đ Batisseur De L Ancien Monde Torrent
ILL RUN AWAY. (#) Sujet: make me your ( v i l l a i n ) -- orion. đ Mer 20 Juil - 9:42. - orion del toro -. please forgive me for being a sinner. god, forgive me for i have sinned. IDENTITE ✠( orion del toro gonzalez ) del toro, patronyme royal dans la lumiĂšre du soleil. et fiertĂ© lĂ©gendaire de l'habiter le royaume familial. hĂ©ritage
2 millions de bloc de calcaires 53. Bloc de revĂȘtement Ă©croulĂ© suite Ă un tremblement de Terre au 14Ăšme siĂšcle 53. PrĂ©cision du Nord 0. 05° 55. mathĂ©maticien AndrĂ© pochan Equinox sur Gizeh l'Ă©clair 56. Bloc de revĂȘtement Ă la base rĂ©novation 57. architecture intĂ©rieur 58. Chambre du Roi seul endroit en Granite d'assouan Ă 900km Bloc entre 12-70T 59. Discours officiel de Gizeh 15 000 personnes sur 20ans HĂ©rodote 20ans pour construire Gizeh impossible 1h. Karnak entrĂ©e de 110m de long sur 40m et 15m de large construit en 17ans dont 7 pour le socle 1h. Puma punku Bloc en forme de H Ă©cartement de 22cm, 1m⊠PrĂ©cisions gĂ©nĂ©ral du site fabrication mĂ©canique *** SystĂšme mĂ©trique, Nombre d'Or Phi *** 1h. SystĂšme mĂ©trique Ă Puma Punku 1h03. SystĂšme mĂ©trique 1h04. Nombre d'Or Phi et histoire 1. 618 - 2. 618 - 0. 618 - 1. 272 1h06. CoudĂ©e de la chambre du Roi 0. 5235 - 0. 5236m 1h08. proportion de Gizeh CoudĂ©e royale mĂ©diĂ©val 1h12. MĂštre dĂ©terminĂ© par rapport au pĂŽles de la terre DivisĂ© en 40 Millions 1h12. Voir Film BAM batisseurs de l'ancien monde 2018 Streaming Vf Complet en Français BĂątisseurs de lâAncien Monde â Scientos Audio Voir Film BAM batisseurs de l'ancien monde 2018 Streaming Vf Complet en Français *** Barabar/ Nagarjuni Caves MĂ©galithique en Inde *** 36. 7 grottes en Granites 4 Ă Barabar -Karan Chopar -Sudama -Lomas Rishi -Visva Zopri 3 Ă Nagarjuni -Gopika -Vapiyaka -Vadathika 37. 2 InachevĂ©s RĂ©alisĂ© en -300 38. Avis de Jean Louis Boistel Lampe puissante nĂ©cessaire, ventilations dĂ» Ă la poussiĂšre⊠Etat de surface lisse 41. Portails inachevĂ© en Granite mal rĂ©alisĂ© Pas d'angle vif, pas de planĂ©ité⊠IntĂ©rieur inachevĂ© mal rĂ©alisĂ© 44. RugosimĂštre 0, 0011mm PlanĂ©itĂ© gĂ©nĂ©ral entre 2-5mm 37. Grottes d'EllorĂą *** SĂ©rapĂ©um Ă Saqqarah *** 46. 22 coffres de 40-80T CarriĂšre Ă 900Km RugosimĂštre 0, 0022mm 47. Avis de Christopher Dunn Les outils aurait dĂ» s'amĂ©liorer⊠*** Temple de Louxor en Egypte *** 48. TĂȘte d'une Statue de Ramses II de 20m de haut et 1000T prĂ©cision Ă 0. 3mm *** Temple de la VallĂ©e et Gizeh *** 50. Bloc entre 200-400T 51. Papyrus Ouadi El-Jarf de 2013 Transport pour les bloc de revĂȘtements 52. Gizeh Dallage de 60 000mÂČ, 1. 5T en moyenne DiffĂ©rence de quelque centimĂštre de dĂ©nivelĂ© sur 230m de long 53. BĂątisseurs de lâAncien Monde â Scientos BAM batisseurs de l'ancien monde 2018 film streaming gratuit en français, regarder BAM batisseurs de l'ancien monde 2018 film complet en streaming gratuitement, [vostfr voir] BAM batisseurs de l'ancien monde streaming vf 2018 film complet online đŹ Regarde Maintenant đ„ TĂ©lĂ©charger [Regarder VF En Ligne] BAM batisseurs de l'ancien monde 2018 Film Complet Telecharger HD BAM batisseurs de l'ancien monde - Notre Histoire raconte communĂ©ment qu'Homo Sapiens Ă©tait chasseur cueilleur il y a encore 8. 000 ans, qui ne va cesser de progresser pour aboutir Ă l'Humain moderne. Mais Gobekli Tepe en Turquie, dĂ©couvert dans les annĂ©es 1990 et datĂ© avec certitude Ă 11. 600 ans +-150 ans, vient bouleverser nos certitudes, car il ne peut ĂȘtre que l'oeuvre d'un peuple sĂ©dentaire. Il pose en outre la question de la provenance des savoirs et techniques qui ont permis Ă nos ancĂȘtres primitifs d'Ă©riger l'impressionnant cet impressionnent site de Gobekli Tepe, au style abouti. Audio L'accĂšs Ă la vidĂ©o intĂ©grale est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s INREES TV » S'abonner RĂ©sumĂ© Gobekli Tepe, Angkor Vat, Gizeh, Cusco, Nazca⊠D'innombrables sites Ă travers le monde soulĂšvent une question sommes nous vraiment la premiĂšre civilisation avancĂ©e de l'humanitĂ©? Loin d'ĂȘtre une hypothĂšse farfelue, c'est Ă l'aide d'une Ă©quipe de scientifiques aux profils rĂ©putĂ©s, d'analyses techniques pointues et de scanners 3D des sites archĂ©ologiques en question que l'Ă©quipe du film Les BĂątisseurs de l'Ancien Monde » a pu rĂ©vĂ©ler des rĂ©sultats Ă©tonnants suite Ă cette enquĂȘte inĂ©dite. L'Histoire n'est pas aussi figĂ©e que ce nous croyions il est peut-ĂȘtre dĂ©sormais temps d'ouvrir les yeux sur une version alternative de celle-ci, qui pourrait bouleverser toutes nos croyances. Abonnez-vous, soutenez-nous! RĂ©alisateur Patrice Pooyard Vous rencontrez des difficultĂ©s de lecture? cliquez ici. RĂ©initialiser mon mot de passe BĂątisseurs de l'ancien monde en Streaming - BAM BATISSEURS DE L'ANCIEN Monde Patrice Pouillard DVD et Blu-ray Bam batisseur de l ancien monde streaming francais Le plus dur, dans un marathon, ce sont les derniers mĂštres. Au bout d'un an Ă dĂ©bunker BĂątisseurs de l'Ancien Monde, je peux vous garantir que cet adage est on ne peut plus vrai. Hardi, aujourd'hui, on achĂšve le monstre! ĂPISODE FINAL Les neuneus associĂ©s venaient donc de faire toute une ribambelle de ⊠Continuer de lire BĂątisseurs de l'Ancien Monde, Ă©pisode final BAM, ce n'est pas seulement un monument de mensonge mĂątinĂ© de malhonnĂȘtetĂ© intellectuelle. Non, c'est aussi un plaidoyer ardent pour la coopĂ©ration et la circulation des biens et des idĂ©es entre les peuples. En effet et comme nous allons le voir aujourd'hui, malgrĂ© l'absence la plus totale de preuves matĂ©rielles, ignorant le tabou orchestrĂ© par ⊠Continuer de lire BĂątisseurs de l'Ancien Monde, Ă©pisode X Imaginez. Vous ĂȘtes un ĂȘtre supĂ©rieur Ă l'intellect survoltĂ©, dĂ©tenteur de pouvoirs quasi-divins grĂące Ă une technologie de pointe qui va de l'infiniment petit Ă l'infiniment grand, vous pouvez prĂ©voir le mouvement des planĂštes, voyager entre les Ă©toiles, prĂ©voir leur naissance et leur extinction, crĂ©er la vie d'un tour de main et donner la mort ⊠Continuer de lire BĂątisseurs de l'Ancien Monde, Ă©pisode IX Le changement climatique, c'est des conneries! Durite refroidissement au metre Fleur de printemps Scierie dans le 22 Niche double pour chien
Lefilm BĂTISSEURS DE L'ANCIEN MONDE est une investigation sur le passĂ© de notre planĂšte qui oppose aux thĂšses acadĂ©miques une hypothĂšse alternative sĂ©rieusement documentĂ©e et argumentĂ©e. Celle de lâexistence d'une civilisation humaine avancĂ©e, disparue avant la nĂŽtre, au moment dâune Ă©poque gĂ©ologique majeure et parfaitement identifiĂ©e de notre Histoire : le
RĂ©sumĂ© Des archĂ©ologues ont mis au jour des Ă©difices antiques monumentaux prĂ©sentant d'Ă©tonnantes similitudes en Inde, au PĂ©rou, en Egypte, en GrĂšce, en Turquie ou sur l'Ăźle de PĂąques. Leur prĂ©cision et leur beautĂ© dĂ©fient la raison moderne. Ce film interroge les incohĂ©rences et les contradictions des hypothĂšses courantes sur la construction de ces Ă©difices antiques et prouve une nouvelle fois que les civilisations dĂ©tenaient des connaissances techniques et scientifiques trĂšs Ă©voluĂ©es. A travers des tĂ©moignages de scientifiques, d'ingĂ©nieurs, d'experts et des techniques de pointe, les sites archĂ©ologiques vont livrer les mystĂšres de leur construction. RĂ©sumĂ© du casting RĂ©alisateur Patrice Pouillard Ărik Gonthier Regarder Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă rejoindre Ă votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă bientĂŽt. Sâabonner
CÎted'Ivoire : Réflexion sur la validité juridique de la décision du conseil constitutionnel. mercredi 29 décembre 2010 à 14:35 ::
IntroductionCharles-Ădouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, est un architecte, urbaniste, dĂ©corateur, peintre, sculpteur , auteur suisse naturalisĂ© français, nĂ© le 6 octobre 1887 Ă La Chaux-de-Fonds en Suisse et mort le 27 aoĂ»t 1965 Ă Roquebrune-Cap-Martin en France. Il est l'un des principaux reprĂ©sentants du mouvement moderne avec, entre autres, Ludwig Mies van der Rohe, Walter Gropius, Alvar Aalto et Theo van Doesburg. Il a de mĂȘme cĂŽtoyĂ© Robert Mallet-Stevens. Le Corbusier a Ă©galement ĆuvrĂ© dans l'urbanisme et le design. Il est connu pour ĂȘtre l'inventeur de l'unitĂ© d'habitation », concept sur lequel il a commencĂ© Ă travailler dans les annĂ©es 1920, expression d'une rĂ©flexion thĂ©orique sur le logement collectif. LâunitĂ© dâhabitation de grandeur conforme » nom donnĂ© par Le Corbusier ne sera construite qu'au moment de la reconstruction aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, en cinq exemplaires tous diffĂ©rents, Ă Marseille, Briey-en-ForĂȘt, RezĂ©, Firminy et Berlin. Elle prendra valeur de solution aux problĂšmes de logements de l'aprĂšs-guerre. Sa conception envisage dans un mĂȘme bĂątiment tous les Ă©quipements collectifs nĂ©cessaires Ă la vie â garderie, laverie, piscine, Ă©cole, commerces, bibliothĂšque, lieux de rencontre. L'Ćuvre architecturale de Le Corbusier regroupant dix-sept sites dont dix en France, les autres Ă©tant rĂ©partis sur trois continents est classĂ©e au patrimoine mondial de l'UNESCO le 17 juillet 2016. Un itinĂ©raire culturel europĂ©en intitulĂ© Destinations Le Corbusier promenades architecturales » est créé dĂ©but mai 2019. L'Ćuvre et la pensĂ©e de Le Corbusier ont Ă©tĂ© particuliĂšrement influentes sur les gĂ©nĂ©rations d'architectes de l'aprĂšs-guerre et largement diffusĂ©es, avant d'entrer, avec la pĂ©riode du postmodernisme, dans une phase de contestation importante et rĂ©guliĂšre. Il est le pĂšre de l'architecture moderne, Ă©tant le premier Ă remplacer les murs porteurs extĂ©rieurs par des piliers de bĂ©ton armĂ©, placĂ©s Ă l'intĂ©rieur des constructions. DĂšs lors, les façades ne portant plus les Ă©tages supĂ©rieurs, il est possible de les habiller avec des cloisons lĂ©gĂšres et de multiples et trĂšs grandes fenĂȘtres. Il joue alors avec les formes et les espaces, sans devoir tenir compte d'un quelconque alignement liĂ© aux poids des Ă©tages supĂ©rieurs, cette contrainte ayant disparu. Sa principale force a Ă©tĂ© de rĂ©duire considĂ©rablement les temps de construction. Il a Ă©tĂ© le premier a utiliser des techniques et des matĂ©riaux de base, permettant de construire une maison entiĂšre, sur plusieurs Ă©tages en quelques jours, comme son premier complexe, la citĂ© FrugĂšs de Pessac, dans la proche banlieue de Bordeaux, citĂ© composĂ©e de cinquante petits immeubles, construite Ă raison d'environ un nouvel immeuble chaque semaine. Les thĂ©ories de Le Corbusier LĂ oĂč naĂźt l'ordre, naĂźt le bien-ĂȘtre. » Ses premiers choix en architecture sont ceux qui dĂ©finissent le purisme simplicitĂ© des formes, organisation, rigueur. Cette vision est mĂȘlĂ©e d'utopie, le bonheur Ă©tant l'une des clĂ©s de ses rĂ©flexions sur l'urbanisme. Son langage » architectural s'applique aussi bien au logement Ă©conomique qu'Ă la villa de luxe. DĂšs 1926, Le Corbusier dĂ©finit UNE architecture moderne » et non pas l'architecture moderne » en cinq points ce sont les Cinq points de l'architecture moderne Les pilotis ; Le toit-terrasse ; Le plan libre ; La fenĂȘtre-bandeau ; La façade 1933, au congrĂšs international d'architecture moderne CIAM d'AthĂšnes, il affirme Les matĂ©riaux de l'urbanisme sont le soleil, l'espace, les arbres, l'acier et le ciment armĂ©, dans cet ordre et dans cette hiĂ©rarchie ». Le docteur Pierre Winter lui dĂ©clare notre rĂŽle et le vĂŽtre, aujourd'hui est de restituer la nature Ă l'Homme, de l'y intĂ©grer. »[rĂ©f. Ă confirmer]En 1938 et ce jusqu'en 1965, il n'eut de cesse de s'intĂ©resser au projet de la Sainte-Baume, qui lui servit de brainstorming toute sa vie. Le projet utopique d'alors Ă©tait de rĂ©concilier les Français et les pays autour de la France, et de relever l'Ăąme et l'esprit et la raison des gens pour leur redonner goĂ»t et espoir aprĂšs toutes ces annĂ©es de guerre. DĂ©jĂ en 1938 il Ă©crivait un livre intitulĂ© Des canons, des munitions ? Merci ! Des logis⊠SVP. Son amitiĂ© avec Ădouard Trouin, gĂ©omĂštre de pĂšre en fils depuis cinq gĂ©nĂ©rations, fut trĂšs prolifique. En 1946, il dĂ©veloppe une gamme de mesures harmoniques basĂ©es sur le rapport du nombre d'or [...] le Modulor [dont] l'intĂ©rĂȘt principal ne repose pas sur la qualitĂ© absolue des nombres en jeu, mais sur le rapport harmonique de leurs combinaisons. » Le corps humain Ă©tant le module de base, Le Corbusier choisit d'abord comme point de rĂ©fĂ©rence un homme d'une taille de 1,75 mĂštre mais se ravise par la suite et Ă©tablit cette taille Ă 1,80 mĂštre. Cela a pour effet de ne pas prendre en compte les besoins des femmes, des enfants et des vieillards, ainsi que ceux des personnes handicapĂ©es. Le Corbusier a consignĂ© ses thĂ©ories et ses recherches dans trente-cinq ouvrages Ă©crits entre 1912 et 1966. Ses pairs le considĂ©raient comme un visionnaire, mais un piĂštre bĂątisseur. Le Corbusier s'en dĂ©fendait En architecture, je ne serai jamais l'un de vos concurrents, puisque j'ai renoncĂ© [âŠ] Ă pratiquer l'architecture de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et que je me suis rĂ©servĂ© certains problĂšmes qui mettent en jeu exclusivement des questions de plastique. »[rĂ©f. Ă confirmer]Ă l'annonce de la mort de Le Corbusier, Alvar Aalto reconnaissait qu'il n'avait jamais apprĂ©ciĂ© le prophĂšte dogmatique ou le porte-parole de l'architecture moderne. Une fois la premiĂšre surprise des prĂ©sentations, il ne restait qu'un flux verbeux. Mais les rĂ©alisations mĂ©ticuleuses de l'architecte bĂątisseur mĂ©ritaient, selon le maĂźtre finlandais, une tout autre considĂ©ration, par leur variĂ©tĂ© et leur originalitĂ©, leur fonctionnalitĂ© et leur adaptation Ă la contrainte, leur spiritualitĂ© gĂ©nĂ©reuse ou leur dĂ©nuement gĂ©omĂ©trique, leur surprenante Ă©volution avec le temps⊠Le Corbusier se rĂ©vĂšle l'architecte de la conciliation des contraires. Les dualitĂ©s art/technique, rĂšgle/arbitraire, gĂ©omĂ©trie/nature, lumiĂšre/ombre, continuitĂ©/rupture appellent une vĂ©ritable rĂ©ponse artistique in loco. On peut aussi inclure l'esprit corbusĂ©en de conciliation aux divers pĂŽles opposĂ©s au sens corbusĂ©en nature/architecture, volumes essences gĂ©omĂ©triques/ objets dĂ©corum sculpture ou peinture, vie individuelle/vie collective, compacitĂ© du bĂ©ton/transparence du verre, construire/reconstruire⊠Biographie Charles-Ădouard Jeanneret-Gris est, par son pĂšre Georges-Ădouard Jeanneret-Gris, le descendant d'une lignĂ©e d'artisans suisses protestants, quâil prĂ©tendait Ă©migrĂ©s du sud-ouest de la France. Son premier ascendant connu, Jehan Jeanneret, est nĂ© en 1529, quinze gĂ©nĂ©rations plus tĂŽt au Locle, ville limitrophe de celle de La Chaux-de-Fond. Ă cette Ă©poque du protestantisme naissant, beaucoup de Français ont rejoint cette rĂ©gion de Suisse, BĂąle ou encore GenĂšve. Par sa mĂšre, Marie-Charlotte-AmĂ©lie Perret, Le Corbusier descend d'une lignĂ©e d'industriels horlogers suisses, venant de Bruxelles et du Brabant wallon en Belgique, d'origine albigeoise. Dans un entretien donnĂ© chez lui Ă la limite de Paris et de Boulogne-Billancourt, dans son appartement-atelier de l'immeuble Molitor deux mois avant sa mort, Le Corbusier se remĂ©morait sa dĂ©cision de prendre un pseudonyme si l'on doit parler d'architecture, je veux bien le faire, mais je ne veux pas le faire sous le nom de Jeanneret. J'ai dit j'prendrai le nom de⊠d'un grand⊠d'un ancĂȘtre maternel, Le Corbusier et je signerai mes articles d'architecture Le Corbusier ». On retrouve le patronyme du wallon Le CorbĂ©sier » nom de mĂ©tier chez son arriĂšre-grand-mĂšre Caroline Le CorbĂ©sier en wallon le corbĂ©sier est celui qui fabrique des chaussures dĂ©licates en cuir de Cordoue pour femmes et enfants. 1900-1916 formation, premiĂšres rĂ©alisations et voyages Son pĂšre, Georges-Edouard chef d'une petite entreprise spĂ©cialisĂ©e dans une filiĂšre spĂ©cifique de l'industrie horlogĂšre jurassienne, en particulier la confection de montres et des boĂźtiers qui les protĂšgent, comme son grand-pĂšre paternel, sont de modestes Ă©mailleurs de cadrans de montre, la carriĂšre de Charles-Ădouard Ă©tant vouĂ©e au dĂ©cor de ces boĂźtiers. Sa mĂšre est une pianiste qui enseigne cet instrument. Son frĂšre Albert, plus ĂągĂ© d'un an, violoniste surdouĂ©, devient compositeur et professeur de musique. L'historien de l'art et de la musique Peter Bienz analyse le rĂŽle essentiel de cette culture musicale dans l'enfance de Charles-Ădouard et son influence dans la conscience artistique du futur Le Corbusier,. DĂšs 1891, Charles-Ădouard doit frĂ©quenter une Ă©cole particuliĂšre », ou jardin d'enfants, qui suit la mĂ©thode Froebel,, , et cela pour de nombreuses annĂ©es car l'Ă©cole primaire dans le canton de NeuchĂątel Ă©tait elle aussi froebelienne. C'est une mĂ©thode pĂ©dagogique enfantine pouvant ĂȘtre vue comme Ă©tant hyper » gĂ©omĂ©trique. Pourtant l'architecte n'en parlera jamais ouvertement au cours de sa vie. En 1900 Charles-Ădouard entame une formation de graveur-ciseleur Ă l'Ă©cole d'art de La Chaux-de-Fonds dans le canton de NeuchĂątel en Suisse, suivant les traces de son pĂšre. L'Ă©lĂšve-artisan rĂ©alise sa premiĂšre gravure sur un boitier de montre â conservĂ© au musĂ©e des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds â Ă quinze ans, obtenant une premiĂšre rĂ©compense Ă l'exposition des arts dĂ©coratifs de Turin en 1902. Mais l'Ă©volution catastrophique de sa vue â il ne voit que d'un Ćil â et un artisanat en crise dont Charles-Edouard dĂ©teste la rĂ©pĂ©titivitĂ© et le manque de crĂ©ativitĂ© son professeur de dessin, directeur de cette Ă©cole, Charles L'Eplattenier est d'ailleurs conscient que la formation traditionnelle de l'artisan-artiste est remise en cause par la production industrielle des montres, la concurrence Ă©trangĂšre et la mode des montres-bracelets destinĂ©e Ă supplanter la fabrication de montres de gousset ne lui permettent plus d'envisager la poursuite de cette formation, encore moins d'espĂ©rer faire carriĂšre. Charles-Ădouard dĂ©sire devenir artiste peintre. Charles L'Eplattenier, Ă©mule de l'Art nouveau en France, l'accueille dans son cours de dessin d'art, mais, ne percevant pas son talent, le dirige vers l'architecture et la dĂ©coration en 1904. Il l'invite avec deux autres Ă©lĂšves Ă participer Ă la rĂ©alisation d'une maison sous l'Ă©gide de l'architecte Chapallaz, en particulier la dĂ©coration de sa premiĂšre villa Ă l'Ăąge de dix-sept ans. Dans cette villa Fallet en, il exprime un courant architectural rĂ©gionaliste jurassien, le style sapin, en reprenant le stĂ©rĂ©otype du chalet, avec des traits classiques comme le fronton, et des dĂ©tails qui prĂ©figurent son futur style, notamment la simplicitĂ© des ornements qui reprennent des formes naturelles mais les ramĂšnent Ă une stricte synthĂšse gĂ©omĂ©trique. L'argent de son travail Ă la Villa Fallet en poche, il quitte l'Ă©cole sans prĂ©venir ses parents, jugeant l'enseignement trop acadĂ©mique. Ă partir de 1907, il rĂ©alise de grands voyages d'Ă©tude Ă travers l'Europe. En 1911, il part avec son ami August Klipstein pour un pĂ©riple qui durera 5 mois et qui les amĂšnera Ă travers les Balkans, en Serbie, Bulgarie, Turquie et finalement en GrĂšce AthĂšnes oĂč la dĂ©couverte des ruines blanches de l'Acropole provoque chez lui un choc esthĂ©tique. Il rapporte de trĂšs nombreux croquis, montrant qu'il s'intĂ©resse Ă l'art et Ă l'architecture mĂ©diĂ©vale. Comme pour presque tous ceux qui font le Grand Tour, sa premiĂšre Ă©tape est l'Italie du nord. En 1909, il visite Paris et rencontre EugĂšne Grasset, architecte spĂ©cialiste de la dĂ©coration dont le livre constitue la base de sa formation d'architecte-dĂ©corateur. Sur les conseils d'EugĂšne Grasset, il apprend les premiers rudiments du dessin technique concernant l'architecture en bĂ©ton armĂ©, en travaillant quelques mois Ă Paris comme dessinateur chez les frĂšres Perret, industriels du bĂątiment spĂ©cialisĂ©s dans des constructions techniques en France et qui lui font dĂ©couvrir le bĂ©ton armĂ©. Il rencontre le dernier fils de la fratrie, qui est l'architecte de la maison par nĂ©cessitĂ©, Auguste Perret. En 1910, en tant que jeune professeur il est chargĂ© par son Ă©cole d'art d'une mission d'Ă©tude sur l'Ă©volution des rapports entre industrie et arts du bĂątiment en Allemagne. Au terme des rencontres et des colloques prĂ©vus, il gagne Berlin et se fait embaucher quelques mois comme dessinateur dans la grande agence dirigĂ©e par Peter Behrens. Il est un simple collĂšgue, parmi d'autres dessinateurs ou architectes novices embauchĂ©s, de Ludwig Mies Van Der Rohe et Walter Gropius. Ses gains salariaux lui permettent d'accompagner vers la Roumanie et la GrĂšce son ami Klipstein qui prĂ©pare une thĂšse sur le peintre Le GrĂ©co. De retour Ă La Chaux-de-Fonds, le jeune professeur ouvre son propre cabinet en fĂ©vrier 1912. La premiĂšre commande au cabinet est la villa Jeanneret-Perret dite Maison Blanche » ou Villa Blanche » pour ses parents, qui devient un vrai terrain d'expĂ©rimentation formel oĂč il se sent libre d'appliquer ses idĂ©es mais les Jeanneret-Perret, famille protestante et frugale, se sont trop endettĂ©s pour ce palais fastueux, et doivent vendre la maison en 1919. La mĂȘme annĂ©e, il construit la villa Favre-Jacot, mais l'industriel commanditaire, effrayĂ© du retard et du dĂ©passement du coĂ»t prĂ©vu, lui retire la rĂ©alisation de la maison au profit de l'architecte Chapallaz. Il s'engage dans la rĂ©novation de son Ă©cole, elle Ă©choue et il dĂ©missionne dĂ©but 1914. Il s'empresse de passer l'examen fĂ©dĂ©ral de dessinateur, pour ne pas ĂȘtre sans diplĂŽme officiel. AprĂšs quelques missions d'expert dĂ©corateur du bĂątiment auprĂšs des instances fĂ©dĂ©rales helvĂ©tiques, il dĂ©cide de s'Ă©tablir librement comme architecte. Avant le dĂ©but des hostilitĂ©s en 1914, il visite l'exposition du Werkbund Ă Cologne. Il en revient avec un projet de citĂ©-jardin pour La Chaux-de-Fonds. Les terribles destructions de Reims au dĂ©but du conflit mondial stimulent son imagination pour reconstruire la ville, avec le systĂšme Dom-Ino. MalgrĂ© un lancement publicitaire intense, l'agence d'architecture Jeanneret vivote et son architecte est contraint d'exercer son Ćil exercĂ©[style Ă revoir] de dĂ©corateur dans de menus services plus lucratifs, par exemple comme employĂ© saisonnier dans le commerce de meubles d'occasion venant de France pendant la Guerre. En 1916, il construit la villa Schwob, dite aussi villa Turque ». Mais, soucieux de bien construire, il dĂ©passe le prix du devis de construction. De multiples tracas exaspĂšrent le jeune architecte, les fuites dans la toiture en bĂ©ton dont il a revĂȘtu un cinĂ©ma de La Chaux-de-Fonds et les impayĂ©s de son agence. En 1917, les dirigeants de l'usine Bayard lui confient la rĂ©alisation d'une citĂ©-jardin Ă Saint-Nicolas-d'Aliermont,, il en dessine les plans, rĂ©alise des croquis et construit une maison Ă titre d'essai. Mais lĂ encore, Ă la suite de problĂšmes techniques, le projet s'arrĂȘte. En 1917, le jeune architecte vĂ©gĂ©tant sans vĂ©ritable clientĂšle rĂȘve de participer Ă la reconstruction de la France dont il anticipe la victoire. Il a des projets plein la tĂȘte, pour reconstruire en sĂ©rie et Ă faibles coĂ»ts dans un grand pays. Paris est aussi une capitale de l'art et de la culture, il y a Ă©tudiĂ© avec joie en 1910, mais il n'a pas rencontrĂ© les milieux artistiques et se confronte au conformisme rĂ©gnant dans la politique officielle de l'architecture, qui maintint une organisation professionnelle d'inspiration corporative, avec l'ordre des architectes dont la prĂ©sidence est assurĂ©e par un acadĂ©micien. Le Corbusier ne se sera jamais diplĂŽmĂ© mais Perret mais acceptera d'intĂ©grer cet ordre Ă la faveur d'une mesure d'exception. DĂšs qu'il le peut, l'apprenti architecte presque trentenaire, artiste dans l'Ăąme, fascinĂ© par les machines et la vitesse, s'engage Ă transfĂ©rer son petit cabinet d'architecte Ă Paris. 1917-1925 l'aventure artistique du purisme DĂšs 1917, il habite rue Jacob Ă Paris. Il fonde rue d'Astorg un premier atelier d'architecture, inscrit au registre administratif sous le nom de sociĂ©tĂ© d'entreprise industrielle et d'Ă©tude. Auguste Perret le prĂ©sente aussitĂŽt Ă AmĂ©dĂ©e Ozenfant, qui l'initie Ă la peinture Ă l'huile. Ensemble, ils jettent les bases en 1918 du purisme, courant artistique proposant un retour Ă l'ordre, opposĂ© aux dĂ©rives de l'art avant la dĂ©flagration mondiale, en particulier stigmatisant le cubisme lire les propos acides sur le cubisme dans le livre manifeste AprĂšs le cubisme », 1918 ou les excĂšs futuristes. Il expose ses deux premiĂšres toiles galerie Thomas avec celles d'Ozenfant. La peinture doit ĂȘtre pure, autant au niveau de la morale que par sa simplicitĂ©. L'art a vocation Ă ĂȘtre rationnel, l'abstraction fruit d'une application ordonnĂ©e et rigoureuse appelle un langage normalisĂ© de forme gĂ©omĂ©trique Ă©lĂ©mentaire, des constructions proscrivant a priori la figuration humaine, acceptant des couleurs types. L'art doit engendrer un Ă©moi vibrant et rĂ©veiller l'esprit avec sobriĂ©tĂ©. L'exubĂ©rance et surtout l'exhibitionnisme sont condamnĂ©s. Pourtant l'avant-garde crĂ©atrice ne permet pas Ă Charles-Ădouard, provincial anonyme, de vivre dĂ©cemment. C'est pourquoi il travaille dĂšs qu'il le peut en tant que dessinateur pour l'entreprise de bĂątiment des frĂšres Perret. Il multiplie les fonctions prĂ©caires de responsables techniques ou d'agent administratif dans l'industrie du bĂątiment. Au sortir de la guerre, en 1919, il devient mĂȘme directeur d'une entreprise de matĂ©riaux en banlieue parisienne. Mais celle-ci fait rapidement faillite. Les deux compĂšres rejoints par un ami poĂšte dĂ©finissent le sens du nouveau mouvement d'avant-garde qu'ils inventent en dĂ©tail dans leur revue L'Esprit nouveau dĂšs 1920. C'est au lancement de cette revue en 1920 qu'il utilise pour la premiĂšre fois son pseudonyme Le Corbusier », qui est une adaptation du nom de son ancĂȘtre du cĂŽtĂ© maternel LecorbĂ©sier », d'origine albigeoise. Il continue quand mĂȘme Ă utiliser son nom pour signer certains de ses articles dans cette mĂȘme revue de façon Ă faire diversion sur le nombre thĂ©orique de contributeurs. C'est Ă cette Ă©poque qu'il se construit son personnage costume et lunettes strictes, pipe ou cigarette Ă la bouche et sa lĂ©gende Son image trĂšs travaillĂ©e lunettes rondes, costume strict montĂ© d'un nĆud papillon, et dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 1920, participe Ă l'Ă©dification de sa lĂ©gende noire ». Artiste bohĂšme, il recherche des contacts avec les milieux artistiques et culturels parisiens, notamment dans les cabarets et les bordels de Montmartre. Ozenfant expose quelques toiles dans le Pavillon de l'Esprit nouveau, Ă©phĂ©mĂšre construction de Le Corbusier Ă l'occasion de l'Exposition internationale des Arts dĂ©coratifs en 1925. Mais dĂ©jĂ , Charles-Ădouard Jeanneret accaparĂ© par les crĂ©ations architecturales ou d'Ă©quipement du logis, comme par les violentes polĂ©miques sur l'architecture moderne et l'art dĂ©coratif, frĂ©quente avec plus de rĂ©ticence le peintre Ozenfant. Jeanneret ne dĂ©voile plus au public ses Ćuvres picturales traitant Ă l'aquarelle de sujets divers tels que des vues d'architecture, des scĂšnes de genre, des natures mortes ou des nus de prostituĂ©es, sujet qu'il puise dans les maisons closes. Ozenfant juge mal son Ă©volution picturale, cette phase de rĂ©action poĂ©tique qui le rapproche des productions d'un LĂ©ger ou d'un Picasso, auxquels il voue une amitiĂ© durable bientĂŽt suivie d'une attirance vers le saugrenu message surrĂ©aliste. Ne prend-il pas des objets trouvĂ©s, coquillages, bois, os, fossiles, cailloux, pommes de pin, pour composer ses tableaux de collages ? Et ces dessins commencent Ă rechercher les courbes sensuelles du corps fĂ©minin ? La brouille entre les crĂ©ateurs du purisme s'enfle ainsi de façon irrĂ©mĂ©diable aprĂšs 1925. 1922-1931 au temps des villas blanches »[pourquoi ?] En 1922, la venue Ă Paris de son cousin, le jeune architecte et futur designer Pierre Jeanneret, lui permet de trouver un solide associĂ© pour relancer son activitĂ© d'architecte, son entreprise de la rue d'Astorg ayant fait faillite l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les deux cousins suisses installent leur agence commune au premier Ă©tage dans un long couloir de 50 mĂštres, soustrait Ă la partie supĂ©rieure d'un ancien vaste cloĂźtre d'un couvent jĂ©suite c'est l'atelier 35 S rue de SĂšvres qui restera l'unique atelier architectural de Le Corbusier durant sa vie professionnelle. Pour faire connaĂźtre leur agence, Charles-Ădouard publie Vers une architecture, une sĂ©lection des textes sur l'architecture signĂ©s Le Corbusier, parus dans la revue puriste L'Esprit nouveau. Le livre anti-acadĂ©mique, farouchement contre le dĂ©cor dĂ©gradant la forme et les cinq ordres de l'architecture pontifiante, est un succĂšs Ă©ditorial qui surpasse l'aura avant-gardiste de la revue puriste. AdhĂ©rant au taylorisme et au fordisme amĂ©ricains, il voit dans ces techniques industrielles un moyen de standardisation de logements accessibles et une clĂ© pour la rĂ©novation sociale. La dĂ©cennie 1920-1930 le voit rĂ©aliser un ensemble remarquable de projets de villas, d'ateliers ou d'habitations manifestes, construites ou non, oĂč l'on voit se formaliser les Ă©lĂ©ments du langage architectural corbusĂ©en. On peut citer en une liste non exhaustive le projet de ville contemporaine de trois millions d'habitants, prĂ©sentĂ© au salon d'Automne Ă Paris en 1922 ; la villa Ker-Ka-RĂ© aussi appelĂ©e villa Besnus,,, Ă Vaucresson, sa premiĂšre rĂ©alisation française livrĂ©e en 1923 Ă un couple de rentiers retraitĂ©s ; la Maison Ozenfant pour son ami peintre AmĂ©dĂ©e Ozenfant, Ă Paris, Ă©galement livrĂ©e en 1923 ; le lotissement de LĂšge, six maisons ouvriĂšres rĂ©alisĂ©es Ă LĂšge-Cap-Ferret Ă l'invitation de l'industriel bordelais Henry FrugĂšs ; la villa Le Lac Ă Corseaux au bord du lac LĂ©man, construite en 1924 pour ses parents. Sa mĂšre y rĂ©sidera seule trente annĂ©es, aprĂšs la disparition du pĂšre avant la fin des annĂ©es 1920 ; la maison La Roche 1923-1925, pour le collectionneur et banquier Raoul La Roche, Ă Paris, accolĂ©e Ă la maison Jeanneret destinĂ©e Ă la famille de son frĂšre pianiste, Alfred. Elle abrite aujourd'hui la Fondation Le Corbusier ; les ateliers des sculpteurs Lipchitz-Miestchaninoff, livrĂ©s en 1925 Ă Boulogne-Billancourt ; la rĂ©alisation en 1925 du Pavillon de l'Esprit nouveau, Ă l'occasion de l'Exposition internationale des arts dĂ©coratifs ; le projet du plan Voisin pour Paris en 1925 ; la citĂ© FrugĂšs Ă Pessac est composĂ©e de cinquante logements dans le quartier moderne de la ville, commandĂ©s en 1924 par le promoteur Henri FrugĂšs et construits en 1926. L'absence de viabilisation du quartier entraĂźne la faillite du promoteur ; la maison du peintre RenĂ© Guiette Ă Anvers en 1926 ; la villa du couple Ternisien, musiciens et artistes, Ă Boulogne-Billancourt, achevĂ©e en sĂ©rie culmine avec plusieurs Ă©tudes etou rĂ©alisations remarquables entre 1927 et 1929 deux maisons dans la citĂ© expĂ©rimentale du Weissenhof, conçue en 1926 et construite en 1927 sous l'Ă©gide du Deutscher Werkbund, prĂšs de Stuttgart. Il publie une plaquette en allemand exposant la base de son travail avec les cinq points d'une architecture nouvelle » ; la villa du sculpteur Planeix boulevard MassĂ©na Ă Paris en 1927 ; le pavillon NestlĂ© Ă la foire de Paris en 1927 ; le projet pour le concours du siĂšge de la SDN sur les rives du lac Ă GenĂšve, qui fera l'objet d'une cabale menĂ©e par les architectes acadĂ©miques relatĂ©e dans l'ouvrage Une Maison, un palais ; le projet pour le concours du palais des Soviets Ă Moscou en 1931 ; la villa Stein, connue aussi sous le nom de villa les Terrasses », livrĂ©e vers 1929 Ă Garches. Cette maison, construite pour Michael Stein le frĂšre de Gertrude Stein son Ă©pouse et Mme Anatole de Monzie sera plus tard divisĂ©e en appartements ; la villa Church, Ă Ville-d'Avray, en 1927, pour La Nouvelle Revue française, dĂ©truite en 1963 ; la villa Savoye, 1928-1931, Poissy application des cinq points d'une architecture nouvelle », la plus remarquable de cette pĂ©riode, et qui aura une influence considĂ©rable dans l'histoire de l'architecture ; le projet du Mundaneum, centre de culture mondiale Ă GenĂšve. Non rĂ©alisĂ©, il expose dĂ©jĂ le principe du plan du musĂ©e Ă croissance illimitĂ©e en 1939, qui influence l'architecture musĂ©ale des derniĂšres dĂ©cennies de sa vie, Ă Ahmedabad, Chandigarh ou Tokyo ; le siĂšge du Centrosoyuz 1928-1935, siĂšge de l'union des coopĂ©ratives de l'URSS, Ă Moscou. Architectes et ingĂ©nieurs soviĂ©tiques rĂ©alisent la construction ; l'appartement Beistegui, construit en surĂ©lĂ©vation d'un immeuble des Champs-ĂlysĂ©es, Ă Paris, livrĂ© en 1933 et dĂ©truit Corbusier conçoit son mĂ©tier d'architecte de façon moderne construire nĂ©cessite une mise en Ćuvre rigoureuse, autant qu'une mise Ă l'Ă©preuve d'idĂ©es architecturales qui, en dehors des volumes et des formes conçues par une pensĂ©e nĂ©cessairement mathĂ©matique », n'excluent nullement la façon d'habiter et donc le mobilier et l'agencement des espaces et le cadre de vie urbain et paysager dans son ensemble. Il mĂšne ainsi une rĂ©flexion thĂ©orique sur l'urbanisme, avec des projets qui provoquent parfois de violentes polĂ©miques comme le plan Voisin en 1925, dans lequel il propose de rĂ©-urbaniser Paris, en dĂ©truisant les habitations le long des quais et du centre sauf les monuments historiques reconnus pour y construire de vastes immeubles gratte-ciel cernĂ©s d'autostrades. L'atelier 35 rue de SĂšvres accueille les jeunes architectes de passage dans la capitale ainsi que des Ă©tudiants et stagiaires qui se prĂ©parent Ă leur vie professionnelle. Les plus familiers sont souvent Ă©trangers, mais les pĂ©riodes de travail sont courtes, parfois renouvelĂ©es. Il y a aussi des jeunes dessinateurs amateurs, voire des jeunes artistes ou des inventeurs-bricoleurs qui parviennent par leur talent technique Ă s'inclure dans l'activitĂ© de l'atelier. Les responsables soucieux de l'ordre et les stagiaires fidĂšles de l'atelier se voient attribuer des surnoms basĂ©s sur leurs initiales LC » pour Le Corbusier ou le dĂ©but du prĂ©nom usuel Corbu. Ă l'instar de jeunes architectes, techniciens ou ingĂ©nieurs familiers de l'atelier, l'assistant puis chef d'atelier de la fin des annĂ©es 1930, AndrĂ© Wogenscky Vog y rencontre sa future femme. Pour suivre les chantiers, Le Corbusier et Pierre Jeanneret choisissent des collaborateurs maĂźtres d'Ćuvre, comme Alfred Roth dans les annĂ©es 1930. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1920, Le Corbusier multiplie les contacts avec les fournisseurs de mobilier. En 1925, mis Ă part ses propres crĂ©ations, il n'est nullement satisfait du mobilier commercial qu'il peut exposer au Pavillon de l'Esprit Nouveau oĂč il prĂ©sente des chaises Thonet 209 et des tables et meubles casiers Ă piĂ©tement d'acier. Il entame une recherche sur les matiĂšres et les formes de base les plus sobres et/ou Ă©conomiques en collaboration avec la maison Thonet. Il participe Ă la rĂ©alisation de la citĂ© expĂ©rimentale du Weissenhof, conçue en 1926 et construite en 1927 sous l'Ă©gide du Deutscher Werkbund, prĂšs de Stuttgart, oĂč l'un de ses deux pavillons est intĂ©rieurement amĂ©nagĂ© de maniĂšre minimaliste avec des casiers intĂ©grĂ©s dans des piĂšces desservies par un couloir. En 1927, il embauche alors Charlotte Perriand remarquĂ©e la mĂȘme annĂ©e au Salon d'automne, afin de rĂ©aliser en 1928 l'amĂ©nagement intĂ©rieur et l'ameublement global des villas La Roche et Church dĂ©truite, lequel, exposĂ© sous l'appellation Ăquipement intĂ©rieur d'une habitation au Salon d'Automne de 1929, comprend la fameuse Chaise longue Ă rĂ©glage continu », le Fauteuil Ă dossier basculant LC 1 », le Fauteuil pivotant » le Fauteuil Grand Confort » jamais Ă©ditĂ© avant 1958 et ses variantes, la Table extensible » en tube d'acier et verre, la Table Ă piĂ©tement ovoĂŻde LC 6 », ainsi que des meubles casiers qui s'inscrivent dans le style international des annĂ©es 1930. Le Corbusier fonde Ă cette occasion avec les autres designers français l'Union des artistes modernes. Alors qu'il apparaĂźt avec son trio avec Charlotte Perriand et Jean ProuvĂ©, trĂšs en pointe pour la fabrication industrielle, il faudra attendre 1965 pour qu'un industriel du luxe italien, Cassina it, produise en modeste sĂ©rie quelques-unes de leurs Ćuvres. Il est parmi les architectes modernes europĂ©ens qui prennent l'initiative de l'organisation, souhaitĂ©e par la mĂ©cĂšne genevoise HĂ©lĂšne de Mandrot en 1928, du premier CongrĂšs international d'architecture moderne CIAM rĂ©uni au chĂąteau de La Sarraz, pays de Vaud. Ce cofondateur, qui s'enorgueillit d'un succĂšs puisque vingt-et-une nationalitĂ©s sont reprĂ©sentĂ©es, participe d'emblĂ©e Ă la bataille du premier congrĂšs. Au troisiĂšme congrĂšs en 1930 Ă Bruxelles, l'axe Zurich-Amsterdam s'impose, laissant dans les marges Le Corbusier, vu et entendu parfois comme un agitateur dogmatique. 1929-1944 logements collectifs, bĂątiments publics et urbanisme Ă partir de la crise Ă©conomique de 1929, Le Corbusier va concentrer sa rĂ©flexion thĂ©orique sur l'organisation de la concentration urbaine. Ces propositions d'urbanisme concernent l'Ă©tude d'urbanisation de Rio de Janeiro en 1929 au cours de son voyage d'automne en Argentine et au BrĂ©sil ; Moscou en 1930 ; l'amĂ©nagement du front de mer d'Alger de 1930 Ă 1933 ; Barcelone en 1932 ; Anvers, GenĂšve, Stockholm en ces projets une fois publiĂ©s sont fortement critiquĂ©s. En mĂȘme temps il mĂšne les rĂ©alisations de la CitĂ© de refuge de l'ArmĂ©e du salut de 1929 Paris et du pavillon Suisse de la CitĂ© internationale universitaire de Paris 1930-1932. En 1930, Charles-Ădouard Jeanneret demande et obtient la nationalitĂ© française, faisant inscrire sur son passeport la profession d'homme de lettres. Il Ă©pouse Yvonne Gallis, ancien mannequin monĂ©gasque 1er janvier 1892 - 5 octobre 1957 rencontrĂ©e en 1922. Le couple emmĂ©nage en 1933 au dernier Ă©tage d'un immeuble d'appartements construit par Le Corbusier rue Nungesser-et-Coli. Femme au foyer vivant dans l'ombre de l'architecte, elle ne lui donne aucun enfant, Le Corbusier estimant que sa carriĂšre dâarchitecte ne lui en laisse pas le temps. Sa peinture a admis la figuration et les formes humaines depuis des annĂ©es, elle inclut dĂ©sormais des objets Ă rĂ©action poĂ©tique », qui peuvent ĂȘtre des formes glanĂ©es par la main concrĂšte ou l'Ćil. Ă partir des Ă©tudes d'urbanisme rĂ©alisĂ©es pour le CIAM, il propose le projet gĂ©nĂ©rique de ville radieuse ». Le CIAM dâAthĂšnes, tenu en 1933 sur le paquebot qui, de Marseille se rend au PirĂ©e, prend pour thĂšme la ville fonctionnelle. Les quatre fonctions habiter, travailler, se cultiver entretenir son corps et son esprit, circuler, enthousiasment Le Corbusier, pourtant toujours marginalisĂ© au mĂȘme titre que l'architecture moderne française. Ses simples notes servent Ă rĂ©diger l'ouvrage La Charte d'AthĂšnes, paru sous l'Occupation. AprĂšs 1934, la crise touche les architectes en France. Mais Le Corbusier est dĂ©jĂ une autoritĂ© internationale. Profitant de son audience Ă l'Ă©tranger, son cabinet qui a l'avantage d'accueillir un grand nombre de jeunes collaborateurs ou stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s continue d'ĂȘtre une ruche bourdonnante. Le confĂ©rencier au rayonnement attendu sur l'art architectural moderne multiplie les voyages en AmĂ©rique ou en Europe. La fondation Rockefeller l'invite Ă New York en 1934. En juillet et aoĂ»t 1936, Le Corbusier rĂ©side Ă Rio de Janeiro au BrĂ©sil, officiellement pour une tournĂ©e rĂ©munĂ©rĂ©e de confĂ©rences, officieusement comme super-consultant pour amĂ©liorer le projet de construction du ministĂšre de l'Ăducation nationale et de la SantĂ© publique brĂ©silien. L'architecte LĂșcio Costa, ancien Ă©lĂšve des Beaux-Arts de Paris et familier de l'atelier de la rue de SĂšvres est Ă l'origine de cette invitation. Avec Oscar Niemeyer, ils essaient de tirer le meilleur des propositions dessinĂ©es du maĂźtre. Les deux architectes brĂ©siliens, avec d'autres collaborateurs, construisent ensuite Ă leur façon le ministĂšre de l'Ăducation nationale Ă Rio de Janeiro de 1936 Ă 1943. En France, les affaires des cabinets d'architecture sont inexistantes. Le Corbusier travaille Ă coĂ»t rĂ©duit et s'adapte Ă la demande. La maison de vacances pour M. Peyron aux Mathes prĂšs de Royan est construite par l'entrepreneur du village elle a des murs porteurs qui supportent une charpente, soutenant une couverture en fibrociment. Le budget serrĂ© n'a pas permis le dĂ©placement de l'architecte, qui s'est contentĂ© d'ĂȘtre le dessinateur et le superviseur des plans prĂ©cis rĂ©alisĂ©s Ă l'atelier. La maison de week-end pour M. FĂ©lix, Ă La Celle-Saint-Cloud, est â autre concession â de plain-pied et sans Ă©tage. Des voĂ»tes de bĂ©ton armĂ© surbaissĂ©es permettent d'engazonner le toit, tout en rĂ©servant des entrĂ©es de lumiĂšre par des lanterneaux. L'art corbusĂ©en s'investit dans les contrastes de matĂ©riaux bĂ©ton, maçonnerie de pierre meuliĂšre locale, brique de verre, panneaux de bois⊠L'atelier participe sans succĂšs au concours pour le musĂ©e d'Art moderne de Paris en 1935. Le Corbusier prend sa revanche au cinquiĂšme CIAM qu'il organise en 1937 Ă Paris avec un mĂ©cĂ©nat français, sur le thĂšme logis et loisirs ». Un trio directeur, dĂ©solidarisant l'ancienne direction, se forme durablement l'architecte allemand Walter Gropius, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des CIAM, le professeur zurichois Sigfried Giedon et Le Corbusier reprĂ©sentent l'architecture moderne jusqu'au sixiĂšme CIAM de Bridgwater Angleterre en 1947, qui voit l'irruption d'une nouvelle gĂ©nĂ©ration d'architectes turbulente, qui conteste l'ancienne. Les congrĂšs vidĂ©s de leurs disputes ardentes, malgrĂ© la fidĂ©litĂ© de Le Corbusier vieillissant, se maintiennent jusqu'en 1959. En 1937, invitĂ© in extremis Ă l'Exposition universelle de Paris, Le Corbusier Ă©labore le pavillon des Temps Nouveaux qui montre, peut-ĂȘtre avec ironie, l'Ă©tat prĂ©caire de l'architecture en France, par sa conception. L'abri-tente, soutenu par des pylĂŽnes auxquels s'accrochent haubans et cĂąbles, met exposants et expositions, en particulier celles des CIAM, sous une toile couvrant 1 200 m2. ThĂ©oriquement dĂ©montable pour ĂȘtre reconstituĂ© dans d'autres villes, selon le vĆu corbusĂ©en, le chapiteau n'est pas rĂ©utilisĂ© et les composants sont vendus ou dispersĂ©s. L'annĂ©e suivante, Le Corbusier est invitĂ© Ă exposer sa conception de l'architecture dans le film Les BĂątisseurs, commande de la fĂ©dĂ©ration CGT des travailleurs du bĂątiment de la rĂ©gion parisienne. Il y prĂ©sente longuement ses idĂ©es sur l'architecture nouvelle, et dessine au fil de son exposĂ© sur un grand tableau blanc. En mai 1940, Le Corbusier ferme son atelier de dessin-cabinet d'architecture de la rue de SĂšvres, et part Ă Grenoble. AccompagnĂ© de son Ă©pouse Yvonne, il se rĂ©fugie dans le Midi ; le couple rĂ©side ensuite dans le petit village pyrĂ©nĂ©en d'Ozon. Le Corbusier redevient dĂ©couvreur-rĂȘveur et artiste en collectionnant les objets trouvĂ©s ou jetĂ©s, et en s'adonnant Ă la peinture murale. Mais la deuxiĂšme annĂ©e d'occupation allemande le fait revenir avec son Ă©pouse Ă VĂ©zelay, en Bourgogne alors en zone occupĂ©e. Muni d'une doctrine des trois Ă©tablissements humains », il intrigue â aux dires des hommes politiques â dans les ministĂšres de Vichy. Son souhait de hĂąter la mutation industrielle du secteur du bĂątiment et de rĂ©aliser Ă tout prix sa vision de la citĂ© moderne », sans se soucier de la nature du rĂ©gime politique susceptible de mettre en Ćuvre ses idĂ©es sur l'urbanisme â comme en tĂ©moigna Romain Rolland â reste vain. Il n'obtient que des modĂ©lisations de fabrications rapides pour le logement provisoire des sinistrĂ©s et des animations techniques de chantier de jeunes. De cette pĂ©riode morne sortent diverses constructions Ă base de matĂ©riaux naturels accessibles, qu'il avait dĂ©nommĂ©s les murondins ». Il ne revient Ă Paris qu'aprĂšs 1942. Son atelier n'est dĂ©finitivement rouvert pour ses anciens collaborateurs qu'aprĂšs la libĂ©ration de Paris. 1941-1943 Le Corbusier et le rĂ©gime de Vichy Selon l'EncyclopĂ©die Larousse PersonnalitĂ© provocante cet homme que les militants d'extrĂȘme droite qualifiaient si aisĂ©ment de bolchevik Ă©tait membre d'une organisation fasciste. » De mĂȘme source En 1941 Destin de Paris reprenant le Plan Voisin » est un appel ouvert Ă l'autoritĂ© de Vichy. » En 1926, Le Corbusier se rapproche de membres du Faisceau de Georges Valois, un des premiers partis fascistes organisĂ©s en France et dissous en 1928, associant antiparlementarisme et syndicalisme rĂ©volutionnaire, oĂč certains participants prĂŽnent la mise en place d'une politique nationale d'amĂ©nagement du territoire et de planification urbaine. En janvier 1931, il devient ainsi membre du comitĂ© de rĂ©daction de la revue Plans fondĂ©e en 1930 par Philippe Lamour, considĂ©rĂ© comme le pĂšre de l'amĂ©nagement du territoire en France, un ancien membre de ce parti, tout comme Hubert Lagardelle, François de Pierrefeu et Pierre Winter membres du comitĂ© de rĂ©daction. En 1933, il participe Ă la revue PrĂ©lude dirigĂ©e par son ami Winter, ancien membre du Faisceau Ă©galement. NĂ©anmoins, dans un article publiĂ© la mĂȘme annĂ©e dans cette revue, Le Corbusier attaque Ă la fois l'architecture mussolinienne moderne » et le rĂ©gime lui-mĂȘme Rome imitant Rome, une folle redondance. » François de Pierrefeu contribue pour sa part Ă la revue Plans et Ă la revue PrĂ©lude. Bien que d'origine suisse, Le Corbusier a tentĂ© en vain de vendre ses idĂ©es au rĂ©gime de Vichy, Ă l'occasion de la modernisation mise en Ćuvre de la rĂšglementation de l'urbanisme et des futures reconstructions, pendant les 17 mois et demi de son sĂ©jour dans cette ville, de janvier 1941 Ă juillet 1942, malgrĂ© la nomination d'Hubert Lagardelle comme ministre du Travail dans le gouvernement Pierre Laval avril 1942-novembre 1943. Pour ce faire, François de Pierrefeu est aux cĂŽtĂ©s de Le Corbusier, pĂ©riode durant laquelle ils signent ensemble le livre La Maison des hommes. En juin 1942, son plan d'urbanisme pour Alger est rejetĂ©. AprĂšs le dĂ©part de Le Corbusier de Vichy, le 1er juillet 1942, il devient de mi-1942 au 20 avril 1944 conseiller technique Ă la Fondation française pour l'Ă©tude des problĂšmes humains dirigĂ©e par l'eugĂ©niste et prix Nobel de mĂ©decine de 1912, le professeur Alexis Carrel. François de Pierrefeu continue de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de l'architecte auprĂšs des autoritĂ©s gouvernementales. Par la suite, en 1944, Pierre Winter sera quant Ă lui nommĂ© inspecteur gĂ©nĂ©ral du Travail du gouvernement de Vichy. En 1942 pour sa naissance et en 1943 pour son lancement, l'auteur est partie prenante de l'assemblĂ©e des constructeurs pour la rĂ©novation architecturale ou ASCORAL. Il s'agit d'une organisation Ă©largie du groupe CIAM-France Ă des acteurs de nombreuses disciplines d'ingĂ©nierie et de recherche scientifique qui vise Ă Ă©tablir des normes dans l'industrie de la construction qui puissent rĂ©pondre avec cohĂ©rence Ă ces principales fonctions. En 1942, en pleine occupation allemande et conflit mondial, Le Corbusier avait comme prĂ©occupation la publication de la charte d'AthĂšnes. 1945-1965 l'aprĂšs-guerre Le Corbusier est soupçonnĂ© d'antisĂ©mitisme et de collaboration avec le fascisme. Soutenu par EugĂšne Claudius-Petit et AndrĂ© Malraux, il Ă©chappe Ă lâĂ©puration et engrangera des commandes architecturales. En 2010, la banque UBS dĂ©cidera toutefois de le retirer de ses publicitĂ©s. Les destructions de la guerre mondiale, puis la croissance dĂ©mographique en France appellent avec vigueur une reconstruction. Reconstruire dans l'urgence », que ce soit pour des sinistrĂ©s ou des dĂ©munis, nĂ©cessite, selon Le Corbusier, une disposition d'esprit diffĂ©rente de construire » oĂč la quĂȘte d'Ă©motions partagĂ©es nourrissant l'architecture crĂ©atrice s'adapte suivant un rythme propre Ă une maniĂšre d'habiter individuelle ou familiale. La solution Ă©conomique idĂ©ale passe par l'industrialisation du bĂątiment et les fabrications standardisĂ©es d'Ă©quipements en sĂ©rie. Pour rĂ©pondre Ă ce dĂ©fi, l'AtBat ou atelier des bĂątisseurs se crĂ©e rue de SĂšvres. Des hommes de l'art reconnus apportent leurs compĂ©tences, leurs soutiens ou contributions financiĂšres, ou sympathisent avec l'atelier. Parmi eux les architectes Pierre-AndrĂ© Emmery, AndrĂ© Sive, AndrĂ© Wogenscky, Roger Aujame, Nadir Afonso, Jerzy SoĆtan architecte polonais, futur professeur d'architecture et de design urbain Ă l'Ăcole supĂ©rieure de design de Harvard, GĂ©rald Hanning⊠l'ingĂ©nieur des mines Jean Commelin l'organisateur Jacques Lefebvre le directeur des travaux Marcel Py le technicien et industriel nancĂ©ien Jean ProuvĂ© l'ingĂ©nieur Vladimir BodianskyL'architecte planificateur souhaite pourtant dĂ©velopper des citĂ©s-jardins verticales en hauteur et horizontales, dĂ©limiter au mieux les espaces marchands, industriels, administratifs de la ville au bĂ©nĂ©fice des transports efficaces et rapides tout en crĂ©ant espaces verts et centres piĂ©tonniers, en respectant les Ă©lĂ©ments paysagers. C'est dans ce cadre qu'il accepte en 1945 de proposer des plans de villes, tels le port de La Rochelle-Pallice, Saint-Gaudens ou Saint-DiĂ©. Ses plans d'urbanisme n'auront pas de succĂšs. Pourtant, de 1945 Ă 1952, Le Corbusier voit avec satisfaction se rĂ©aliser en France des unitĂ©s modĂšles de sa ville moderne l'unitĂ© d'habitation la premiĂšre est inaugurĂ©e Ă Marseille par EugĂšne Claudius-Petit, ministre de la reconstruction. D'autres unitĂ©s d'habitation seront Ă©difiĂ©es Ă RezĂ© et Ă Briey le bĂątiment industriel le seul exemplaire corbusĂ©en est l'usine Claude et Duval 1948-51, quai du Torrent / 1, avenue de Robache Ă Saint-DiĂ©, l'Ă©glise la Chapelle Notre-Dame-du-Haut Ă 1946, Le Corbusier, Ă la demande du ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, le communiste François Billoux, Ă©labore les plans et supervise la construction de la CitĂ© radieuse de Marseille, sa premiĂšre unitĂ© d'habitation dont la construction s'achĂšvera en 1952. Il s'agit d'un immeuble d'habitation sous la forme d'un parallĂ©lĂ©pipĂšde sur pilotis en forme de piĂštements Ă©vasĂ©s Ă l'aspect rugueux d'une longueur de cent trente mĂštres et d'une hauteur de cinquante-six mĂštres, qui constitue une innovation importante dans la conception architecturale des rĂ©sidences d'habitation. Il applique, pour cet immeuble, ses principes d'architecture pour une nouvelle forme de citĂ© en crĂ©ant un village vertical », composĂ© de 360 appartements en duplex distribuĂ©s par des rues intĂ©rieures ». SurnommĂ©e familiĂšrement La Maison du Fada », cette rĂ©alisation fait partie des Ćuvres de Le Corbusier classĂ©es au patrimoine mondial de l'UNESCO. ĂdifiĂ© entre 1945 et 1952, situĂ© sur le boulevard Michelet de Marseille, prĂšs du stade VĂ©lodrome, cet immeuble est l'une des cinq unitĂ©s d'habitation construites par Le Corbusier au cours de sa carriĂšre. Essentiellement composĂ©e de logements, elle comprend Ă©galement Ă mi-hauteur de ses dix-sept niveaux, des bureaux et divers services commerciaux Ă©picerie, boulangerie, cafĂ©, hĂŽtel/restaurant, librairie, etc.. Le toit-terrasse de l'unitĂ©, libre d'accĂšs au public, est occupĂ© par des Ă©quipements publics une Ă©cole maternelle, un gymnase, une piste d'athlĂ©tisme, une petite piscine et un auditorium en plein air. Son inauguration officielle sur le toit-terrasse le 14 octobre 1952 en prĂ©sence du ministre de la Reconstruction, EugĂšne Claudius-Petit, est un grand moment d'Ă©motion dans la vie de son architecte concepteur. Entre 1953 et 1956, l'Ătat, pour rĂ©cupĂ©rer les fonds investis, vend l'ensemble des duplex aux particuliers privĂ©s et se dĂ©sintĂ©resse de la vie sociale interne qui l'impliquait paradoxalement dans la conception. Notons que l'unitĂ© d'habitation est expressĂ©ment conçue pour le logement social, autant par son agencement que par l'ameublement. En 1950, il est choisi par l'archevĂȘque de Besançon et se lance, au dĂ©part rĂ©calcitrant, Ă 63 ans, dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut, situĂ©e au sommet de la colline de BourlĂ©mont, Ă Ronchamp en Franche-ComtĂ©, dĂ©truite par les bombardements de septembre 1944. C'est son premier projet d'un bĂątiment de culte, bien qu'il ait travaillĂ© en 1929 sur les plans de l'Ă©glise de Tremblay-lĂšs-Gonesse Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvĂ© devant ces quatre horizons, je n'ai pu hĂ©siter ». AthĂ©e, il disait avoir des ancĂȘtres cathares desquels il tire son pseudonyme Corbusier pouvant signifier marchand de corbeilles ou encore cordonnier. En mai 1955, il se rĂ©jouit de retrouver son premier mĂ©tier d'apprentissage; il rĂ©alise seul en usine le dĂ©cor de la grande porte de l'Ă©glise de Ronchamp en y appliquant 18 m2 de peinture sur Ă©mail. Il participe Ă l'Ă©dification de deux autres bĂątiments cultuels le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette Ă Ăveux prĂšs de Lyon, dessinĂ© en 1953, rĂ©alisĂ© de 1954 Ă 1959, inaugurĂ© en 1960 et l'Ă©glise Saint-Pierre de Firminy, prĂšs de Saint-Ătienne dans la Loire. Jamais terminĂ©e de son vivant, c'est seulement en 2006 qu'elle sera achevĂ©e. Ce chantier, tout Ă fait inhabituel, a Ă©tĂ© menĂ© par JosĂ© Oubrerie, ancien collaborateur de l'agence notoriĂ©tĂ© mondiale s'attache Ă sa figure. DĂšs 1947, il siĂšge au Conseil Ă©conomique et prĂ©side diffĂ©rentes dĂ©lĂ©gations françaises d'affaires culturelles vers les pays francophiles, oĂč il est populaire. Ses services envers l'Ătat lui valent d'ĂȘtre nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur 1937, promu officier en 1945 puis commandeur en 1952, et enfin Ă©levĂ© Ă la dignitĂ© de grand officier en 1964. Ses obligations officielles, voire ses prĂ©parations minutieuses des CIAM, par exemple, le septiĂšme congrĂšs de l'Ă©tĂ© 1949 Ă Bergame, n'entravent pas les activitĂ©s de son cabinet d'architecture et sa participation Ă des chantiers internationaux. Par exemple, le 24 fĂ©vrier 1949, il signe Ă Bogota avec son fidĂšle ancien Ă©lĂšve barcelonais Sert et le New-Yorkais Wiener un contrat de reconstruction de la ville colombienne. Il va appliquer ses principes urbains et architecturaux Ă l'Ă©chelle d'une ville quand les autoritĂ©s indiennes, au dĂ©but des annĂ©es 1950, lui confient le projet de la ville de Chandigarh, nouvelle capitale du Pendjab situĂ©e sur un haut plateau dominĂ© par la chaĂźne himalayenne. DĂšs 1951, associĂ© Ă l'architecte indienne Eulie Chowdhury, il prend en charge l'urbanisme entier et dessine en premier lieu les bĂątiments du complexe administratif ou capitole pour la ville indienne encore quasiment dĂ©serte le palais de Justice ou de Haute Cour achevĂ© en 1956, inaugurĂ© le 19 mars 1956 en prĂ©sence du premier ministre Nehru ; le palais du Capitole ou du Gouverneur jamais construit ; le SecrĂ©tariat maison des ministĂšres achevĂ© en 1958 ; le palais de l'AssemblĂ©e inaugurĂ© en les grands chantiers, Le Corbusier rĂ©pond aux sollicitations des classes aisĂ©es indiennes en concevant des rĂ©sidences privĂ©es de luxe. Ainsi de 1951 Ă 1954, il supervise la construction du palais de l'association des filateurs d'Ahmedabad, ainsi que les villas SarabhaĂŻ et Shodan. Des observateurs ont montrĂ© que la villa Jaoul, Ă Neuilly-sur-Seine, a bĂ©nĂ©ficiĂ© en retour de l'approche pragmatique indienne. Son cousin collaborateur, Pierre Jeanneret, supervise sur place l'avancement des travaux. La sculpture pacifique de la Main ouverte, la Tour des ombres, la Fosse des considĂ©rations, sont des rĂ©alisations diffĂ©rĂ©es de trente annĂ©es. Chandigarh offre une synthĂšse entre les thĂ©ories novatrices de ses dĂ©buts et lâutilisation de formes non linĂ©aires, influencĂ©es par la tradition locale. Entre 1948 et 1950, Le Corbusier gĂšre un projet de rĂ©sidences de vacances Roq et Rob sur une colline escarpĂ©e dominĂ©e par les bastions de Roquebrune Ă Cap Martin. Il y regroupe des modules d'habitation type maison Monol ou villa du Week-End Ă La Celle-Saint-Cloud. Mais le projet est abandonnĂ© par le promoteur. En 1952, le bĂątisseur d'Ă©difices gigantesques, sĂ©duit par ce bord de mer, construit avec Fernand Gardien, Ă Roquebrune-Cap-Martin, un cabanon-baraque de 3,66 Ă 3,66 Ă 2,26 m, mesures empruntĂ©es au Modulor, Ă bardage de croĂ»te de pin sur un bout de rocher battu par les flots ». Quelque temps auparavant, le 11 avril 1952, une exposition de ses dessins de la pĂ©riode 1918-1928 - pĂ©riode intense et cruciale, affirmait-il - Ă©tait inaugurĂ©e Ă la galerie parisienne Denise RenĂ©. AprĂšs trente ans d'Ă©clipse, surtout en France, l'artiste discret choisit de revenir sur le devant de la scĂšne. En dĂ©cembre 1953, une grande exposition de ses Ćuvres marque le public au MusĂ©e national d'art moderne. Elle est aussi prĂ©sentĂ©e Ă Londres. Au cours des annĂ©es 1950, si florissantes pour les grosses agences d'architecture engagĂ©es dans la Reconstruction, Le Corbusier gouverne avec duretĂ© son atelier qui stagne Ă l'Ă©chelle artisanale, selon l'opinion d'Oscar Niemeyer. Le Corbusier, architecte ascĂ©tique et rigoureux sans concession, n'affiche que mĂ©pris pour les confrĂšres enrichis, Ă©talant un train de vie luxueux par propriĂ©tĂ© privĂ©e et voitures interposĂ©es. Les commandes de l'atelier restent faibles, mais le rĂ©seau des anciens Ă©tudiants-collaborateurs s'affirme efficace. Lucio Costa vient construire avec le maĂźtre le pavillon du BrĂ©sil Ă la CitĂ© internationale universitaire de Paris, de 1957 Ă 1959. JosĂ©-Luis Sert, doyen de la section d'urbanisme Ă l'universitĂ© d'Harvard, impose Le Corbusier pour le centre Carpenter consacrĂ© aux arts visuels, projetĂ© en 1959 et terminĂ© en 1965. Les anciens Ă©tudiants nippons de l'atelier, Mayekawa et Sahakura, l'invitent Ă Tokyo construire le musĂ©e d'art occidental. Le Corbusier, figure internationale de l'architecture, passe ainsi de nombreuses semaines chaque annĂ©e dans les avions et les aĂ©roports. La fin des annĂ©es 1950 est douloureuse. Il perd les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie, son Ă©pouse le 5 octobre 1957 puis sa mĂšre dĂ©but 1959. Mais Le Corbusier en privĂ© ne s'enferme que pour crĂ©er. Il cultive l'amitiĂ©, on le voit copain avec AndrĂ© Malraux. Lorsqu'il rĂ©side Ă Paris, il passe en matinĂ©e Ă l'atelier pour accomplir ses obligations avec sa secrĂ©taire et rĂ©pondre aux sollicitations des collaborateurs et visiteurs. Mais l'aprĂšs-midi il trouve refuge dans l'activitĂ© artistique dans son appartement-terrasse de l'immeuble Molitor situĂ© au 24 rue Nungesser-et-Coli. Il prend invariablement au minimum un mois de dĂ©lassement estival dans son cabanon, en compensation de ses nombreux voyages et dĂ©placements lointains. Ce sportif amaigri par l'Ăąge meurt le 27 aoĂ»t 1965, Ă l'Ăąge de 77 ans, Ă la suite d'un malaise cardiaque au cours de sa sĂ©ance quotidienne de natation en MĂ©diterranĂ©e, plage du Buse, situĂ©e prĂšs du cabanon, Ă Roquebrune-Cap-Martin. AprĂšs de grandioses obsĂšques nationales dans la cour du Louvre, orchestrĂ©es par le ministre AndrĂ© Malraux, il est simplement enterrĂ© sur un promontoire de Roquebrune avec sa femme. Le sobre monument funĂ©raire en bĂ©ton Ă double forme dans le cimetiĂšre Saint-Pancrace Ă Roquebrune est de sa conception une plate-forme horizontale de gravier est couverte de dalles de bĂ©ton celle de droite est ornĂ©e de l'empreinte dâun coquillage et scellĂ©e de la croix que sa femme ne quittait jamais. Un cylindre blanc, rappelant les formes pures que Le Corbusier affectionnait, complĂšte la composition. La dalle de gauche est ornĂ©e dâune Ă©pitaphe Ă©maillĂ©e aux couleurs vives qui reprĂ©sentent un coucher de soleil Ă l'horizon sur la mer. Le Corbusier artiste et les artistes En mĂȘme temps que sa pratique architecturale, Le Corbusier n'a de cesse de nourrir sa rĂ©flexion par une pratique rĂ©guliĂšre des arts plastiques. Son premier voyage d'Orient » le fait passer par Vienne oĂč il rencontre entre autres Gustav Klimt. On l'a vu, sa collaboration avec AmĂ©dĂ©e Ozenfant a Ă©tĂ© fĂ©conde l'esprit nouveau, le purisme, etc.. Il s'est ensuite rapprochĂ© de Fernand LĂ©ger puis de Pablo Picasso et Georges Braque. AprĂšs 1917, il exerce la peinture et compte de nombreuses expositions Ă l'Ă©tranger, malgrĂ© une trentaine d'annĂ©es de mise entre parenthĂšses de son activitĂ© picturale en France 1923-1953. DĂšs 1940, il se lance dans la peinture murale. Le dessinateur instaure des partenariats en ce qui concerne la sculpture aprĂšs 1947 et les tapisseries Ă partir de 1948 Il Ă©tait liĂ© d'amitiĂ© avec l'Ă©bĂ©niste breton de TrĂ©guier Joseph Savina, artiste et sculpteur amateur, Ă qui il confie â dĂšs 1947 et au dĂ©but des annĂ©es 1950 â la rĂ©alisation de sculptures en bois, dont il faisait le projet dessinĂ©. Il rĂ©alise de nombreux cartons de tapisserie aprĂšs une premiĂšre piĂšce tissĂ©e en 1936 Ă Aubusson pour Marie Cuttoli, il collabore avec Pierre Baudouin, professeur Ă l'Ăcole nationale des arts dĂ©coratifs d'Aubusson, et fait rĂ©aliser plusieurs dizaines d'Ćuvres en tapisserie d'Aubusson en particulier avec les manufactures Picaud et Pinton.AprĂšs 1950, il s'intĂ©resse aux collages. Son Ćuvre peinte La Main Ouverte rĂ©alisĂ©e en novembre 1948, unit les techniques du papier collĂ© et de la gouache. Elle est actuellement conservĂ©e au musĂ©e des Beaux-Arts de Beaune Ă la suite du don de Georges Henri RiviĂšre en 1955. Dans l'atelier de Jean Martin, Ă partir de 1953, il grave des Ă©maux sur tĂŽle d'acier. La diffusion de ses lithographies est immense. Pour expliquer cette production gigantesque de dessins, d'aquarelles et de toiles, il suffit de connaĂźtre son emploi du temps. Il avoue qu'aprĂšs le sommeil rĂ©parateur, il se rĂ©serve en rĂšgle gĂ©nĂ©rale la matinĂ©e de 8 h Ă 13 h. C'est le premier temps libre pour la crĂ©ation picturale et le dessin. L'aprĂšs-midi est rĂ©servĂ©e aux affaires d'architecture et d'urbanisme. Le soir, il peut se plonger dans l'Ă©criture et les rapports de congrĂšs ou de voyage. L'Ăąge venant, aprĂšs la disparition d'Yvonne, Ă la fin des annĂ©es 1950, il supervise le matin le travail Ă l'atelier et prend son aprĂšs-midi et sa soirĂ©e au calme dans son haut logement 24, rue Nungesser et Coli. Ce lecteur assidu des aventures d'Ulysse, de Panurge ou du chevalier Don Quichotte, pour ne citer que ses hĂ©ros favoris, grand observateur du toit-terrasse adjacent laissĂ© en friche, prĂ©fĂ©rait souvent peindre ou dessiner jusqu'Ă la nuit tombante. Il a beaucoup ĆuvrĂ© pour faire connaĂźtre son autre » cousin Louis Soutter, qui est maintenant reconnu comme un grand artiste suisse et dont il possĂ©dait plusieurs centaines de dessins. L'influence de Le Corbusier Le plan libre InfluencĂ© par son stage effectuĂ© en 1908-1909 chez Auguste Perretâ cĂ©lĂšbre prĂ©curseur de l'architecture poteau-poutre en bĂ©ton armĂ© ossaturisme â Le Corbusier est connu pour la technique constructive poteau/dalle dont l'archĂ©type est la villa Savoye et dont l'Ă©laboration thĂ©orique est passĂ©e par la maison Dom-Ino». Les planchers sont supportĂ©s par de fins poteaux disposĂ©s sur une trame. Ainsi les façades sont libĂ©rĂ©es de la fonction structurelle. Elles ne sont plus chargĂ©es de porter le bĂątiment, comme dans la construction en maçonnerie, dite aussi pĂ©riode prĂ©-moderne ». L'organisation intĂ©rieure poursuit l'idĂ©e les divisions de l'espace ne sont pas soumises aux impĂ©ratifs de structure du bĂątiment. Les ouvertures ainsi que les parties pleines sont implantĂ©es librement et organisent la façade. Cette nouvelle façon de concevoir la construction des bĂątiments est riche de consĂ©quences. Si Le Corbusier n'en est pas l'inventeur, il est cependant celui qui a su la formuler en termes lapidaires le plan libre », et en dĂ©velopper un vocabulaire architectural rĂ©ellement nouveau. NĂ©o-corbusianisme ? On a pu voir une redĂ©couverte du travail de Le Corbusier Ă la fin des annĂ©es 1960, oĂč son vocabulaire est repris tantĂŽt dans le dĂ©tail formel, tantĂŽt dans ses principes fondateurs. Les villas blanches » de Richard Meier par exemple, quoique construites en bois et acier, reprennent des dĂ©tails de liaison poteau-poutre aux rĂ©alisations de Le Corbusier, comme si elles Ă©taient rĂ©alisĂ©es en bĂ©ton. Au-delĂ de cet aspect anecdotique, ces villas quoique de dimensions amĂ©ricaines » forment une sorte d'hommage aux villas corbusĂ©ennes des annĂ©es 1930. En France, cette redĂ©couverte se formalisera dans les annĂ©es 1970-1990, oĂč une gĂ©nĂ©ration d'architectes formĂ©e principalement par Enrique Ciriani a pu ĂȘtre qualifiĂ©e de nĂ©o-corbusĂ©enne ». RĂ©alisations et projets Chronologie de ses rĂ©alisations 1905 Villas Fallet, Stotzer et Jacquemet, chemin de Pouillerel Ă La Chaux-de-Fonds, Suisse 1912 Villa Favre-Jacot, 6 cĂŽte de Billodes, Le Locle, Suisse 1912 Villa Jeanneret-Perret dite aussi Maison Blanche, La Chaux-de-Fonds, Suisse 1916 Villa Schwob appelĂ©e aussi Villa Turque, La Chaux-de-Fonds, Suisse 1916 CinĂ©ma Scala, 52 rue de la Serre Ă La Chaux-de-Fonds, Suisse 1917 ChĂąteau d'eau Ă Podensac Gironde 1917 Prototype de maison pour une citĂ© ouvriĂšre, rue RaphaĂ«l-Hennion, Saint-Nicolas-d'Aliermont Seine-Maritime 1921 AmĂ©nagement de la villa Berque, villa de Montmorency, Ă Paris 16e 1922 Villa Besnus, 85 boulevard de la RĂ©publique Ă Vaucresson Hauts-de-Seine transformĂ©e 1922 Maison-atelier du peintre AmĂ©dĂ©e Ozenfant, 53 avenue Reille, Ă Paris 14e 1923 Villas La Roche-Jeanneret, 8-10 square du Docteur-Blanche, Paris 16e 1923 Villa Le Lac, 21 route de Lavaux, Corseaux, Suisse 1923 Maisons-ateliers Lipchitz et Miestchaninoff, respectivement 9 allĂ©e des Pins et 7 rue des Arts Ă Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine 1923 CitĂ© FrugĂšs, Pessac, Gironde 1923 Villa Ternisien, 5 allĂ©e des Pins, Ă Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine, presque entiĂšrement dĂ©truite en 1936 1924 Lotissement de LĂšge, route de Porge, LĂšge-Cap-Ferret Gironde 1924 Maison du Tonkin, rue Jean-Descas, Bordeaux Gironde, dĂ©truite 1925 Pavillon de l'Esprit Nouveau Ă l'Exposition internationale des arts dĂ©coratifs et industriels modernes Paris 1926 Les habitations de la CitĂ© FrugĂšs Ă Pessac Gironde 1926 Maison Cook, 6 rue Denfert-Rochereau Ă Boulogne-Billancourt 1926 Maison Guiette, Populierenlaan 32, Ă Anvers Belgique 1926 Palais du Peuple de l'ArmĂ©e du salut, 29 rue des CordeliĂšres Ă Paris 13e 1926 Villa Stein appelĂ©e aussi Les Terrasses », 15, rue du Professeur Pauchet Ă Vaucresson Hauts-de-Seine 1927 Villa Church, Ă Ville-d'Avray, en 1927, pour La Nouvelle Revue française, dĂ©truite en 1963 1927 Maison Planeix, 26 boulevard MassĂ©na Ă Paris 13e 1927 Pavillon NestlĂ© d'exposition dĂ©montable pour la foire de Paris de 1928 1928 Villa Baizeau, Carthage, Tunisie 1928 - 1931 Villa Savoye, Poissy Yvelines 1929 AmĂ©nagement de la pĂ©niche Louise-Catherine de l'ArmĂ©e du salut, Paris Seine 1930 Pavillon Suisse de la CitĂ© internationale universitaire de Paris Ă Paris 14e 1930 Villa l'Artaude, chemin de l'Artaude, Le Pradet Var. Plan de 1929. Finition en 1931. 1930 - 1933 CitĂ© de refuge de l'ArmĂ©e du salut, rue Cantagrel Ă Paris 13e 1931 - 1932 Immeuble ClartĂ©, GenĂšve, Suisse 1931 dĂ©but de construction de l'immeuble Molitor au 24 rue Nungesser et Coli Ă la limite entre Boulogne-Billancourt et le 16e arrondissement de Paris. Le Corbusier habite avec Yvonne dĂšs 1933 l'appartement et l'atelier privĂ© jouxtant la terrasse. 1934 Maison de week-end Henfel, 49 avenue du Chesnay Ă La Celle-Saint-Cloud Yvelines 1935 villa Le Sextant, 17, avenue de l'ocĂ©an Ă La Palmyre dans la commune des Mathes Charente-Maritime 1946 - 1952 CitĂ© radieuse de Marseille UnitĂ© d'habitation, Marseille 1947 - 1952 SiĂšge des Nations unies, New York 1948 - 1951 Usine Claude et Duval Ă Saint-DiĂ© Vosges, sa seule crĂ©ation Ă vocation industrielle 1950 - 1955 Chapelle Notre-Dame-du-Haut, Ronchamp Haute-SaĂŽne 1951 Le Palais des Filateurs, Villa Sarabhai et Villa Shodan, Ahmedabad, Inde 1952 les maisons Jaoul A et B, 81 bis, rue de Longchamp, Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine 1953 - 1955 CitĂ© radieuse de RezĂ©, appelĂ©e aussi Maison radieuse, RezĂ©, Loire-Atlantique 1952-1959 bĂątiments Ă Chandigarh, Inde 1952 Haute Cour du Pendjab et de l'Haryana Chandigarh 1952 MusĂ©e et Galerie d'Art de Chandigarh 1953 SecrĂ©tariat de Chandigarh 1953 Club Nautique de Chandigarh 1955 AssemblĂ©e de Chandigarh 1959 Ăcole d'Art de Chandigarh 1954 Pavillon du BrĂ©sil Ă la CitĂ© internationale universitaire de Paris Ă Paris 14e 1956 Sanskar Kendra, musĂ©e municipal d'Ahmedabad 1957 UnitĂ© d'habitation de Berlin, Berlin, Charlottenburg 1958 Pavillon du groupe Ă©lectromĂ©nager Philips Ă l'exposition universelle de Bruxelles. 1959 Couvent de La Tourette, Ăveux RhĂŽne 1959 MusĂ©e national d'art occidental de Tokyo, Tokyo 1960 CitĂ© radieuse de Briey non identique, mais sur le modĂšle et le mĂȘme principe de celle de Marseille, Briey Meurthe-et-Moselle 1961 Ăcluse de Kembs-Niffer Haut-Rhin 1961-1963 Carpenter Center for the Visual Arts, Harvard, Cambridge 1964 -1969 Firminy-Vert, Loire 1965 Maison de la culture de Firminy-Vert, nom actuel de l'Ă©difice Espace Le Corbusier 1967 UnitĂ© d'habitation de Firminy-Vert 1968 Stade de Firminy-Vert 1970-2006 Ăglise Saint-Pierre de Firminy Ćuvre posthume, rĂ©alisĂ©e par JosĂ© Oubrerie 1980 Gymnase Le Corbusier Ă Bagdad Ćuvre posthume 1967 - 1968 ChĂąteau d'eau de Petite-Synthe France 1968 LRouge FranceĆuvres majeures classĂ©es par l'UNESCO en France Typologie de ses rĂ©alisations Habitat collectif Pavillon Suisse de la CitĂ© universitaire de Paris 1930 Immeuble Molitor 1931-1934, 24 rue Nungesser-et-Coli Ă la limite entre Boulogne-Billancourt et le 16e arrondissement de Paris. Le Corbusier et son Ă©pouse Yvonne s'installent dans l'appartement supĂ©rieur donnant accĂšs au toit-terrasse au huitiĂšme Ă©tage. Par une large baie vitrĂ©e, il contemple le parc des Princes. Ils l'achĂšteront deux fois 300 000 francs, au cours des annĂ©es 1930 et aprĂšs 1945, victimes d'une falsification de facture aprĂšs la dĂ©fection du promoteur. Immeuble ClartĂ© Ă GenĂšve en Suisse, premiers dessins en 1928, construction 1930-1932. L'entreprise de construction mĂ©tallique de l'industriel Edmond Wanner, maĂźtrisant la soudure de l'acier, assure la construction de cet ensemble locatif de 45 appartements CitĂ©-refuge de l'ArmĂ©e du salut Ă Paris 1930-1933, changement de la verriĂšre imposĂ©e en 1952. Winnaretta Singer, princesse de Polignac, gĂ©nĂ©reuse donatrice de 1,8 million de francs en juin 1929, impose l'agence Le Corbusier qui veut en faire une vitrine de l'innovation bĂątie. L'accumulation de nouveautĂ©s, mal maĂźtrisĂ©e ou Ă©mancipatrice des pointilleuses rĂ©glementations en vigueur, entraĂźne surcoĂ»ts, rappels Ă l'ordre et insatisfactions. La princesse lui demanda Ă©galement en 1929 la rĂ©habilitation de la pĂ©niche de bĂ©ton Louise-Catherine, achetĂ©e avec l'artiste Madeleine Zillhardt en hommage Ă sa compagne Louise Catherine Breslau, dans l'objectif d'en faire un refuge de l'ArmĂ©e du Salut. LâĆuvre a coulĂ© accidentellement en fĂ©vrier 2018 lors des inondations de la Seine, au port d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement de Paris. Un projet de rĂ©habilitation est en cours sous l'Ă©gide de l'architecte Michel Cantal-Dupart et de la Fondation Le Corbusier. CitĂ© radieuse Ă Marseille 1946-1952 Pavillon du BrĂ©sil de la CitĂ© universitaire de Paris 1954 UnitĂ© d'habitation de Briey 1960Habitat standardisĂ© CitĂ© FrugĂšs Ă Pessac 1925 CitĂ© radieuse Ă RezĂ© 1953 UnitĂ©s d'habitation Ă Berlin Allemagne, 1957 UnitĂ© d'habitation de Firminy-Vert 1964 Cabanon de Le Corbusier Ă Roquebrune-Cap-Martin Maison du Weissenhof-Siedlung Ă Stuttgart AllemagneMaison individuelle Villa Jeanneret-Perret Ă La Chaux-de-Fonds Suisse, 1912 Villa Schwob Ă La Chaux-de-Fonds Suisse, 1916 Maison au bord du Lac LĂ©man Ă Corseaux Suisse, 1923 Maison La Roche et Maison Jeanneret Ă Paris 1924 Villa Stein appelĂ©e aussi Les Terrasses » Ă Vaucresson 1926 Maison Planeix Ă Paris 1927 Villa Savoye Ă Poissy 1929 Maison de week-end Henfel Ă La Celle-Saint-Cloud 1934 Villa Le Sextant Ă La Palmyre dans la commune des Mathes 1935 Maisons Jaoul Ă Neuilly-sur-Seine 1952 Maison du docteur Curutchet Ă La Plata ArgentineRĂ©sidence atelier Maisons-ateliers Lipschitz et Miestchaninoff, respectivement 9 allĂ©e des Pins et 7 rue des arts Ă Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine Maison Guiette Ă Anvers Belgique Maison Cook Ă Boulogne-BillancourtUrbanisme BĂątiments du MusĂ©e, de la Galerie d'Art et de la Haute Cour du Pendjab et de l'Haryana Ă Chandigarh Inde, 1952 BĂątiments du SecrĂ©tariat et du Club nautique Ă Chandigarh Inde, 1953 Palais de l'AssemblĂ©e Chandigarh Inde, 1955 MusĂ©e Sanskar Kendra Ă Ahmedabad Inde, 1956 MusĂ©e national d'art occidental Ă Tokyo Japon, 1959 BĂątiment de l'Ăcole d'Art Ă Chandigarh Inde, 1959 Carpenter Center for the Visual Arts Ă l'UniversitĂ© Harvard 1961 Maison de la culture de Firminy-Vert 1965 Stade de Firminy-Vert 1966Programmes industriels Usine Claude et Duval Ă Saint-DiĂ© 1948 Palais des Filateurs Ă Ahmedabad Inde, 1954 Ăcluse de Kembs-Niffer 1961Architecture sacrĂ©e Chapelle Notre-Dame-du-Haut Ă Ronchamp 1950 Couvent de La Tourette Ă Ăveux 1958 Ăglise Saint-Pierre Ă Firminy 1969Projets non construits MĂȘme si ces Ă©tudes et projets n'ont jamais vu le jour, ils ont marquĂ© la rĂ©flexion sur l'architecture moderne. 1920 projet de la maison Citrohan. 1922 projet de l'immeuble-villa. 1925 plan Voisin projet d'amĂ©nagement urbain pour Paris. 1926 projet de la maison minimum maison Ribot. 1927 projet pour le concours du Palais de la SociĂ©tĂ© des Nations Ă GenĂšve. 1929 projet de maison Loucheur loi sur le bĂątiment. 1930 maison Errazuriz, Zapallar, Chile. 1930 projets d'urbanisme dit Plan Obus » pour la ville d'Alger. 1931 projets pour le concours du palais des Soviets, Ă©tudes d'urbanisme pour Moscou et Alger. 1932 Ă©tude d'urbanisme pour Barcelone. 1933 projets d'urbanisme pour la rive gauche de la ville d'Anvers. Ce projet comportait aussi la construction d'un Mundaneum voir Paul Otlet. Ătudes d'urbanisme pour GenĂšve et Stockholm. 1934 ferme et village coopĂ©ratif, PiacĂ©, projet en collaboration avec Norbert BĂ©zard. 1935 projets pour les musĂ©es d'art moderne de Paris. 1938 projet pour le quartier de la marine Ă Alger. 1939 Ă©tude pour la station de ski de Vars. 1940 Ă©tude pour loger Ă coĂ»t minimal les rĂ©fugiĂ©s des frontiĂšres qui se transforme ensuite en maisons Murondins ». 1945 projet de plan de reconstruction et d'amĂ©nagement pour la ville de Saint-Gaudens en collaboration avec Marcel Lods, projet d'urbanisme pour La Rochelle-La Pallice. 1945 projet de plan de reconstruction et d'amĂ©nagement pour la ville de Saint-DiĂ©. 1945 projet de plan de reconstruction et d'amĂ©nagement pour la ville de La Rochelle-La Pallice. 1947 palais des Nations unies Ă New York. 1948 projet d'urbanisme pour la ville d'Izmir, Turquie, projet de basilique sainte Madeleine pour la Sainte-Baume en Provence. 1949 projet d'urbanisme pour la ville de Bogota. 1950 basilique universelle de la paix par le pardon Ă Plan-d'Aups-Sainte-Baume travaux et Ă©tudes commencĂ©s avec Ădouard Trouin, dĂšs le 12 aoĂ»t 1945. 1951 projet pour le concours pour le grand ensemble du quartier Rotterdam Ă Strasbourg. 1955 ville radieuse Ă Meaux. 1961 projet pour le concours du palais des congrĂšs et hĂŽtel en lieu et place de la gare d'Orsay Ă Paris. 1962 projet de 3 500 logements repartis dans trois unitĂ©s dâhabitation, mais seule une unitĂ© voit le jour sur les hauteurs de la ville Firminy-Vert, projet d'un centre de calcul pour le groupe de bureautique italien Olivetti. 1964 projets pour le palais des congrĂšs de Strasbourg et pour l'ambassade de France Ă Brasilia. 1965 projet d'une piscine dans le centre civique de Firminy Vert, finalement rĂ©alisĂ© par son disciple AndrĂ© Wogenscky. Ultime projet pour l'hĂŽpital de Venise, Ă cĂŽtĂ© du les plus connus Le Corbusier a travaillĂ© Ă l'atelier rue de SĂšvres avec plus de 200 collaborateurs directs de 1922 Ă 1965. Ce sont principalement des Ă©tudiants français et suisses avant 1929, qui Ćuvrent sous son Ă©gide rarement au-delĂ de six mois. Les Ă©tudiants Ă©trangers sont beaucoup plus nombreux dĂšs les annĂ©es 1930 auxquels s'ajoutent les permanents ou les collaborateurs, employĂ©s ou Ă©lĂšves-stagiaires de l'atelier ou Ă l'Ă©tranger, sur des projets dĂ©finis ou des axes de recherches. Ces derniers parfois n'ont jamais Ă©tĂ© auparavant Ă©tudiants en art ou architecture. La liste non exhaustive ci-dessous en tĂ©moigne Edith Schreiber, Roger Aujame, Jean Badovici, Balkrishna Vithaldas Doshi entre 1951 et 1954, Vladimir Bodiansky surnommĂ© Bod», Bossard, Bossu, Candilis, Lucio Costa, Jane Drew, M. Ducret, Ăcochard, Marc Emery, Maxwell Fry, Guillermo Jullian de la Fuente, Fernand Gardien, LĂ©onie Geisendorf, Guillermo GĂłmez Gavazzo es, Jean Ginsberg, Pierre Jeanneret, AndrĂ© Maisonnier, Jean de Maisonseul, Georges Maurios surtout aprĂšs 65, Mayekawa, Jacques Michel, Miquel, Serge Micheloni, Oscar Niemeyer, JosĂ© Oubrerie, AmĂ©dĂ©e Ozenfant, Charlotte Perriand, Jean Petit, Jean ProuvĂ©, Sahakura, Rogelio Salmona, German Samper, Rainer Senn, JosĂ©-Luis Sert, Justino Serralta es, Sharma, Jerzy SoĆtan, Ădouard Trouin, Guy Rottier, Simonet, Jean-Louis VĂ©ret, AndrĂ© Wogenscky surnommĂ© Vog », Woods, Iannis Xenakis entre 1947 et 1960, etc. Reconnaissance Hommages Il figure sur le billet de 10 francs suisses mis en circulation le 8 avril 1997, oĂč il est reprĂ©sentĂ© avec les lunettes aux grands verres ronds, cerclĂ©s de noir, qu'il portait habituellement. En 1988, la place Le Corbusier est inaugurĂ©e Ă la jonction des 6e et 7e arrondissements de Paris. Une fresque a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au marteau-piqueur par l'artiste Telmo Guerra en octobre 2017 Ă La Chaux-de-Fonds sa ville natale sur la façade arriĂšre de lâancien cinĂ©ma Corso. En 1987, des timbres ont Ă©tĂ© Ă©mis le concernant, lui ou ses Ćuvres, en France, Suisse et Ă Monaco. Patrimoine mondial de l'UNESCO Plusieurs pays proposent conjointement de nombreuses rĂ©alisations de Le Corbusier Ă l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO, sous le titre de LâĆuvre architecturale et urbaine de Le Corbusier, Allemagne, Argentine, Belgique, France, Japon et Suisse ». En 2009, lors de la 33e session de son comitĂ©, l'UNESCO a retournĂ© le dossier aux Ătats afin qu'ils complĂštent leur dossier,. Une nouvelle liste de dix-sept sites ce qui reprĂ©sente moins de sites, mais un pays de plus avec le site de Chandigarh en Inde est dĂ©posĂ©e fin janvier 2015 par le ministĂšre de la Culture, en lien avec l' Association des sites Le Corbusier ». Ce dossier est soumis lors de la 40e session du ComitĂ© du patrimoine mondial qui se tient Ă Istanbul du 10 au 17 juillet 2016. L'ensemble est finalement classĂ© le 17 juillet 2016. Un itinĂ©raire culturel europĂ©en intitulĂ© Destinations Le Corbusier promenades architecturales » est créé dĂ©but mai 2019. PolĂ©miques sur son engagement fasciste et son antisĂ©mitisme AprĂšs un cinquantenaire dâavis et de recherches rĂ©guliĂšrement publiĂ©es par des historiens spĂ©cialistes, François Chaslin, auteur de Un Corbusier, et Xavier de Jarcy auteur de Le Corbusier, un fascisme français, rĂ©vĂšlent lâampleur de la part dâombre de lâarchitecte, dĂ©jĂ Ă©voquĂ©e dĂšs 1986 par Marc Perelman, auteur de Urbs ex machina. Le Corbusier. Le courant froid de l'architecture, ouvrage complĂ©tĂ© par un second publiĂ© Ă cet effet en 2015 intitulĂ© Le Corbusier, une froide vision du monde. Les spĂ©cialistes de Le Corbusier le savaient, mĂȘme sâils tentaient de le minimiser ou d'en Ă©luder la question. La tentation fasciste ne fut pas une simple marque dâopportunisme pour lâarchitecte ses relations avec les idĂ©ologues de la droite nationaliste ont durĂ© des dĂ©cennies et marquĂ© en profondeur sa pensĂ©e urbaine. LâEsprit nouveau quâil promeut dans lâentre deux guerres est aux cĂŽtĂ©s de lâOrdre nouveau. Le Dr Pierre Winter, leader du Parti fasciste rĂ©volutionnaire, lâavocat Philippe Lamour, rĂ©dacteur en chef de la revue Plans, et lâingĂ©nieur François de Pierrefeu, sont ses amis les plus proches. Tous appartiennent Ă la frange la plus dure de la droite française, celle qui manifeste Ă Paris le 6 fĂ©vrier 1934, jour qui, selon Le Corbusier, marque le rĂ©veil de la propreté». Classement, hiĂ©rarchie, dignitĂ© sont pour lui les valeurs suprĂȘmes, comme lâemploi systĂ©matique du blanc On fait propre chez soi. Puis on fait propre en soi. » Le Corbusier fait part de son mĂ©pris de la dĂ©mocratie parlementaire, et câest aux rĂ©gimes autoritaires quâil propose ses services. Mais Staline dĂ©cline ses services Ă Moscou, Mussolini ne rĂ©pond pas Ă ses appels. La dĂ©bĂącle de juin 1940 apparaĂźt Ă Le Corbusier comme la miraculeuse victoire française. Si nous avions vaincu par les armes, la pourriture triomphait, plus rien de propre nâaurait jamais plus pu prĂ©tendre Ă vivre», Ă©crit-il Ă sa mĂšre. Quelques semaines plus tard, il se rĂ©jouit du grand nettoyage » qui se prĂ©pare Lâargent, les Juifs en partie responsables, la franc-maçonnerie, tout subira la loi juste. Ces forteresses honteuses seront dĂ©mantelĂ©es. Elles dominaient tout.» Certaines lettres vont plus loin Nous sommes entre les mains dâun vainqueur et son attitude pourrait ĂȘtre Ă©crasante. Si le marchĂ© est sincĂšre, Hitler peut couronner sa vie par une Ćuvre grandiose lâamĂ©nagement de lâEurope.» Le Corbusier rejoint Vichy dĂšs la fin 1940. Il sâest fait un vrai miracle avec PĂ©tain. Tout aurait pu sâĂ©crouler, sâanĂ©antir dans lâanarchie. Tout est sauvĂ© et lâaction est dans le pays.» Conseiller pour lâurbanisme auprĂšs du gouvernement, il dispose dâun bureau Ă lâhĂŽtel Carlton et commence Ă Ă©crire lâUrbanisme de la RĂ©volution nationale. En 1941, il rencontre PĂ©tain. MalgrĂ© ses relations Ă Vichy, les choses pourtant sâenlisent. En 1942, le plan dâurbanisme pour Alger est rejetĂ©. DĂ©but juillet, il fait ses adieux au cher merdeux Vichy ». RentrĂ© Ă Paris, il devient conseiller technique Ă la fondation du docteur Alexis Carrel, le thĂ©oricien de lâeugĂ©nisme. Il nâen dĂ©missionne quâen avril 1944. AprĂšs la guerre, la reconversion est instantanĂ©e La page tourne et il faut se dĂ©cider Ă lâadmettre ! » Le Corbusier toilette sa biographie, gomme les traces de son sĂ©jour Ă Vichy, se fait passer pour une victime des pĂ©tainistes. Mais il restera fidĂšle Ă certaines amitiĂ©s, et ne reviendra pas sur son mĂ©pris des populations parasitaires » et des habitants stĂ©riles ». Chaslin Ă©crit que les leaders de ces partis fascistes reconnaissaient en Le Corbusier lâhomme incarnant leurs idĂ©aux. » La dĂ©couverte du cĂŽtĂ© obscur longtemps tu de lâarchitecte ne laisse pas indiffĂ©rents ses admirateurs. Ceux-ci dĂ©noncent une accusation qui ne prend nullement en considĂ©ration les nombreux appuis et amitiĂ©s dont Le Corbusier bĂ©nĂ©ficie Ă©galement dans la gauche française de l'Ă©poque qui se reconnaĂźt tout autant dans ses thĂ©ories. Le Corbusier entretiendra une amitiĂ© affective et professionnelle avec Jean Cassou, Ă©lĂ©ment moteur du cabinet du ministre de l'Ăducation nationale Jean Zay. Par ailleurs, Jean Cassou, qui gardera intacte son amitiĂ© pour Le Corbusier du milieu des annĂ©es 1930 jusqu'Ă sa mort, sera un membre important du ComitĂ© de vigilance des intellectuels antifascistes mais Ă©galement un rĂ©sistant majeur, compagnon de la LibĂ©ration. Le Corbusier s'associe par ailleurs Ă Winter, Pierrefeu et Hubert Lagardelle pour crĂ©er la revue Plans, considĂ©rĂ©e par certains fascistes notoires, dont Robert Brasillach, comme une incarnation du fascisme ». Pour autant, Le Corbusier y publie l'ensemble de ses thĂ©ories qui constitueront l'essence de son livre La Ville radieuse, encensĂ© par le Front populaire. Les quatre hommes participent ensuite Ă la crĂ©ation de la revue PrĂ©lude, que François Chaslin dĂ©crit comme la feuille dâun groupuscule fascisant, mĂȘme sâils expliquent, au milieu des annĂ©es 1930, que le mot fascisme ne convient plus, parce qu'il doit ĂȘtre rĂ©servĂ© Ă l'expĂ©rience italienne ». Pour Chaslin, Le Corbusier a ainsi Ă©tĂ© l'un des chefs » [âŠ] [d']un noyau militant qui aspirait au totalitarisme et que seule la confusion de l'Ă©poque a cantonnĂ© dans l'Ă©chec. » Par ailleurs, toujours d'aprĂšs Chaslin, Le Corbusier Ă©tait incontestablement antisĂ©mite » Il l'Ă©tait pour des raisons diverses, notamment parce qu'il avait eu le sentiment que le milieu de lâhorlogerie du Jura suisse, dans lequel il avait grandi, avait Ă©tĂ© accaparĂ© par des familles juives. Il existe, de sa main, au milieu des annĂ©es 1920, une caricature extraordinairement dĂ©sagrĂ©able du critique d'art LĂ©once Rosenberg, dessinĂ© comme un youtre, alors qu'il ne ressemblait pas du tout à ça. Mais je pense que les quelques traces d'antisĂ©mitisme qu'on trouve chez Le Corbusier se trouveraient chez beaucoup de personnes de sa gĂ©nĂ©ration et de son milieu dans les annĂ©es 1920 et 1930, si on les cherchait. » En 1913, Le Corbusier juge les Juifs cauteleux au fond de leur race ». En 1940, il Ă©crit Ă sa mĂšre leur soif aveugle de l'argent avait pourri le pays. » MĂȘme si Ă d'autres moments il qualifie le leader allemand de monstre » », il Ă©crit Ă sa mĂšre en octobre 1940 s'il est sĂ©rieux dans ses dĂ©clarations, Hitler peut couronner sa vie par une Ćuvre grandiose l'amĂ©nagement de l'Europe », et s'installe en 1941 Ă Vichy pour collaborer avec le rĂ©gime de Vichy. D'aprĂšs François Chaslin, Le Corbusier n'Ă©tait pas pro-nazi » Il en a sans doute Ă©tĂ© prĂ©servĂ© par son antigermanisme, mais il n'Ă©tait pas fascinĂ© par Hitler, mĂȘme si l'on trouve dans sa correspondance privĂ©e une poignĂ©e de jugements dĂ©testables oĂč il exprime son admiration pour le sens de l'organisation ou les rĂ©alisations autoroutiĂšres du IIIe Reich. » Xavier de Jarcy, journaliste de mode et design de TĂ©lĂ©rama et auteur de l'ouvrage polĂ©mique Le Corbusier, un fascisme français, juge que Le Corbusier s'est imposĂ© car il a rĂ©ussi Ă faire oublier son passĂ© ». Il dĂ©veloppe la mĂȘme thĂšse que François Chaslin, dans son livre Un Corbusier selon laquelle Le Corbusier fraya avec les milieux du planisme, de l'eugĂ©nisme social, qui se reconnaissaient dans lâaction de Mussolini et plus tard celle de PĂ©tain. Il se prĂ©cipita Ă Vichy dĂšs l'automne 1940, fort de ces appuis, pour espĂ©rer devenir le grand architecte de l'Ătat français. » Ces affirmations ne coĂŻncident nullement avec les recherches et publications des spĂ©cialistes et des historiens. Roger-Pol Droit dĂ©plore que ni les officiels, ni les commissaires dâexposition, ni les critiques, ni Ă©videmment le grand public nâont semblĂ© vouloir sây attarder. [âŠ] Se trouve effacĂ© tout ce qui, dans cette Ćuvre, relie politique fasciste et urbanisme moderniste. [âŠ] Vue sous cet angle, la fameuse unitĂ© dâhabitation de grandeur conforme » n'est qu'une cage en bĂ©ton, destinĂ©e Ă formater l'humain. On est trĂšs loin des libertĂ©s et des droits de l'homme. Et trĂšs prĂšs du rĂȘve mussolinien. » Alors qu'une exposition lui est consacrĂ©e au centre Pompidou en 2015 sans aborder ce point, Serge Klarsfeld estime que l'exposition devrait montrer toutes les facettes de la personnalitĂ© de Le Corbusier ». Les organisateurs prĂ©cisent que ses relations avec Vichy ont Ă©tĂ© traitĂ©es » lors d'une rĂ©trospective en 1987. Cette question polĂ©mique sera traitĂ©e par des historiens et spĂ©cialistes lors d'un colloque au centre Pompidou les 23 et 24 novembre 2016. Jugements Ă propos de Le Corbusier, nĂ© la mĂȘme annĂ©e que lui, Marcel Duchamp a notĂ© cas de mĂ©nopause masculine prĂ©coce sublimisĂ©e en coĂŻt mental. » Publications Sous le nom de Charles-Ădouard Jeanneret Articles de journal sur des thĂšmes divers voyage, compte-rendu, Feuille d'Avis de La Chaux-de-Fonds, 1911 Ătude sur le mouvement d'art dĂ©coratif en Allemagne, Haefeli et Cie, La Chaux-de-Fonds, 1912 rapport du voyage de 1911. AprĂšs le cubisme, avec AmĂ©dĂ©e Ozenfant, Ă©dition des commentaires, Paris, 1918Sous le nom de Le Corbusier Vers une architecture, Paris, 1923, Ă©dition originale Le Corbusier-Saugnier signature commune de Charles-Ădouard Jeanneret et AmĂ©dĂ©e Ozenfant, Vers une architecture, Les Editions G. CrĂšs et Cie, 1923, 230 p., 25 cm BNF 39773749 Urbanisme, Paris, 1924, Ă©dition originale Le Corbusier, Urbanisme, G. CrĂšs, coll. L'Esprit nouveau », 1924, 284 p. BNF 35521510 La peinture moderne, avec AmĂ©dĂ©e Ozenfant, Paris, 1925, Ă©dition originale AmĂ©dĂ©e Ozenfant et Le Corbusier, La peinture moderne, G. CrĂšs, coll. L'Esprit nouveau », 1925, 172 p. BNF 35560746 L'art dĂ©coratif aujourd'hui, Paris, 1925, Ă©dition originale Le Corbusier, L'art dĂ©coratif aujourd'hui, G. CrĂšs, coll. L'Esprit nouveau », 1925, 218 p. BNF 35521485 Almanach d'architecture moderne, Paris, 1925-1926, Ă©dition originale Le Corbusier, Almanach d'architecture moderne, G. CrĂšs, coll. L'Esprit nouveau », 1925, 199 p. BNF 32362618 Architecture d'Ă©poque machiniste, Paris, 1926 RequĂȘte adressĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© des Nations, avec Pierre Jeanneret, Paris, 1928, Ă©dition originale RequĂȘte adressĂ©e par MM. Le Corbusier et P. Jeanneret Ă M. le PrĂ©sident et Ă MM. les membres du Conseil de la SociĂ©tĂ© des Nations, Impr. Union, 28 fĂ©vrier 1928, 32 p., 24 cm BNF 32362645 Une maison, un palais, Paris, 1928, Ă©dition originale Le Corbusier, Une maison, un palais A la recherche d'une unitĂ© architecturale, Les Editions G. CrĂšs et Cie, 1928, 229 p., in-8 BNF 32362630 Mundaneum, avec Paul Otlet et Pierre Jeanneret, Paris, 1928, Ă©dition originale Paul Otlet, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, Mundaneum, Bruxelles Union des associations internationales, 1928, 46 p., in-8 BNF 31043681 Vers le Paris de l'Ă©poque machiniste, rapport pour le redressement français, 23 mai 1929 Ćuvre complĂšte, 1910-1929, publiĂ©e par Willy Boesiger et Oscar Stonorov, Ă©dition Girsberger, ZĂŒrich, 1930, Ă©dition originale de Le Corbusier trad. O. Stonorov et W. Boesiger, Le Corbusier und Pierre Jeanneret ihr gesamtes Werk von 1910-1929, ZĂŒrich H. Girsberger, 1930, 46 p., in-8 BNF 35521617 PrĂ©cisions sur un Ă©tat prĂ©sent de l'architecture et de l'urbanisme, Paris, 1930, Ă©dition originale Le Corbusier, PrĂ©cisions sur un Ă©tat prĂ©sent de l'architecture et de l'urbanisme, G. CrĂšs et Cie, coll. L'Esprit nouveau », 1930, 268 p., in-8 BNF 35521499 Clavier de couleurs Salubra, BĂąle, 1931 RequĂȘte Ă Monsieur le PrĂ©sident du Conseil de la SociĂ©tĂ© des Nations, avec Pierre Jeanneret, Paris, 1931, Ă©dition originale RequĂȘte de MM. Le Corbusier et P. Jeanneret Ă M. le PrĂ©sident du Conseil de la SociĂ©tĂ© des Nations, Impr. Union, 7 fĂ©vrier 1931, 36 p., 24 cm BNF 32362646 Croisade ou le crĂ©puscule des acadĂ©mies, Paris, 1933, Ă©dition originale Le Corbusier, Croisade ou le CrĂ©puscule des acadĂ©mies, G. CrĂšs et Cie, coll. L'Esprit nouveau », 1933, 89 p., in-8 BNF 32362624 Ćuvre complĂšte, 1929-1934, publiĂ©e par Willy Boesiger, prĂ©face de Sigfried Giedion, Ă©dition Girsberger, ZĂŒrich, 1935. RĂ©fĂ©rence de la 3e Ă©dition en + fr + de Le Corbusier, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, Ćuvre complĂšte, 1929-1934, Erlenbach-Zurich, Ăditions d'architecture, 1946, 3e Ă©d., 208 p., 24 cm x 29 cm BNF 31832830 Esprit grec, esprit romain, esprit grĂ©co-romain », PrĂ©lude, no 2, fĂ©vrier 1933 Programme pour la grande industrie », PrĂ©lude, no 11, mai 1934 La Ville radieuse, Boulogne, 1935, Ă©dition originale Le Corbusier, La ville radieuse Ă©lĂ©ments d'une doctrine d'urbanisme pour l'Ă©quipement de la civilisation machiniste, Ăditions de l'Architecture d'aujourd'hui, coll. de l'Ă©quipement de la civilisation machiniste », 1935, 344 p., in-8 oblong BNF 35521611 Aircraft, Londres - New York, 1935, Ă©dition originale en Le Corbusier, Aircraft, London the Studio, 1935, 16 p., 25 cm BNF 41941854, Marseille, ParenthĂšses, 2017 Quand les cathĂ©drales Ă©taient blanches. 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Monographie du Pavillon des temps nouveaux Ă l'Exposition internationale Art et Technique de Paris, 1937, Ăditions de l'Architecture d'aujourd'hui, coll. de l'Ă©quipement de la civilisation machiniste », 1938, 147 p., 24 cm x 30 cm BNF 32362622 Ćuvre complĂšte 1934-1938, prĂ©face de Pierre Winter, publiĂ©e par Max Bill, Ă©dition Girsberger, ZĂŒrich, 1939. RĂ©fĂ©rence de la 2e Ă©dition en + fr + de Le Corbusier, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, Ćuvre complĂšte, 1934-1938, Zurich, Girsberger, 1945, 2e Ă©d., 175 p., 24 cm x 29 cm BNF 31816849 Le Lyrisme des temps nouveaux et l'urbanisme, Colmar, 1939, Ă©dition originale Le Corbusier, Le lyrisme des temps nouveaux et l'urbanisme, N° spĂ©cial de la revue Le Point, 1939, 40 p., 26 cm BNF 39773748 Destin de Paris, Paris - Clermont-Ferrand, 1941, Ă©dition originale Le Corbusier, Destin de Paris, Clermont, F. Sorlot, coll. 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Marc Solitaire Le Corbusier et l'urbain, "La Rectification du damier froebelien", in La Ville et l'urbanisme aprĂšs Le Corbusier - Actes du Colloque du Centenaire 1987 Ă La Chaux-de-Fonds ; Ă©ditions d'en haut, La Chaux de Fonds, 1993 Sven Sterken, Travailler chez Le Corbusier le cas de Iannis Xenakis », Massilia, 2003 - Annuario de Estudios Lecorbusieranos, pp. 202-215, Barcelone Fundacion Caja de Arquitectos Pierre Vaisse, Le Corbusier et le gothique », dans Revue de l'Art, no 118, 1997, pp. 17-27 [lire en ligne] [PDF]Bandes dessinĂ©es Sambal Oelek, L'enfance d'un architecte, Le Corbusier, les premiers 38 % de la vie de Le Corbusier, Ă©dition du Linteau, Paris, 2008, 69 pages. ISBN 978 2 910342 53 1 Le Corbusier, Tome 1 Le Corbusier, Architecte parmi les hommes. Dessin RĂ©bĂ©na, ScĂ©nario ThĂ©venet, Ă©dition Dupuis, Paris 2010, 50 pages. ISBN 978-2-8001-4798-7 Page Dupuis . Il s'agit d'un album de bande dessinĂ©e documentaire et pĂ©dagogique, Ă©laborĂ© en partenariat avec la CitĂ© de l'Architecture et la Fondation Le Corbusier un dossier illustrĂ© de nombreux documents photographiques accompagne le rĂ©cit dessinĂ© . Collectif, Le Corbusier revient, catalogue de concours de bandes dessinĂ©es, Saint Gervais GenĂšve - Papiers Gras - Centre Marignac Ă©diteurs responsables, 1987, GenĂšve, et documentaires 1950 La vie commence demain, film documentaire de Nicole VedrĂšs 1957 Le Corbusier, l'architecte du bonheur, court mĂ©trage de Pierre Kast 2014 Le Corbusier moderne, absolument moderne, film documentaire de Nicolas Valode et Pauline Cathala rĂ©alisĂ© par Yvan Demeulandre, La Grande Expo n°3 2015 The Price of Desire, film belgo-irlandais de Mary et rĂ©fĂ©rences Notes RĂ©fĂ©rences Voir aussi Articles connexes Liens externes Ressources relatives aux beaux-arts AGORHA Delarge Galerie nationale de Finlande Index of Historic Collectors and Dealers of Cubism MusĂ©e d'Orsay MusĂ©e national centre d'art Reina SofĂa National Gallery of Victoria SIKART Tate de AcadĂ©mie des arts de Berlin en Art Institute of Chicago en Art UK de + en Artists of the World Online en BĂ©nĂ©zit en British Museum en CooperâHewitt, Smithsonian Design Museum en Grove Art Online da + en Kunstindeks Danmark en Museum of Modern Art en MutualArt en National Gallery of Art en National Portrait Gallery en + sv Nationalmuseum nl + en RKDartists en Union List of Artist Names Ressources relatives Ă l'audiovisuel AllocinĂ© de + en Filmportal en Internet Movie Database Ressources relatives Ă la recherche Isidore PersĂ©e Ressource relative Ă la vie publique Documents diplomatiques suisses 1848-1975 Ressource relative Ă la santĂ© BibliothĂšque interuniversitaire de santĂ© Ressource relative au spectacle Les Archives du spectacle Ressource relative Ă la musique Discogs Portail de lâarchitecture et de lâurbanisme Portail de lâart contemporain Portail de la politique française Portail arts et culture de la Suisse Portail du canton de NeuchĂątel Portail du design Ce contenu est mis Ă disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les MĂȘmes Conditions Article Guillemette Morel Journel de WikipĂ©diaContributeurs voir la liste
Pourdonner de la visibilitĂ© aux actions de Plan International, lâancien cycliste français et parrain des enfants, Laurent Simon a animĂ© le mardi 3 septembre Ă SokodĂ©, une confĂ©rence de presse. Câest au cours de son tour du monde Ă vĂ©lo que lâambassadeur de Plan International est arrivĂ© au Togo le 22 aoĂ»t 2019. Il
Perdu dans la jungle des mĂ©thodes? Lorsquâon apprend Ă jouer dâun instrument, on a parfois lâimpression de ne pas savoir dans quelle direction aller, par quoi commencer, quelle technique travailler dâabord. Selon que vous prenez des leçons avec un professeur ou tentez lâaventure en autodidacte, avoir un mĂ©thode Ă portĂ©e de main permet de pouvoir se replonger dans la thĂ©orie de temps en temps. Jâai donc cherchĂ© quelles mĂ©thodes existent sur le marchĂ©, et essayĂ© de rĂ©duire cette liste au âminimumâ recommandĂ© quasi universellement. Je nâai moi-mĂȘme pas encore essayĂ© toute ces mĂ©thodes, mais grosso-modo voici la liste des 6 mĂ©thodes qui ressortent le plus souvent dans les conseils quâon a pu me donner. Evidemment cette liste est complĂštement subjective, et sujette Ă changement en fonction des avis personnels que je me forgerai avec lâexpĂ©rience. 1 â Stick Control for the Snare Drummer Câest sans doute le bouquin incontournable celui qui revient sans cesse dans toutes les discussions, de la bouche de nombreux professeurs, dans les forum ⊠Un must pour ce qui est du travail du jeu de main Ă la caisse claire. Jâai commencĂ© la premiĂšre page du stick control ! Rien que sur la premiĂšre page je pense quâon peut y passer des mois. ISIN 978-1892764041 Auteur George L. Stone Langue Anglaise 2 â Progressive Steps to Syncopation for the Modern Drummer Cette mĂ©thode de Ted Reed propose une approche pas-Ă -pas pour les dĂ©butants, au travail des syncopes, un trĂšs bon complĂ©ment au Stick Control. ISIN 978-0882847955 Auteur Ted Reed Langue Anglaise 3 â MĂ©thode Dante Agostini Cette mĂ©thode en 6 volume est sujet a beaucoup de controverses, on aime ou on aime pas, mais le conseil le plus courant Ă son sujet et dâapprendre âAgostiniâ via un professeur certifiĂ© Ă©cole Dante Agostini. Cette mĂ©thode est trĂšs rĂ©pandue en France et plutĂŽt mĂ©connue Ă lâĂ©tranger. ISIN 979-0707005002 ; 979-0707005019 ; 979-0707005026 ; 979-0707005033 ; 979-0707005040 ; 979-0707005057 Auteur Dante Agostini Langue Française 4 â Benny Greb â The Language of Drumming Benny Greb propose une mĂ©thode basĂ©e sur la mise en place dâun systĂšme, appliquĂ© Ă lâindĂ©pendance, la coordination, les techniques de mains ⊠Bref une mĂ©thode gĂ©nĂ©raliste ultra-complĂšte et trĂšs pĂ©dagogique, plusieurs fois primĂ©e et reconnue comme faisant partie du panthĂ©on des mĂ©thodes pour apprendre la batterie. ISIN 978-1458422293 Auteur Benny Greb Langue Anglaise Câest certainement un livre que je vais mettre sur ma liste du PĂšre NoĂ«l. 5 â Time Functioning Patterns Cette mĂ©thode de Gary Chaffee, est avant tout une mĂ©thode progressive pour se construire un solide sens du tempo, elle sâinscrit dans la continuitĂ© de la sĂ©rie Patterns I, II, III, IV du mĂȘme auteur. Ce tome traite dâostinato aux cymbales, dâindĂ©pendance dans le jazz, et des phrasĂ©s linĂ©aires. ISIN 978-0769234779 Autheur Gary Chaffee Langue Anglaise 6 â The New Breed Cette derniĂšre mĂ©thode de Gary Chester, est orientĂ©e travail de lâindĂ©pendance, recherche de la crĂ©ativitĂ©. Aux antipodes des catalogues de âpatternsâ, la mĂ©thode de Gary Chester sâadresse aux batteurs dĂ©jĂ un peu expĂ©rimentĂ© qui souhaite monter leur jeu dâun niveau. ISIN 978-1423418122 Auteur Gary Chester Langue Anglaise Pour aller plus loin Il y a tant de mĂ©thodes qui existent quâil est extrĂȘmement difficile dâen sortir une liste de moins de 10, juste derriĂšre les âpremiĂšre lignesâ, voici 5 autres mĂ©thodes qui mĂ©ritent aussi votre intĂ©rĂȘt. Advanced Techniques For The Modern Drummer Coordinating Independence As Applied To Jazz And Be-bop de Jim Chapin Master Studies de Joe Morello The Art of Bop Drumming de John Riley Great Hands for a Lifetime de Tommy Igoe A Thunder of Drums de John Boham De mon cĂŽtĂ© de mâĂ©tait listĂ© toute une sĂ©rie de mĂ©thodes pour rĂ©fĂ©rences personnelles, voilĂ âmon catalogueâ de 77 mĂ©thodes que vous pouvez tĂ©lĂ©charger en faisant un âclic-droitâ et âEnregistrer la cible du lien sousâ. Il doit certainement des mĂ©thodes que vous auriez aimĂ© voir Ă la une, dites moi lesquelles dans les commentaires ! Il est difficile de travailler plusieurs mĂ©thodes en mĂȘme, alors mon conseil est de nâen choisir quâune seule et de la bosser Ă fond. Et n'oubliez pas de partager l'article ! đ Cet article vous a plu ? Abonnez-vous Ă la newsletter, soyez le premier Ă ĂȘtre notifiĂ© d'un nouvel article et recevez GRATUITEMENT mon guide "12 conseils pour BOOSTER vos progrĂšs Ă la batterie" Recherches utilisĂ©es pour trouver cet articlemethode batterie, methode de batterie, mĂ©thode batterie dĂ©butant, methode apprentissage batterie, methode batterie debutant gratuite,
Sommesnous vraiment la premiĂšre civilisation avancĂ©e de la Terre ? Câest lâaudacieuse question posĂ©e par ce film. Face aux incohĂ©rences des hypothĂšses coura
Abonnez-vous 06h50 dimanche 27 fĂ©vrier DĂ©couvertes de Patrice Pouillard DurĂ©e 60mn Pays de production France RĂ©sumĂ© Ce film haletant interroge les incohĂ©rences et les contradictions des hypothĂšses courantes sur la construction des Ă©difices antiques monumentaux. En Inde, en Ăgypte, au PĂ©rou, en Turquie, en GrĂšce, au Cambodge ou encore sur l'Ile de PĂąques, les archĂ©ologues ont mis au jour constructions prĂ©sentant d'Ă©tonnantes similitudes. Leur prĂ©cision et leur beautĂ© dĂ©montrent que les civilisations disparues possĂ©daient des connaissances trĂšs pointues. Si vous avez manquĂ© le dĂ©but Ce film haletant interroge les incohĂ©rences et les contradictions des hypothĂšses courantes sur la construction des Ă©difices antiques monumentaux. Les animateurs et invitĂ©s de BĂątisseurs de l'ancien monde Patrice Pouillardrealisateur Infos sur le programme Tous publics / Couleur / 43/ HD
Synopsis- BĂątisseurs de l'ancien monde Les archĂ©ologues ont mis au jour des Ă©difices antiques monumentaux prĂ©sentant d'Ă©tonnantes similitudes en Inde, en Ăgypte, au PĂ©rou, en Turquie, en GrĂšce, au Cambodge ou encore sur l'Ăźle de PĂąques. Leur prĂ©cision et leur beautĂ© dĂ©fient la raison moderne. Ces sites archĂ©ologiques dĂ©montrent
*** Rapa Nui/ Ăźle de PĂąques *** 7. Rapa Nui/ Ăźle de PĂąques Distance des cĂŽtes 4000Km/3700Km +1000 GĂ©ants/MoaĂŻ 9. yeux blanc restaurĂ© 9/14. Ahu Vinapu Mur le plus anciens de type MĂ©galithique avec la technique la plus avancĂ© 9. Histoire de lâĂźleâŠ. Originaire dâHiva Oa de 3600Km 11. Rongo-Rongo Similitude langue polynĂ©sienne 12. CratĂšre Rano Raraku MoaĂŻ de 22m et 250 Tonnes 13. MoaĂŻ de 40-60T Ă 15Km de leur carriĂšre Chapeau de roche volcanique rouge extrait de Puna Pao Hauteur des chapeaux 8m de haut 14. Test de transport sur MoaĂŻ de 5T *** *** Cuzco chez les Incas *** 15. Similitude Mur MĂ©galithique Inca/ Rapa Nui *** 18. Site de Caral au PĂ©rou -3000ans En paix sur plus de 1000ans *** Machu Picchu *** 20. Technique de lâeau Murs MĂ©galithique en AndĂ©site 21. ProblĂšme des Murs Mixte Epoque diffĂ©rente 22. Comparaison de Murs MĂ©galithiques Gizeh/Machu Picchu SymĂ©trie 23. Profondeur des Blocs en double courbure *** *** SacsayhuamĂĄn *** 23. Bloc de 60T Bloc dâangle 200T Mur de plus de 400m de long sur 3 niveaux *** *** Ollantaytambo *** 25. Bloc MĂ©galithique 26. Liens entre Ollantaytambo et Tiahuanaco *** *** Tiahuanaco *** 26. Temple de Kalasasaya en Bolivie RestaurĂ© en 1892 Site non Authentique *** *** Puma Punku *** 27. Avis de Erik gonthier sur la Taille des blocs Technique dâinde avec pointe en Acier tremper 29. RugosimĂštre microns PlanĂ©itĂ© 50 microns 31. Origine des Blocs de grĂšs rouge et basalte noir 300Km *** *** Nazca *** 32. Motif gĂ©omĂ©trique sur dalle site Ă 700Km Nazca 2 Types Figure dâanimaux et Lignes *** *** Site de Naupa Iglesia au PĂ©rou *** 35. *** *** Barabar/ Nagarjuni Caves MĂ©galithique en Inde *** 36. 7 grottes en Granites 4 Ă Barabar -Karan Chopar -Sudama -Lomas Rishi -Visva Zopri 3 Ă Nagarjuni -Gopika -Vapiyaka -Vadathika 37. 2 InachevĂ©s RĂ©alisĂ© en -300 38. Avis de Jean Louis Boistel Lampe puissante nĂ©cessaire, ventilations dĂ» Ă la poussiĂšre⊠Etat de surface lisse 41. Portails inachevĂ© en Granite mal rĂ©alisĂ© Pas dâangle vif, pas de planĂ©ité⊠IntĂ©rieur inachevĂ© mal rĂ©alisĂ© 44. RugosimĂštre 0,0011mm PlanĂ©itĂ© gĂ©nĂ©ral entre 2-5mm *** 37. Grottes dâEllorĂą *** SĂ©rapĂ©um Ă Saqqarah *** 46. 22 coffres de 40-80T CarriĂšre Ă 900Km RugosimĂštre 0,0022mm *** 47. Avis de Christopher Dunn Les outils aurait dĂ» s'amĂ©liorer⊠*** Temple de Louxor en Egypte *** 48. TĂȘte d'une Statue de Ramses II de 20m de haut et 1000T prĂ©cision Ă *** *** Temple de la VallĂ©e et Gizeh *** 50. Bloc entre 200-400T 51. Papyrus Ouadi El-Jarf de 2013 Transport pour les bloc de revĂȘtements 52. Gizeh Dallage de 60 000mÂČ, en moyenne DiffĂ©rence de quelque centimĂštre de dĂ©nivelĂ© sur 230m de long 53. 2 millions de bloc de calcaires 53. Bloc de revĂȘtement Ă©croulĂ© suite Ă un tremblement de Terre au 14Ăšme siĂšcle 53. PrĂ©cision du Nord 55. mathĂ©maticien AndrĂ© pochan Equinox sur Gizeh lâĂ©clair 56. Bloc de revĂȘtement Ă la base rĂ©novation 57. architecture intĂ©rieur 58. Chambre du Roi seul endroit en Granite dâassouan Ă 900km Bloc entre 12-70T 59. Discours officiel de Gizeh 15 000 personnes sur 20ans HĂ©rodote 20ans pour construire Gizeh impossible 1h. Karnak entrĂ©e de 110m de long sur 40m et 15m de large construit en 17ans dont 7 pour le socle *** 1h. Puma punku Bloc en forme de H Ă©cartement de 22cm, 1m⊠PrĂ©cisions gĂ©nĂ©ral du site fabrication mĂ©canique *** SystĂšme mĂ©trique, Nombre dâOr Phi *** 1h. SystĂšme mĂ©trique Ă Puma Punku 1h03. SystĂšme mĂ©trique 1h04. Nombre dâOr Phi et histoire - - - 1h06. CoudĂ©e de la chambre du Roi - 1h08. proportion de Gizeh CoudĂ©e royale mĂ©diĂ©val 1h12. MĂštre dĂ©terminĂ© par rapport au pĂŽles de la terre DivisĂ© en 40 Millions 1h12. Avis de Quentin Leplat sur les dimensions des porte dâĂ©glise mĂštre qui revient souvent *** 1h15. Abou Ghurab en Egypte 4500ans Cuve d'AlbĂątre 1h16. Disque de Sabu Shiste vert de plus de 5000ans *** Machine dâAnticythĂšre*** 1h17. Machine dâAnticythĂšre NĂ©cessite de connaĂźtre que la Terre est ronde Engrenage complexe⊠*** 1h25. Colline des Nymphes en GrĂšce Bloc *** Gobekli Tepe *** 1h25. Gobekli Tepe DĂ©couvert en 1990 Datation carbone 14 11 600ans Fouille de 1995-2014 Bloc de 16T Remise en cause gĂ©nĂ©ral de lâhistoire 1h28. Graham Hancock 1h30. ReprĂ©sentation de culture 1h32. Similitude des mains gravĂ© sur les pilier avec lâĂźle de pĂąques Panier gravĂ© similitude avec le Dieu OannĂšs mĂ©sopotamiens, Quetzalcoatl qui apporte la civilisation 1h34. -9600 DĂ©rĂšglement de la Terre Ă©pisode du Dryas, ThĂ©orie des 2 comĂštes Ă©crasĂ© de 1300ans dâintervalle 1h36. rĂ©cit de PLATON Fin atlante en -11 600ans 1h41. *** 1h36. Civilisation Kumari Kandam dâInde Graham Hancock Ă Mahabalipuram en 2002 CitĂ© sous lâeau de 11 500ans *** Temple dâHorus/Edfou *** 1h38. Temple dâHorus en Egypte Egypte HĂ©ritage de -12 800ans 1h40. Solon Illustre Homme dâĂ©tat qui enseigna PLATON sur lâAtlantide PLATON SĂ©nile, fabulateurâŠ. *** *** LâĂ©quateur penchĂ©/ le Grand Cercle *** 1h42. 1965 Francis MaziĂšre Ăquateur magnĂ©tique de la Terre 1997 Jim Alison le baptise le Grand Cercle 1h48. Construction de tous les sites sur des points de failles terrestre/discontinuitĂ©s Graham Hancock rĂ©currence du chiffre 72 en Longitude/latitude 1h49. Stewart Source pur sur les failles de tremblement de terre *** *** Angkor Vat *** 1h52. Angkor Vat au Cambodge, Temple de Bayon Bloc polygonaux Comparaison de sites MĂ©galithiques 1h55. Terme Angkor Vat Ăgyptien âLa vie vers Horusâ 1h55. Sites en forme de la Constellation du Dragon *** 1h55. Gobekli Tepe marque le Solstice de 12 800ans Gizeh marque l'Ă©quinoxe de 12 800ans 1h55. Mathieu Laveau Orion et Gizeh Isis/Osiris *** PrĂ©cession des Ă©quinoxes *** 1h57. PrĂ©cession des Ă©quinoxes Selon PLATON Tour complet en 25 920ans, science moderne Ă 25 760ans Connue de tous les peuples 1h59. Soleil des Mayas, 4 Ăąges dâHermĂšs *** ***Mesure/test des Caves Barabar *** 2h. Scan 3D des grottes PrĂ©cision 2-8mm sur 13m de long Les plus anciennes sont les meilleures 2h06. Son RĂ©sonance de certaines zones du corps, suppressions de lâĂ©cho au profit de la rĂ©sonance avec lâinclinaison des parois Karan Chopar 200Hz et multiples 400/600/800/1000/1200 Gopika 200Hz et multiples 400/800/1200 Vadathika 200Hz et 1000Hz 2h07. Mesure en MĂštre *** 2h11. Conclusion Civilisation avancĂ© lointaine dans le passĂ© 2h12. Apocalypse de Saint jean et Astrologie 2h14. Science des BĂątisseurs cachĂ© partouts 2h14. Chambre du Roi et Son 432Hz 2h17. Inquisition matĂ©rialiste Conclusion RĂ©veillez-Vous
Trouvezvous de meilleur batisseur de lâancien monde 2022?Il est temps de passer aux choses sĂ©rieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilĂ© plus des 98191 critiques des
SynopsisBande-annonceCastingAnnĂ©e de production 2020Genre Documentaire - Historique DurĂ©e 75 min. -10 Synopsis Le temple dĂ©truit de Puma Punku en Bolivie, les grandes pyramides de Gizeh en Ăgypte ces sites ancestraux ont tous la particularitĂ© de susciter beaucoup d'interrogations sur leurs secrets de construction. Dans ce documentaire, le docteur Ărik Gonthier, gĂ©ologue et ethnominĂ©ralogiste au musĂ©um d'Histoire naturelle de Paris, se rend sur les sites avec, pour la premiĂšre fois, un matĂ©riel de mesure ultra performant qui permettra d'en savoir plus sur les outils rudimentaires, le temps et la main-d'oeuvre mobilisĂ©s en nombre. Cela afin de donner des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse sur le gigantisme et la prĂ©cision de rĂ©alisation de certains sites archĂ©ologiques de notre passĂ© Bande-annonce Vous regardez BĂątisseurs de l'ancien monde. Votre bande-annonce dĂ©marrera dans quelques secondes. Casting de BĂątisseurs de l'ancien monde RĂ©alisateur
RMCStory diffusait le 9 novembre dernier le documentaire en trois parties "BĂątisseurs de l'ancien monde" (BAM), qui avait Ă©tĂ© diffusĂ© au studio Galande Ă Paris le 11 septembre 2018.. Du temps oĂč j'Ă©tais sous l'influence des mĂ©diums en 2014, j'avais commencĂ© Ă m'intĂ©resser au dĂ©bat Ă propos des travaux des travaux de Jacques Grimault et son documentaire "La
Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221357 MagnesiumB6 a Ă©crit Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221201 SPlisken7 a Ă©crit Similaire Ă du verre.... Qu'on modĂšle aussi en fondant Le verre est du sable fondu. En gros une pierre qui devient molle et change quoi ? il faut avoir un moule parfait Avec des connaissance en navigation que les FM avaient, des outils de gĂ©omĂštres de l'Ă©poque, c'Ă©tait relativement facile de faire des coffrages qui sont lĂ©gers et facilement ajustables. Impressionnant ce documentaire. J'avais dĂ©jĂ vu LRDP et BAM 1 mais je ne savais pas qu'il y avait des suites. Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221548 SPlisken7 a Ă©crit Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221357 MagnesiumB6 a Ă©crit Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221201 SPlisken7 a Ă©crit Similaire Ă du verre.... Qu'on modĂšle aussi en fondant Le verre est du sable fondu. En gros une pierre qui devient molle et change quoi ? il faut avoir un moule parfait Avec des connaissance en navigation que les FM avaient, des outils de gĂ©omĂštres de l'Ă©poque, c'Ă©tait relativement facile de faire des coffrages qui sont lĂ©gers et facilement ajustables. ça a une limite ce que tu dis quand mĂȘme Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221601 Oropoo a Ă©crit Impressionnant ce documentaire. J'avais dĂ©jĂ vu LRDP et BAM 1 mais je ne savais pas qu'il y avait des rĂ©vĂ©lation des pyramides c'est vraiment nul Ă comparer de celui-ci ce fĂ»t un bon divertissement, maintenant Ă©pisode 2 Ouais LRDP prĂ©sentait des faits et des conclusions un peu faciles et thĂ©oriques. Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221747 MagnesiumB6 a Ă©crit Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221548 SPlisken7 a Ă©crit Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221357 MagnesiumB6 a Ă©crit Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221201 SPlisken7 a Ă©crit Similaire Ă du verre.... Qu'on modĂšle aussi en fondant Le verre est du sable fondu. En gros une pierre qui devient molle et change quoi ? il faut avoir un moule parfait Avec des connaissance en navigation que les FM avaient, des outils de gĂ©omĂštres de l'Ă©poque, c'Ă©tait relativement facile de faire des coffrages qui sont lĂ©gers et facilement ajustables. ça a une limite ce que tu dis quand mĂȘme Bien sĂ»r, ça reste un Ă©norme travail. Mais perso je suis fascinĂ© par le savoir faire des ingĂ©nieurs qui ont permis de fabriquer des putains de navires en bois Ă l'Ă©poque. C'est carrĂ©ment des forteresses flottantes, avec des planches courbĂ©es Ă la perfection, ni plus, ni moins. Essaye d'imaginer Ă quel point ça devait ĂȘtre "facile" pour eux de faire des coffrages comme je l' parler de leur connaissance en navigation, ils Ă©taient ultra prĂ©cis. Ils savaient ĂȘtre ultra prĂ©cis. Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ? [222159] Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ?C'est mĂȘme une certitude L'humain a une histoire occultĂ© La c'est quel documentaire ? C'est BAM 1 OU LA SUITE DU 2 ? En gros, imagine le savoir faire des constructions navales et les connaissances en navigations de l'Ă©poque du 16Ăšme 17Ăšme siĂšcle appliquĂ©es Ă des constructions terrestres. Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222159 Tobita a Ă©crit Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ?Je pense pas qu'ils Ă©taient Ă notre niveau, parcequ'ils n'ont jamais utilisĂ©s de pĂ©trole, ni de nuclĂ©airemais techniquement ils devaient avoir de grandes connaissances et tout Ă fait probable qu'avec le temps tout fĂ»t fondu les livres ça se brĂ»le ou ça se dĂ©grade ou les connaissances sont orales Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222340 Oropoo a Ă©crit La c'est quel documentaire ? C'est BAM 1 OU LA SUITE DU 2 ?Perso je regarde quand mĂȘme [222421] Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222159 Tobita a Ă©crit Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ?Je pense pas qu'ils Ă©taient Ă notre niveau, parcequ'ils n'ont jamais utilisĂ©s de pĂ©trole, ni de nuclĂ©airemais techniquement ils devaient avoir de grandes connaissances et tout Ă fait probable qu'avec le temps tout fĂ»t fondu les livres ça se brĂ»le ou ça se dĂ©grade ou les connaissances sont orales Mais qu'est-ce que t'en sais On nous a peut ĂȘtre cachĂ© un passĂ© Ils utiliser probablement des technologies infiniment supĂ©rieur a nous mais pour une raison ou une autre nous ne savons pas laquelle Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222337 GengisKhanBan a Ă©crit [222159] Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ?C'est mĂȘme une certitude L'humain a une histoire occultĂ© Bien plus que tu ne le penses Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222650 GengisKhanBan a Ă©crit [222421] Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222159 Tobita a Ă©crit Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ?Je pense pas qu'ils Ă©taient Ă notre niveau, parcequ'ils n'ont jamais utilisĂ©s de pĂ©trole, ni de nuclĂ©airemais techniquement ils devaient avoir de grandes connaissances et tout Ă fait probable qu'avec le temps tout fĂ»t fondu les livres ça se brĂ»le ou ça se dĂ©grade ou les connaissances sont orales Mais qu'est-ce que t'en sais On nous a peut ĂȘtre cachĂ© un passĂ© Ils utiliser probablement des technologies infiniment supĂ©rieur a nous mais pour une raison ou une autre nous ne savons pas laquelle Ah oui si tu le dis ... Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222650 GengisKhanBan a Ă©crit [222421] Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222159 Tobita a Ă©crit Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ?Je pense pas qu'ils Ă©taient Ă notre niveau, parcequ'ils n'ont jamais utilisĂ©s de pĂ©trole, ni de nuclĂ©airemais techniquement ils devaient avoir de grandes connaissances et tout Ă fait probable qu'avec le temps tout fĂ»t fondu les livres ça se brĂ»le ou ça se dĂ©grade ou les connaissances sont orales Mais qu'est-ce que t'en sais On nous a peut ĂȘtre cachĂ© un passĂ© Ils utiliser probablement des technologies infiniment supĂ©rieur a nous mais pour une raison ou une autre nous ne savons pas laquelle osef de tout ça , les gris sont dĂ©jĂ lĂ . J'ai jamais vu ce documentaire alors que j'ai vu les deux LRDP ET BAM premier du nol donc je crois que c'est inĂ©dit ! Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 223001 Kosemancastle a Ă©crit Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222650 GengisKhanBan a Ă©crit [222421] Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 222159 Tobita a Ă©crit Ce serait fou quand mĂȘmeVous imaginez une civilisation oubliĂ©e ultra Ă©voluĂ©e qui aurait existĂ© entre -20000 et -30000 ?Je pense pas qu'ils Ă©taient Ă notre niveau, parcequ'ils n'ont jamais utilisĂ©s de pĂ©trole, ni de nuclĂ©airemais techniquement ils devaient avoir de grandes connaissances et tout Ă fait probable qu'avec le temps tout fĂ»t fondu les livres ça se brĂ»le ou ça se dĂ©grade ou les connaissances sont orales Mais qu'est-ce que t'en sais On nous a peut ĂȘtre cachĂ© un passĂ© Ils utiliser probablement des technologies infiniment supĂ©rieur a nous mais pour une raison ou une autre nous ne savons pas laquelle osef de tout ça , les gris sont dĂ©jĂ lĂ . Encore du moulage de murs identiques. Sur une ile difficilement accessible pour des non-experts en navigation en haute-mer. Le 12 fĂ©vrier 2021 Ă 221201 SPlisken7 a Ă©crit Similaire Ă du verre.... Qu'on modĂšle aussi en fondant Le verre est du sable fondu. En gros une pierre qui devient molle et d'accord pour la grotte quoique pas de trace du moule et pas possible de mouler des caillous de 20 TONNES biscornus Ă souhait puis mis en puzzle, ils auraient pu couler des murs costauds pour toujours
Gizeh Dallage de 60 000mÂČ, 1. 5T en moyenne DiffĂ©rence de quelque centimĂštre de dĂ©nivelĂ© sur 230m de long 53. BĂątisseurs de lâAncien Monde â Scientos. BAM batisseurs de l'ancien monde (2018) film streaming gratuit en français, regarder BAM batisseurs de l'ancien monde (2018) film complet en streaming gratuitement, [vostfr voir] BAM batisseurs de l'ancien monde streaming
Les gĂ©ants de pierre construits par nos ancĂȘtres sont-ils simplement un vestige du passĂ© de l'humanitĂ© ou pourraient-ils reprĂ©senter des visiteurs d'un autre monde ?
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pour dĂ©couvrir la page dĂ©diĂ©e Ă Sri Aurobindo, MĂšre et Satprem avant lecture Table des MatiĂšres PrĂ©face Ă la deuxiĂšme Ă©dition PrĂ©face Ă la troisiĂšme Ă©dition Introduction 1. Un Occidental accompli 2. La Loi Ă©ternelle 3. Fin de lâintellect 4. Le silence mental Les constructions mentales MĂ©ditation active Transition Descente de la Force Emergence dâun nouveau mode de connaissance Le mental universel Les centres de conscience La personnalitĂ© frontale Lâindividualisation de la conscience Conscience-Force, Conscience-Joie 6. La pacification du vital Limites de la morale Lâhabitude de rĂ©pondre Les forces adverses Le vital vrai 7. Le centre psychique La naissance psychique La croissance psychique Ă partir de lĂ prĂ©sentation sur 2iĂšme page _________________________________________________________________________ SRI AUROBINDO Ou lâaventure de la conscience PrĂ©face Ă la 2Ă© Ă©dition 27 janvier 1970 1. Le rĂšgne de lâaventure est terminĂ©. Sur terre, nous savons bien que le temps des Cortez et des Pizarre est fini. La mĂȘme mĂ©canique nous enserre, la souriciĂšre se referme. Nous sommes donc mis au pied du mur, devant le dernier terrain quâil nous reste Ă explorer, lâultime aventure nous-mĂȘmes. Il faut dĂ©boucher ailleurs. Mais il y a toutes sortes d'âailleursâ. Ceux de la drogue sont semĂ©s de danger et surtout ils dĂ©pendent dâun moyen extĂ©rieur. Ceux de la psychanalyse manquent du levier de conscience qui permet dâaller oĂč lâon veut, en maĂźtre et non en tĂ©moin impuissant ou en victime maladive. Ceux de la religion sont plus illuminĂ©s mais ils dĂ©pendent aussi dâun dieu ou dâun dogme, et surtout ils nous enferment dans un type dâexpĂ©rience car on peut aussi bien et davantage, ĂȘtre prisonnier des mondes ailleurs que du monde ici. 2. Finalement la valeur dâune expĂ©rience se mesure Ă son pouvoir de transformation de la vie, sinon nous sommes devant un vain rĂȘve ou une hallucination. Or, Sri Aurobindo nous fait faire une double dĂ©couverte dont nous avons un besoin urgent si nous voulons transformer notre monde. En suivant pas Ă pas sa prodigieuse exploration â sa technique des espaces intĂ©rieurs â nous sommes amenĂ©s Ă la plus grande dĂ©couverte de tous les temps, Ă savoir que la conscience est un pouvoir. Nous pouvons mieux que nos machines et que cette Ă©norme MĂ©canique qui nous Ă©touffe si nous voulons descendre dans notre propre coeur comme des explorateurs mĂ©thodiques, rigoureux et lucides. Satprem â PrĂ©face Ă la 3iĂšme Ă©dition 31 janvier 2003 La Loi de la Terre loi de la Terre une loi de BeautĂ© et de VĂ©ritĂ©. Peut-ĂȘtre y a-t-il une autre Sagesse et une autre Source et une Terre nouvelle du quaternaire sous nos dĂ©combres dâanthropoĂŻdes attardĂ©s qui nâont pas fini de pousser. Une maniĂšre dâĂȘtre nouvelle. âUn autre ĂȘtre sur la terreâ, disait Sri Aurobindo. La derniĂšre Aventure. Satprem INTRODUCTION _____________ Depuis un demi siĂšcle dĂ©jĂ , la psychologie nâa cessĂ© de rĂ©intĂ©grer les dĂ©mons dans lâhomme; il se pourrait comme lâavait pensĂ© Malraux, que la tĂąche du prochain demi-siĂšcle soit dây rĂ©intĂ©grer les dieux ou plutĂŽt comme le voulait Sri Aurobindo, de rĂ©intĂ©grer lâEsprit dans lâhomme et la matiĂšre et de crĂ©er la vie divine sur terre. Il y a bien des façons de se mettre Ă lâOeuvre ; en fait nous avons chacun notre ouverture particuliĂšre pour lâun, ce sera une piĂšce bien ouvrĂ©e, pour lâautre une belle idĂ©e, pour dâautres une page de musique, une riviĂšreâŠ. toutes sont des maniĂšres de respirer dans lâInfini. Il y a un Sri Aurobindo philosophe, un Sri Aurobindo poĂšte quâil fut essentiellement, un visionnaire de lâĂ©volution. Il y a aussi un Sri Aurobindo explorateur qui Ă©tait yogi aussi. Nâa-t-il pas dit que le yoga est lâart de la dĂ©couverte consciente de soi ? Câest cette exploration que nous voudrions entreprendre avec lui. Il nây a pas de raison quâun jour la fenĂȘtre ne sâouvre pas qui nous ensoleillera pour toujours. A vrai dire, ce nâest pas une mais plusieurs fenĂȘtres qui sâouvrent tour Ă tour chaque fois sur un espace plus vaste. Câest un changement de conscience aussi radical que le passage du sommeil Ă la veille. Aurobindo nâest pas seulement lâexplorateur de la conscience, câest un bĂątisseur dâun monde nouveau. Il a dĂ©couvert un autre monde quâil a appelĂ© le Supramental et quâil a voulu tirer sur terre. Le Supramental, nous dit Sri Aurobindo, est le changement de conscience qui aura le pouvoir de transformer notre monde matĂ©riel aussi profondĂ©ment et durablement que le Mental ne lâa fait lorsquâil apparut dans la MatiĂšre. Nous verrons donc comment le yoga intĂ©gral dĂ©bouche sur un yoga supramental ou yoga de transformation terrestre que nous tenterons dâesquisser car lâhistoire est en train de se faire et nous ne savons pas encore trĂšs bien oĂč elle nous mĂšnera ni mĂȘme si elle rĂ©ussira. Au fond, cela dĂ©pend un peu de nous tous. 1 Un Occidental accompli ________________________ p18-p24 Aurobindo est proche de nous, lâOccident, lĂ oĂč il a passĂ© ses annĂ©es de formation de sept Ă vingt ans. Il est nĂ© le 15 juin 1872 Ă Calcutta, lâannĂ©e des illuminations de Rimbaud ; le docteur Krishnadhan Ghose a fait ses Ă©tudes de mĂ©decine en Angleterre et il ne souhaitait pas que ses trois fils soient contaminĂ©s par le mysticisme âfumeux et rĂ©trogradeâ oĂč son pays semblait se dĂ©labrer. Il ne voulait pas quâils connussent rien des traditions ni des langues de lâInde. Sri Aurobindo fut donc dâabord Ă©levĂ© par une gouvernante anglaise puis expĂ©diĂ© Ă lâĂąge de cinq ans dans une Ă©cole de nonnes irlandaises Ă Darjeeling. Deux ans plus tard, les trois fils Ghose partaient pour lâAngleterre. Sri Aurobindo a sept ans. Il ne reverra pas son pĂšre qui mourut juste avant son retour en Inde. Sri Aurobindo et ses deux frĂšres furent confiĂ©s Ă un pasteur anglais de Manchester Ă la condition quâils ne fissent la connaissance dâaucun indien et ne subissent aucune influence indienne. Au cours de ses premiĂšres annĂ©es Ă Manchester Sri Aurobindo apprit le français, lâanglais Ă©tant dĂ©jĂ sa langue maternelle. Le poĂšte sâĂ©tait Ă©veillĂ© en lui. La mĂšre du pasteur essaya de sauver cette Ăąme hĂ©rĂ©tique mais Sri Aurobindo ne devait jamais ĂȘtre un homme religieux pas plus en Inde quâen Occident la vraie thĂ©ocratie, Ă©crira-t-il plus tard, est le royaume de Dieu dans lâhomme, non le royaume dâun pape, dâune Eglise ou dâune classe sacerdotale. A douze ans il sait dĂ©jĂ Ă fond le latin et le français. Le directeur de St. Paul School va lui donner lui-mĂȘme des leçons de grec. Il dĂ©vore les poĂštes français et bientĂŽt toute la pensĂ©e europĂ©enne. Il sut vite suffisamment dâitalien et dâallemand pour lire Dante et Goethe dans le texte. Sri Aurobindo humoriste est peut-ĂȘtre plus important que Sri Aurobindo philosophe car il considĂ©rait que lâhumour participait Ă lâessence mĂȘme de son ĂȘtre alors que la philosophie comme la poĂ©sie relevaient dâautres langages. DĂšs sa premiĂšre annĂ©e au Kingâs College il ramasse tous les prix de poĂ©sie grecque et latine. LâindĂ©pendance de lâInde le hante et en tant que secrĂ©taire de lâassociation des Ă©tudiants de Cambridge il prononce des discours rĂ©volutionnaires qui ne lâempĂȘche pas de passer une licence de lettres classiques. A vingt ans il sâembarque pour lâInde. 2 La Loi Ă©ternelle ________________ p25-p36 prolĂ©tariat est enfoncĂ© dans lâignorance et Ă©crasĂ© de dĂ©tresse ! sâĂ©crie Sri Aurobindo Ă peine dĂ©barquĂ© en Inde. Câest un problĂšme dâaction qui se pose Ă lui. Nous sommes au monde pour agir, sera le point de vue qui restera en lui jusquâĂ ses plus hautes rĂ©alisations yogiques. Quâallait apporter lâInde Ă Sri Aurobindo ? Elle est un monde indĂ©finissable oĂč âlâhindouismeâ nâexiste pas car lâInde est le pays dâune immense libertĂ© spirituelle. Lââhindouismeâ est une invention occidentale. Lâindien dit seulement âla loi Ă©ternelleâ, sanĂątana dharma. Ce qui semble le plus important dans une religion pour un occidental câest sa structure qui la distingue dâune autre. Pour lâindien câest la moins importante car il cherche instinctivement le point central oĂč tout communique. Câest autre chose quâune tolĂ©rance, câest la comprĂ©hension positive que chaque homme a un besoin intĂ©rieur quâon appelle Dieu ou dâautres façons et que chaque homme a besoin dâaimer ce quâil comprend de Dieu. âTels les hommes viennent Ă Moi, tels je les accepte. Câest mon chemin que les hommes suivent de tous cĂŽtĂ©sâ dit la GĂźtĂą Sri Aurobindo Ă©crira bientĂŽt â La perfection du yoga intĂ©gral viendra quand chaque homme sera capable de suivre son propre chemin de yoga et de travailler au dĂ©veloppement de sa propre nature dans sa poussĂ©e vers ce qui transcende toute nature. Car la libertĂ© est la loi finale et lâultime accomplissement.â Lâindien ne dit jamais âCroyez-vous en un Dieu ?â. Il dit simplement âFaites lâexpĂ©rience;â. Si vous faites ceci, vous arriverez lĂ et si vous faites telle autre chose, vous arriverez Ă tel autre rĂ©sultat. Toute lâingĂ©niositĂ© que nous avons dĂ©ployĂ©e depuis un siĂšcle ou deux Ă lâĂ©tude des phĂ©nomĂšnes physiques, lâindien lâa mise avec une rigueur Ă©gale, depuis quatre ou cinq millĂ©naires, Ă lâexamen des phĂ©nomĂšnes intĂ©rieurs. Si lâon veut progresser dans lâĂ©tude des phĂ©nomĂšnes intĂ©rieurs il ne suffit pas de lire des livres mais il faut payer de sa personne. LâInde nous renvoie sagement Ă lâexpĂ©rience directe et aux mĂ©thodes dâexpĂ©rience. LâIndien plonge ses racines en dâautres mondes, il nâest pas tout Ă fait dâici, qui est pour lui une façon de vivre parmi beaucoup dâautres façons en marge dâimmenses continents par derriĂšre. Il est conscient de grands rythmes psychiques qui excĂšdent la brĂšve pulsation dâune vie humaine unique. Il nây a rien Ă rejeter nulle part, pas plus dans ledit hindouisme que dans le christianisme ou dans nâimporte quelle autre aspiration de lâhomme mais il y a tout Ă Ă©largir, Ă Ă©largir sans fin. Ce que nous prenons pour une vĂ©ritĂ© ultime nâest le plus souvent quâune expĂ©rience incomplĂšte de la VĂ©ritĂ©. Et sans doute, la totalitĂ© de lâExpĂ©rience nâexiste nulle part dans le temps et lâespace en aucun ĂȘtre si lumineux soit-il, car la VĂ©ritĂ© est infinie, elle va toujours de lâavant. La Loi Ă©ternelle, oui, mais Ă©ternellement jeune et Ă©ternellement progressive. LâInde est devant une contradiction bien surprenante oĂč il est dit âTout est Brahmanâ, rien nâest en dehors de Lui. Et puis il y a ce Brahman transcendant, immobile, Ă jamais hors de la vie, de la terre, qui fait dire Ă Shankara â Brahman est vrai, le monde est illusionâ ou dans la Niralamba Upanishad â Brahman est vrai, le monde est un mensongeâ. Si nous laissons de cĂŽtĂ© les Ecritures, la contradiction devient plus flagrante encore. La psychologie indienne se fonde sur une observation que tout dans lâunivers est composĂ© de trois qualitĂ©s ou guna. Tamas, lâinertie, lâobscuritĂ©, lâinconscience, rajas, le mouvement, la lutte, lâeffort, la passion et sattva, la lumiĂšre, lâharmonie, la joie. Nulle part ces trois Ă©lĂ©ments nâexistent Ă lâĂ©tat pur. Dans le plus noir tamas, la lumiĂšre brille aussi. Les diverses disciplines indiennes cherchent donc Ă rĂ©tablir lâĂ©quilibre sortir du jeu des trois guna qui nous ballottent sans fin et prendre position au-dessus, câest Ă dire retrouver la conscience divine yoga. A cette fin, elles visent toutes Ă nous sortir de lâĂ©tat de dispersion et de gaspillage dans lequel nous vivons et Ă produire en nous une concentration suffisante pour basculer dans un autre Ă©tat. Ce travail de concentration peut sâeffectuer Ă nâimporte quel niveau physique, vital, mental. Suivant le niveau, nous pratiquons donc tel ou tel yoga hatha yoga, raja yoga, mantra yoga et beaucoup dâautres. Le critĂšre de la rĂ©ussite est un Ă©tat de transe ou dâextase yogique, samĂądhi. Entre la fin de lâĂąge des mystĂšres et lâapparition des grandes religions, une faille sâest creusĂ©e. Une connaissance sâest voilĂ©e qui ne faisait pas cette formidable distinction entre Dieu et le monde. Le conflit entre la MatiĂšre et lâEsprit est une crĂ©ation moderne. Entre les premiĂšres Upanishads dâil y a quelques trois ou quatre mille ans, elle mĂȘme hĂ©ritiĂšres des VĂ©das qui voyaient Dieu partout dans ce merveilleux univers et les derniĂšres Upanishads, un Secret sâest perdu. Il sâest perdu non seulement en Inde mais aussi en MĂ©sopotamie, en Egypte, en GrĂšce, en AmĂ©rique centrale. Câest ce secret que Sri Aurobindo allait redĂ©couvrir. La vĂ©ritĂ© une, Ă©ternelle et immuable, est lâEsprit et sans lâEsprit, la vĂ©ritĂ© pragmatique de lâunivers nâaurait pas dâorigine ni de fondement ; le monde serait dĂ©pourvu de sens, vide de direction intĂ©rieure. Les vĂ©ritĂ©s de lâEsprit se jettent dans le Devenir ici bas dissonances, variations, explorations des possibles, rĂ©versions, perversions et conversions ascendantes en un motif harmonique toujours plus haut. Câest Lui-mĂȘme le crĂ©ateur et lâĂ©nergie de crĂ©ation, la cause et la mĂ©thode et le rĂ©sultat des opĂ©rations, la musique et le musicien, le poĂšte et le poĂšme. Lui-mĂȘme le Supramental, le mental, la vie et la matiĂšre, lâĂąme et la nature. Mais il ne suffisait pas Ă Sri Aurobindo de rĂ©concilier sur le papier lâEsprit et la MatiĂšre. La VĂ©ritĂ© et la Connaissance sont un vain rayon si la Connaissance nâapporte le pouvoir de changer le monde. Le Secret perdu câest le pouvoir de lâEsprit sur la MatiĂšre. Câest ce secret pragmatique que Sri Aurobindo allait peu Ă peu retrouver expĂ©rimentalement en ayant le courage , Ă la fois, de sauter par-dessus sa culture occidentale et par-dessus la tradition religieuse hindoue, tant il est vrai que lâessentiel Ă©merge quand on a tout oubliĂ©. 3 Fin de lâintellect ________________ p37-p42 avait fallu 13 ans Ă Sri Aurobindo pour parcourir le chemin occidental ; il lui en faudra presque autant pour parcourir le chemin de lâInde et parvenir au âsommetâ des rĂ©alisations yogiques traditionnelles, câest Ă dire au commencement de son propre travail. Le premier secret de Sri Aurobindo est sans doute dâavoir toujours refusĂ© de couper la vie en deux actions, intĂ©rieur, extĂ©rieur. Du jour oĂč il a pensĂ© au yoga il a mis tout dedans haut et bas, dedans et dehors, tout lui Ă©tait bon. Lorsquâil dĂ©barque sur lâApollo Bunder Ă Bombay, une expĂ©rience spirituelle spontanĂ©e le saisit, un calme immense sâempare de lui. Sri Aurobindo a vingt ans, il se trouve une place auprĂšs du Maharaja de Baroda comme professeur de français, puis dâanglais au collĂšge de lâĂ©tat. Il fait de nombreux voyages Ă Calcutta. Il Ă©crit des articles dans lesquels il invite ses compatriotes Ă secouer le joug. Son but est dâorganiser toutes les Ă©nergies de la nation en vue dâune action rĂ©volutionnaire. Nous sommes en 1893 et lâhĂ©gĂ©monie britannique sâĂ©tend sur les trois quarts du globe. Il se met Ă lâaction secrĂšte et pendant treize ans Sri Aurobindo va jouer avec le feu. Il est encore sur sa lancĂ©e occidentale et câest par caisses quâil dĂ©vore les romans anglais, russes, allemands, français mais aussi les textes sacrĂ©s de lâInde, Upanishads, RĂąmĂąyana, GĂźtĂą sans quâil mĂźt jamais les pieds dans un temple, sauf en curieux. ll se mit aussi Ă lâĂ©tude du sanskrit quâil apprit seul et il dĂ©couvrit quelques annĂ©es plus tard le sens perdu des VĂ©das. LâĂ©poque vĂ©dique, antĂ©rieure Ă celle des Upanishads se situe au delĂ du quatriĂšme millĂ©naire avant Sri Aurobindo arrive Ă un tournant les temples ne lâintĂ©ressent pas et les livres sont vides. Un ami lui conseille le yoga. Sri Aurobindo refuse car âun yoga qui exige que jâabandonne le monde nâest pas fait pour moi,â dit-il. Mais un jour, Sri Aurobindo est le tĂ©moin dâune scĂšne curieuse au cours de laquelle son jeune frĂšre Barin, attaquĂ© par une mauvaise fiĂšvre, est sauvĂ© par une intervention dâun moine errant Ă demi-nu, un naga-sannyasin. Il avise que le yoga peut servir Ă autre chose quâĂ sâĂ©vader. Câest ainsi que Sri Aurobindo se mit en route. 4 Le Silence mental _________________ p43-p62 Les constructions mentales p43-p44 premiĂšre Ă©tape est le silence mental. Il sâapercevra quâil vit dans un vacarme sournois, un tourbillon Ă©puisant oĂč il nây a place que pour ses pensĂ©es, ses sentiments, ses impulsions, ses rĂ©actions. En un sens, nous ne sommes rien dâautre quâune masse complexe dâhabitudes mentales, nerveuses et physiques, liĂ©es ensemble par quelques idĂ©es directrices, dĂ©sirs, associations. Le premier travail du yoga, câest de respirer au large et naturellement de briser cet Ă©cran mental qui ne laisse filtrer quâun seul type de vibration, pour connaĂźtre lâinfinitude multicolore des vibrations, câest Ă dire le monde enfin et les ĂȘtres tels quâils sont. MĂ©ditation active p45-p47 on sâassoit les yeux clos pour faire le silence on est tout dâabord submergĂ© par un torrent de pensĂ©es qui surgissent de partout. Il ne faut surtout pas commettre lâerreur de lutter contre le mental. Il faut dĂ©placer le centre, par exemple en suivant sa respiration ou en se concentrant sur une image. Chacun sa mĂ©thode. Le yoga Ă©veille automatiquement par le seul fait que lâon sâest mis en route toute une gamme de facultĂ©s latentes et de forces invisibles qui dĂ©bordent les possibilitĂ©s de notre ĂȘtre extĂ©rieur et qui peuvent faire pour nous ce que nous sommes incapables de faire. Mais les exercices de mĂ©ditation ne sont pas la vraie solution du problĂšme bien quâils soient nĂ©cessaires au dĂ©but pour donner lâimpulsion. Nous avons besoin dâune vie complĂšte, nous avons besoin de vivre la vĂ©ritĂ© de notre ĂȘtre, tous les jours, Ă chaque instant et pour cela les mĂ©ditations bĂ©ates ne sont pas la solution. La seule solution est donc de pratiquer le silence mental lĂ oĂč il est apparemment le plus difficile, câest Ă dire dans la rue, au travail, partout. On travaille sur soi Ă chaque instant et la vie commence Ă prendre un intĂ©rĂȘt tout Ă fait inusitĂ©. Les moindres petites circonstances deviennent lâoccasion dâune victoire. Nous sommes orientĂ©s. Le yoga nâest pas une maniĂšre de faire mais une maniĂšre dâĂȘtre. Transition p47-p49 sommes en quĂȘte dâune autre pays mais entre celui que nous quittons et celui qui nâest pas encore lĂ il y a un no manâs land assez pĂ©nible. Câest une pĂ©riode dâĂ©preuve. LâĂ©preuve principale est le vide intĂ©rieur. Le monde apparaĂźt Ă©normĂ©ment absurde. Câest le signe dâun commencement dâintĂ©riorisation. Il ne faut pas sâenfermer dans une fausse profondeur. Il faut aller plus loin. Quand on a commencĂ© le yoga il faut aller jusquâau bout. Le chercheur doit comprendre quâil commence Ă naĂźtre Ă autre chose. Câest le passage Ă une nouvelle conscience. Notre seule ressource est alors de nous accrocher Ă notre aspiration et de la faire grandir, grandir justement par ce terrible manque de tout. Simplement, nous avons la foi inĂ©branlable que derriĂšre ce passage il y a une porte qui sâouvre. La foi, dit Sri Aurobindo, est une intuition qui non seulement attend lâexpĂ©rience pour ĂȘtre justifiĂ©e mais qui conduit Ă lâexpĂ©rience. Descente de la force p49-p53 peu Ă peu le vide sâemplit. On fait alors une sĂ©rie dâobservations et dâexpĂ©riences dâune importance considĂ©rable. On sâaperçoit que tout est possible et surtout quâil nây a pas deux cas semblables, dâoĂč lâerreur de tous les dogmatismes spirituels. On sent autour de la tĂȘte, sur la nuque, une pression. Celle-ci devient continue et donne la sensation trĂšs agrĂ©able dâune Ă©nergie fraĂźche. Vraiment, on a plongĂ© dans la Source et cette force descendante est la force mĂȘme de lâEsprit â Shakti. Quand ils parlent de leur expĂ©rience les disciples de PondichĂ©ry disent â la Force de Sri Aurobindo et de la MĂšreâ. Cette manifestation constitue la diffĂ©rence fondamentale entre le yoga intĂ©gral de Sri Aurobindo et les autres yogas. Dans dâautres mĂ©thodes, on a lâexpĂ©rience dâune force ascendante appelĂ©e Kundalini qui sâĂ©veille assez brutalement dans notre ĂȘtre jusquâĂ atteindre le sommet du crĂąne oĂč elle semble Ă©clore dans une sorte de pulsation lumineuse qui sâaccompagne dâune sensation dâimmensitĂ©. les procĂ©dĂ©s yogiques que nous pourrions appeler thermogĂ©nĂ©rateurs asana du hatha yoga, concentrations du raja yoga exercices respiratoires ou prĂąnĂąyĂąma etc⊠visent Ă lâĂ©veil de cette force ascendante. Les yogas traditionnels visent Ă une libĂ©ration de la conscience, Ă Ă©merger vers le haut dans la paix ou lâextase. Notre expĂ©rience du courant descendant est lâexpĂ©rience de la Force transformatrice. Câest elle qui fera le yoga pour nous, automatiquement et pourvu quâon laisse faire. Elle commencera par oĂč finissent les autres yogas puis descendra de niveau en niveau et câest Elle qui universalisera notre ĂȘtre tout entier. Câest lâexpĂ©rience de base du yoga intĂ©gral. Emergence dâun nouveau mode de connaissance p53-p57 le silence mental, un autre phĂ©nomĂšne se produit, fort important, qui sâĂ©tend parfois sur de nombreuses annĂ©es, câest ce que nous pouvons appeler lâĂ©mergence dâun nouveau mode de connaissance et donc dâun nouveau mode dâaction. LâexpĂ©rience nous apprend quâil nâest pas nĂ©cessaire de rĂ©flĂ©chir, de nous souvenir, de chercher, de faire toute sorte de mĂ©canismes mentaux. Au fond le yoga nâest pas tant une façon dâapprendre que de dĂ©sapprendre une foule dâhabitudes que nous avons hĂ©ritĂ©es de notre Ă©volution animale. Le chercheur finira par sentir quelque chose qui vit au fond de lui, Ă lâarriĂšre plan de son ĂȘtre, comme une petite vibration sourde. Il lui suffira de prendre un peu de recul dans sa conscience pour quâĂ nâimporte quel moment la vibration de silence soit retrouvĂ©e. BientĂŽt cette vibration deviendra de plus en plus perceptible et le chercheur sentira une sĂ©paration qui sâopĂšre dans son ĂȘtre une profondeur silencieuse qui vibre. Il aura dĂ©couvert le TĂ©moin en lui et se laissera de moins en moins accaparer par le jeu extĂ©rieur qui sans cesse tente de nous avaler. Ce travail de dĂ©crochage sera puissamment assistĂ© par lâexpĂ©rience de la Force descendante qui exercera une pression silencieuse. Peu Ă peu nous nous apercevons quâil nâest pas nĂ©cessaire de rĂ©flĂ©chir et que quelque chose par derriĂšre fait toute la besogne avec une prĂ©cision de plus en plus grande. Nous verrons que plus nous obĂ©irons Ă ces suggestions-Ă©clair, plus elles tendront Ă devenir frĂ©quentes, claires et impĂ©rieuses. Nous avons tous fait lâexpĂ©rience de ces problĂšmes mystĂ©rieusement rĂ©solus dans le sommeil, prĂ©cisĂ©ment quand la machine Ă penser sâest tue. Puis, un jour, Ă force dâerreurs, nous aurons compris que le mental nâest pas un instrument de connaissance mais seulement un organisateur de la connaissance et que la connaissance vient dâailleurs. Câest vraiment une autre façon de vivre, trĂšs allĂ©gĂ©e. Il nâest rien que le mental fait qui ne puisse se faire et se faire mieux, dans lâimmobilitĂ© mentale et une tranquillitĂ© sans pensĂ©e. Le mental universel p57-p62 prĂ©sent nous avons analysĂ© les progrĂšs du chercheur en termes intĂ©rieurs mais ce progrĂšs se traduit Ă©galement sur le plan extĂ©rieur. Dâailleurs la cloison intĂ©rieur-extĂ©rieur sâamenuise de plus en plus et apparaĂźt comme une convention artificielle. Il y aura tout dâabord des symptĂŽmes dĂ©sagrĂ©ables car il recevra les pensĂ©es des gens, leurs volontĂ©s, leurs dĂ©sirs, sous leur vĂ©ritable aspect et toute leur nuditĂ©, comme ils sont vraiment- des attentats. Notons que les âmauvaises pensĂ©esâ ne sont pas seules Ă partager cette virulence. Rien nâest plus agressif que les bonnes volontĂ©s, les bons sentiments, les altruismes. Dâun cĂŽtĂ© ou de lâautre, câest lâego qui se nourrit par la force ou la douceur. Nous ne sommes civilisĂ©s quâĂ la surface, dessous, le cannibale continue. ArmĂ© de sa force et de son silence mental le chercheur verra quâil est permĂ©able au dehors et quâil reçoit de partout. Il semble donc quâavec le silence mental un Ă©largissement de la conscience se soit produit et quâelle puisse se diriger Ă volontĂ© en nâimporte quel point de lâuniverselle rĂ©alitĂ© pour y connaĂźtre ce quâelle a besoin de connaĂźtre. Dans cette transparence silencieuse nous ferons une autre dĂ©couverte capitale par ses implications. Nous nous apercevrons que les pensĂ©es des gens nous viennent de lâextĂ©rieur mais que nos propres pensĂ©es nous viennent aussi du dehors. Lorsque nous serons suffisamment transparents nous pourrons sentir, dans le silence immobile du mental comme des petits remous, de lĂ©gĂšres vibrations et si nous acceptons lâentrĂ©e en nous de celles -ci nous sommes soudain en train de penser Ă quelque chose. Un bon lecteur de pensĂ©e peut saisir ce qui se passe dans une personne dont il ne connaĂźt mĂȘme pas la langue car ce sont des vibrations auxquelles il donne la forme mentale correspondante. Lâhomme sâest habituĂ© Ă sĂ©lectionner dans le Mental universel un certain type de vibration, assez rĂ©duit, avec lequel il est en affinitĂ© et jusquâĂ la fin de sa vie il accrochera la mĂȘme longueur dâonde. Il tourne et tourne dans la cage. Certes, nous changeons dâidĂ©e mais changer dâidĂ©e nâest point progresser, ce nâest pas sâĂ©lever Ă un mode vibratoire plus haut. Câest pourquoi Sri Aurobindo parlait de changement de conscience. Le chercheur dĂ©couvre ainsi quâil nây a pas de dedans et de dehors et que ce dernier est partout dedans ! Nous sommes partout ! Nous sommes partout chez nous. De mĂȘme pour lâantinomie action-mĂ©ditation la Force passe en nous et nous ne sommes jamais branchĂ© ailleurs. 5 La Conscience ______________ p63-p80 un occidental, la conscience est toujours un phĂ©nomĂšne mental je pense donc je suis. Câest un point de vue, le nĂŽtre. Nous nous plaçons au centre du monde. Pourtant si nous voulons dĂ©couvrir ce quâest la conscience il faut passer outre Ă cet Ă©troit point de vue. Sri Aurobindo avait pu faire les observations suivantes La conscience mentale nâest quâune gamme humaine et elle nâĂ©puise pas toutes les gammes de conscience possibles de mĂȘme que la vue humaine nâĂ©puise pas toutes les gradations de couleur ou lâouĂŻe toutes les gradations du son car il y a quantitĂ© de choses qui sont invisibles et inaudibles Ă lâhomme. De mĂȘme il y a des gammes de conscience au dessus â gammes supramentales â et au dessous â gammes submentales â avec lesquelles lâĂȘtre humain normal nâa pas de contact et qui, de ce fait, lui semblent âinconscientesâ. A mesure que nous progressons et que nous nous Ă©veillons Ă lâĂąme en nous et dans les choses, nous rĂ©alisons quâil y a aussi une conscience dans la plante, dans le mĂ©tal, dans lâatome, dans tout ce qui appartient Ă la Nature physique. Sri Aurobindo nous encourage vivement Ă voir par nous-mĂȘmes. Il faut donc dĂ©mĂȘler cette chose en nous qui relie nos diverses maniĂšres dâĂȘtre et nous permet dâentrer en contact avec les autres formes de conscience. Les centres de conscience p65-p70 nous poursuivons notre mĂ©thode expĂ©rimentale nous observons que nous mentalisons tout. Le mental nous permet de porter Ă notre surface consciente tous les mouvements de notre ĂȘtre mais du mĂȘme coup, il nous voile leur voix et leur fonctionnement vĂ©ritables. Le chercheur qui a fait taire son mental commencera Ă distinguer tous ces Ă©tats dans leur rĂ©alitĂ© nue. Il sentira Ă divers points de concentration comme des noeuds de force dotĂ©s chacun dâune qualitĂ© vibratoire particuliĂšre. Ces vibrations semblent sâirradier Ă diffĂ©rentes hauteurs de notre ĂȘtre. LâexpĂ©rience dâune grande vibration rĂ©vĂ©latrice par exemple qui nous fait ressentir le monde comme plus lĂ©ger, plus clair. Nous avons aussi lâexpĂ©rience de vibrations plus Ă©paisses, des vibrations de colĂšre, de peurs, de dĂ©sirs, de sympathie. Il y a en nous toute une gamme de nodules vibratoires ou centres de conscience, chacun spĂ©cialisĂ© dans un type de vibration. Le mental est seulement un des centres, un type de vibration, seulement une des formes de conscience qui veut sâarroger la premiĂšre place. Disons que ces centres appelĂ©s chakras en Inde ne se situent pas dans notre corps physique mais dans une autre dimension bien que leur concentration, Ă certains moments, puisse devenir si intense quâon ait la sensation aigĂŒe dâune localisation physique. Certains correspondent dâassez prĂšs aux diffĂ©rents plexus nerveux que nous connaissons mais pas tous. Grosso modo on peut distinguer sept centres rĂ©partis en quatre zones 1 Le Supraconscient avec un centre un peu au sommet de la tĂȘte qui dirige notre mental pensant et nous met en communication avec des rĂ©gions mentales plus Ă©levĂ©es illuminĂ©es, intuitives, surmentales, etc⊠2 Le Mental avec deux centres lâun, entre les sourcils, qui gouverne la volontĂ© et le dynamisme de toutes nos activitĂ©s mentales quand on veut agir par la pensĂ©e. Câest aussi le centre de la vision subtile ou âtroisiĂšme oeilâ, lâautre, Ă hauteur de la gorge qui gouverne toutes les formes dâexpression mentale. 3 Le Vital avec trois centres lâun Ă hauteur du coeur qui gouverne notre Ă©tat Ă©motif, amour, haine etc⊠le deuxiĂšme Ă hauteur du nombril qui gouverne nos mouvements de domination, de possession, de conquĂȘte, nos ambitions etc⊠et un troisiĂšme, le vital infĂ©rieur entre le nombril et le sexe Ă hauteur du plexus mĂ©sentĂ©rique qui commande les vibrations les plus basses jalousie, envie, dĂ©sir, convoitise, colĂšre. 4 Le physique et le Subconscient avec un centre Ă la base de la colonne qui rĂ©git notre ĂȘtre physique et le sexe. Ce centre nous ouvre plus bas aux rĂ©gions subconscientes. GĂ©nĂ©ralement dans lâhomme ânormalâ ces centres sont endormis ou fermĂ©s ou ne laissent filtrer que le tout petit courant nĂ©cessaire Ă sa mince existence. Avec le yoga ces centres sâouvrent. Ils peuvent sâouvrir de deux maniĂšres de bas en haut ou de haut en bas suivant que lâon pratique un yoga traditionnel ou celui dâAurobindo. A force de concentrations, dâexercices, on peut un jour sentir une Force ascendante qui sâĂ©veille Ă la base de la colonne vertĂ©brale et monte au sommet du crĂąne. Avec le yoga de Sri Aurobindo, la Force descendante ouvre trĂšs lentement, doucement, ces mĂȘmes centres de haut en bas. En agissant de bas en haut nous ouvrons en premier les chakras des vibrations les plus Ă©paisses et sommes branchĂ©s sur la confusion et la boue du monde. Câest pourquoi les yogas traditionnels exigent la prĂ©sence dâun MaĂźtre protecteur. Notre premiĂšre dĂ©couverte est de voir que les vibrations mentales viennent du dehors avant dâentrer dans nos centres vibrations de joie, de volontĂ© etc⊠et que notre ĂȘtre est comme un poste rĂ©cepteur, du haut en bas. La personnalitĂ© frontale p70-p72 13. Nous serons tentĂ©s de protester car enfin ce sont nos sentiments, nos peines, nos dĂ©sirs, notre sensibilitĂ©. Il est vrai quâen un sens câest nous car nous avons pris lâhabitude de rĂ©pondre Ă certaines vibrations plutĂŽt quâĂ dâautres. Mais en y regardant de plus prĂšs, on ne peut mĂȘme pas dire que câest ânousâ qui avons pris toutes ces habitudes ; câest notre milieu, notre Ă©ducation, nos traditions qui ont choisi pour nous. La Nature universelle dit Sri Aurobindo dĂ©pose en nous certaines habitudes de mouvement, de personnalitĂ©, de caractĂšre, certaines facultĂ©s, certaines dispositions, tendances⊠et câest cela que nous appelons nous-mĂȘme. En fait, nous accrochons toujours les mĂȘmes longueurs dâonde. Tout est en Ă©tat de flux constant et tout nous vient dâun mental plus vaste que le nĂŽtre, universel ou de rĂ©gions plus basses subconscientes ; ou plus hautes, supraconscientes. Ainsi, cette petite personnalitĂ© frontale est entourĂ©e, soutenue, traversĂ©e et mue par toute une hiĂ©rarchie de âmondesâ ou comme dit Sri Aurobindo de plans de consciences qui sâĂ©chelonnent sans interruption de lâEsprit pur Ă la MatiĂšre et qui sont en relation avec chacun de nos centres. Mais nous ne sommes conscients que de quelques bulles Ă la surface. Lâindividualisation de la conscience p72-p75 commençons Ă entrevoir ce quâest la conscience et Ă sentir quâelle est partout dans lâunivers mais nous nâavons pas encore trouvĂ© ânotreâ conscience. Nous avons tous senti, Ă certains moments privilĂ©giĂ©s de notre existence comme une chaleur dans notre ĂȘtre, une sorte de poussĂ©e intĂ©rieure ou de force vivante qui surgit de rien, sans cause, comme une flamme. Mais bien vite, nous sortons de cette adolescence et le mental sâempare de cette force, comme il sâempare de tout et la recouvre de grands mots idĂ©alisants. Il la fait entrer dans une oeuvre, un mĂ©tier, une Eglise ou le vital sâen saisit et la badigeonne de sentiments plus ou moins nobles ou la fait entrer dans quelque aventure ou quâil sâen serve pour dominer, vaincre, possĂ©der. Mais le chercheur qui a fait taire son mental et ne risque plus dâĂȘtre pris au piĂšge des idĂ©es, qui a tranquillisĂ© son vital et nâest plus emportĂ© dans la grande dispersion des sentiments et des dĂ©sirs redĂ©couvre dans cet Ă©claircissement de son ĂȘtre, comme un nouvel Ă©lan de jeunesse une nouvelle poussĂ©e Ă lâĂ©tat libre. A mesure que sa concentration grandira par ses âmĂ©ditations activesâ, par son aspiration, son besoin, il sentira que cette poussĂ©e se met Ă vivre âElle sâĂ©largit et fait sortir ce qui vit, dit le Rig-VĂ©da, Ă©veillant quelquâun qui Ă©tait mortâ. Elle prend de plus en plus de puissance et dâindĂ©pendance comme si câĂ©tait Ă la fois une force et un ĂȘtre dans son ĂȘtre. Il remarquera dans ses mĂ©ditations passives tout dâabord que cette force en lui a des mouvements, une masse, des intensitĂ©s variables et quâelle monte et descend au-dedans de lui. Dans les mĂ©ditations actives, la vie ordinaire, cette force sera plus diluĂ©e et donnera lâimpression dâune petite vibration sourde Ă lâarriĂšre plan. Avec cette petite chose dedans qui vibre, on est invulnĂ©rable et plus jamais seul. Câest chaud, câest proche, câest fort. Alors nous avons touchĂ© la rĂ©alitĂ© fondamentale de notre ĂȘtre, le centre vrai, chaleur et ĂȘtre, conscience et force. Le chercheur sâapercevra que cette poussĂ©e ne se meut pas au hasard, comme il lui avait semblĂ© tout dâabord, mais quâelle se rassemble en divers points de son ĂȘtre suivant les activitĂ©s du moment. Tous les centres, y compris le mental, ne sont que ses ouvertures sur les diffĂ©rents Ă©tages de la rĂ©alitĂ© universelle ou ses instruments de transcription et dâexpression. Câest elle le voyageur des mondes,Savitri 2893, lâexplorateur des plans de conscience, elle qui relie nos diverse maniĂšres dâĂȘtre. En dâautres termes nous aurons dĂ©couvert la conscience. Nous pouvons dĂ©placer notre conscience vers des rĂ©gions plus profondes ou plus hautes, inaccessibles au mental et Ă nos organes des sens car la conscience nâest pas une façon de penser ou de sentir mais un pouvoir dâentrer en contact avec la multitude des degrĂ©s de lâexistence, visibles ou invisibles. Nous verrons que cette conscience est indĂ©pendante de ce que lâon pense, de ce que lâon sent, quâelle est indĂ©pendante du mental et du vital et mĂȘme du corps car dans certains Ă©tats particuliers dont nous reparlerons elle sort du corps et va se promener ailleurs pour faire des expĂ©riences. Conscience-force, Conscience-joie p75-p80 dĂ©couvrant la conscience nous avons dĂ©couvert que câĂ©tait une force. Conscience-force dit Sri Aurobindo car en vĂ©ritĂ© les deux termes sont insĂ©parables et convertibles lâun en lâautre. La sagesse ancienne de lâInde connaissait bien ce fait et ne parlait jamais de conscience, Chit, sans y adjoindre le terme Agni, chaleur, flamme, Ă©nergie, Chit-Agni ou parfois elle emploie le mot Tapas qui est synonyme dAgni. Nous parlons de plusieurs forces descendante, ascendante, mentale, vitale, matĂ©rielle mais il nây a quâune seule Force au monde, un seul courant unique et qui selon le niveau oĂč il opĂšre se revĂȘt dâune substance ou dâune autre. Câest elle qui relie tout, anime tout, elle la substance fondamentale de lâunivers Conscience-Force, Chit-Agni. Sâil est vrai que la conscience est une force, inversement la force est une conscience et toutes les forces sont conscientes. Câest partout le mĂȘme courant de conscience avec des modalitĂ©s vibratoires diffĂ©rentes que ce soit dans la plante, dans les rĂ©flexions du mental humain, dans le supraconscient lumineux et dans lâinstinct de la bĂȘte, dans le mĂ©tal et dans nos mĂ©ditations profondes. Einstein nous a appris que MatiĂšre et Energie sont convertibles lâune lâautre E= mcÂČ. Il nous reste Ă dĂ©couvrir pratiquement que cette Energie est une Conscience et que la matiĂšre, elle aussi, est une forme de conscience. Quand nous aurons trouvĂ© ce Secret nous aurons la vraie maĂźtrise des Ă©nergies matĂ©rielles. Mais nous ne faisons que redĂ©couvrir de trĂšs anciennes vĂ©ritĂ©s. Il y a quatre mille ans les Upanishads savaient que la MatiĂšre est de lâEnergie condensĂ©e â Par lâĂ©nergie de sa conscience Brahman sâest massĂ© ; de cela la MatiĂšre est nĂ©e, et de la MatiĂšre, la Vie, le Mental et les mondes Mundaka Upanishad , Tout est Conscience ici bas, parce que tout est lâEtre ou lâEsprit. Tout est Chit-conscience- parce que tout est Sat -existence-, Sat Chit. Ă divers niveaux de sa propre manifestation. Lâhistoire de notre Ă©volution terrestre, finalement, est lâhistoire dâune lente conversion de la Force en Conscience ou plus exactement un lent rappel de cette Conscience engloutie dans sa Force. Tout le progrĂšs Ă©volutif, en fin de compte, se mesure Ă la capacitĂ© de dĂ©gagement ou de dĂ©crochage de lâĂ©lĂ©ment conscience hors de son Ă©lĂ©ment force. Câest ce que nous appelons lâindividualisation de la conscience. Au stade spirituel ou yogique de notre Ă©volution la conscience est totalement dĂ©gagĂ©e de ses tourbillonnements mentaux, vitaux, physiques. Elle est capable de parcourir toute la gamme des vibrations de lâatome Ă lâEsprit. Si nous commençons Ă percevoir la conscience intĂ©rieure dit Sri Aurobindo on peut en faire toutes sortes de choses lâenvoyer Ă lâextĂ©rieur sous forme de courant de force, tracer un cercle de conscience autour de soi, diriger une idĂ©e pour quâelle entre dans la tĂȘte de quelquâun en AmĂ©rique. Si nous nâavions pas fait des milliers dâexpĂ©riences ⊠nous nâen parlerions pas comme nous en parlons. A un stade ultĂ©rieur, nous verrons que la Conscience peut agir sur la MatiĂšre et la transformer. Cette ultime conversion de la MatiĂšre en Conscience et peut -ĂȘtre un jour de la Conscience en MatiĂšre est lâobjet du yoga supramental dont nous reparlerons plus tard. Mais il y a bien des degrĂ©s de dĂ©veloppement de la conscience-force depuis le chercheur qui sâĂ©veille jusquâau yogi. Câest ici que la vraie hiĂ©rarchie commence. Il est une ultime Ă©quivalence. Non seulement la conscience est force, non seulement la conscience est ĂȘtre mais la conscience est joie, Ănanda Chit-Ănanda. Etre conscient câest la joie, une joie solide, vaste, paisible. Elle est irrĂ©futablement comme un roc Ă travers tous les temps, tous les lieux, comme un sourire derriĂšre et partout. Tout lâĂ©nigme de lâunivers est lĂ . Il nây en pas dâautre. Un sourire imperceptible, un rien qui est tout. Sat-Chit-Ănanda â Existence, Conscience, Joie â triade Ă©ternelle qui est lâunivers et que nous sommes âDe la joie tous ces ĂȘtres sont nĂ©s ; par la joie ils existent et grandissent ; Ă la joie ils retournentâ. TaĂŻttiriya Upanishad 6 La pacification du vital _________________________ p81-p100 Limites de la morale p81-p83 est une zone de notre ĂȘtre, Ă la fois source dâune grosse difficultĂ© et dâun grand pouvoir, une source de difficultĂ©s, parce quâelle brouille toutes les communications du dehors ou dâen haut en sâopposant frĂ©nĂ©tiquement Ă nos efforts de silence mental et une source de pouvoir parce que câest lâaffleurement de la grande force de vie en nous. Nous avons nommĂ© la rĂ©gion qui sâĂ©tend entre le coeur et le sexe et que Sri Aurobindo appelle le vital. Câest le lieu de tous les mĂ©langes le plaisir y est inextricablement liĂ© Ă la souffrance, la peine Ă la joie et la comĂ©die Ă la vĂ©ritĂ©. Les diverses spiritualitĂ©s du monde y ont trouvĂ© tant dâennuis quâelles ont tracĂ© une croix sur ce domaine dangereux. Mais cette chirurgie morale dit Aurobindo prĂ©sente un double inconvĂ©nient elle ne purifie pas vraiment car les Ă©motions du haut sont aussi sentimentales et donc partiales. Dâautre part, elle ne rejette pas vraiment mais refoule. En outre la morale ne fonctionne que dans les limites du fonctionnement mental. Elle nâa pas accĂšs aux rĂ©gions du subconcient ou supraconscient, ni dans la mort, ni dans le sommeil. Au reste, le chercheur ne pense pas en terme de bien et de mal mais en terme dâexactitude et dâinexactitude. Le chercheur fera donc une distinction entre les choses qui brouillent sa vision et celles qui la rendent claire ; ce sera lâessentiel de sa âmoraleâ. Lâhabitude de rĂ©pondre p83-p88 premiĂšre chose quâil distinguera dans son exploration vitale, câest une fraction du mental qui semble avoir pour seule fonction de donner une forme et une justification Ă nos impulsions, nos sentiments, nos dĂ©sirs; câest ce que Sri Aurobindo appelle le mental vital. DĂ©jĂ nous avons vu la nĂ©cessitĂ© du silence mental et nous Ă©tendrons notre discipline Ă cette couche infĂ©rieure du mental. Nous prendrons alors connaissance, spontanĂ©ment, dâune quantitĂ© de vibrations que les gens Ă©manent constamment, sans mĂȘme le savoir, et nous saurons de quoi il retourne ou devant qui nous nous trouvons. le polissage extĂ©rieur nâayant rien Ă voir, le plus souvent, avec cette petite rĂ©alitĂ© qui vibre. Nous saurons le pourquoi de nos sympathies ou antipathies, de nos craintes, de nos malaises. Nous nous apercevrons dâun phĂ©nomĂšne trĂšs intĂ©ressant notre silence intĂ©rieur a un pouvoir. Par exemple, la colĂšre, au lieu de nous mettre Ă vibrer intĂ©rieurement Ă lâunisson de celui qui parle, si nous savons rester immobile, nous verrons la colĂšre de lâautre se dissoudre peu Ă peu comme une fumĂ©e. Seulement, il ne sâagit pas dâavoir un masque impassible et de bouillonner en dedans on ne triche pas avec les vibrations. Il sâagit de la vraie maĂźtrise intĂ©rieure. Ce silence peut annuler nâimporte quelle vibration car elles sont contagieuses par exemple, le MaĂźtre peut ainsi transmettre des expĂ©riences spirituelles ou un pouvoir Ă un disciple. La clef de la maĂźtrise est toujours le silence, Ă tous les niveaux, parce que dans le silence nous percevons les vibrations et les distinguons câest le pouvoir de saisir. La vie extĂ©rieure ordinaire devient un immense champ dâexpĂ©riences. Câest pourquoi Sri Aurobindo a toujours voulu y mĂȘler son yoga. Il est trĂšs facile, seul, de vivre dans la parfaite illusion de la maĂźtrise de soi. Mais ce pouvoir dâimmobilitĂ© intĂ©rieure a des applications beaucoup plus importantes ; nous voulons parler de notre propre vie psychologique. La grosse difficultĂ© du vital est quâil sâidentifie faussement Ă tout ce qui semble sortir de lui. Il dit âma peineâ, ma âdĂ©pressionâ, mon âdĂ©sirâ et se prend pour toutes sortes de petits âjeâ qui ne sont pas lui. Par exemple, nous sommes seul ou en compagnie de telle ou telle personne et nous sentons quelque chose qui nous tire ou qui cherche Ă entrer en nous. Si nous attrapons la vibration nous nous retrouvons cinq minutes plus tard en train de lutter contre une dĂ©pression, dâavoir tel dĂ©sir, telle fĂ©brilitĂ©. Le chercheur qui a cultivĂ© le silence ne se laisse pas prendre Ă cette fausse identification. Il a fini par dĂ©couvrir ce que Sri Aurobindo appelle le circumconscient. Câest une sorte dâatmosphĂšre individuelle ou dâenveloppe protectrice. Câest lĂ que nous pourrons sentir et attraper les vibrations psychologiques avant quâelles nâentrent. Notre culture du silence a créé une transparence suffisante pour que nous puissions les voir venir, puis les arrĂȘter au passage et les rejeter. Elles resteront Ă tourner en rond dans le circumconscient et nous pourrons sentir trĂšs distinctement la colĂšre, le dĂ©sir, la dĂ©pression rĂŽder autour de nous. Nous serons surpris de voir quâun jour certaines vibrations ne nous touchent plus. Ou encore, nous nous apercevrons que certains Ă©tats psychologiques dĂ©ferlent Ă heure fixe ou se rĂ©pĂštent suivant certains mouvements cycliques que Sri Aurobindo ou la MĂšre appellent des formations, câest Ă dire un amalgame de vibrations qui a fini par acquĂ©rir une sorte de personnalitĂ© indĂ©pendante. Il y a mille expĂ©riences possibles, câest un monde dâobservations. La dĂ©couverte essentielle que nous aurons faite est quâil y a peu de nous dans tout cela sauf une habitude Ă rĂ©pondre. Tant que nous nous identifions faussement aux vibrations vitales, par ignorance, il est impossible de changer quoi que ce soit Ă notre nature. Contrairement Ă tous les dictons, la nature humaine peut-ĂȘtre changĂ©e car il nâest rien dans notre nature ou notre conscience qui ne soit inĂ©luctablement fixĂ©. Tout nâest quâun jeu de forces et vibrations. Câest pourquoi le yoga de Sri Aurobindo envisage la possibilitĂ© dâun renversement total des rĂšgles qui gouvernent ordinairement les rĂ©actions de la conscience. La vraie mĂ©thode de la maĂźtrise vitale nâest pas chirurgicale mais pacificatrice on ne lutte pas vitalement contre elle mais on la neutralise par une paix silencieuse si vous Ă©tablissez la paix, Ă©crit Sri Aurobindo, il devient aisĂ© de nettoyer le vital. La paix est quelque chose de propre en soi, et si vous lâĂ©tablissez, câest une façon positive dâarriver au but. Chercher la boue seulement et nettoyer est un chemin nĂ©gatif. Les forces adverses p88-p92 18. Il est une autre difficultĂ©, car les vibrations qui viennent des gens ou du vital universel ne sont pas seules Ă dĂ©ranger le chercheur. Il est un type de vibration dâune qualitĂ© particuliĂšre qui se distingue par sa soudainetĂ© et sa violence. En quelques instants il sera âun autre hommeâ ayant tout oubliĂ©, ses efforts, son but comme si tout Ă©tait dĂ©pourvu de sens, dĂ©composĂ©. Câest ce que Sri Aurobindo et la MĂšre appellent les forces adverses. Ce sont des forces trĂšs conscientes, dont le seul but apparemment, est de dĂ©courager le chercheur ou de le dĂ©tourner du chemin quâil sâest choisi. Le premier symptĂŽme de leur prĂ©sence est que la joie se voile, la conscience se voile et tout est enveloppĂ© dans une atmosphĂšre de drame. DĂšs quâil y a souffrance on peut ĂȘtre sĂ»r que lâennemi est lĂ . Leur premier soin, gĂ©nĂ©ralement, est de nous pousser Ă des dĂ©cisions subites, extrĂȘmes irrĂ©vocables. Câest une vibration aiguĂ« qui veut sâexĂ©cuter immĂ©diatement. On dĂ©couvre que lâon est capable de descendre aussi bas que lâon est montĂ© haut. Bien des Ă©cailles nous tombent des yeux et, comme dit Sri Aurobindo, notre vertu est dâune prĂ©tentieuse impuretĂ©. Toutes sortes de noms dĂ©moniaques et ânoirsâ ont donc Ă©tĂ© rĂ©servĂ©s Ă ces forces adverses dans lâhistoire spirituelle du monde. LâexpĂ©rience nous montre que ces forces perturbatrices ont leur place dans lâĂ©conomie universelle et quâelles ne sont perturbatrices quâau niveau de notre petite conscience momentanĂ©e. Pour lâindividu comme pour le monde, ces forces peu gracieuses sont des instruments de progrĂšs. â Ce par quoi tu tombes est cela mĂȘme par quoi tu tâĂ©lĂšvesâ dit le Kularnava Tantra dans sa sagesse. Pour lâĂąme en voie de croissance, pour lâEsprit au-dedans de nous, les difficultĂ©s, les obstacles, les attaques ne seraient-ils pas un moyen de grandir, dâintensifier sa force, dâĂ©largir son expĂ©rience, de sâentraĂźner Ă la victoire spirituelle ? La VĂ©ritĂ© bouge, elle a des jambes et les princes des tĂ©nĂšbres sont lĂ pour veiller Ă ce quâelle ne sâendorme pas. Les nĂ©gations de Dieu nous sont aussi utiles que ses affirmations dit Sri Aurobindo. LâAdversaire ne disparaĂźtra pas dit la MĂšre que lorsquâil ne sera plus nĂ©cessaire dans le monde. Et nous savons trĂšs bien quâil est nĂ©cessaire, comme la pierre de touche pour lâor, pour voir si lâon est vrai. La mĂ©thode vis Ă vis des forces adverses est la mĂȘme que pour les autres vibrations silence, immobilitĂ© intĂ©rieure qui laisse passer la vague. Nous pourrons ĂȘtre secouĂ©s et, portant, tout au fond, nous sentirons ce âtĂ©moinâ en nous, qui nâest pas touchĂ©. Pratiquement, le chercheur du yoga intĂ©gral sera beaucoup plus exposĂ© que les autres. Sri Aurobindo disait souvent que son yoga est une bataille parce quâil veut tout englober dans sa conscience. Il nây a pas rien quâun passage Ă forcer vers la bĂ©atitude du haut mais beaucoup de passages; Ă droite, Ă gauche et en bas et Ă tous les niveaux de notre ĂȘtre et plus dâun trĂ©sor Ă dĂ©couvrir. Le vital vrai p92-p100 y a donc un passage Ă franchir si nous voulons trouver la vraie force de vie derriĂšre la vie troublĂ©e de lâhomme frontal. Suivant les spiritualitĂ©s traditionnelles, ce passage sâaccompagne de toutes sortes de mortifications et de renoncements. Nous avons autre chose en vue. Nous ne cherchons pas Ă quitter la vie mais Ă lâĂ©largir. Le yoga est un plus grand art de vivre » disait Sri Aurobindo. Lâattitude de lâascĂšte qui dit âJe ne veux rienâ et lâattitude de lâhomme du monde qui dit âje veux cette choseâ sont les mĂȘmes, observe la MĂšre. Lâun peut ĂȘtre aussi attachĂ© Ă son renoncement que lâautre Ă sa possession. En fait, tant que lâon a besoin de renoncer Ă quoi que ce soit on nâest pas prĂȘt. On est encore jusquâau cou dans les dualitĂ©s. Si nous avons dĂ©masquĂ© ce simple point, nous aurons saisi tout le fonctionnement du vital du haut en bas la souffrance, la privation autant que lâabondance lâintĂ©ressent autant que la joie, la haine autant que lâamour, la torture autant que lâextase, dans tous les cas il sâengraisse. Nous avons saisi un autre travers du vital de surface câest un incorrigible charlatan. Nous savons tous cela et pourtant nous sommes toujours dâincorrigibles sentimentaux. Il prend la force de ses sentiments pour la force de la vĂ©ritĂ©. Une autre observation qui dĂ©coule de la premiĂšre sâimpose assez vite Ă nous câest la complĂšte impuissance du vital Ă aider autrui ou tout simplement Ă communiquer avec les autres sauf quand il y a conjonction dâĂ©goĂŻsmes. En rĂ©alitĂ© le vital ne cherche pas Ă aider, il cherche Ă prendre, toujours, de toutes les façons. Nos peines et nos souffrances sont toujours le signe dâun mĂ©lange et donc toujours mensongers. Seule la joie est vraie. Nous protesterons au nom de nos sentiments et dirons â Mais le Coeur ?â. Justement, le coeur est-il lieu plus mĂ©langĂ© ? En outre il sâessouffle vite et ce sera notre troisiĂšme observation. Pour une conscience cosmique dans son Ă©tat de connaissance complĂšte et dâexpĂ©rience complĂšte, tous les contacts sont perçus comme une joie, Ănanda. Seule lâĂ©troitesse de conscience, lâinsuffisance de conscience est la cause de tous nos maux, moraux et mĂȘme physiques, et de cette sempiternelle tragi-comĂ©die de lâexistence. Le chercheur ne sera plus dupe du jeu Ă©quivoque qui se dĂ©roule dans son vital de surface mais il gardera longtemps encore lâhabitude de rĂ©pondre aux mille petites vibrations biologico-sentimentales qui font la ronde autour. Câest un passage assez long comme de passer du mental rabĂącheur au silence mental. Mais lĂ aussi, il sera aidĂ© par la Force descendante qui contribuera puissamment Ă Ă©tablir un rythme nouveau en lui. Il remarquera que sâil fait seulement un tout petit pas en avant lâAide dâen haut en fera dix vers lui comme sâil Ă©tait attendu. En rĂ©alitĂ© le chercheur nâobĂ©it pas Ă un impĂ©ratif austĂšre et nĂ©gatif il suit une poussĂ©e positive de son ĂȘtre il grandit rĂ©ellement et les normes dâhier ou les plaisirs dâavant-hier lui semblent aussi minces quâune diĂšte de nourrisson- Il nâest pas Ă lâaise lĂ dedans, il a mieux Ă faire, mieux Ă vivre. DerriĂšre ce vital infantile, inquiet, vite Ă©puisĂ© nous dĂ©couvrons un vital calme et puissant- ce que Sri Aurobindo appelle le vital vrai. Nous entrons dans un Ă©tat de concentration tranquille, spontanĂ©e, comme peut lâĂȘtre la mer sous le jeu des vagues. Cette immobilitĂ© est une puissance concentrĂ©e qui peut mettre en mouvement tous les actes, supporter tous les chocs sans perdre son repos. Câest une intarissable source dâĂ©nergie. Les capacitĂ©s de travail et mĂȘme dâeffort physique sont dĂ©cuplĂ©es. La nourriture et le sommeil cessent dâĂȘtre les sources uniques de renouvellement des Ă©nergies. Dâautres pouvoirs qui passent pour âmiraculeuxâ peuvent se manifester. Il nây a pas lieu dâen parler ici, mieux vaut faire soi-mĂȘme lâexpĂ©rience. Dans cette immobilitĂ© un autre signe sâĂ©tablira dâune façon permanente lâabsence de souffrance et une sorte de joie inaltĂ©rable. Le chercheur qui aura Ă©tabli quelque immobilitĂ© verra que celle-ci dissout les chocs parce quâil est large, quâil nâest plus un petit individu serrĂ© sur lui-mĂȘme. Avec lâexpĂ©rience du yoga, la conscience sâĂ©largit dans toutes les directions-autour, au-dessous, au-dessus- et dans chaque direction, Ă lâinfini. Sa base est un vide infini ou un silence infini mais dans ce vide ou ce silence tout peut se manifester la Paix, la LibertĂ©, le Pouvoir, la LumiĂšre, la Connaissance, la Joie. DĂšs quâil y a souffrance de quelque ordre que ce soit, câest le signe immĂ©diat dâun rĂ©trĂ©cissement de lâĂȘtre et dâune perte de conscience. Quand le chercheur sâĂ©lĂšvera dans le Supraconscient il comprendra que les intensitĂ©s de lâEsprit peuvent aussi ĂȘtre foudroyantes. en rĂ©alitĂ© câest toujours la mĂȘme Force, divine, la mĂȘme Conscience-Force , en haut, en bas , dans la MatiĂšre ou dans la Vie ou dans le Mental ou plus haut, mais plus Elle descend plus Elle est obscurcie, dĂ©formĂ©e , fragmentĂ©e. 7 Le centre psychique ______________________ p101-p120 20. Le mental nâest pas nous, puisque toutes nos pensĂ©es viennent dâun Mental plus vaste que le nĂŽtre, universel. Le vital nâest pas nous, ni nos sentiments ni nos actes, puisque toutes les impulsions viennent dâun Vital plus large que le nĂŽtre, universel. Ce corps non plus, nâest pas nous, car ses composants viennent dâune MatiĂšre et obĂ©issent Ă des lois plus grandes que les NĂŽtres, universelles. Quelle est donc cette chose en nous qui fait que nous sommes âjeâ , mĂȘme si tout le reste sâĂ©croulait ? Et surtout qui est âjeâ quand tout le reste sâĂ©croule, parce que câest lâheure de notre vĂ©ritĂ©. Au cours de notre reconnaissance, nous avons observĂ© divers centres ou niveaux de conscience et nous avons vu que, derriĂšre ces centres, il y avait une conscience-force qui se mouvait et qui reliait nos divers Ă©tats dâĂȘtre et nous avons senti que ce courant de force, ou de conscience, Ă©tait la rĂ©alitĂ© fondamentale de notre ĂȘtre derriĂšre tous nos Ă©tats. Qui donc est conscient en nous ? La vĂ©ritĂ© est double. En aucun cas nous ne sommes des marionnettes. Nous avons ce que Sri Aurobindo appelle lâĂȘtre psychique et un centre cosmique ou ĂȘtre central. Etape par Ă©tape nous devons retrouver lâun et lâautre et devenir le MaĂźtre de tous nos Ă©tats. Pour lâinstant nous irons seulement Ă la dĂ©couverte de notre centre individuel, le psychique, que dâautres appellent Ăąme. Câest Ă la fois la chose la plus simple du monde et la plus difficile. La plus simple parce quâun enfant comprend cela, il vit cela spontanĂ©ment. Il vit dans son ĂȘtre psychique. La plus difficile, parce que cette spontanĂ©itĂ© est bientĂŽt recouverte par toutes sortes dâidĂ©es, de sentiments. Alors on commence Ă parler âdâĂąmeâ, câest Ă dire quâon y comprend plus rien. Toutes les souffrances de lâadolescence sont justement lâhistoire dâun lent emprisonnement psychique. Toutes les difficultĂ©s du chercheur sont lâhistoire inverse dâune lente extirpation de tous les mĂ©langes mentaux et vitaux. Mais ce nâest pas seulement un voyage Ă lâenvers car on ne revient jamais en arriĂšre et au bout du voyage on ne retrouve pas lâenfant psychique mais une royautĂ© consciente. Car le psychique est un ĂȘtre, il grandit, il est le miracle dâune enfance Ă©ternelle dans un royaume de plus en plus vaste. Il est âdedans comme un enfant qui doit naĂźtreâ. dit le Rig-Veda La naissance psychique p103-p109 21. Les premiĂšres manifestations du psychique sont la joie et lâamour. Une joie tranquille, profonde, comme la mer. La joie profonde nâa besoin de rien pour ĂȘtre, elle est. Un amour qui nâa besoins de rien pour ĂȘtre, il est. Il est invulnĂ©rable, rien ne le touche. Rien nâest bas pour lui, ni haut, ni pur, ni impur. Il est lĂ©ger, rien ne lui pĂšse. Il est invulnĂ©rable, rien ne le touche. Il est tranquille, tranquille comme un petit souffle au fond de lâĂȘtre. Il est Dieu en nous. Pour lâoeil qui voit, voilĂ comment le psychisme apparaĂźt Quand on regarde quelquâun qui est conscient de son Ăąme et qui vit dans son Ăąme, dit la MĂšre, on a lâimpression de descendre, dâentrer profondĂ©ment, profondĂ©ment dans la personne, loin, trĂšs loin, dedans tandis que, gĂ©nĂ©ralement, quand on regarde les yeux des gens, il y a des yeux oĂč lâon nâentre pas, câest fermĂ© comme une porte. Il y a des yeux qui sont ouverts, on entre, puis on rencontre derriĂšre, assez prĂšs, quelque chose qui vibre, qui brille, qui scintille. Câest son vital. Pour trouver lâĂąme, il faut se reculer de la surface, se retirer profondĂ©ment, descendre dans un trou trĂšs profond, silencieux, immobile, ça câest lâĂąme. Mais ce sont lĂ des signes seulement. Comment ouvrir les portes du psychisme ? Car il est bien cachĂ©. Tout dâabord il est cachĂ© par nos idĂ©es, nos sentiments qui le pillent et le singent sans merci. Il est aussi happĂ© par le vital qui en fait ses brillantes exaltations, ses Ă©motions âdivinesâ et palpitantes, ses amours accaparantes. Il est mis en cage par le mental qui en fait ses idĂ©aux exclusifs, ses philanthropies infaillibles, ses morales cadenassĂ©es; et des Eglises, dâinnombrables Eglises qui le mettent en articles et en dogmes. OĂč est le psychisme la dedans ? Le gros Ă©cueil, câest quand il sort de sa cachette une seconde. Il jette une telle gloire sur tout ce quâil touche que nous confondons sa lumineuse vĂ©ritĂ© avec la circonstance de la rĂ©vĂ©lation. Tel qui eut la rĂ©vĂ©lation de son psychisme, un jour en Ă©coutant Beethoven, dira la musique, rien que la musique est divine ici bas. Tel autre, qui aura senti son Ăąme dans lâimmensitĂ© de la mer se fera une religion du grand large et tel autre dira mon prophĂšte, ma chapelle, mon Ă©vangile. Chacun bĂątit ainsi sa construction autour du noyau dâexpĂ©rience. Mais le psychisme est libre merveilleusement libre de tout. Le monde va ainsi, accablĂ© de demi-vĂ©ritĂ©s qui sont plus lourdes que des mensonges. Si lâon veut avoir lâexpĂ©rience du psychique dans sa puretĂ© cristalline, il faut faire une transparence en soi car, dĂšs que lâon est clair, la VĂ©ritĂ© Ă©merge spontanĂ©ment, la vision, la joie, tout. La VĂ©ritĂ© est la chose la plus naturelle qui soit au monde. Câest le reste qui brouille tout, le mental et le vital. Toutes les disciplines spirituelles dignes de ce nom ne doivent tendre, finalement, quâĂ ce point naturel oĂč nous nâavons plus besoin dâefforts. Le chercheur nâessaiera pas dâentrer dans le brouillage du mental moral, ni de faire lâimpossible tri du bien et du mal pour dĂ©gager le psychisme. Câest ce que Sri Aurobindo appelle un changement de conscience. Dans cette transparence, les vieux plis de lâĂȘtre se dĂ©feront tranquillement et nous sentirons une autre position de la conscience, pas une position intellectuelle, un centre de gravitĂ©. A hauteur du coeur, mais plus profond que le centre vital du coeur nous sentirons une zone de concentration plus intense que les autres, qui est comme leur point de convergence- câest le centre psychique. Quelque chose sâallume au centre, comme un feu â Agni. Câest le vraiâ jeâ en nous. On dit âprĂ©sence â mais câest plutĂŽt comme une absence poignante, comme un trou vivant que lâon porte dedans et qui chauffe, qui brĂ»le, qui pousse de plus en plus et qui finit par devenir rĂ©el et seulement rĂ©el dans un monde oĂč lâon se demande si les hommes vivent ou font semblant. Il faut le dĂ©gager avec patience de son propre corps dit lâUpanishad. Câest lui âlâenfant enfermĂ© dans la caverne secrĂšteâ dont parle le Rig Veda .1, âle fils du ciel par le corps de la terreâ â lui qui est Ă©veillĂ© dans ceux qui dorment â .â Il est comme la vie et comme le souffle de notre existence, il est comme notre enfant Ă©ternelâ Il est comme âle Roi brillant qui nous Ă©tait cachĂ© Câest le Centre, le MaĂźtre, le lieu oĂč tout communique Un espace ensoleillĂ© oĂč tout est jamais connu. Si nous avons senti ce Soleil dedans, cette flamme, cette vie vivante â il y a tant de vies mortes â fĂ»t-ce une seconde dans une existence, tout est changĂ© ; câest un souvenir devant lequel tous les autres sont pĂąles. Câest le Souvenir. Si nous sommes fidĂšles Ă cet Agni qui brĂ»le, il grandira de plus en plus, comme un ĂȘtre vivant dans notre chaire. Une sensation terrible de quelque chose qui empĂȘche de voir et de passer; on essaie de passer au travers et puis on est en prĂ©sence dâun mur dit la MĂšre. Puis, Ă force de besoin, Ă force de vouloir, la tension psychique, un jour, atteindra son point de renversement et nous aurons lâexpĂ©rience. Quelque chose bascule dans la conscience. Au lieu dâĂȘtre dehors et de chercher Ă voir dedans, on est dedans et, de la minute oĂč on est dedans, absolument tout change, complĂštement. Tout ce qui vous paraissait vrai, naturel, normal, rĂ©el, tangible, tout cela immĂ©diatement vous paraĂźt trĂšs grotesque, trĂšs drĂŽle, trĂšs irrĂ©el, trĂšs absurde. Mais on a touchĂ© quelque chose qui est suprĂȘmement vrai et Ă©ternellement beau ; et cela on ne le perd plus. âĂ Feu, ĂŽ Agni, quand tu es bien portĂ© par nous, tu deviens la suprĂȘme croissance, la suprĂȘme expansion de notre ĂȘtre ; toute gloire et toute beautĂ© sont dans ta couleur dĂ©sirable, dans ta vision parfaite. Ă Ă©tendue, tu es la plĂ©nitude qui nous porte au bout du chemin, tu es une multitude de richesses rĂ©pandues de tous cĂŽtĂ©sâ Rig-VĂ©da La MĂšre expliquait ainsi lâexpĂ©rience ⊠Alors toute la concentration, toute lâaspiration se rassemble en un faisceau et va poussant, poussant contre cette porte, poussant de plus en plus, avec une Ă©nergie croissante, jusquâĂ ce que tout dâun coup, la porte cĂšde. Et on entre, comme prĂ©cipitĂ© dans la lumiĂšre. Alors on est vraiment nĂ©. La croissance psychique p109-p120 toutes les expĂ©riences, lorsque sâouvre la porte du psychique, la plus immĂ©diate et la plus irrĂ©sistible est dâavoir toujours Ă©tĂ© et dâĂȘtre pour toujours. On Ă©merge dans une autre dimension, oĂč lâon voit quâon est vieux comme le monde et Ă©ternellement jeune et que cette vie est une expĂ©rience, un chaĂźnon, dans une succession ininterrompue dâexpĂ©riences qui sâĂ©tendent derriĂšre nous et se perdent dans le futur. â Vieux et usĂ© il devient jeune encore et encore â dit le Rig-Veda Ce que lâon appelle communĂ©ment la rĂ©incarnation nâest pas propre Ă lâenseignement de Sri Aurobindo ; toutes les sagesses anciennes en ont parlĂ©, de lâExtrĂȘme-Orient Ă lâEgypte et aux nĂ©oplatoniciens mais Sri Aurobindo lui donne un sens nouveau. DĂšs lâinstant oĂč lâon sort de la petite vision momentanĂ©e dâune vie unique coupĂ©e par la mort, deux attitudes sont possibles ; ou bien on peut penser, avec les spiritualistes exclusifs, que toutes ces vies sont douloureuses et futiles dont il importe de se libĂ©rer au plus tĂŽt pour se reposer en Dieu, en Brahman ou en quelque Nirvana ; ou bien on peut croire avec Sri Aurobindo â une croyance qui repose sur une expĂ©rience â que lâensemble de ces vies reprĂ©sente une croissance de conscience qui culmine dans un accomplissement terrestre ; autrement dit quâil y a une Ă©volution de la conscience derriĂšre lâĂ©volution des espĂšces et que cette Ă©volution spirituelle doit aboutir Ă une rĂ©alisation individuelle et collective sur la terre. Câest hors du monde que les spiritualistes ont cherchĂ© la libĂ©ration et le salut. EnvisagĂ©e du point de vue dâune Ă©volution de la conscience, la rĂ©incarnation cesse dâĂȘtre la ronde futile que dâaucuns y ont vu ou lâextravagance imaginative que dâautres en ont fait. Avec une clartĂ© toute occidentale Sri Aurobindo nous dĂ©barrasse du âroman feuilleton spirituelâ, comme dit la MĂšre oĂč tant de connaissances sĂ©rieuses ont dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© depuis la fin de lâĂąge des mystĂšres et il nous invite Ă une expĂ©rimentation lucide tout simplement. Il ne sâagit pas de croire en la rĂ©incarnation mais dâen avoir lâexpĂ©rience et dâabord de savoir dans quelles conditions lâexpĂ©rience est possible. Pendant des vies et des vies le psychique grandit silencieusement derriĂšre la personnalitĂ© frontale. Quand celle-ci se dissout, il emmĂšne seulement lâessence de toutes ses expĂ©riences. Chaque vie reprĂ©sente donc un type dâexpĂ©rience nous croyons faire beaucoup dâexpĂ©riences mais câest toujours la mĂȘme. Plus il grandira, plus la conscience-force sâindividualisera en nous jusquâau jour oĂč il jaillira au grand jour. Alors, il pourra prendre conscience directement du monde autour. Il sera le maĂźtre de la nature au lieu dâĂȘtre son prisonnier endormi. Le yoga est le point de dĂ©veloppement oĂč nous passons des mĂ©andres de lâĂ©volution naturelle Ă une Ă©volution consciente et dirigĂ©e câest un processus dâĂ©volution concentrĂ©e. Sans rĂ©incarnation on sâexplique mal, lâimmense diffĂ©rence de degrĂ©s entre les Ăąmes, celle dâun souteneur, par exemple, et celle dâun Dante ou dâun François dâAssise. Mais mĂȘme parmi les ĂȘtres Ă©veillĂ©s il y a aussi dâĂ©normes diffĂ©rences de degrĂ©s ; il est des Ăąmes, des consciences-forces tout juste nĂ©es et dâautres qui ont une individualitĂ© dĂ©jĂ trĂšs formĂ©e ; des Ăąmes qui sont dans le premier Ă©clatement radieux de leur dĂ©couverte mais qui ne savent pas grand choses en dehors de leur joie rayonnante, qui nâont pas de souvenir prĂ©cis de leur passĂ©, mĂȘme pas conscience des mondes quâelles portent en elles. On peut ĂȘtre un yogi lumineux ou un saint qui vit dans son Ăąme et avoir un mental fruste, un vital refoulĂ©, un physique que lâon mĂ©prise. Le âsalutâ est peut-ĂȘtre rĂ©alisĂ© mais non la plĂ©nitude dâune vie intĂ©grale. A la dĂ©couverte psychique doit succĂ©der lâintĂ©gration psychique. Patiemment, lentement, aprĂšs avoir dĂ©couvert le royaume intĂ©rieur, il faudra coloniser et y adjoindre le royaume extĂ©rieur qui viendra sâintĂ©grer autour de ce nouveau centre si nous voulons une rĂ©alisation terrestre. Il faut que le psychique soit prĂ©sent Ă nos activitĂ©s extĂ©rieures et câest alors seulement que nous pourrons commencer Ă parler de rĂ©incarnation et de souvenirs des vies passĂ©es, des souvenirs de moments dâĂąme. Nous pourrons nous souvenir dâun cadre, dâun lieu, dâun costume, dâun dĂ©tail banal ce sont les seuls instants oĂč nous avons vĂ©cu, ou un vrai âjeâ a Ă©mergĂ© en nous. En des circonstances tragiques, de mĂȘme, le psychique peut Ă©merger. On sent comme une prĂ©sence derriĂšre, qui nous fait faire des choses dont nous serions tout Ă fait incapables normalement. LâĂ©volution ne consiste pas Ă devenir de plus en plus saint ou de plus en plus intelligent mais de plus en plus conscient. Malheureusement, le plus souvent, nous nous contentons âdâune vie intĂ©rieureâ dit-on et dehors nous vivons nâimporte comment, par habitude. Câest le contraire dâun yoga intĂ©gral. Mais, si dĂšs le dĂ©but, au lieu de rejeter toutes les activitĂ©s mondaines pour nous plonger dans la seule quĂȘte de lâĂąme nous avons tout embrassĂ© dans notre recherche, tous les niveaux de notre ĂȘtre, toute la vie, nous arriverons Ă une vie intĂ©grale et intĂ©grĂ©e, tandis que si lâon a tout exclu pour arriver Ă des fins dites âspirituellesâ il est trĂšs difficile de revenir sur ses pas pour dĂ©brider le mental et lâuniversaliser. La rĂ©alisation psychique ou dĂ©couverte de lâĂąme nâest donc pas une fin pour le chercheur câest le tout petit commencement seulement dâun autre voyage qui sâaccomplit dans la conscience de plus en plus vaste. Comme lâannonce Sri Aurobindo, nous aurons assez grandi pour infuser assez de conscience dans ce corps afin quâil participe, lui aussi, Ă lâimmortalitĂ© psychique. Tout et toujours, est une question de conscience, pour notre vie mentale, vitale, et physique, comme pour notre sommeil et notre mort et notre immortalitĂ©. La conscience est le moyen, la conscience est la clĂ©, la conscience est la fin. ->Sri Aurobindo ou lâaventure de la conscience â 2iĂšme partie .
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La diffusion du film BĂątisseurs de lâAncien Monde » est lâoccasion de revenir sur la confĂ©rence organisĂ©e par lâINREES Ă laquelle jâavais assistĂ© le samedi 4 novembre 2017 Ă la Maison de la Radio sur les pyramides et les mystĂšres du monde avec comme invitĂ©s Erik Gonthier, Mathieu Laveau, Patrice Pouillard et Georges Vermard. Erik Gonthier et Patrice Pouillard. Mais avant de parler de la confĂ©rence, parlons des pyramides. Pourquoi font-elles partie des mystĂšres du monde ? Et de quoi parle-t-on ? On parle bien sĂ»r des pyramides Ă©difiĂ©es sur le plateau de Gizeh, situĂ©es Ă deux pas du Caire. Elles sont au nombre de 3 la plus petite, celle de Mykerinos, la moyenne, celle de KhĂ©phren, enfin, la plus imposante, celle de KhĂ©ops. Câest cette derniĂšre, bien sĂ»r, qui attire particuliĂšrement la curiositĂ©, compte tenu de ses dimensions hallucinantes 146,58 m de haut Ă lâorigine, un pĂ©rimĂštre de 922 m, une surface de 53 056 m2 et un volume originel de 2 592 341 m3. Elle est constituĂ©e de 2,3 millions de blocs de pierre, tous de dimensions diffĂ©rentes pour des raisons antisismiques et pesant en moyenne 200 tonnes. Elle est la seule des 7 merveilles du monde antique qui nous soit parvenue. Elle est censĂ©e avoir Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e vers 2560 av. par quelques ouvriers en 20 ans pendant le rĂšgne du roi KhĂ©ops pour lui servir de tombeau. Il existe ainsi Ă lâintĂ©rieur, une chambre haute du roi, une chambre intermĂ©diaire dite de la reine, et une chambre souterraine. Des analyses rĂ©centes [1] ont rĂ©vĂ©lĂ© lâexistence dâune autre cavitĂ©, grande comme un avion, au-dessus de la chambre du roi. Le plateau de Gizeh est complĂ©tĂ© par le temple de KĂ©phren oĂč lâon trouve lâĂ©nigmatique Sphinx. Enigmatique parce que certains pensent quâen fait il sâagissait Ă lâorigine de la statue dâun lion quâon aurait retaillĂ©e pour lui donner une tĂȘte humaine, ce qui expliquerait que les proportions entre la tĂȘte et le corps soient si Ă©tranges. Nous y reviendrons. VoilĂ le dĂ©cor plantĂ©. PrĂ©cisons que la pyramide de KhĂ©ops nous est parvenue pratiquement intacte, Ă lâexception du parement lisse et blanc qui recouvrait les quatre faces. Des pyramides, il en existe un peu partout dans le monde, comme je lâai expliquĂ© dans mon article Quâest-ce qui a donnĂ© naissance aux civilisations ?. Pourquoi donc se pose-t-on tant de questions au sujet de cette pyramide de KhĂ©ops ? En fait, il y a plusieurs Ă©lĂ©ments qui ne collent pas dans lâhistoire officielle de la pyramide. Erik Gonthier. GĂ©ologue et EthnominĂ©ralogiste Nous nâavons trouvĂ© aucun document qui nous explique sa construction. Nous avons seulement le rĂ©cit que lâhistorien HĂ©rodote en fait... deux mille ans plus tard...! Il nâexiste quâun document â un papyrus dĂ©couvert rĂ©cemment dans le port de Wadi al-Jarf, Ă lâest du pays â et il explique seulement comment les blocs de calcaire ont Ă©tĂ© acheminĂ©s du site de Tourah jusquâau plateau de Gizeh [2]. Or, on ne comprend pas comment les Egyptiens ont fait pour la construire, surtout en si peu dâannĂ©es, Ă peine 20 ans ! 2,5 millions de blocs en 20 ans, cela fait la mise en place dâun bloc toutes les... dix minutes, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ! On ne comprend pas non plus comment ils ont pu lever des blocs aussi lourds 200 tonnes en moyenne alors quâils ne connaissaient pas la roue. On se demande aussi, tout simplement, Ă quoi servait cet Ă©difice, et cela reste un mystĂšre. On a dâabord dĂ©crit la Pyramide comme le tombeau de KhĂ©ops, mais on nâa retrouvĂ© aucun corps Ă lâintĂ©rieur, ni aucune inscription comme câest le cas dans dâautres tombeaux. La version officielle aujourdâhui est quâil ne sâagissait pas dâun tombeau mais un lieu de rituel sacrĂ©. On amenait le corps momifiĂ© de KhĂ©ops, on se livrait Ă quelques rituels, puis on allait mettre la momie ailleurs... Un tel travail pour quelques minutes de cĂ©rĂ©monie ? Cela nous interroge ! Dâautant que la pyramide, par ses proportions, dĂ©montre une extraordinaire connaissance des mathĂ©matiques et de lâastronomie. DâoĂč les Egyptiens tiraient-ils ces connaissances ? Mais la pyramide de KhĂ©ops nâest pas le seul mystĂšre du monde ancien, et ces mystĂšres nous font nous interroger sur les connaissances et les outils de ces bĂątisseurs de lâancien monde ». On peut citer les statues de lâĂźle de PĂąques, Machu Pichu, Stonehenge, les murs anti-sismiques de Cuzco, les blocs de pierre sculptĂ©s en H de Puma Punku en Bolivie, le site de Gobekli Tepe, etc. Ă chaque fois, on se dit Mais comment ont-ils fait cela ? » et Mais pourquoi ont-ils fait cela ? ». Ces constructions si parfaites malgrĂ© leur complexitĂ© nous laissent un peu perplexes, faute de documents nous expliquant le pourquoi et surtout le comment. VoilĂ la problĂ©matique posĂ©e, revenons Ă la confĂ©rence animĂ©e par StĂ©phane Allix. Patrice Pouillard. RĂ©alisateur. Elle commence par lâintervention de Patrice Pouillard, le rĂ©alisateur du film La RĂ©vĂ©lation des Pyramides ». La rĂ©vĂ©lation des Pyramides Il nous annonce quâil est en train de monter un nouveau film dont il nous montre quelques extraits en cours de montage. Il entend bien enfoncer le clou » sur lâidĂ©e que la Grande Pyramide est bien antĂ©rieure aux Egyptiens et quâelle est un tĂ©moignage de civilisation et un avertissement pour les gĂ©nĂ©rations futures [3]. La machine AnticythĂšre Il nous parle ensuite longuement dâune dĂ©couverte Ă©tonnante, celle de lâAnticythĂšre. Il sâagit dâun calculateur trĂšs sophistiquĂ© dĂ©couvert en 1901 dans une Ă©pave romaine datant de lâAntiquitĂ© prĂšs de lâĂźle dâAnticythĂšre, dâoĂč son nom. Son mĂ©canisme est si complexe, et sa fabrication demande une telle prĂ©cision quâon se demande comment elle a pu ĂȘtre conçue et fabriquĂ©e Ă une Ă©poque aussi reculĂ©e... Selon le rĂ©alisateur, elle apporterait la preuve quâil a existĂ© autrefois un savoir trĂšs Ă©voluĂ© perdu depuis. Son film Les BĂątisseurs de lâAncien Monde » consacre une longue sĂ©quence Ă cet instrument. Lâhistoire de lâhumanitĂ©, selon lâarchĂ©ologie officielle est linĂ©aire et progressive. Lâhomme que nous sommes aujourdâhui est lâhĂ©ritier dâune longue lignĂ©e dâancĂȘtres qui ont Ă©voluĂ© au fil des millĂ©naires, passant de leurs cavernes rustiques aux luxueux appartement de Manhattan, selon une Ă©volution continue du progrĂšs. Les grandes civilisations dont nous sommes issus sont nĂ©es il y a environ ans, dans des foyers rĂ©partis sur toute la surface de la Terre, en AmĂ©rique centrale Mexique, en Egypte, en MĂ©sopotamie, en Chine. Elles sont apparues pratiquement en mĂȘme temps, et sur le mĂȘme modĂšle, avec un petit penchant pour lâarchitecture pyramidale. Mais le plus intrigant est quâelles ont surgi dâun seul coup, et non pas au terme dâune lente Ă©volution. On ne trouve nulle part de trace dâune civilisation primitive, dâune citĂ© mĂšre », qui nous aurait montrĂ© les premiers tĂątonnements des humains en train de se civiliser. Non, au lieu de cela, nous avons soudain des civilisations clĂ© en main ». Je reviendrai sans doute un jour sur Sumer, mais les tablettes Ă©crites Ă cette Ă©poque attestent dâun degrĂ© dâĂ©volution trĂšs consĂ©quent, au point que tout ce qui fait aujourdâhui notre quotidien Ă©ducatif, culturel, Ă©conomique et spirituel est fixĂ© Ă cette Ă©poque. Tout cela serait venu dâun coup Ă nos ancĂȘtres ? Il y a une trĂšs longue pĂ©riode glaciaire peu propice Ă lâĂ©mergence dâune civilisation, puis vers ans avant la Terre se rĂ©chauffe. Lâhomme alors cesse dâĂȘtre un chasseur-cueilleur et se sĂ©dentarise peu Ă peu. Il organise des villages autour de ses activitĂ©s dâagriculteur/Ă©leveur. Selon la thĂšse officielle, ces villages se dĂ©veloppent, se complexifient, et ainsi naissent les civilisations. Gobekli Tepe oblige Ă reconsidĂ©rer la chronologie de notre Ă©volution Mais voilĂ , deux Ă©lĂ©ments viennent bousculer cette vision dâune Ă©volution progressive de lâhistoire humaine. Dâabord, il y a la dĂ©couverte rĂ©cente en Turquie du site de Gobekli Tepe. Les datations le situent Ă ans avant Ă une Ă©poque oĂč lâhomme est censĂ© ĂȘtre un chasseur-cueilleur qui ne connaĂźt pas lâagriculture. Ce site est Ă lâĂ©vidence de nature rituelle. Or, les archĂ©ologues considĂšrent que lâhomme nâa commencĂ© Ă sâintĂ©resser Ă la spiritualitĂ© quâavec la dĂ©couverte de lâagriculture. De plus, la complexitĂ© des figures sculptĂ©es est telle quâon doit considĂ©rer que les hommes qui les ont créés Ă©taient... trĂšs civilisĂ©s...! ans avant la supposĂ©e naissance de nos civilisations... Lâautre Ă©lĂ©ment qui trouble les chercheurs est lâexistence, dans de nombreuses cultures, de rĂ©cits de dĂ©luge. Lâhistoire, que nous connaissons par le biais dâun mythe dans la Bible, dĂ©crit une montĂ©e soudaine des eaux, le sauvetage dâune poignĂ©e dâindividus, et un recommencement Ă partir de rien du dĂ©veloppement humain. Ce schĂ©ma nâexiste pas que dans la Bible, il existe dĂ©jĂ dans des textes sumĂ©riens, mĂȘme dans des textes Ă©gyptiens, et dans des textes indiens. Les chercheurs ont fini par se demander si cette histoire de dĂ©luge nâavait pas un fondement rĂ©el et ils ont recherchĂ© des Ă©vĂ©nements cataclysmiques anciens qui pourraient expliquer cette montĂ©e soudaine des eaux. Alors, bien sĂ»r, il y a la fin de la pĂ©riode glaciĂšre, vers avant Le schĂ©ma imaginĂ© est le suivant la calotte glaciaire au nord fond, lâeau se dĂ©verse dans des lacs, lâeau est retenue quelques annĂ©es, puis les digues naturelles qui la retenaient cĂšdent et alors des quantitĂ©s dâeau inimaginables se dĂ©versent dans les ocĂ©ans en un temps trĂšs court, balayant tout sur leur passage. Bien sĂ»r, il est possible de prĂ©voir la catastrophe et de sâorganiser pour prĂ©server quelques spĂ©cimens du monde qui va ĂȘtre englouti sous les eaux. Et lâon attend que les eaux refluent, et les quelques hommes qui ont survĂ©cu reconstruisent de nouvelles civilisations. Mais lĂ encore, la science joue avec nos nerfs, car ce schĂ©ma a priori trĂšs simple ne correspond pas Ă la rĂ©alitĂ©. Aux alentours de ans avant il sâest produit un phĂ©nomĂšne trĂšs mystĂ©rieux quâon a baptisĂ© Dryas rĂ©cent ». Alors que la Terre sortait dâune longue pĂ©riode glaciaire et Ă©tait en train de se rĂ©chauffer, soudain, en quelques dizaines dâannĂ©es, elle se refroidit de nouveau brutalement. On peut imaginer que le prĂ©cĂ©dent rĂ©chauffement a modifiĂ© la circulation des courants ocĂ©aniques et perturbĂ© le climat, mais cela ne suffit pas Ă expliquer une glaciation si rapide. Il sâest forcĂ©ment passĂ© quelque chose dâautre. La Terre a-t-elle croisĂ© la route dâune comĂšte il y a ans ? Câest ce quelque chose » qui est dĂ©battu durant la confĂ©rence et qui est au centre des BĂątisseurs de lâAncien Monde ». Lâune des hypothĂšses est que la Terre aurait croisĂ© la route dâune comĂšte dont lâimpact aurait provoquĂ© un cataclysme considĂ©rable. De la glace aurait fondu immĂ©diatement, provoquant une hausse du niveau des ocĂ©ans, des poussiĂšres se seraient rĂ©pandues dans lâatmosphĂšre, voilant le soleil, et provoquant une chute vertigineuse de la tempĂ©rature sur Terre. On expliquerait ainsi la grande extinction des espĂšces en AmĂ©rique du Nord et la disparition de la civilisation dite de Clovis. Mais il est possible quâailleurs dans le monde, dâautres civilisations avancĂ©es aient existĂ© et aient Ă©tĂ© rayĂ©es de la carte en quelques annĂ©es. Lâhistoire de lâhumanitĂ© ne serait pas linĂ©aire et progressive, mais discontinue et cyclique. Car la comĂšte, du moins ses dĂ©bris, nâont pas frappĂ© que lâAmĂ©rique du Nord, des morceaux ont aussi frappĂ© lâEurope, le Moyen-Orient. Les survivants de ces dĂ©luges » auraient alors parcouru le monde pour civiliser » les peuplades et surtout auraient bĂąti des monuments destinĂ©s Ă nous avertir du danger qui nous menaçait. Quel danger ? Le retour de la comĂšte. Les partisans de cette thĂšse pensent que la comĂšte ne sâest pas fracassĂ©e sur la terre, elle lâa sans doute frĂŽlĂ©e et des dĂ©bris ont provoquĂ© les catastrophes dont on a parlĂ©. Cette comĂšte peut donc revenir et provoquer les mĂȘmes dĂ©gĂąts. Y a-t-il des preuves du passage de cette comĂšte ? Oui et non. Aucun cratĂšre volumineux nâa Ă©tĂ© dĂ©couvert, mais il est possible que la comĂšte ne se soit pas Ă©crasĂ©e au sol. En revanche, lâanalyse gĂ©ologique des strates notamment en AmĂ©rique du Nord, rĂ©vĂšle la prĂ©sence dâĂ©lĂ©ments quâon ne trouve en masse que dans les objets cĂ©lestes. Câest par la dĂ©couverte de tels Ă©lĂ©ments quâon a fini par soupçonner un astĂ©roĂŻde dâĂȘtre responsable de la disparition des dinosaures. Au fond, nous ont expliquĂ© les confĂ©renciers, les survivants de cette catastrophe auraient construit ces monuments Ă©nigmatiques, comme les Pyramides, pour nous montrer quâils avaient une parfaite connaissance du ciel, et nous avertir que le danger venait de lĂ . Il Ă©tait venu de lĂ , et il reviendrait de lĂ . MATHIEU LAVEAU. Chercheur indĂ©pendant On nous a beaucoup parlĂ© de la sonde Pioneer, cette sonde envoyĂ©e dans lâespace et censĂ©e dĂ©passer les limites du systĂšme solaire. Ă son bord, les AmĂ©ricains ont installĂ© une plaque tĂ©moignant de notre existence, avec des indices permettant de localiser la Terre dans lâunivers, etc. La Pyramide de KhĂ©ops serait en quelque sorte la sonde Pioneer des civilisations qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Sentant le danger arriver, elles auraient bĂąti un monument Ă toute Ă©preuve et il le fut ! contenant tout le savoir astronomique et mathĂ©matique connu pour le transmettre aux survivants. Et les prĂ©venir. Les confĂ©renciers nous ont en effet expliquĂ© que la Grande Pyramide a des proportions qui toutes se rĂ©fĂšrent aux grandes donnĂ©es mathĂ©matiques le nombre dâor, le nombre pi, etc... Comme si les humains qui lâont bĂątie avaient voulu Ă©crire un livre de science qui serait lisible par nâimporte quel ĂȘtre humain aprĂšs eux, quelles que soient sa culture, sa langue, ses connaissances. Dans cette hypothĂšse, la Grande Pyramide ne serait pas lâĆuvre des Egyptiens, et encore moins le tombeau de KhĂ©ops ! Câest bien plus que cela, câest la somme du savoir mathĂ©matique humain, câest aussi un avertissement... Il est possible que le monument ait Ă©tĂ© endommagĂ© et que les Egyptiens aient beaucoup travaillĂ© Ă sa rĂ©fection. De mĂȘme pour le Sphinx, qui a dĂ» subir pas mal de dĂ©gĂąts et que les Egyptiens ont resculptĂ©, transformant la tĂȘte de lion initiale en tĂȘte humaine. Pour les confĂ©renciers, le site de Gobleki Tepe, quâon commence Ă peine Ă dĂ©couvrir, aurait Ă©tĂ© aussi une mĂ©moire » des connaissances de lâĂ©poque, destinĂ©e aux gĂ©nĂ©rations futures. On expliquerait ainsi que le site entier a Ă©tĂ© enfoui sous Terre, sans doute pour le protĂ©ger du dĂ©luge, et le prĂ©server pour les humains dâaprĂšs. GEORGES VERMARD. Auteur et rĂ©alisateur Il a Ă©tĂ© beaucoup question du dernier livre de Graham Hancock, Magiciens des Dieux ». Lâauteur du best-seller LâEmpreinte des Dieux », dont jâai parlĂ© dans ce blog, revient en dĂ©tail sur cette idĂ©e de lâexistence dâune civilisation trĂšs dĂ©veloppĂ©e Ă la fin de la pĂ©riode glaciaire. Cette civilisation aurait Ă©tĂ© le tĂ©moin du dĂ©luge qui sâest abattue sur la Terre aprĂšs la collision avec des Ă©lĂ©ments de la comĂšte et ses survivants, les magiciens des Dieux », auraient ensuite parcouru la planĂšte pour transmettre leur savoir. Dans la vidĂ©o de cette confĂ©rence sous-titrĂ©e en français que je vous invite Ă regarder, Graham Hancock montre des photos nocturnes de la Terre prises par la Nasa. On y voit des zones trĂšs Ă©clairĂ©es, et des zones dans lâobscuritĂ© totale. Les zones Ă©clairĂ©es sont situĂ©es surtout en AmĂ©rique du Nord et en Europe. Ce sont les zones les plus dĂ©veloppĂ©es, mais quâadviendrait-il dâelles et de nous si soudain des dĂ©bris dâune comĂšte les percutaient. Nous sommes bien incapables de survivre sans Ă©lectricitĂ© ! Notre monde sâĂ©vanouirait ! Tandis que survivraient des humains habitant dans dâautres parties de la planĂšte et habituĂ©s Ă vivre sans Ă©lectricitĂ©. Alors peut-ĂȘtre que quelques rares humains du Nord », des sortes de magiciens, miraculeusement Ă©pargnĂ©s par le cataclysme, iraient leur apprendre les fondements de ce quâavait Ă©tĂ© notre civilisation industrielle. Et alors un nouveau cycle commencerait... Revenons Ă la confĂ©rence de lâINREES. Erik Gonthier a, lui, donnĂ© une indication passionnante les pyramides ont Ă©tĂ© construites en fait sur une colline que lâon a rasĂ©e, mais il semblerait que les arĂȘtes des pyramides soient sculptĂ©es dans la falaise sur quelques mĂštres de hauteur pour enraciner les pyramides. Câest ce qui expliquerait sans doute quâelles ont si bien rĂ©sistĂ© au fil des millĂ©naires. Autre prĂ©cision pour que la pyramide rĂ©siste aux tremblements de terre, les blocs qui la constituent sont tous de dimension diffĂ©rente. Georges Vernard et Mathieu Lavaud sont ensuite intervenus pour mettre en lumiĂšre que les dimensions des pyramides incluent toutes sortes de reprĂ©sentation du rectangle dâor, de la proportion entre la Terre et la Lune, sur les planĂštes de la ceinture dâOrion. Ils ont aussi parlĂ© du mystĂšre des nombres premiers quand on les associe Ă des lettres. Ainsi Dieu donne 102 et Lucifer 201 ! CâĂ©tait un peu dĂ©routant mais trĂšs intĂ©ressant..!. Ă noter que la chaĂźne RMC DĂ©couverte a diffusĂ© le vendredi 24 avril 2020 le film BĂątisseurs de lâAncien Monde ». En conclusion Sur lâorigine mystĂ©rieuse de nos civilisations, deux thĂšses sâaffrontent, celle dâErich von DĂ€niken et autres dite des Anciens Astronautes [4] selon laquelle ces civilisations sont en fait lâĆuvre directe ou indirecte des extraterrestres, et celle de Graham Hancock et autres, dont Patrice Pouillard selon laquelle elles sont lâĆuvre dâune civilisation antĂ©rieure qui aurait disparu au moment des grands cataclysmes qui se sont produits Ă la fin de lâĂšre glaciaire [5]. Laquelle des deux est la plus probable ? Ă chacun son opinion ! Personnellement, je pense quâeffectivement la thĂšse dâune civilisation disparue est la plus probable.
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Passer au contenuLâile de Malte est un vĂ©ritable musĂ©e archĂ©ologique, le fief historique de lâordre des hospitaliers de saint jean. Dans lâAntiquitĂ© Malte fut, ChrĂ©tienne, Musulmane, Byzantine, Romaine, Carthaginoise ou en encore PhĂ©nicienne. Mais lâhistoire de lâile commence dans des temps bien plus anciens lors de lâĂ©dification des temples de pierre mĂ©galithiques. Je vous prĂ©sente aujourdâhui lâhistoire cyclopĂ©enne de lâile de malte et les bĂątisseurs de cette ancienne civilisation Ă lâaube de lâhistoire. 23 sites archĂ©ologiques majeurs sur plus de 2000 ans tĂ©moignent du gĂ©nie des anciens Maltais. Les principaux temples mĂ©galithiques de lâile de malte sont Ggantja , Hagar Qim, Mnajdra, Skorba, Ta Hagrat et Tarxien, tous edifier entre le 4Ăšme et 3Ăšme Hagar Qim, photos ©Ludovic RicherNavigation de lâarticle
Plusancien que la StĂšle des Vautours, puisque Ur-NanĆĄe est le grand-pĂšre dâEannatum, ce panneau illustre une autre fonction de la royautĂ© (le roi bĂątisseur) et permet dâinsister Ă nouveau sur les relations quâentretient le roi avec les dieux. RESSENTIR. Lâambiance qui se dĂ©gage de ce relief est sensiblement diffĂ©rente de celle de la StĂšle des Vautours : la scĂšne
Feuilleter 1914-1918 Edition intĂ©grale 1914 et 1918 deux annĂ©es cruciales pendant lesquelles s'est jouĂ© le destin du monde En 14 comme en 18, les allemands sont Ă moins de soixante kilomĂštres de Paris. Chaque fois, le patriotisme et la solidaritĂ© des soldats français et alliĂ©s ont permis de rĂ©sister aux... Parution 2018-09-27 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 13,99 ⏠Feuilleter Victor Hugo Ă©dition intĂ©grale Max Gallo Victor Hugo est un grand, un immense Ă©crivain. Tout le monde le reconnaĂźt. Mais que sait-on de l'homme, de l'Ă©poux, de l'amant ? Et d'abord de l'enfant, Ă©cartelĂ© entre son pĂšre soldat et sa mĂšre vendĂ©enne, tous deux se dĂ©chirant sur la garde de leurs trois fils. Ă... Parution 2017-09-21 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 14,99 ⏠Feuilleter 1917 - Une passion russe Max Gallo La RĂ©volution russe comme on ne vous l'a jamais racontĂ©e Ă la fin de dĂ©cembre 1916, Raspoutine avait lancĂ© cet avertissement au tsar Nicolas II " Pas un des membres de votre famille ne restera vivant plus de deux ans. Le peuple russe les tuera ! " Avec 1917, une... Parution 2017-02-23 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 11,99 ⏠Feuilleter RĂ©volution Française 1 volume Max Gallo Le rĂ©cit, au jour le jour, d'une dĂ©cennie de passion, de fiĂšvre et de violence qui a brisĂ© l'Ancien RĂ©gime et fait naĂźtre un monde nouveau. 10 mai 1774. Sous les acclamations, un jeune roi monte sur le trĂŽne. Louis XVI, lit-on dans les gazettes, semble promettre Ă la... Parution 2016-11-03 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 14,99 ⏠Feuilleter Henri IV Max Gallo Il est le roi de France et de Navarre qui a voulu dĂ©passer les clivages et faire vivre ensemble catholiques et protestants. Et il en est mort. Le vendredi 14 mai 1610, Jean-François Ravaillac, catholique exaltĂ© originaire d'AngoulĂȘme, poignarde le souverain dans son... Parution 2016-09-15 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 11,99 ⏠Feuilleter Moi, Charlemagne, empereur chrĂ©tien Max Gallo " Dieu a voulu que je sois celui qui dĂ©cide. J'Ă©tais l'empereur, romain et chrĂ©tien. "Au moment de remettre son Ăąme entre les mains du seigneur, Charlemagne n'Ă©prouve ni peur, ni doute, ni anxiĂ©tĂ©. Tout au long de ses quarante-six annĂ©es de rĂšgne, le roi des Francs,... Parution 2016-02-11 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 10,99 ⏠Feuilleter Richelieu La foi dans la France Max Gallo Max Gallo raconte la vraie vie de Richelieu, personnage de lĂ©gende et grand bĂątisseur de l'unitĂ© française. Armand Jean du Plessis de Richelieu n'aurait jamais dĂ» devenir cardinal. VouĂ© au mĂ©tier des armes, il hĂ©rite pourtant, Ă vingt-trois ans, du petit Ă©vĂȘchĂ© de... Parution 2015-09-17 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 12,99 ⏠Feuilleter Louis XIV - La Vie du grand roi Max Gallo Il a Ă©tĂ© roi dĂšs l'Ăąge de cinq ans. Et il a rĂ©gnĂ© jusqu'Ă soixante-dix-sept ans. Il a Ă©tĂ© admirĂ©, aimĂ©. Il a agrandi le royaume de France. Il a Ă©tĂ© sans pitiĂ© pour ceux qui s'opposaient Ă lui. Par-dessus ceux qui grimaçaient d'ironie, l'immense foule du peuple... Parution 2015-08-20 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 14,99 ⏠Feuilleter Dieu le veut Chronique de la premiĂšre croisade Max Gallo " Ce jour-lĂ , j'ai su que les portes du Royaume de Notre Sauveur ne s'ouvriraient pas pour nous, qui Ă©tions encore des animaux cruels Ă visage d'homme. Cette chronique est ma confession. Rouge de sang est toute guerre. Aucune n'est sainte. " En l'an 1095, Guillaume... Parution 2015-06-04 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 10,99 ⏠Feuilleter Machiavel et Savonarole - La glace et le feu Max Gallo Max Gallo dresse le portrait de deux figures majeures du temps des MĂ©dicis. Deux destins exceptionnels qui renvoient Ă l'histoire de l'Europe et l'Ă©clairent. Au tournant des XVe et XVIe siĂšcles, Florence exerce une fascination sur le monde. La RĂ©publique dirigĂ©e par les... Parution 2015-02-12 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 12,99 ⏠Feuilleter François 1er Max Gallo Dans la flamboyance d'un siĂšcle passionnant, un des rois qui ont fait la France 25 janvier 1515. François Ier est sacrĂ© Ă Reims. DĂšs le mois de septembre suivant, Ă Marignan, il devient Roi-Chevalier, adoubĂ© Ă sa demande par Bayard. Il n'a de cesse d'imposer son... Parution 2014-09-18 Editeur Xo Formats ePub sans DRM J'achĂšte 12,99 ⏠Le Grand JaurĂšs Max Gallo JaurĂšs ? Quel est cet homme, assassinĂ© le 31 juillet 1914, alors que le mot mĂȘme de socialisme auquel il Ă©tait identifiĂ© semble vidĂ© de sa part de rĂȘve ? Pour rĂ©pondre, Max Gallo, avec Ă©rudition et passion, a reconstituĂ© jour aprĂšs jour l'existence de JaurĂšs. Et l'on... 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Parution 2013-08-14 Editeur Robert Laffont Formats ePub J'achĂšte 10,99 ⏠De Gaulle - Tome 4 Max Gallo "Depuis quelque chose comme trente ans que j'ai affaire Ă l'Histoire, il m'est arrivĂ© quelquefois de me demander si je ne devais pas la quitter." Charles de Gaulle. Il a soixante-douze ans. Il est prĂ©sident de la RĂ©publique. Il rĂšgne sans rival en ce dĂ©but d'annĂ©e... Parution 2012-04-12 Editeur Robert Laffont Formats ePub sans DRM J'achĂšte 10,99 ⏠De Gaulle - Tome 3 Max Gallo "J'ai toujours Ă©tĂ© seul contre tous, cela ne fera qu'une fois de plus." Charles de Gaulle. Douze ans ! Que pense, que fait, qu'espĂšre Charles de Gaulle durant ces milliers de jours, cette longue "traversĂ©e du dĂ©sert" qui le conduit du pouvoir abandonnĂ© en 1946 au... Parution 2012-04-12 Editeur Robert Laffont Formats ePub J'achĂšte 10,99 ⏠De Gaulle - Tome 2 Max Gallo "Le hĂ©ros de l'histoire est le frĂšre du hĂ©ros de roman." AndrĂ© Malraux. De Gaulle est seul. Il a quarante-neuf ans. Le 18 juin 1940, il lance un appel Ă la rĂ©sistance. Mais qui l'entend ? La France est vaincue, occupĂ©e. Elle Ă©coute le vieux chef PĂ©tain. Pour de... Parution 2012-04-12 Editeur Robert Laffont Formats ePub sans DRM J'achĂšte 10,99 ⏠De Gaulle - Tome 1 Max Gallo " Pourquoi de Gaulle aprĂšs NapolĂ©on ? Parce que j'aime les hĂ©ros qui bĂątissent leur destin, seuls, parfois contre tous, et deviennent les figures de proue d'une Nation." Sorti de l'ombre de la dĂ©faite, il est devenu le sybole de la RĂ©sistance et de la LibĂ©ration. Il a... Parution 2012-04-12 Editeur Robert Laffont Formats ePub sans DRM J'achĂšte 10,99 ⏠NapolĂ©on - Tome 4 Max Gallo Ici se nouent les derniers actes du fabuleux destin de NapolĂ©on. Le 24 juin 1812, il entre en Russie Ă la tĂȘte de la Grande ArmĂ©e. Alors chaque jour, chaque page de ce livre, et jusqu'Ă la mort de l'empereur le 5 mai 1981, devient une scĂšne inoubliable. C'est l'ocĂ©an de... Parution 2012-04-05 Editeur Robert Laffont Formats ePub sans DRM J'achĂšte 9,99 ⏠Feuilleter NapolĂ©on - Tome 3 Max Gallo Il est NapolĂ©on le Grand aprĂšs Austerlitz, qui peut arrĂȘter l'Empereur des Français ?Il bouscule les Rois, Ă IĂ©na, Ă Friedland, Ă conquiert les femmes. Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-niĂšce de Marie-Antoinette ! Son... Parution 2012-01-12 Editeur Robert Laffont Formats ePub J'achĂšte 9,99 ⏠123 >
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