force diminue Ă  mesure que la valeur de x augmente; c’est-Ă -dire, Ă  mesure que la sphere prĂ©sente un plus gfand segment Ă  Faction du fluide Ă©lastique , de sorte qu’à cet Ă©gard seulement, & supposant que ce fluide est toujours animĂ© de la mĂȘme force expansrve, ce seroit un avantage rĂ©el de donner aux chambres des mortiers la plus petite ouverture possible mais d’autres considĂ©rations empĂȘchent que, dans la pratique, on ne puisse profiter de cet avantage la principale est que la poudre ne s’en- flamme que successivement ; d’oĂč il suit que la forme de la chambre doit ĂȘtre tellement combinĂ©e avec son ouverture , que celle-ci restant aussi petite qu’il est possible, A Ă­ f t V B I C L 1 56 celle-lĂ  procure en mĂȘme temps Tinflammation la plus prompte & la plus complette car il est certain , daprĂšs la thĂ©orie qu’011 vient d’exposer, que si la charge de poudre Ă©toit entiĂšrement enflammĂ©e, 6c le fluide Ă©lastique totalement dĂ©veloppĂ© , avant que la bombe fĂčt Ă©branlĂ©e , une moindre ouverture seroit prĂ©fĂ©rable Ă  une plus grande, & la figure de la chambre seroit indiffĂ©rente. Nous ne connoiffons point assez la nature de la poudre quant Ă  fa maniĂ©rĂ© d’agir & au temps quelle met Ă  s’en- flammer, pour pouvoir assujettir au calcul la combinaison dont on vient de parler. Un autre principe qui nous seroit nĂ©cessaire & qu’on ne connoĂźt pas mieux , c’est la nature de la rĂ©sistance des corps en vertu de leur force d’inertie on sitit bien que cette rĂ©sistance est proportionnelle aux masses ; mais elle eut aine encore avec elle l’idĂ©e d’un temps employĂ© par cette masse Ă  rĂ©sister Ă  l’essort de la force motrice, fur- tout si cette force consiste dans la pression d’un ressort oĂč d’un fluide Ă©lastique; & il est naturel de penser que ce temps augmente avec la masse du mobile. Appliquant ceci Ă  une charge de poudre renfermĂ©e dans la chambre d’une arme Ă  fett, on verra que l’inflammation y doit ĂȘtre d’autartt plus complette, que la masse du mobile exposĂ© Ă  fexpansion du fluide , est plus grande. Si On connoissoit donc le temps de l'inflammation & le temps de-la rĂ©sistance du mobile, ou au moins leur rapport, on pourroit rĂ©soudre la queston qui nous occupe ; au dĂ©faut de ces lumiĂšres qui nous manquent, employons le seul moyen qui soit en notre pouvoir, celui de la comparaison de diffĂ©rentes chambres contenant la mĂȘme quantitĂ© de poudre, en nous appuyant de deux principes suivans i°. le feu mis Ă  Appendice. lĂŹne Ăłharge de poudre pal un point quelconque , que nous appellerons centre d'inflammation , se communique ds proche cn proche Ă  toute la charge, en s’étendant sphĂ©- riquement ; de maniĂ©rĂ© que dans deux charges, les quantitĂ©s de poudre allumĂ©es dans le mĂȘme premier instant, seront des portions de sphĂšres Ă©gales. 2°. Plus il y aura de poudre allumĂ©e au premier instant de l’inflammation, plus le feu gagnera promptement le reste de la charge. Cela posĂ© pour comparer les effets de deux chambres, ayant la mĂȘme capacitĂ© & des formes diffĂ©rentes, on imaginera deux sphĂšres Ă©gales placĂ©es de maniĂ©rĂ© que leurs centres soient aux mĂȘmes points que les centres d’inflammation ; observant, pour le choix de leur rayon , que les portions de ces sphĂšres renfermĂ©es dans les chambres n’excedent point le volume des charges. On examinera quelle est la chambre qui comprend entre ses parois, & dans le volume de la charge , la plus grande portion de sphere ; c’est dans celle-lĂ  qne s’enflammera, au mĂȘme instant, la plus grande quantitĂ© de poudre, oĂč, par consĂ©quent l’inflammatioii de la charge sera la plus complette ; & st Ă  cette condition la mĂȘme chambre joint encore celle d’une moindre ouverture , on pourra conclure qu’il en rĂ©sultera aussi la plus forte impulsion du fluide contre la bombe. On voir donc que la position de la lumiĂšre doit influes fur la promptitude de l’inflammation d’une charge de poudre ! il est clair en effet qu’étant placĂ©e vers le milieu de la longueur de la charge, il s’enflammera au mĂȘme instant Ă  peu prĂšs autant de poudre du cĂŽtĂ© du fond ds la chambre que du cĂŽtĂ© de l’ouvcrture ; c’est-Ă -dire, si k chambre est cylindrique, environ le double de ce qui s'en enflammeroit si la lumiĂšre aboutit Ă  l’angle du fond. 33 2;8 Appindice. II n’est pas moins Ă©vident que si la lumiĂšre rĂ©pond au milieu du fend de la chambre, il s’enflammera d’autant plus de poudre au premier instant, que ce fond est plus applati. Mais si, par la maniĂ©rĂ© de placer la lumiĂšre,on obtient une inflammation plus ou moins prompte, d’un autre cĂŽtĂ© il a Ă©tĂ© observĂ©, dit-on, que quand elle est trop Ă©loignĂ©e du fond de la chambre, l’explosion de la poudre est si violente, que le mortier & son affĂ»t en sont considĂ©rablement tourmentĂ©s & fatiguĂ©s , fans qu’il en rĂ©sulte Ă  la bombe un surcroĂźt de force bien sensible. Les nouveaux mortiers coniques viennent Ă  l’appui de cette observation dans celui de ir po. la chambre, dont la profondeur est de 7 po. 9 li., contient 11 liv. de poudre; la lumiĂšre rĂ©pond Ă  3 po. du fond, & quoique les tourillons aient 8 po. de diamĂštre, on a Ă©tĂ© obligĂ©, pour les empĂȘcher de flĂ©chir fous i'effort de cette charge, de les assurer par un renfort en forme de console de 4 ' po. de base & 8 po. de hauteur. Si ces mortiers , Ă  cause de la forme conique du logement de la bombe, ont l’avantage de la justesse de direction , ils le cedent pour la portĂ©e aux mortiers ordinaires, Ă  chambre poire ou cylindrique, dont le diamĂštre de l’ouverture est de 5 po. 6 li., tandis que dans le mortier conique elle est de 11 po. 5 li. 9 pts. ; ce qui met la force relative d’une charge de poudre dans celui-ci, & la force relative de la mĂȘme charge dans l’autre , dans le rapport de 702 Ă  944. II est certain au reste qu’avec des petites charges, les portĂ©es du mortier conique font beaucoup moindres que celles du mortier ordinaire 2 liv. de poudre avec le premier n’ont donnĂ© qu’une portĂ©e de 298 toises, Sc avec l’autre de 46a ; avec 2 - liv. le premier a donnĂ© 400 toises, le second 569 ; de sorte que dans tous les Appendice. a? oĂč l’usage des mortiers coniques ne te roi t point bornĂ© Ă  leurs plus grandes portĂ©es, tant pour les sieges que pour la dĂ©fense des cĂŽtes, il y auroit un avantage bien dĂ©cidĂ© Ă  leur prĂ©fĂ©rer les mortiers actuels, fur-tout si lame avoir la configuration dont nous avons parlĂ© dans la note de fart. 53. Inobservation fur l’éloĂźgnement de la lumiĂšre du fond de la chambre , fourniroiĂ­ un sujet de discussion bien intĂ©ressant sur les effets de la poudre & fa maniĂ©rĂ© d’agir; mais on ne pourra s’en occuper d’une maniĂ©rĂ© satisfaisante, que lorsqu’on aura un asspz grand nombre de faits bien vus & bien constatĂ©s. En attendant, nous allons terminer ces rĂ©flexions par une remarque , qui, en donnant une idĂ©e de la promptitude de l’inflammation de la poudre, fera voir qu’on doit en effet peu gagner Ă  cet Ă©gard, en Ă©loignant la lumiĂšre du fond de la chambre ; cette remarque est fondĂ©e fur les rĂ©sultats des Ă©preuves faites avec les pieces de pour connoĂźtre la force de diffĂ©rentes charges de poudre , rapportĂ©es dans la table VII, art. 172. Les charges Ă©prouvĂ©es font de 12 onces; 1 liv., 1 j, 2 , L z, 3^,4, 3,6, S, 10 & 12 livres ; elles ont communiquĂ© au boulet des vitesses de 300, 575, 700, 809, 906, 989, 1065, 1132, 1250, 1320, 1425, 1473 & 1530 pieds par seconde; fi les vitesses Ă©toienc proportionnelles aux racines quarrĂ©es des charges, comme cela seroit si dans toutes los charges l’inflammation Ă©toit complette avant le dĂ©part du boulet, ces vitesses ferotent de 500 , 377,707, 816 , 913 , 1000, xo8o, 1133,1291, 1414, 1633 , 1826 & 2000 pi. par seconde; comparant ces dernieres vitesses avec celles qui rĂ©sultent des Ă©preuves, on volt que la diffĂ©rence fe rĂ©duit d’abord Ă  peu ds choses, & ou’elle ne commence Ă  ĂȘtre sensible que pour % 6 o Appendice. les charges qui excedent 4 1 . La consĂ©quence que nous voulons tirer de cette comparaison , est que, si la charge de 12 onces, qui produit une vitesse de 500 pieds, est entiĂšrement enflammĂ©e avant le dĂ©part du boulet, comme il n’est guere possible d’en douter, il faut nĂ©cessairement que toutes les autres charges, jusqu’à celle de 4 1. inclusivement , soient dans le mcme cas ; puisque leur longueur n’excĂ©dant point leur diamĂštre , le feu doit se communiquer en mĂȘme temps aux extrĂ©mitĂ©s de l’un & de l’autre, & que d’ailleurs ces charges donnent toutes des rĂ©sultats, Ă  peu de chose prĂšs, conformes Ă  ceux de la thĂ©orie. Or il est certain que la charge de 12 onces suffit pour chasser le boulet, quand mĂȘme son poids scroit augmentĂ© de toute la poudre qui est en avant de ces 12 onces; il faut donc que la communication de la flamme soit assez rapide pour qu’une charge de 2 , 3 & 4 1. de poudre s’allume presqu’aussi promptement que celle de 12 onces ; ce qui n’est au reste qu’une fuite na-r tutelle des deux principes Ă©tablis plus haut. Si les charges plus fortes ne suivent pas la mĂȘme loi, c’est qu’à raison d’une plus grande longueur, le temps de leur inflammation devient assez sensible pour que le boulet puisse ĂȘtre Ă©branlĂ© & chassĂ© par la premiere poudre enflammĂ©e ; mais cette diffĂ©rence doit presque disparoĂźtre dans la chambre d’un mortier , Ă  cause de la plus grande pesanteur du mobile, qui, par cette raison, opposant une rĂ©sistance plus grande & plus longue, donne lieu Ă  une inflammation plus complette. Nous avons dĂ©jĂ  eu occasion fle faire cettç observation dans la remarque V, art. 177, F I N, 4 ERRATA. Page 3 , ligne 22, au lieu de EG, lise^_ FG. Dans la 6g. 11, il 6ut supposer la lettre C Ă  l’extrĂ©- HiitĂ© de A Q, & la lettre B au point oĂč la courbe rencontre AP , pag. 9, lig. 4, &c. &pag. 10, lig. 10, &c. Pag. 18, lig. 8 , au lieu de §. 4, Hsl §‱ 5 . Pag. ri , lig. 19, au lieu de Pag. 22, lig. 14, au lieu de §.4 Hfil §. 5 . Ibid. lig. 15 , au lieu de §. 14 lĂŹfti §. 13 . Ibid. lig. 22, au lieu de §. 13, lise^ §. 12. Pag. 23 , lig. 16 , au lieu de §. 4 , Hse\ §- 5 . %‱ 3 - a u lieu de §. 33, lise ç §. 34 . Ibid . lig. 4 , au lieu de §. 33 , lifa §. 34. Pag- 32 , lig- 26 , au lieu de §. 38 , lise^ §. 39. Pag. 33, lig. 11, au lieu de le moblie, lisez le mobile . Pag- 36, lig- 2, au lieu de §. 38 , lifii §. 39. Dans la 6g. 16, planche II, il faut supposer la lig. Hi parallĂšle Ă  AB & rencontrant GA en i, comme il est dit pag. 48, lig. 12. Pag. 48, lig. 29, au lieu de],; §. 4 , lĂŹfe{ §. 3 . Pag. 53 , lig. 3 , au lieu de deux secondes , lisez une $ seconde. ' Ibid. lig. 6 , au lieu de premiere table, lisez seconde table. Pag- 55 - l'g- 4, au lieu de §. 4 » Hfil §‱ 5 ‱ Pag- 57, lig- 20, au lieu de §. 71 , lis * §. 72. J Pag, 59, tabĂ­e V, colonne 7, lĂ­g. 23, au lieu de 2 — S, lifii 2 — 8. Pag. 66, lig. 22 , au lieu de §. 27 , lisie^ §. 28. Ibid. dern, lig. au lieu de §. 4 , lisieç §. 5 . Pag. 67, lig. pĂ©nultiĂšme , au lieu de sig. 24, lisie^ {fie- 2 5 Pag- 75- H- r, an lieu de §. 3 3, lĂŹsci %. 34. Pa & 79 , l'g- 5 - au lieu de §. 33 , Ifa §. 34. Pag- 99, lig. 6, au lieu de §.113, lifei §. 1,19. X Pag. 110, lig. 12 , au lieu de mr e ~ , lisez m = c. lbd. lig. 13, a 11 lieu de e lisez e c ’ Pag. 112, lig. 17, au lieu de §. 70, lifti §. 71. Pag. 117, lig. 14, au lieu de §. 145, l[sei{%. 147. Pag. 118, lig. 19 , au lieu de §. 81 , lĂŹsie^ §. 82, Pag. 120, lig. 22, au lieu de f ensile , lisez sensible. Pag. 126 , lig. 12 & 13, au lieu de 2 n c V 3 * , c*V* _ Ă­' + ur S S 2 c V 3 » 5 c- V 3 * 3 nc ' V \\ Ç„ g n S n 5 ’ ĂŻ n c V a 2 c 2 V 4 -4-2 3 H- c 2 ** — -H— - ZZ 0 S g g ĂźtVi’ c 3 V 3 . v 3 n c- V S n g n es * Pag. 127, lig. 2, au lien de prp y f + Jj , lĂ  _ tsiĂ­ _ ^Ăź + P>* Pag. 129, lig. 29, au lieu de Z. 130, lisiei §. 127. Pag. 131,lig. 6, au lieu de 100 130, lĂŹsie^ 150 130. Pag. 168, lig. 3, au lieu de qui cette vĂźtejjb, lisez que c t ne vĂŹtejse. Pag. 180, lig. au lieu de hausse, lisez la hausse. Pag. 185 , lig. 20, au lieu de bataillons de royal artillerie, lisez bataillons de l'artillerie. Pag. 189, lig. 13, au lieu de §.148, lise ç §. 150. Pag. 200, lig. 5 , au lieu de qui Ji Ă  cette distance , lisez que fi Ă  celte distance. Pag. 203, lig. 17, au lieu de §. 128, lise^ §* 130. Pag. 204 , lig. 20, au lieu d edt — , lisez dt — n vi 2“ dc CrfeTTi ‱ lise “ — d x d d y* Pag. 210, lig. 6, au lieu de ne sont point intĂ©grales, lisez ne font point intĂ©grables. Pag. 224, tab. XIV , en tĂȘte de la quatriĂšme colonne, lieu de 2,302383 l/* , lisez 2,302583 j/ au Pag. 217 , lig. antĂ©pĂ©nultiĂšme , au lieu de quatre demU terme , lisez quatre derniers termes. Pag. 251, ligne pĂ©nultiĂšme, au lieu de entiĂšrement ferme, lisez entiĂšrement fermĂ©. Fi o. 5 . Firt! Z. 'G Pi II. Fio. j S. Fio. 2/. * y f
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Je n'ai pas le temps de commenter toutes les erreurs que la SociĂ©tĂ© Watchtower fait dans ses publications, mais de temps en temps quelque chose attire mon attention et je ne peux, en toute bonne conscience, l'ignorer. Les gens sont piĂ©gĂ©s dans cette organisation en croyant que c'est Dieu qui la dirige. Donc, s'il y a quelque chose qui montre que ce n'est pas le cas, je pense que nous devons en parler. L'organisation utilise souvent Proverbes 418 pour se dĂ©signer comme un moyen d'expliquer les diverses erreurs, fausses prĂ©dictions et interprĂ©tations erronĂ©es qu'elle a faites. Ça lit "Mais le chemin des justes est comme la lumiĂšre brillante du matin Qui devient de plus en plus brillante jusqu'au plein jour." Proverbes 418 TNO Eh bien, ils marchent sur ce chemin depuis prĂšs de 150 ans, donc la lumiĂšre devrait ĂȘtre aveuglante maintenant. Pourtant, lorsque nous en aurons terminĂ© avec cette vidĂ©o, je pense que vous allez voir que ce n'est pas le verset 18 qui s'applique, mais plutĂŽt le verset suivant Le chemin des mĂ©chants est comme les tĂ©nĂšbres ; Ils ne savent pas ce qui les fait trĂ©bucher. Proverbes 419 TNO Oui, Ă  la fin de cette vidĂ©o, vous verrez des preuves que l'organisation a perdu la maĂźtrise de l'un des aspects fondamentaux du christianisme. Commençons par examiner l'article 38 de l'Ă©tude Watchtower intitulĂ© Approchez-vous de votre famille spirituelle » de l'Ă©dition d'Ă©tude de septembre 2021 de La Tour de Garde, qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e dans la congrĂ©gation au cours de la semaine du 22 au 28 novembre 2021. Commençons par le titre. Lorsque la Bible parle d'une famille chrĂ©tienne, ce n'est pas mĂ©taphorique, mais littĂ©ral. Les chrĂ©tiens sont littĂ©ralement des enfants de Dieu et JĂ©hovah est littĂ©ralement leur PĂšre. Il leur donne la vie, et pas seulement la vie, mais la vie Ă©ternelle. Ainsi, les chrĂ©tiens peuvent Ă  juste titre se rĂ©fĂ©rer les uns aux autres comme frĂšres et sƓurs, car ils partagent tous le mĂȘme PĂšre, et c'est le point de cet article, et dans l'ensemble, je dois ĂȘtre d'accord avec certains des points bibliques valides que l'article fait du. L'article indique Ă©galement au paragraphe 5 que, "comme un frĂšre aĂźnĂ©, JĂ©sus nous enseigne comment respecter et obĂ©ir Ă  notre PĂšre, comment Ă©viter de lui dĂ©plaire et comment gagner son approbation". S'il s'agissait du tout premier article de la Watchtower que vous lisiez, vous en tireriez la conclusion que les TĂ©moins de JĂ©hovah, la base, c'est-Ă -dire, considĂšrent JĂ©hovah Dieu comme leur PĂšre. Avoir Dieu comme PĂšre fait d'eux tous des frĂšres et sƓurs, faisant partie d'une grande et heureuse famille. Ils considĂšrent Ă©galement JĂ©sus-Christ comme un frĂšre aĂźnĂ©. La plupart des TĂ©moins seraient d'accord avec cette Ă©valuation de leur statut auprĂšs de Dieu. Pourtant, ce n'est pas ce que l'Organisation leur a enseignĂ©. On leur enseigne qu'au lieu d'ĂȘtre des enfants de Dieu, ils sont au mieux des amis de Dieu. Par consĂ©quent, ils ne peuvent lĂ©gitimement l'appeler PĂšre. Si vous demandez Ă  votre tĂ©moin de JĂ©hovah moyen, il dira qu'il est un enfant de Dieu, mais en mĂȘme temps sera d'accord avec l'enseignement de la Watchtower que les autres brebis - un groupe reprĂ©sentant prĂšs de de tous les tĂ©moins de JĂ©hovah - ne sont que de Dieu. amis, les amis de JĂ©hovah. Comment peuvent-ils garder en tĂȘte deux idĂ©es aussi contradictoires ? Je n'invente pas ça. Voici ce que le livre Insight a Ă  dire sur les autres moutons it-1 p. 606 DĂ©clarer Juste Dans l'une des illustrations ou paraboles de JĂ©sus, concernant le temps de sa venue dans la gloire du Royaume, les personnes comparĂ©es Ă  des brebis sont dĂ©signĂ©es comme justes ». Mt 2531-46 Il est Ă  noter, cependant, que dans cette illustration, ces justes » sont prĂ©sentĂ©s comme sĂ©parĂ©s et distincts de ceux que le Christ appelle mes frĂšres ». Mt 2534, 37, 40, 46 ; comparer HĂ© 210, 11. Parce que ces semblables Ă  des brebis prĂȘtent assistance aux frĂšres » spirituels du Christ, dĂ©montrant ainsi la foi en Christ lui-mĂȘme, ils sont bĂ©nis par Dieu et sont appelĂ©s justes. " Comme Abraham, ils sont comptĂ©s ou dĂ©clarĂ©s justes comme amis de Dieu. Jacques 223 Donc, ils sont tous amis de Dieu. Juste un grand groupe d'amis heureux. Cela signifie que Dieu ne peut pas ĂȘtre leur PĂšre et JĂ©sus ne peut pas ĂȘtre leur frĂšre. Vous n'ĂȘtes tous que des amis Certains riront, mais ne peuvent-ils pas ĂȘtre Ă  la fois enfants de Dieu et amis de Dieu ? Pas selon la doctrine de la Watchtower. 
 JĂ©hovah a dĂ©clarĂ© son les oints justes comme des fils et les autres brebis justes comme des amis
 » w12 7 / 15 p. 28 par. 7 Pour expliquer, si vous ĂȘtes un enfant de Dieu—que Dieu vous considĂšre aussi comme son ami ou non, cela n'a pas d'importance—si vous ĂȘtes un enfant de Dieu, vous obtenez l'hĂ©ritage qui vous est dĂ». Le fait que, selon la doctrine de la Watchtower, JĂ©hovah ne dĂ©clare pas les autres brebis justes comme ses enfants signifie qu'ils ne sont pas ses enfants. Seuls les enfants reçoivent l'hĂ©ritage. Vous vous souvenez de la parabole du fils prodigue ? Il a demandĂ© Ă  son PĂšre de lui donner son hĂ©ritage qu'il a ensuite pris et dilapidĂ©. S'il n'avait Ă©tĂ© que l'ami de cet homme, il n'y aurait pas eu d'hĂ©ritage Ă  demander. Vous voyez, si les autres brebis Ă©taient Ă  la fois des amis et des enfants, alors le PĂšre les dĂ©clarerait justes comme ses enfants. En passant, il n'y a aucun endroit dans les Écritures oĂč nous trouvons Dieu dĂ©clarant les chrĂ©tiens justes comme ses amis. Le CollĂšge central vient d'inventer cela, a créé un enseignement Ă  partir de rien, un peu comme ils l'ont fait avec la gĂ©nĂ©ration qui se chevauche. Il y a une Ă©criture dans Jacques 223 oĂč nous voyons Abraham ĂȘtre dĂ©clarĂ© juste en tant qu'ami de Dieu, mais c'Ă©tait avant que JĂ©sus-Christ ne donne sa vie pour nous ramener dans la famille de Dieu. C'est pourquoi vous n'avez jamais entendu parler d'Abraham appelant JĂ©hovah Abba PĂšre ». JĂ©sus est venu et a ouvert la voie pour que nous devenions des enfants adoptĂ©s. Cependant, Ă  tous ceux qui l'ont reçu, il a donnĂ© le pouvoir de devenir enfants de Dieu, parce qu'ils exerçaient la foi en son nom. 13 Et ils sont nĂ©s, non du sang ou d'une volontĂ© charnelle ou de la volontĂ© de l'homme, mais de Dieu. Jean 112, 13 Remarquez qu'il est dit Ă  tous ceux qui l'ont reçu, il a donnĂ© le pouvoir de devenir enfants de Dieu ». Cela ne dit pas aux premiers 144,000 144,000 qui l'ont reçu, n'est-ce pas ? Ce n'est pas une vente du premier arrivĂ©, premier servi. Les XNUMX XNUMX premiers acheteurs recevront un coupon pour une vie Ă©ternelle gratuite. Maintenant, pourquoi l'organisation enseignerait-elle quelque chose qui contredit sa propre doctrine ? Il y a tout juste un an, un autre article de la Watchtower Study contredisait toute l'idĂ©e de famille. Dans le numĂ©ro d'avril 2020, Study Article 17, nous avons droit Ă  ce titre Je vous ai appelĂ© amis ». C'est JĂ©sus qui parle Ă  ses disciples. Ce n'est pas JĂ©hovah qui nous parle. Ensuite, nous obtenons cet encadrĂ© intitulĂ© L'amitiĂ© avec JĂ©sus conduit Ă  l'amitiĂ© avec JĂ©hovah ». Vraiment? OĂč la Bible dit-elle cela ? Ce n'est pas le cas. Ils l'ont inventĂ©. Si vous comparez les deux articles, vous remarquerez que l'actuel de septembre de cette annĂ©e est plein de rĂ©fĂ©rences bibliques pour Ă©tayer l'enseignement selon lequel les chrĂ©tiens sont les enfants de Dieu et qu'il le devrait, parce qu'ils le sont. Cependant, l'avril 2020 fait beaucoup d'hypothĂšses, mais ne fournit aucune Écriture pour soutenir l'idĂ©e que les chrĂ©tiens sont les amis de Dieu. Au dĂ©but de cette vidĂ©o, je vous ai dit que nous verrions des preuves que l'organisation a perdu sa prise sur l'un des aspects fondamentaux du christianisme. On va voir ça maintenant. Dans l’article d’avril 2020 sur l’amitiĂ© avec Dieu, ils font en fait cette dĂ©claration Ă©tonnante “ Nous ne devons attacher ni trop ni trop peu d’importance Ă  notre amour pour JĂ©sus. — Jean 1627. De maniĂšre typique, ils ont attachĂ© une rĂ©fĂ©rence biblique Ă  cette dĂ©claration en espĂ©rant que le lecteur supposera qu'elle fournit un support scripturaire pour ce qu'ils prĂ©tendent et de maniĂšre typique, ce n'est pas le cas. MĂȘme pas prĂšs. "Car le PĂšre lui-mĂȘme a de l'affection pour vous, parce que vous avez eu de l'affection pour moi et avez cru que je suis venu comme reprĂ©sentant de Dieu." Jean 1627 Rien n'avertissait le chrĂ©tien d'avoir trop d'amour pour JĂ©sus. Pourquoi est-ce que je dis que c'est une dĂ©claration Ă©tonnante? Parce que je suis stupĂ©fait de voir Ă  quel point ils sont loin de la vĂ©ritĂ©. Parce que je ne peux pas croire qu'ils aient tellement perdu le contact avec le fondement de base du christianisme, qui est l'amour, au point de penser qu'il devrait ĂȘtre rĂ©glementĂ©, limitĂ©, restreint de quelque maniĂšre que ce soit. La Bible nous dit tout le contraire D'autre part, le fruit de l'esprit est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bontĂ©, la foi, la douceur, la maĂźtrise de soi. Contre de telles choses, il n'y a pas de loi. Galates 522, 23 Qu'est-ce que cela signifie de dire que contre de telles choses il n'y a pas de loi ? Cela signifie qu'il n'y a pas de restrictions, pas de limites, pas de rĂšgles rĂ©gissant ces choses. Puisque l'amour est le premier mentionnĂ©, cela signifie que nous ne pouvons pas lui mettre de limite. Cet amour est l'amour chrĂ©tien, l'amour agape. Il y a quatre mots pour l'amour en grec. Un pour l'amour qui est dĂ©fini par la passion. Un autre pour l'amour instinctif que l'on porte Ă  la famille. Encore un autre pour l'amour de l'amitiĂ©. Ceux-lĂ  ont tous une limite. Trop de tout cela pourrait ĂȘtre une mauvaise chose. Mais pour l'amour que nous avons pour JĂ©sus, l'amour agape, il n'y a pas de limite. Dire le contraire, comme le fait l'article de la Tour de Garde d'avril 2020, est contredire la loi de Dieu. Aller au-delĂ  de ce qui est Ă©crit. Imposer une rĂšgle lĂ  oĂč Dieu dit qu'il n'y en a pas. La marque d'identification du vrai christianisme est l'amour. JĂ©sus lui-mĂȘme nous dit qu'en Jean 1334, 35, une Ă©criture que nous connaissons tous bien. Cette dĂ©claration d'une Watchtower examinĂ©e par tous les membres du CollĂšge central—parce qu'ils nous disent qu'ils examinent tous les articles de l'Ă©tude—indique qu'ils ont perdu le sens de ce qu'est l'amour chrĂ©tien. Vraiment, ils marchent dans les tĂ©nĂšbres et trĂ©buchent sur des choses qu'ils ne peuvent pas voir. Juste pour montrer le niveau lamentable de comprĂ©hension de la Bible prĂ©sent chez ceux qui prĂ©tendent ĂȘtre le canal de Dieu, jetez un Ɠil Ă  cette illustration du paragraphe 6 de l'article 38 de la Tour de Garde de septembre 2021. Voyez-vous le problĂšme? L'ange a des ailes ! Quoi? Leurs recherches bibliques s'Ă©tendent-elles Ă  la mythologie ? Étudient-ils l'art de la Renaissance pour leurs illustrations ? Les anges n'ont pas d'ailes. Pas littĂ©ralement. Les chĂ©rubins sur le couvercle de l'Arche d'Alliance avaient des ailes, mais c'Ă©tait une sculpture. Il y a des crĂ©atures vivantes qui apparaissent dans certaines visions avec des ailes, mais celles-ci utilisent des images hautement symboliques pour transmettre des idĂ©es. Ils ne sont pas destinĂ©s Ă  ĂȘtre pris au pied de la lettre. Si vous effectuez une recherche sur le mot ange dans la Bible et parcourez toutes les rĂ©fĂ©rences, vous n'en trouverez pas une oĂč un ange portant une paire d'ailes a physiquement rendu visite Ă  un humain. Lorsque des anges sont apparus Ă  Abraham et Ă  Lot, ils ont Ă©tĂ© appelĂ©s hommes ». Il n'y avait aucune mention d'ailes. Lorsque Daniel a reçu la visite de Gabriel et d'autres, il les dĂ©crit comme des hommes. Quand on a dit Ă  Marie qu'elle concevrait un fils, elle a vu un homme. Dans aucune des visites angĂ©liques que les hommes et les femmes fidĂšles ont reçues, on ne nous dit que les messagers Ă©taient ailĂ©s. Pourquoi le seraient-ils ? Comme JĂ©sus qui est apparu dans une piĂšce fermĂ©e Ă  clĂ©, ces messagers peuvent se glisser dans et hors de notre rĂ©alitĂ©. Cette illustration d'ange ailĂ© est si idiote que c'est embarrassant. Il dĂ©forme la Bible et fournit plus d'eau au moulin de ceux qui ne cherchent qu'Ă  discrĂ©diter la parole de Dieu. Que devons-nous penser? Que l'ange est descendu du ciel en piquĂ© pour atterrir prĂšs de notre Seigneur ? On aurait pu penser que le battement de ces Ă©normes ailes aurait rĂ©veillĂ© les disciples qui dormaient Ă  proximitĂ©. Vous savez qu'ils se disent fidĂšles et discrets. Un autre mot pour discret est sage. La sagesse est l'application pratique de la connaissance, mais si vous n'avez pas une vraie connaissance de la Bible, il est difficile d'ĂȘtre sage. Vous avez entendu dire qu'une image vaut mille mots. Si vous voulez comprendre le niveau abyssal des bourses au siĂšge de JW, je vous donne ceci. Maintenant, que pouvons-nous retenir de tout cela? JĂ©sus a dit Un Ă©tudiant n'est pas au-dessus de l'enseignant, mais tous ceux qui sont parfaitement formĂ©s seront comme leur enseignant. » Luc 640 NIV. En d'autres termes, un Ă©lĂšve n'est pas meilleur que son professeur. Si vous lisez la Bible, alors votre professeur est Dieu et votre Seigneur JĂ©sus, et vous vous Ă©lĂšverez pour toujours dans la connaissance. Cependant, si votre professeur est la Watchtower et les autres publications de l'organisation. Hmm, cela me rappelle quelque chose que JĂ©sus a dit Car Ă  celui qui a, il lui sera donnĂ© davantage, et il sera fait abonder ; mais Ă  celui qui n'a pas, mĂȘme ce qu'il a lui sera enlevĂ©. Matthieu 1312 Merci d'avoir regardĂ© et de soutenir cette chaĂźne. Vous pourriez aussi aimer
MathĂ©matiquesdm. PostĂ© par facedenouille 03-01-15 Ă  16:09. Bonjour tout le monde, J'ai un devoir de mathĂ©matiques vraiment compliquĂ©. Je vous met le sujet ci-dessous. Je ne vous demande bien sur pas de le faire entiĂšrement je ne conte pas faire de copier coller. Seulement il y a certaines questions qui me bloque. Comment doit-on rĂ©gler sa parabole pour pouvoir enfin regarder son programme prĂ©fĂ©rĂ© ? Choisir une bonne taille d’antenne, rĂ©gler sa parabole, voici quelques Ă©tapes pour capter au mieux les chaĂźnes TV via le satellite. Adel est fan de football et il ne rate pas un seul match. Il a bien installĂ© sa parabole, mais n’arrive toujours pas Ă  recevoir ses chaĂźnes prĂ©fĂ©rĂ©es. Comment Adel doit-il rĂ©gler sa parabole pour pouvoir enfin regarder son programme prĂ©fĂ©rĂ© ? Adel doit avoir une taille d’antenne adaptĂ©e Ă  la rĂ©ception du satellite qu’il vise. Une antenne entre 70 et 90 cm peut suffire. Il doit se renseigner sur le site internet d’Eutelsat ou auprĂšs d’un installateur agréé. Ensuite, Adel doit rĂ©gler sa parabole en trois Ă©tapes. Tout d’abord, il doit vĂ©rifier que l’emplacement offre un ciel dĂ©gagĂ© sans obstacles entre la parabole et le satellite. Adel ne connait pas l’orientation du satellite. Il tĂ©lĂ©charge l’application Eutelsat Satellite Finder » sur son smartphone. Puis il cherche son satellite directement dans le ciel pour avoir une premiĂšre orientation ! Pour pointer la parabole avec prĂ©cision, Adel met son dĂ©codeur sur la frĂ©quence de rĂ©fĂ©rence du satellite. Ensuite, il doit rĂ©gler sa parabole en fonction des coordonnĂ©es du satellite Ă©lĂ©vation azimut et polarisation. Pour finaliser le rĂ©glage, Adel entre la frĂ©quence et le Symbol Rate » de sa chaĂźne. Lorsque la chaĂźne est parfaitement captĂ©e et le signal est au plus fort, le satellite est bien pointĂ©. Adel doit aussi rĂ©gler le dĂ©codeur pour avoir l’ensemble des chaĂźnes disponible sur le satellite. Il lance un scan des frĂ©quences, en suivant les Ă©tapes de son menu avec sa tĂ©lĂ©commande. En cas d’échec, il peut entrer directement la frĂ©quence d’un transpondeur, gĂ©nĂ©ralement livrĂ©e avec le dĂ©codeur. Ça y est ! Adel a rĂ©ussi Ă  rĂ©gler et pointer sa parabole pour recevoir sa chaine prĂ©fĂ©rĂ©e et l’ensemble des chaines sur le satellite
 Il va enfin pouvoir suivre tous les matchs de son Ă©quipe prĂ©fĂ©rĂ©e ! .