🐼 General Mac Arthur Texte Sur La Jeunesse

Lentretien s'est achevĂ© avec la lecture d'un texte du GĂ©nĂ©ral Mac Arthur sur la jeunesse : "La jeunesse n’est pas une pĂ©riode de la vie, elle est un Ă©tat d’esprit, un effet de la
DĂ©tails CatĂ©gorie Infos FSALE Publication 2 novembre 2017 Affichages 13054 You have no rights to post comments Qui est en ligne Nous avons 164 invitĂ©s et aucun membre en ligne Cookies fonctionnels Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©sactivĂ©s de nos systĂšmes. Nous ne les utilisons pas Ă  des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloquĂ©s, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner. RĂ©seaux sociaux/VidĂ©os Des plug-ins de rĂ©seaux sociaux et de vidĂ©os, qui exploitent des cookies, sont prĂ©sents sur ce site web. Ils permettent d’amĂ©liorer la convivialitĂ© et la promotion du site grĂące Ă  diffĂ©rentes interactions sociales. Facebook Twitter LinkedIn YouTube Session Veuillez vous connecter pour voir vos activitĂ©s! Autres cookies Ce CMS Joomla utilise un certain nombre de cookies pour gĂ©rer par exemple les sessions utilisateurs.
Rechercherécente : texte de macarthur sur la jeunesse 12 citations « Les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard. » Citation de Douglas MacArthur ( 1964 à 84 ans) ~ Taille ~
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisOfficier toujours brillant et toujours controversĂ©, Douglas MacArthur, qui Ă©tait sorti de West Point en 1903, sert aux Philippines, au Japon, devient aide de camp du prĂ©sident Theodore Roosevelt et se retrouve Ă  l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral. Son pĂšre, le gĂ©nĂ©ral MacArthur, lui fournit un appui qui n'est pas nĂ©gligeable. Aussi est-il en 1918 le plus jeune gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e amĂ©ricaine chef d'Ă©tat-major de la 42e division, commandant de la 84e brigade, enfin, chef de la 42e division, il se couvre de gloire, mais suscite la critique par son panache et son goĂ»t de l'exploit. AprĂšs un sĂ©jour en Allemagne occupĂ©e, il accĂšde au poste de directeur de l'AcadĂ©mie militaire, sert de nouveau aux Philippines, et, en 1930, est gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e. De 1930 Ă  1935, il est le chef de l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral ; c'est Ă  ce titre qu'en 1932 il rĂ©prime par la force la manifestation des anciens combattants venus Ă  Washington rĂ©clamer le versement de leurs pensions. En 1935, il repart pour les Philippines ; c'est lĂ  que la guerre le surprend, alors qu'il a pris sa retraite depuis 1937. Il est rappelĂ© au service, reçoit en 1941 le commandement des forces amĂ©ricaines en ExtrĂȘme-Orient, et en 1942 celui des forces alliĂ©es sur le mĂȘme théùtre d' MacArthur, le Pacifique devrait ĂȘtre le théùtre privilĂ©giĂ© des armĂ©es alliĂ©es. Peu Ă  peu, il en est venu Ă  l'idĂ©e que les États-Unis peuvent Ă  la rigueur se dĂ©sintĂ©resser de l'Europe ; leur avenir est en ExtrĂȘme-Orient. Aussi s'impatiente-t-il de ne pas recevoir tous les renforts qu'il rĂ©clame. NĂ©anmoins, il parvient, par la tactique dite des sauts de puce », Ă  reprendre aux Japonais leurs conquĂȘtes, et, gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e en 1944, il signe en septembre 1945 la reddition sans conditions des armĂ©es des États-Unis au Japon, il est un hĂ©ros vivant pour ses compatriotes, un oracle pour Washington, bien qu'il n'ait pas prĂ©vu la possibilitĂ© d'une attaque communiste en CorĂ©e. Pourtant, Truman n'hĂ©site pas Ă  lui confier les plus hautes responsabilitĂ©s. À la fin de l'annĂ©e 1950, MacArthur repousse les forces nord-corĂ©ennes jusqu'au Yalu ; c'est alors que, contrairement Ă  ses propres prĂ©visions, il se heurte aux volontaires chinois, qui l'obligent Ă  reculer jusqu'au 38e parallĂšle. MacArthur songe alors Ă  une guerre en rĂšgle contre la Chine qui permettrait aussi de rendre Ă  Tchiang Kai-chek le pouvoir sur le continent. Truman s'oppose Ă  ce projet et, en avril 1951, relĂšve MacArthur de son commandement. Celui-ci rentre aux États-Unis en triomphateur ; les rĂ©publicains le sollicitent de mener le combat sur le terrain politique ; le gĂ©nĂ©ral prĂ©fĂšre se tenir Ă  l' 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 2 pagesAfficher les 3 mĂ©dias de l'articleÉcrit par professeur d'histoire de l'AmĂ©rique du Nord Ă  l'universitĂ© de Paris-I-PanthĂ©on-SorbonneClassificationHistoirePersonnages historiquesPersonnages historiques, 1920-1945HistoirePersonnages historiquesPersonnages historiques, 1946-1968HistoirePersonnages historiquesPersonnages historiques, 1900-1919HistoireHistoire chronologieHistoire, xxe s. et xxie Guerre mondialeGuerre du PacifiqueHistoireHistoire chronologieHistoire, xxe s. et xxie froideGuerre de CorĂ©eHistoireHistoire par rĂ©gions et paysHistoire de l'AmĂ©riqueHistoire de l'AmĂ©rique du NordÉtats-Unis d'AmĂ©rique, histoireAutres rĂ©fĂ©rences MACARTHUR DOUGLAS 1880-1964 » est Ă©galement traitĂ© dans AUSTRALIEÉcrit par BenoĂźt ANTHEAUME, Jean BOISSIÈRE, Bastien BOSA, Vanessa CASTEJON, Harold James FRITH, Yves FUCHS, Alain HUETZ DE LEMPS, Isabelle MERLE, Xavier PONS ‱ 27 374 mots ‱ 29 mĂ©dias Dans le chapitre L'Australie dans la guerre, et l'aprĂšs-guerre sous l'influence travailliste » [
] En 1940-1941, l'Australie se voit encore comme un dominion trĂšs Ă©loignĂ© des lieux d'affrontements de la Seconde Guerre mondiale, qui envoie des hommes et des matiĂšres premiĂšres au Royaume-Uni. À l'abri des menaces militaires internationales, le dĂ©bat politique interne se focalise sur les consĂ©quences profondes de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1930 chĂŽmage, misĂšre, bas salaires et mauvaises con [
] Lire la suiteCORÉE - HistoireÉcrit par Jin-Mieung LI, Ogg LI, Madeleine PAUL-DAVID, Universalis ‱ 6 272 mots ‱ 13 mĂ©dias Dans le chapitre La guerre de CorĂ©e, 1950-1953 » [
] AprĂšs la crĂ©ation des deux rĂ©publiques , les armĂ©es soviĂ©tique et amĂ©ricaine Ă©vacuĂšrent leur zone d'occupation respective en 1949. Le 12 janvier 1950, parlant devant le club national de la presse, Dean Acheson, secrĂ©taire d'État amĂ©ricain, dĂ©clara Le pĂ©rimĂštre de dĂ©fense des États-Unis va des Ăźles AlĂ©outiennes au Japon », ce qui excluait la CorĂ©e et Taiwan. En mars, le gĂ©nĂ©ral MacArthur lui-mĂȘ [
] Lire la suiteCORÉE GUERRE DE 1950-1953Écrit par Olivier COMPAGNON ‱ 265 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, la CorĂ©e est occupĂ©e par les SoviĂ©tiques au nord et par les AmĂ©ricains au sud. En 1948 naissent officiellement, de part et d'autre du 38 e parallĂšle, deux États distincts et bientĂŽt rivaux la CorĂ©e du Nord, communiste, de Kim Il-sung et la CorĂ©e du Sud de Syngman Rhee, soutenue par les États-Unis. Le 25 juin 1950, les troupes nord-corĂ©ennes envahissent la CorĂ©e [
] Lire la suiteGUERRE FROIDEÉcrit par AndrĂ© FONTAINE ‱ 10 903 mots ‱ 29 mĂ©dias Dans le chapitre La guerre de CorĂ©e » [
] L'invasion de la CorĂ©e du Sud par les troupes du gouvernement communiste du Nord 25 juin 1950 renforce encore leur dĂ©termination . Les dĂ©clarations faites quelques mois plus tĂŽt par le secrĂ©taire d'État amĂ©ricain Dean Acheson, selon lesquelles la CorĂ©e du Sud n'appartenait pas au pĂ©rimĂštre de dĂ©fense des États-Unis », ne pouvaient pas ĂȘtre passĂ©es inaperçues Ă  Moscou qui avait certainement do [
] Lire la suiteGUERRE MONDIALE SECONDEÉcrit par Henri MICHEL ‱ 19 598 mots ‱ 103 mĂ©dias Dans le chapitre Les Philippines reprises par les AmĂ©ricains » [
] Pour atteindre directement le Japon, les AmĂ©ricains, jusqu'Ă  la fin de 1944, ont hĂ©sitĂ© entre l'attaque de Formose, prĂ©conisĂ©e par l'amiral Nimitz, et la reconquĂȘte des Philippines exigĂ©e par MacArthur qui en fait un problĂšme d'honneur personnel . Ce qu'on sait de la faiblesse des Japonais aux Philippines et, par contre, des redoutables dĂ©fenses de Formose, fait pencher la dĂ©cision en faveur de Ma [
] Lire la suiteJAPON Le territoire et les hommes - Histoire Écrit par Paul AKAMATSU, Vadime ELISSEEFF, ValĂ©rie NIQUET, CĂ©line PAJON ‱ 41 082 mots ‱ 49 mĂ©dias Dans le chapitre L'ambition rĂ©formiste des forces d'occupation » [
] Le 2 septembre 1945, la reddition officielle du Japon Ă©tait signĂ©e sur le cuirassĂ© Missouri ancrĂ© dans la baie de Tƍkyƍ, et le gĂ©nĂ©ral MacArthur prenait le titre de commandant suprĂȘme des puissances alliĂ©es, au sein desquelles les États-Unis, en tant que puissance occupante, exerceront une autoritĂ© sans partage. DĂšs le 6 septembre 1945, le programme politique dĂ©fini pour l'immĂ©diat aprĂšs-guerre [
] Lire la suiteNIMITZ CHESTER WILLIAM 1885-1966 amiral amĂ©ricainÉcrit par AndrĂ© KASPI ‱ 327 mots ‱ 2 mĂ©dias Sorti de l'acadĂ©mie navale d'Annapolis en 1905, Chester William Nimitz est, au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, chef d'Ă©tat-major de la flotte sous-marine dans l'Atlantique. Contre-amiral en 1939, il dirige le bureau de navigation du ministĂšre de la Marine. AprĂšs l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, Nimitz reçoit le commandement de la flotte amĂ©ricaine dans le Pacifique. La fonction est l'u [
] Lire la suitePHILIPPINESÉcrit par Philippe DEVILLERS, Manuelle FRANCK, William GUÉRAICHE, Lucila V. HOSILLOS, Jean-Louis VESLOT, Universalis ‱ 21 398 mots ‱ 18 mĂ©dias Dans le chapitre Quezon, autocrate ou homme de la situation ? » [
] La Constitution limite les pouvoirs du prĂ©sident grĂące Ă  une Chambre unique qui lui fait contrepoids. Quezon s'ingĂ©nie Ă  museler le pouvoir lĂ©gislatif. Ses hommes siĂ©geant sur les bancs de l'AssemblĂ©e ne font pas un travail de lĂ©gislateur, car tous les textes de loi sont prĂ©parĂ©s par Malacanan le palais prĂ©sidentiel. En 1937, le systĂšme Quezon est Ă  son apogĂ©e ; le prĂ©sident se sent mĂȘme suffis [
] Lire la suiteTÌKYÌ PROCÈS DEÉcrit par Éric SEIZELET ‱ 1 094 mots L'expression commune procĂšs de Tƍkyƍ » dĂ©signe le procĂšs menĂ© par le tribunal militaire international pour l'ExtrĂȘme-Orient International Military Tribunal for Far East, qui avait Ă©tĂ© créé pour chĂątier les criminels de guerre nippons conformĂ©ment au point n o 10 de la Proclamation de Potsdam du 26 juillet 1945. En prĂ©lude Ă  ce procĂšs, les arrestations de suspects dĂ©butĂšrent dĂšs [
] Lire la suiteTRIBUNAUX PÉNAUX INTERNATIONAUXÉcrit par Mario BETTATI ‱ 2 712 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre Les tribunaux de Nuremberg et de Tƍkyƍ » [
] Les pays alliĂ©s de la Seconde Guerre mondiale savaient ce que faisaient les nazis. Ils ont trĂšs tĂŽt dĂ©cidĂ© qu'il fallait agir. DĂšs le 17 avril 1940, les gouvernements de la France, du Royaume-Uni et de la Pologne ont dĂ©noncĂ© tant la persĂ©cution des Polonais que le traitement atroce infligĂ© aux membres de la communautĂ© juive et ont affirmĂ© la responsabilitĂ© de l'Allemagne dans les crimes commis pa [
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DĂ©tails CatĂ©gorie Infos FSALE Publication 28 juillet 2021 Affichages 1530 Calligraphie CM You have no rights to post comments Qui est en ligne Nous avons 159 invitĂ©s et aucun membre en ligne Cookies fonctionnels Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©sactivĂ©s de nos systĂšmes. Nous ne les utilisons pas Ă  des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloquĂ©s, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner. RĂ©seaux sociaux/VidĂ©os Des plug-ins de rĂ©seaux sociaux et de vidĂ©os, qui exploitent des cookies, sont prĂ©sents sur ce site web. Ils permettent d’amĂ©liorer la convivialitĂ© et la promotion du site grĂące Ă  diffĂ©rentes interactions sociales. Facebook Twitter LinkedIn YouTube Session Veuillez vous connecter pour voir vos activitĂ©s! Autres cookies Ce CMS Joomla utilise un certain nombre de cookies pour gĂ©rer par exemple les sessions utilisateurs.
VousĂȘtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-mĂȘme. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez rĂ©ceptif. RĂ©ceptif
Ce poĂšme souvent attibuĂ© au GĂ©nĂ©ral a Ă©tĂ© Ă©crit par Samuel Ullman. Merci au lecteur qui nous l'a signalĂ© !!! LA JEUNESSE La jeunesse n'est pas une pĂ©riode de la vie. Elle est un Ă©tat d'esprit, un effet de la volontĂ©, une qualitĂ© de l'imagination une intensitĂ© Ă©motive. Une victoire du courage sur la timiditĂ©, du goĂ»t de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre d'annĂ©es on devient vieux parce qu'on a dĂ©sertĂ© son idĂ©al. Les annĂ©es rident la peau renoncer Ă  son idĂ©al ride l'Ăąme.. Les prĂ©occupations, les doutes, les craintes et les dĂ©sespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussiĂšre avant la mort. Jeune est celui qui s'Ă©tonne et s'Ă©merveille. Il demande comme l'enfant insatiable Et aprĂšs? Il dĂ©fie les Ă©vĂ©nements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous ĂȘtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-mĂȘme. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez rĂ©ceptif. RĂ©ceptif Ă  ce qui est beau, bon et grand. RĂ©ceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si un jour, votre cƓur allait ĂȘtre mordu par le pessimisme et rongĂ© par le cynisme, Puisse Dieu avoir pitiĂ© de votre Ăąme de vieillard. Samuel Ullman citĂ© souvent par le GĂ©nĂ©ral Mac Arthur

FrançoisKersaudy, Macarthur L’enfant terrible de l’US Army, Ă©ditions Perrin, 24 euros, octobre 2014 440 pages. visuel : couverture du livre. Macarthur L’enfant terrible de l’US Army

DĂ©tails CatĂ©gorie Infos FSALE Publication 2 novembre 2017 Affichages 13056 You have no rights to post comments Qui est en ligne Nous avons 168 invitĂ©s et aucun membre en ligne Cookies fonctionnels Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©sactivĂ©s de nos systĂšmes. Nous ne les utilisons pas Ă  des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloquĂ©s, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner. RĂ©seaux sociaux/VidĂ©os Des plug-ins de rĂ©seaux sociaux et de vidĂ©os, qui exploitent des cookies, sont prĂ©sents sur ce site web. Ils permettent d’amĂ©liorer la convivialitĂ© et la promotion du site grĂące Ă  diffĂ©rentes interactions sociales. Facebook Twitter LinkedIn YouTube Session Veuillez vous connecter pour voir vos activitĂ©s! Autres cookies Ce CMS Joomla utilise un certain nombre de cookies pour gĂ©rer par exemple les sessions utilisateurs.
Lajeunesse n’est pas une pĂ©riode de la vie, elle est un Ă©tat d’esprit, un effet de la volontĂ©, une qualitĂ© de l’imagination, une intensitĂ© Ă©motive, une victoire du courage sur la timiditĂ©, du goĂ»t de l’aventure sur l’amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre d’annĂ©es :
Japon LE JAPON est un pays de contrastes. Il est formĂ© de quatre Ăźles principales et de beaucoup d’autres, plus petites. Son terrain montagneux a la forme d’un croissant allongĂ© qui s’étend du nord Ă  l’ouest, de Hokkaido, couverte en grande partie par la neige, Ă  Kyushu, situĂ©e dans la zone subtropicale. Quant aux plaines, elles ne reprĂ©sentent que 15 pour cent de terre arable. La plus grande partie des habitants s’entassent dans les villes cĂŽtiĂšres. Les cultures en terrasses de paddy produisent du riz. Il existe Ă©galement une grande variĂ©tĂ© de fruits de saison, et l’ocĂ©an produit en abondance du poisson, des plantes marines et d’autres denrĂ©es dĂ©licates. Dans une large mesure, le Japon se suffit Ă  lui-​mĂȘme pour ce qui est de la production alimentaire, bien que la population soit maintenant supĂ©rieure Ă  105 millions d’habitants. Le Japonais est gĂ©nĂ©ralement petit, adroit, travailleur et fier de ses traditions. D’un bout Ă  l’autre du pays, on ne parle qu’une seule langue, et les variantes dialectales sont peu nombreuses. Le japonais, qui s’écrit au moyen de 1 850 caractĂšres chinois courants, est assez compliquĂ© ; pourtant, 99 pour cent des habitants savent lire et Ă©crire. En fait, les Japonais aiment la lecture. Leur esprit inventif et leur aptitude Ă  perfectionner les inventions Ă©trangĂšres ont permis Ă  la nation de devenir l’une des principales puissances industrielles du vingtiĂšme siĂšcle. De nos jours, au Japon, les vĂȘtements europĂ©ens sont beaucoup plus rĂ©pandus que les vĂȘtements orientaux. Pour ce qui est des repas, le pain remplace bien souvent le riz. LĂ  oĂč il y avait des maisons en bois et en papier, s’élĂšvent aujourd’hui des immeubles en bĂ©ton armĂ©, hauts de douze Ă  vingt Ă©tages. Mais le dĂ©veloppement industriel est Ă  l’origine de la pollution qui devient inquiĂ©tante. LA RELIGION AU JAPON Selon l’EncyclopĂ©die britannique, “l’histoire ancienne du Japon, telle qu’elle est rapportĂ©e dans les annales du pays, est Ă  ce point imprĂ©gnĂ©e de lĂ©gendes mythologiques, qu’elle n’est absolument pas digne de foi”. D’aprĂšs la mythologie, l’empire japonais aurait Ă©tĂ© fondĂ© en 660 avant JĂ©sus-Christ, par l’empereur Jimmu. Celui-ci, ainsi que les 124 empereurs qui lui ont succĂ©dĂ© jusqu’à Hirohito, seraient les descendants d’Amaterasu Omikami, dĂ©esse du soleil, qui apporta la lumiĂšre au monde quand on l’incita Ă  sortir de sa grotte en lui faisant voir le reflet de sa beautĂ© dans un miroir. Au cours des siĂšcles, le shinto “la voie des dieux” s’est dĂ©veloppĂ© ; il est principalement fondĂ© sur le culte des ancĂȘtres et des forces de la nature. Jusqu’à ce jour, chaque commune observe la fĂȘte annuelle shinto, Ă  l’occasion de laquelle des hommes et des garçons Ă  moitiĂ© nus marchent en procession bruyante, portant sur leurs Ă©paules un sanctuaire modĂšle rĂ©duit. Dans cette fĂȘte, le miroir, les joyaux et l’épĂ©e sont Ă  l’honneur en tant que symboles shinto. Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le shinto Ă©tait la religion d’État ; il mettait surtout l’accent sur le culte de l’empereur. Toutefois, la plupart des Japonais pratiquent plus d’une religion. Ils pensent prendre ainsi le meilleur de chacune d’elles. Lorsque, de la Chine et de la CorĂ©e, le bouddhisme s’étendit au Japon au sixiĂšme siĂšcle de notre Ăšre, de nombreuses pratiques bouddhistes s’implantĂšrent dans la vie des Japonais. Les religions shinto et bouddhiste coexistĂšrent. Il n’est pas rare de voir, l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre, un sanctuaire shinto et un temple bouddhiste. Dans beaucoup de maisons japonaises il y a, Ă  l’entrĂ©e, une Ă©tagĂšre consacrĂ©e aux dieux shinto et, placĂ© bien en vue Ă  l’intĂ©rieur, l’autel familial bouddhiste. On y dĂ©pose des offrandes de fleurs, de fruits et autres, pour le plaisir des esprits des ancĂȘtres. ConformĂ©ment Ă  la tradition, les couples sont mariĂ©s et leurs enfants bĂ©nis selon les rites shinto, tandis que les funĂ©railles et les cĂ©rĂ©monies commĂ©moratives qui suivent sont conduites par un prĂȘtre bouddhiste. Le shinto attache beaucoup d’importance Ă  la purification de toute souillure ; en revanche, le bouddhisme prescrit les rites du culte des morts. Il existe en rĂ©alitĂ© des centaines de sectes shinto et bouddhistes. Au temps oĂč le shinto d’État occupait une place prĂ©pondĂ©rante, les Japonais vouaient un culte Ă  l’empereur. Beaucoup Ă©taient animĂ©s d’un zĂšle empreint de nationalisme et de militarisme, qui atteignit son paroxysme au plus fort de la Seconde Guerre mondiale. Des vies furent sacrifiĂ©es au culte de l’empereur, et ceux qui choisissaient de se rendre plutĂŽt que de mourir pour lui Ă©taient souvent considĂ©rĂ©s comme des renĂ©gats. Lorsque le Japon fut vaincu, des armĂ©es entiĂšres refusĂšrent de capituler et prĂ©fĂ©rĂšrent se dĂ©truire elles-​mĂȘmes. Tant que durait le militarisme, la prĂ©dication de la bonne nouvelle relative au “Prince de la paix” ne semblait pas devoir rĂ©ussir au Japon. En fait, toute l’histoire de ce pays a Ă©tĂ© marquĂ©e par des guerres intestines, des assassinats, des suicides par hara-kiri, des rĂ©volutions et des combats Ă  l’épĂ©e. Peu de pays ont eu un passĂ© caractĂ©risĂ© par tant de violence, passĂ© qui est encore glorifiĂ© dans les piĂšces de théùtre et les films ayant pour thĂšme les chevaliers samouraĂŻ et le culte du bushido “la voie du guerrier”. Au cours des guerres acharnĂ©es que se livrĂšrent les adeptes des sectes bouddhistes rivales, les rues de Kyoto, l’ancienne capitale du Japon, Ă©taient vraiment rouges du sang des prĂȘtres guerriers et de leurs partisans. LA VENUE DES MISSIONNAIRES DE LA CHRÉTIENTÉ La chrĂ©tientĂ© pourrait-​elle prendre pied au Japon, parmi toutes ces sectes bouddhistes et shinto, le shinto d’État jouant un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans la vie des Japonais ? Les religions de la chrĂ©tientĂ© commencĂšrent Ă  envoyer des missionnaires au Japon au milieu du seiziĂšme siĂšcle. On prĂ©tend que dans la rĂ©gion de Nagasaki, 150 000 personnes se convertirent au catholicisme. Toutefois, aprĂšs avoir dit que la religion catholique romaine devint plutĂŽt pour les Japonais un “symbole de la civilisation europĂ©enne”, l’EncyclopĂ©die britannique ajoute “Bien que certains paysans opprimĂ©s accueillirent favorablement l’évangile de salut, les marchands et les seigneurs mercantiles et guerriers considĂ©rĂšrent le catholicisme comme un lien important entre eux et le continent europĂ©en en expansion.” La religion catholique devint un instrument entre les mains des marchands et des trafiquants d’armes ; en consĂ©quence, le shogoun Toyotomi Hideyoshi ordonna sans tarder l’extermination de ses membres au moyen d’une violente persĂ©cution. DĂ©sespĂ©rĂ©s, les catholiques de l’ouest du Japon s’insurgĂšrent, mais ils furent pratiquement exterminĂ©s en 1637. Certains survivants renoncĂšrent Ă  leur foi tandis que d’autres, contraints Ă  la clandestinitĂ©, sont devenus des “chrĂ©tiens cachĂ©s”, dissimulant leurs images catholiques derriĂšre des symboles bouddhistes. Jusqu’à son “grand rĂ©veil”, qui a commencĂ© avec l’ùre Meiji en 1868, le Japon Ă©tait pratiquement fermĂ© Ă  toute influence Ă©trangĂšre, mĂȘme religieuse. Cependant, quand le pays s’ouvrit de nouveau au monde extĂ©rieur, les Églises de la chrĂ©tientĂ© envoyĂšrent de trĂšs nombreux missionnaires. Quels en furent les rĂ©sultats ? Les Japonais ne se convertirent pas en masse. Ils Ă©taient satisfaits de leurs croyances shinto et bouddhistes dont s’étaient contentĂ©s leurs ancĂȘtres. Le bouddhisme n’enseigne-​t-​il pas de bons principes moraux ? Comment la chrĂ©tientĂ© pouvait-​elle prĂ©tendre que sa religion Ă©tait la meilleure, elle dont l’histoire est marquĂ©e par les guerres et l’oppression coloniale ? Les Japonais ont donc pris dans les religions de la chrĂ©tientĂ© tout ce qu’ils estimaient utile et l’ont ajoutĂ© Ă  leurs propres croyances traditionnelles, tout comme ils l’avaient fait, des siĂšcles auparavant, avec les doctrines du confucianisme et du bouddhisme. Ayant constatĂ© qu’ils ne progresseraient guĂšre en prĂȘchant un â€œĂ©vangile de salut”, les missionnaires de la chrĂ©tientĂ© ont alors cherchĂ© Ă  atteindre leur but en construisant des hĂŽpitaux, des Ă©coles et des universitĂ©s ; c’était un moyen indirect d’encourager les Japonais Ă  adopter l’une des Églises de la chrĂ©tientĂ©. Ont-​ils mieux rĂ©ussi dans ce domaine ? De nombreux Japonais se sont montrĂ©s reconnaissants pour l’instruction et les soins mĂ©dicaux reçus ; ils ont fait bon usage de ce qu’ils ont appris, mais trĂšs peu y ont vu une raison d’embrasser une religion de la chrĂ©tientĂ©. Aujourd’hui, bien que le Japon compte plus de 100 millions d’habitants, un demi-million seulement de personnes confessent une religion chrĂ©tienne. De nos jours, beaucoup de Japonais ont une Bible et disent qu’ils ont suivi des cours bibliques dans l’une des Ă©coles de la chrĂ©tientĂ©. Toutefois, mĂȘme s’ils ont une religion, ils se contentent de suivre celle que pratiquaient leurs ancĂȘtres, senzo dai-dai “de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration”. Les Églises de la chrĂ©tientĂ© ont surtout impressionnĂ© les Japonais par leur cĂ©lĂ©bration de la NoĂ«l, avec son clinquant, ses paillettes et ses rĂ©jouissances bruyantes qui excluent toute retenue. Un commerçant japonais a dit ce qui suit Ă  un missionnaire de la SociĂ©tĂ© Watch Tower “Je suis Ă  la fois un bon chrĂ©tien et un bon shintoĂŻste. Je vends des sapins Ă  NoĂ«l et d’autres arbres pour la nouvelle annĂ©e shinto.” NoĂ«l n’a pu inciter les Japonais Ă  devenir chrĂ©tiens. LE MESSAGE DU ROYAUME PÉNÈTRE AU JAPON À l’occasion de son congrĂšs tenu du 1er au 10 septembre 1911, l’Association internationale des Étudiants de la Bible nomma un comitĂ© “chargĂ© de faire le tour du monde et de fournir un rapport exact sur la situation rĂ©elle existant dans les pays orientaux, gĂ©nĂ©ralement qualifiĂ©s de paĂŻens’”. Cette dĂ©cision faisait suite Ă  la proposition Ă©manant d’un certain mouvement missionnaire laĂŻc, qui se proposait de collecter une somme de 30 000 000 de dollars pour la conversion immĂ©diate du monde. Le comitĂ© dĂ©signĂ©, comprenant le pasteur Russell, R. B. Maxwell, le Dr L. W. Jones, le gĂ©nĂ©ral W. P. Hall, J. T. D. Pyles, le professeur F. W. Robison et E. W. V. Kuehn, partit sans tarder et aprĂšs une escale aux Ăźles Hawaii, poursuivit sa route vers le Japon. FrĂšre Russell et ses compagnons entreprirent un voyage de 1 100 kilomĂštres Ă  travers le Japon, visitant Yokohama, Tokyo et d’autres villes, jusqu’à Nagasaki, Ă  l’ouest. À Tokyo, oĂč frĂšre Russell prononça deux discours, il remarqua que les missionnaires de la chrĂ©tientĂ© Ă©taient considĂ©rablement dĂ©couragĂ©s. Dans son rapport, il souligna que sur le plan religieux, les Japonais Ă©taient enclins Ă  “l’infidĂ©litĂ©, au doute et Ă  l’athĂ©isme”. Il se rĂ©fĂ©ra Ă  un rĂ©cent sondage effectuĂ© dans trois sections de l’universitĂ© de Tokyo, selon lequel sur 409 Ă©tudiants, il y avait 4 chrĂ©tiens, 17 bouddhistes, confucianistes ou shintoĂŻstes, 46 sans opinion, 60 athĂ©es et 282 agnostiques. FrĂšre Russell rĂ©suma les donnĂ©es en disant “La situation du christianisme au Japon est pratiquement la mĂȘme qu’en AmĂ©rique et en Europe, et ceci sous deux rapports 1 il existe de vrais adorateurs, des croyants fervents, mais ils sont peu nombreux ; 2 un grand nombre pratiquent uniquement pour les avantages matĂ©riels qu’ils en retirent de façon ou d’autre — par exemple, les cours du soir, les mouvements de jeunesse, les gymnases, etc.” Plus que tout ce qu’ils avaient entendu jusque-​lĂ , les sermons du pasteur Russell donnĂšrent aux Japonais matiĂšre Ă  rĂ©flexion. Celui-ci conclut son rapport en ces termes “Ce dont les Japonais ont besoin, c’est de l’évangile du Royaume’, annonçant la seconde venue de JĂ©sus comme Messie glorieux, dans le but de rĂ©gner, de guĂ©rir et d’instruire toutes les familles de la terre.” En 1915, sƓur F. L. Mackenzie, colporteur de nationalitĂ© britannique, visita la Chine, la CorĂ©e et le Japon, rendant un excellent tĂ©moignage. Elle plaça ou prĂȘta de nombreux exemplaires des Études des Écritures. En 1918, elle effectua une seconde tournĂ©e de visites en Orient. Dans une lettre qu’elle Ă©crivit Ă  des personnes bien disposĂ©es, elle attira leur attention sur le chapitre 15 du livre Le divin Plan des Âges, oĂč il est question de la pĂ©riode “de grands troubles qui a dĂ©jĂ  commencĂ© dans le monde et qui a Ă©tĂ© annoncĂ©e il y a presque quarante ans, conformĂ©ment Ă  la chronologie biblique”. L’ÈRE DE LA “TODAISHA” Le 6 septembre 1926, Junzo Akashi, AmĂ©ricain d’origine japonaise, arriva au Japon comme missionnaire de la SociĂ©tĂ© pour le Japon, la CorĂ©e et la Chine. Il ouvrit une filiale Ă  Kobe, qui fut transfĂ©rĂ©e par la suite Ă  Ginza, puis Ă  Tokyo et finalement Ă  Ogikubo, dans la banlieue de Tokyo, oĂč une imprimerie fut installĂ©e. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, le Japon, la CorĂ©e et TaĂŻwan Ă©taient visitĂ©s par des colporteurs japonais de la Watch Tower. Le nombre de ces serviteurs Ă  plein temps atteignit un maximum de 110 en 1938. Il semble qu’il n’y avait pas de rĂ©unions telles que l’étude de La Tour de Garde, mais l’accent Ă©tait mis sur les rĂ©unions dans les rues et sur la diffusion de l’édition japonaise de L’Âge d’Or qui devint plus tard Consolation. Rien qu’en 1938, 1 125 817 pĂ©riodiques furent distribuĂ©s. Akashi donna le nom de “Todaisha” Ă  l’organisation, mot qui signifie “Le phare”. Depuis l’incident survenu en Mandchourie le 18 septembre 1931, le militarisme ne cessait de croĂźtre au Japon. Aussi, le 16 mai 1933, Akashi et de nombreux autres frĂšres furent arrĂȘtĂ©s et interrogĂ©s, car ils Ă©taient soupçonnĂ©s d’avoir violĂ© la loi de 1925 sur la prĂ©servation de la paix, loi Ă©dictĂ©e par l’État policier qu’était devenu le Japon. Cependant on ne tarda pas Ă  les relĂącher en raison de l’insuffisance de preuves relevĂ©es contre eux. Mais des nuages menaçants s’amoncelaient Ă  l’horizon. AprĂšs que le Japon eut signĂ© avec l’Allemagne un pacte anticommuniste, en 1936, toutes les religions eurent Ă  subir de fortes pressions de la part du gouvernement. En consĂ©quence, l’Église catholique romaine changea sa position Ă  l’égard du culte rendu aux sanctuaires shinto, considĂ©rant dĂ©sormais de telles cĂ©rĂ©monies comme “dĂ©nuĂ©es de caractĂšre religieux”. Le gouvernement demanda Ă  toutes les Églises d’envoyer leurs reprĂ©sentants au front, afin qu’ils prient pour la victoire du Japon ; la plupart d’entre elles acceptĂšrent. ConformĂ©ment Ă  la loi de 1939 sur les religions, les sectes bouddhistes et les Églises de la chrĂ©tientĂ© furent respectivement invitĂ©es Ă  s’unir. En 1944, l’Alliance protestante Kyodan et l’Église catholique devinrent membres de l’Association religieuse patriotique du Japon en guerre, au mĂȘme titre que les sectes shinto et bouddhistes. Comment les tĂ©moins de JĂ©hovah furent-​ils traitĂ©s durant le rĂšgne tyrannique des shogoun, soutenus par un panthĂ©on de quelque “huit millions de dieux” ? Un rapport succinct rĂ©digĂ© en 1947 par le ministre japonais de l’IntĂ©rieur dĂ©crit en ces termes cette Ă©poque de troubles “En mai 1933, Akashi et plusieurs de ses compagnons ... furent arrĂȘtĂ©s pour crime de lĂšse-majestĂ©, et emmenĂ©s Ă  la prĂ©fecture de Chiba ; la Todai-sha fut dissoute. Elle fut rĂ©organisĂ©e et un grand nombre de ses membres ... quelque 200 au total, dont 50 habitant Tokyo furent envoyĂ©s Ă  travers le Japon, la Mandchourie, la CorĂ©e, TaĂŻwan, etc.; ils prononcĂšrent des discours et distribuĂšrent des publications [traduites] par Akashi. Ils affirmaient que la doctrine de la trinitĂ© est fausse et prĂ©conisaient le monothĂ©isme, le culte de JĂ©hovah. Selon eux, toutes les religions autres que celle de la Todai-sha sont d’origine satanique, tout comme le systĂšme politique du monde, qui a provoquĂ© une guerre oppressive et engendrĂ© la pauvretĂ© et la maladie. Ils prĂ©tendaient que le Christ se lĂšvera pour dĂ©truire ces inventions sataniques Ă  HarmaguĂ©don et Ă©tablir le Royaume de Dieu. Enfin, et cela fut le point crucial de l’affaire pour les tribunaux japonais qui, autrement, ne se seraient pas plus intĂ©ressĂ©s aux doctrines de cette religion qu’à celles des autres Églises, la Todai-sha prenait une part active Ă  l’établissement de l’organisation et du systĂšme de JĂ©hovah’. Cette dĂ©claration Ă©tant considĂ©rĂ©e comme une menace pour l’État japonais Kokutai, les membres de la Todai-sha furent arrĂȘtĂ©s le 21 juin 1939, et certains ont Ă©tĂ© reconnus coupables.” Le premier tome de l’Étude de la rĂ©sistance en temps de guerre, Ă©ditĂ© par l’Institut d’étude des sciences culturelles de l’UniversitĂ© Doshisha de Tokyo, et publiĂ© en 1968, contient un rapport assez long sur les activitĂ©s et les persĂ©cutions des tĂ©moins de JĂ©hovah au Japon, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce rapport est essentiellement basĂ© sur des documents juridiques authentiques. Certains tĂ©moins de JĂ©hovah, y compris ceux qui ont quittĂ© la vĂ©ritĂ©, furent Ă©galement interviewĂ©s. Le rapport fait allusion au premier dĂ©cret du tribunal, datant de 1939, selon lequel la diffusion de La Tour de Garde et de la plupart des autres publications de la SociĂ©tĂ© Ă©tait interdite. Toutefois, le rapport prĂ©cisait qu’en 1938, plus de 105 000 imprimĂ©s avaient Ă©tĂ© publiĂ©s chaque mois. Il s’agissait principalement de L’Âge d’Or, qui devint plus tard Consolation. Suit un compte rendu sur les emprisonnements et les jugements, dont voici quelques extraits En janvier 1939, trois membres de la Todaisha furent traduits devant le tribunal militaire. Ils dĂ©clarĂšrent “Nous n’adorerons aucune crĂ©ature qui s’élĂšverait au-dessus de JĂ©hovah, et nous ne nous inclinerons pas devant le palais ou la photographie de l’empereur.” Ils ajoutĂšrent “Étant donnĂ© que l’empereur est une crĂ©ature du CrĂ©ateur de l’univers, JĂ©hovah Dieu, et qu’aujourd’hui il n’est autre qu’un instrument dans le gouvernement inique du Diable, nous ne voulons pas adorer l’empereur ni lui jurer fidĂ©litĂ© et obĂ©issance.” Ils furent condamnĂ©s Ă  une peine de deux Ă  trois ans de prison. Le 21 juin 1939, on arrĂȘta dans une rafle 130 membres de la Todaisha — quatre-vingt-onze y compris Junzo Akashi Ă  Tokyo et dans dix-huit autres prĂ©fectures du Japon, trente en CorĂ©e et neuf Ă  TaĂŻwan. Une centaine de policiers en armes encerclĂšrent le siĂšge de la Todaisha Ă  Tokyo, fouillant la maison de fond en comble. LĂ , ils arrĂȘtĂšrent vingt adultes et six enfants. Akashi, sa femme, son deuxiĂšme et son troisiĂšme fils furent enfermĂ©s dans la cellule du commissariat de police d’Ogikubo. En aoĂ»t 1939, seul Junzo Akashi fut transfĂ©rĂ© au commissariat d’Ogu. Pendant sept mois, des membres de la police spĂ©ciale chargĂ©e du service Religions l’interrogĂšrent. Ils eurent recours Ă  la violence dans le but de lui arracher des “aveux”. On le tortura jour et nuit, et, pour compagnons de cellule, il avait des insectes venimeux, des moustiques, des poux et des punaises. Maintes et maintes fois on le roua de coups et on le jeta Ă  terre ; on le frappa au visage jusqu’à ce qu’il soit mĂ©connaissable. Son corps Ă©tait couvert de blessures. Finalement, d’aprĂšs le rapport Ă©tabli par l’UniversitĂ© Doshisha, il abandonna la lutte et signa tout ce que les policiers lui soumirent. AprĂšs des contre-interrogatoires de plus en plus violents, la police complĂ©ta son rapport sur Junzo Akashi, le 1er avril 1940. Le 17 avril 1940, Akashi et cinquante-deux autres tĂ©moins furent accusĂ©s d’avoir violĂ© la loi sur la prĂ©servation de la paix. On accusa Akashi de sĂ©dition et de manque de respect envers l’empereur. Le 27 aoĂ»t de la mĂȘme annĂ©e, le gouvernement dĂ©crĂ©ta que la Todaisha Ă©tait dĂ©sormais une organisation illĂ©gale qui incitait les Japonais au dĂ©sordre. Le jugement de Junzo Akashi et des cinquante-deux autres tĂ©moins dura jusqu’en 1942; entre-temps, la maladie emporta l’un d’eux. Finalement, Ă  l’exception d’un seul, tous ceux qui Ă©taient en Ăąge d’ĂȘtre mobilisĂ©s furent condamnĂ©s. Junzo Akashi se vit infliger une peine de douze ans de prison et les autres de deux Ă  cinq ans. Les interrogatoires que les policiers faisaient subir aux frĂšres Ă©taient accompagnĂ©s de tortures et de violences de toutes sortes. Les traitements les moins pĂ©nibles Ă©taient les injures et les coups, mais les tortionnaires se montraient souvent sadiques au point de mutiler leurs prisonniers ou de les rendre infirmes. AprĂšs un long emprisonnement dans des cellules insalubres, beaucoup sont tombĂ©s malades ou sont devenus impotents. Certains sont morts en prison. Des familles entiĂšres ont Ă©tĂ© dispersĂ©es ou ont disparu, et un grand nombre de frĂšres sont tombĂ©s dans la misĂšre. En juin 1939, on enferma un membre de la Todaisha dans la prison militaire Yoyogi Ă  Tokyo, puis on le libĂ©ra le 16 dĂ©cembre 1940. On l’arrĂȘta de nouveau Ă  Kumamoto le 1er dĂ©cembre 1941, oĂč on le garda pendant deux mois dans une petite cellule sans lumiĂšre, les bras liĂ©s derriĂšre le dos. Il fut battu maintes et maintes fois. En aoĂ»t 1942, deux policiers militaires le frappĂšrent et lui donnĂšrent des coups de pied pendant une heure et demie, sous les yeux de son pĂšre, puis ils l’abandonnĂšrent, Ă  demi-mort. Tout cela parce qu’il avait refusĂ© de se prosterner dans la direction du palais de l’empereur. Dans la mĂȘme prison, en dĂ©cembre 1944, soit en plein cƓur de l’hiver, on lui ĂŽta ses vĂȘtements, on lui lia les bras derriĂšre le dos et on l’abandonna sur le sol humide en bĂ©ton. On lui versa des seaux d’eau sur le visage jusqu’à ce qu’il s’évanouisse, puis on le laissa dans cet Ă©tat pendant plusieurs heures, jusqu’au moment oĂč il revint Ă  lui. On le tortura ainsi inlassablement. Quand enfin il sortit de la prison Fukuoka, en octobre 1945, il Ă©tait plus mort que vif. Le livre Étude de la rĂ©sistance en temps de guerre conclut en ces termes “Mais en dĂ©pit d’une telle persĂ©cution, beaucoup de membres de la Todaisha gardĂšrent leur foi en attendant leur libĂ©ration, qui survint en 1945.” Oui, beaucoup gardĂšrent leur foi, et bon nombre servent toujours fidĂšlement en qualitĂ© de tĂ©moins de JĂ©hovah. Toutefois, il semble que la majoritĂ© des membres de la Todaisha aient suivi un homme, Junzo Akashi. Par exemple, l’homme qui a subi les dures Ă©preuves que nous venons de dĂ©crire a Ă©tĂ© interviewĂ© le 18 mai 1971, Ă  l’occasion d’une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e canal 12 de Tokyo. AprĂšs avoir parlĂ© des activitĂ©s de la Todaisha et des persĂ©cutions dont ses membres furent l’objet, le prĂ©sentateur demanda Ă  cet homme “Qu’en est-​il aujourd’hui de la Todaisha ?” Il rĂ©pondit “Elle a atteint son but ; elle a disparu.” Et qu’advint-​il de Junzo Akashi ? Moins de deux ans aprĂšs sa libĂ©ration, il Ă©crivit au prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Watch Tower une lettre datĂ©e du 25 aoĂ»t 1947, dans laquelle il rĂ©vĂ©la qu’il Ă©tait en dĂ©saccord avec les publications de la SociĂ©tĂ© parues depuis 1926. C’était donc avant qu’il n’accepte sa nomination comme surveillant de filiale au Japon. Ainsi, de son propre aveu, Junzo Akashi s’est comportĂ© avec hypocrisie pendant plus de vingt ans. DES EXEMPLES D’INTÉGRITÉ Parmi les fidĂšles qui survĂ©curent Ă  cette Ă©poque difficile, figurent frĂšre et sƓur Jizo Ishii. En 1928, alors qu’il tenait une boutique de tailleur Ă  Joto-Ku, Osaka, le jeune Ishii est entrĂ© en possession d’un exemplaire du livre La Harpe de Dieu. Il fut trĂšs vite convaincu d’avoir trouvĂ© la vĂ©ritĂ© biblique. Sa femme et lui furent baptisĂ©s le 23 mars 1929, et en septembre, ils Ă©taient nommĂ©s colporteurs. Dans leur prĂ©dication ils utilisaient les livres La Harpe de Dieu, DĂ©livrance et CrĂ©ation, les pĂ©riodiques La Tour de Garde qui fut interdite en 1933 et L’Âge d’Or, ainsi que cinq brochures diffĂ©rentes en japonais. Ils visitĂšrent un territoire qui reprĂ©sentait les trois quarts du Japon, y compris Osaka, Okayama, Tokushima, Kyoto, Nagoya, Yokohama, Tokyo et la rĂ©gion de Kantƍ, Sendai et Sapporo. En Ă©tĂ© 1930, frĂšre et sƓur Ishii furent affectĂ©s au bureau de la filiale de la Todaisha, Ă  Tokyo. LĂ , ils furent chargĂ©s de confectionner des vĂȘtements, de raccommoder et de repasser pour les frĂšres qui servaient dans le champ. Parfois, les membres du BĂ©thel partaient en groupe de quatre pour visiter les territoires avoisinants, allant mĂȘme Ă  bicyclette jusqu’à Numazu, au-delĂ  du col de Hakone. Un des Ă©vĂ©nements les plus lointains dont frĂšre Ishii se souvienne est l’annonce du “Nom nouveau”, celui de tĂ©moins de JĂ©hovah, en 1931. Un frĂšre travaillant Ă  la filiale de Tokyo avait construit un rĂ©cepteur de radio Ă  ondes courtes, qui leur permit de suivre le programme de l’assemblĂ©e de Columbus, aux États-Unis ; Junzo Akashi en donnait l’interprĂ©tation. Ils entendirent donc frĂšre Rutherford proposer l’adoption du “Nom nouveau” et les acclamations de tous les assistants. Au mĂȘme moment, les frĂšres de Tokyo unissaient leurs voix Ă  celles des congressistes ! Les tĂ©moins de Tokyo apprirent que des voitures munies de haut-parleurs Ă©taient largement utilisĂ©es aux États-Unis. Aussi, un frĂšre menuisier construisit-​il une grande caisse comprenant des fenĂȘtres et une double porte Ă  l’arriĂšre, qu’il monta sur un chĂąssis de voiture. À l’intĂ©rieur, il y avait des Ă©tagĂšres sur lesquelles Ă©taient rangĂ©s des hamacs, des publications, des ustensiles de cuisine et des provisions. Un frĂšre poussait le vĂ©hicule au moyen d’une poignĂ©e Ă  l’arriĂšre, tandis que d’autres le tiraient par une grosse corde accrochĂ©e Ă  l’avant. On l’appelait le “Grand JĂ©hu”. Au moyen du “Grand JĂ©hu”, les frĂšres ont prĂȘchĂ© le long de la route menant de Tokyo Ă  Shimonoseki, sur une distance de 1 100 kilomĂštres. Ils avaient Ă©galement des petites remorques, ou “Petits JĂ©hu”, tirĂ©es par des bicyclettes et numĂ©rotĂ©es de 1 Ă  5. À l’aide d’un “Petit JĂ©hu”, deux jeunes frĂšres ont rendu tĂ©moignage jusqu’à Hokkaido. Par la suite, frĂšre et sƓur Ishii furent de nouveau nommĂ©s colporteurs. Le 21 juin 1939, tous deux furent arrĂȘtĂ©s ainsi que d’autres membres de la Todaisha. À cette Ă©poque-​lĂ , ils se trouvaient Ă  Kure. On les emmena d’abord Ă  Hiroshima puis Ă  Sendai, ville situĂ©e plus au nord. LĂ , on leur fit subir de nombreux contre-interrogatoires. L’inspecteur de police qui les interrogeait leur dit “La Todaisha se prĂ©tend chrĂ©tienne, mais c’est en rĂ©alitĂ© une organisation secrĂšte juive, la KKK.” Dans leur cellule en bĂ©ton, la chaleur de l’étĂ© Ă©tait insupportable, alors qu’en hiver le froid les transperçait jusqu’aux os. L’hygiĂšne laissait beaucoup Ă  dĂ©sirer, il y avait des puces et des poux en abondance, et on ne leur permettait d’aller aux toilettes qu’à certaines heures. Ils dĂ©pĂ©rissaient et s’évanouissaient souvent. D’une cellule voisine, ils pouvaient entendre les cris dĂ©mentiels d’un soldat que la guerre avait rendu fou. Pendant une annĂ©e entiĂšre on leur interdit toute lecture. Ils Ă©taient heureux de pouvoir respirer l’air frais chaque fois qu’on les emmenait pour l’interrogatoire. Un jour, frĂšre Ishii essaya d’utiliser la Bible, mais l’officier lui dit “Ne rĂ©pondez pas d’aprĂšs la Bible. Utilisez vos propres termes. Vous ĂȘtes possĂ©dĂ© des dĂ©mons Ă  force de toujours utiliser la Bible.” Tandis qu’il tentait d’expliquer les enseignements bibliques en ses propres termes, la colĂšre de l’officier Ă©clata sur son visage. Il dit “Dans ces conditions, nous allons interrompre l’interrogatoire et vous n’aurez rien Ă  manger ce soir. RĂ©flĂ©chissez bien lorsque vous serez dans votre cellule.” On les ramena donc dans leur cellule obscure. Le jour suivant, on les en sortit pour un nouvel interrogatoire, auquel assistait l’inspecteur adjoint. “Pourquoi ne vous libĂ©rez-​vous pas des dĂ©mons ?” cria-​t-​il, tout en frappant frĂšre Ishii sur la tĂȘte et au visage avec une corde. Ils entendaient d’autres frĂšres, qui Ă©taient battus avec des Ă©pĂ©es en bambou et jetĂ©s Ă  terre. Un jour, l’inspecteur s’emporta, jeta la Bible de frĂšre Ishii par terre, la piĂ©tina et le regardant en face lui dit “N’ĂȘtes-​vous pas fĂąchĂ© ?” “Cela ne me fait pas plaisir, mais je ne suis pas fĂąchĂ©â€, rĂ©pondit frĂšre Ishii. Comme l’inspecteur ne comprenait pas, il ajouta “La Bible n’est qu’un livre. Ce n’est pas ce livre qui nous sauvera. Mais nous avons reçu la promesse d’ĂȘtre sauvĂ©s si nous observons les enseignements de la Parole de Dieu et que nous y croyions et les mettions en pratique.” L’inspecteur ramassa la Bible, prit un mouchoir et l’essuya avec respect, puis il la replaça sur le bureau. Au cours de l’interrogatoire de frĂšre Ishii, un policier lui soumit une dĂ©claration de Junzo Akashi faite sous serment ; ceci l’étonna beaucoup car il Ă©tait clair qu’Akashi avait dĂ©viĂ© de la vĂ©ritĂ©. Les policiers lui demandĂšrent “Croyez-​vous Akashi ?” Il dit “Non. Akashi n’est qu’un homme imparfait. Aussi longtemps qu’il suit fidĂšlement les principes de la Bible, il peut ĂȘtre utilisĂ© par Dieu comme un vase Ă  son usage. Toutefois, comme son tĂ©moignage a totalement changĂ©, il n’est plus mon frĂšre et je n’ai plus aucune relation avec lui.” Dans son tĂ©moignage, Akashi avait dĂ©clarĂ© que lui-​mĂȘme Ă©tait le Christ. Au cours du contre-interrogatoire de frĂšre Ishii, l’officier essaya de lui faire dire que le Japon subirait la dĂ©faite vers le 15 septembre 1945. Mais frĂšre Ishii rĂ©pondit “Je ne suis pas prophĂšte pour annoncer quoi que ce soit Ă  l’avance concernant l’annĂ©e, le mois et le jour. Cependant, la victoire ne viendra pas au moyen de l’alliance des puissances de l’Axe.” Quelque temps plus tard, cet inspecteur de police fut rĂ©voquĂ©, tandis qu’on relĂąchait frĂšre Ishii. Il retourna Ă  Kure. AprĂšs la guerre, il reprit contact avec l’organisation de JĂ©hovah quand, en compagnie de son fils ĂągĂ© de six ans qu’il avait adoptĂ© aprĂšs sa libĂ©ration, il assista Ă  la premiĂšre assemblĂ©e d’aprĂšs-guerre organisĂ©e Ă  Tarumi, Kobe, en dĂ©cembre 1949. Au cours des derniĂšres annĂ©es, sƓur Ishii a Ă©tĂ© un pionnier ordinaire trĂšs actif et frĂšre Ishii a servi en qualitĂ© de pionnier temporaire. À la maniĂšre du colporteur qu’il avait Ă©tĂ©, il a placĂ© 147 livres en un mois. FrĂšre Ishii Ă©crivit “Nous nous rĂ©jouissons de continuer Ă  recevoir la nourriture spirituelle au temps convenable. Quand de jeunes pionniers spĂ©ciaux furent envoyĂ©s ici, Ă  Kure, une congrĂ©gation a Ă©tĂ© Ă©tablie. Cette congrĂ©gation progresse et connaĂźt l’accroissement. Nous avons maintenant deux pionniers spĂ©ciaux, dix-sept pionniers ordinaires et trente-six proclamateurs, soit au total cinquante-cinq tĂ©moins. Dimanche, 133 personnes Ă©taient prĂ©sentes au discours public du surveillant de circonscription.” C’était en 1971; en juin 1972, frĂšre Ishii est mort, aprĂšs avoir rendu un tĂ©moignage remarquable Ă  l’hĂŽpital Ă  propos de la question du sang. Son fils est devenu pionnier spĂ©cial et surveillant dans la congrĂ©gation de Kobe Tarumi, et plus rĂ©cemment dans la congrĂ©gation de Hiroshima Ouest. Une des familles que sƓur Ishii trouva au dĂ©but de son activitĂ© de colporteur a Ă©galement accompli un immense travail pour la vĂ©ritĂ©. Il s’agit de la famille Miura, qui habitait la petite ville d’Ishinomori, Ă  environ quarante kilomĂštres au nord de Sendai. Quand Katsuo Miura se maria au printemps de 1931, il avait vingt-quatre ans, et sa femme, Hagino, dix-sept ans. SƓur Ishii avait remis Ă  Katsuo Miura les livres La Harpe de Dieu et DĂ©livrance, ainsi que d’autres manuels, et celui-ci ne tarda pas Ă  discerner qu’ils renfermaient la vĂ©ritĂ©. Il se rendit au siĂšge de la Todaisha Ă  Tokyo, et de son cĂŽtĂ©, Junzo Akashi visita les Miura Ă  Ishinomori. C’est lĂ  qu’en octobre 1931, Akashi les “baptisa” en les aspergeant d’eau dans leur baignoire. Comme beaucoup d’autres ils ont d’ailleurs dĂ» ĂȘtre rebaptisĂ©s par la suite. En novembre, Katsuo et Hagino Miura devenaient colporteurs. Les Miura vendirent tous leurs biens aux enchĂšres et se rendirent au bureau de la Todaisha Ă  Tokyo. Ils louĂšrent une piĂšce Ă  proximitĂ©, Ă  Suginami-Ku. Le lendemain, ils commencĂšrent Ă  aller de porte en porte, sans que personne ne les forme, tant ils Ă©taient zĂ©lĂ©s et dĂ©sireux de diffuser le message du Royaume contenu dans La Tour de Garde et L’Âge d’Or. À l’époque, il n’y avait pas de rĂ©unions et ils prĂȘchaient par eux-​mĂȘmes. Chaque jour, de neuf heures du matin Ă  quatre heures de l’aprĂšs-midi, ils allaient de porte en porte ; les jours de pluie, ils ne sortaient pas mais restaient chez eux pour Ă©tudier ensemble la Bible. FrĂšre et sƓur Miura ont visitĂ© de nombreux quartiers de la ville de Tokyo, et en 1933 ils se dĂ©placĂšrent Ă  Kobe. C’est lĂ  qu’en 1934 sƓur Miura donna naissance Ă  son fils, Tsutomu. Elle continua son service de pionnier mĂȘme pendant les neuf mois de sa grossesse, tant son zĂšle Ă©tait grand. Au printemps de 1935, les Miura se rendirent dans le Honshu occidental, oĂč ils poursuivirent leur activitĂ© de pionniers dans les villes de Kure, de Yamaguchi et de Tokuyama ; ils s’installĂšrent finalement Ă  Hiroshima, oĂč ils partagĂšrent une maison louĂ©e avec deux autres familles. Les Miura figuraient parmi ceux que la police arrĂȘta le 21 juin 1939. On les incarcĂ©ra Ă  la prison d’Hiroshima, tandis qu’on envoya leur jeune fils chez sa grand-mĂšre, Ă  Ishinomori. Huit mois plus tard, sƓur Miura fut relĂąchĂ©e, si bien qu’elle aussi retourna dans le nord pour s’occuper de son enfant. FrĂšre Miura attendit plus de deux ans en prison avant d’ĂȘtre jugĂ©. Ses premier et second procĂšs se dĂ©roulĂšrent Ă  huis clos, et sa demande en appel fut rejetĂ©e. Étant donnĂ© que le tribunal lui offrait une excellente occasion de rendre tĂ©moignage, il fit de son mieux pour parler du Royaume de Dieu. L’officier qui l’interrogeait Ă©tait furieux contre lui, le considĂ©rant comme un mauvais patriote. On le tira par les cheveux et il subit d’autres mauvais traitements. AprĂšs trois ans de prison, il fut reconnu coupable d’avoir violĂ© la loi sur la prĂ©servation de la paix, et condamnĂ© Ă  cinq ans de prison. Le juge lui dit qu’à moins d’abandonner sa foi, il resterait en prison jusqu’à la fin de ses jours. Mais il continuait de puiser force et rĂ©confort dans la Bible. Finalement, Katsuo Miura fut libĂ©rĂ© de la prison d’Hiroshima. De quelle façon ? Laissons-​le raconter lui-​mĂȘme l’incident. “C’était au matin du 6 aoĂ»t 1945, sept ans aprĂšs mon arrestation. ... Soudain, il y eut un Ă©clair Ă©trange qui illumina le plafond de ma cellule. Cela ressemblait Ă  la foudre ou Ă  la lueur d’un Ă©clair de magnĂ©sium. Ensuite j’entendis un grondement terrible, comme si toutes les montagnes s’effondraient en mĂȘme temps. InstantanĂ©ment la cellule fut plongĂ©e dans d’épaisses tĂ©nĂšbres. Je me prĂ©cipitai la tĂȘte la premiĂšre sous mon matelas, afin d’échapper Ă  ce qui semblait ĂȘtre un gaz Ă©pais. AprĂšs sept ou huit minutes, je levai la tĂȘte et ... je regardai par la fenĂȘtre. Je fus frappĂ© de stupeur ! Les ateliers et les bĂątiments en bois de la prison avaient Ă©tĂ© soufflĂ©s. ... Le matin du troisiĂšme jour aprĂšs l’explosion, j’étais parmi les quarante-cinq dĂ©tenus que l’on avait attachĂ©s pour les conduire Ă  la gare situĂ©e trois kilomĂštres plus loin, en vue de les transfĂ©rer dans une autre ville. C’est alors que j’ai vu l’ampleur des dĂ©gĂąts causĂ©s par le flĂ©au dĂ©vastateur qui s’était abattu. Tout n’était que ruines Ă  perte de vue. ... Chacun semblait dĂ©primĂ© et dĂ©sespĂ©rĂ©. Je fus finalement libĂ©rĂ© de prison deux mois aprĂšs l’explosion de la premiĂšre bombe atomique.” FrĂšre Miura rejoignit alors sa femme et son fils dans le nord du Japon. Lorsqu’en mars 1951 un groupe de cinq sƓurs missionnaires commencĂšrent Ă  parcourir la ville d’Osaka, le journal Asahi, qui est lu dans tout le pays, publia un article et une photo montrant comment elles s’adaptaient au mode de vie japonais. GrĂące Ă  cet article, frĂšre Miura reprit contact avec l’organisation de JĂ©hovah, aprĂšs douze ans d’isolement. Pendant plusieurs annĂ©es encore et jusqu’à sa mort, il servit de nouveau comme pionnier ordinaire, et sa femme entreprit par la suite le service de pionnier spĂ©cial. Leur fils Tsutomu grandit et devint pionnier ordinaire, puis pionnier spĂ©cial, surveillant de circonscription, surveillant de district et depuis qu’il est diplĂŽmĂ© de l’École biblique de Galaad Ă  New York, il sert comme traducteur Ă  la filiale de la SociĂ©tĂ© Ă  Tokyo. UN NOUVEAU DÉPART APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE Le Japon a connu des changements rĂ©volutionnaires aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. AprĂšs avoir reçu une nouvelle Constitution, le Japon se mit Ă  chercher sa voie par des moyens pacifiques et non plus belliqueux. Le shinto, le bouddhisme, le catholicisme et l’Alliance chrĂ©tienne protestante Kyodan avaient tous perdu la face aux yeux du peuple pour avoir soutenu la cause perdue du Japon durant la guerre. Aussi beaucoup de gens cherchaient-​ils Ă  combler ce vide religieux. En l’espace de quelques annĂ©es, des centaines de nouvelles sectes bouddhistes ou shinto virent le jour, chacune suivant un chef humain. L’une d’elles, la Soka Gakkai, est issue du bouddhisme Nicheren ; elle est trĂšs active sur le plan politique et prĂ©tend rĂ©unir dix millions d’adhĂ©rents, beaucoup d’entre eux ayant Ă©tĂ© convertis par la force. Mais un grand nombre de Japonais dĂ©sirent ardemment connaĂźtre la vĂ©ritĂ©. L’empereur Hirohito Ă©tait tombĂ© de son piĂ©destal lorsque le 1er janvier 1946 il renonça publiquement Ă  son statut divin. On dit que l’empereur lui-​mĂȘme aurait suggĂ©rĂ© au gĂ©nĂ©ral MacArthur que le christianisme devienne la religion d’État. Avec sagesse, le gĂ©nĂ©ral refusa cette proposition et proposa plutĂŽt que le peuple amĂ©ricain envoie dix mille missionnaires au Japon. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux missionnaires de la Watch Tower. Les conditions Ă©taient maintenant trĂšs diffĂ©rentes de celles dĂ©crites par le pasteur Russell avant 1914, quand “les missionnaires Ă©taient considĂ©rablement dĂ©couragĂ©s”. Le culte fanatique shinto ayant perdu de son prestige, les Japonais avaient enfin le droit de rĂ©flĂ©chir par eux-​mĂȘmes. Ils pouvaient dĂ©sormais se nourrir des vĂ©ritĂ©s bibliques et apprĂ©cier profondĂ©ment JĂ©hovah et son Royaume. En outre, ils avaient eux-​mĂȘmes Ă©tĂ© victimes des Ă©vĂ©nements critiques annoncĂ©s dans la prophĂ©tie biblique, Ă©vĂ©nements qui devaient marquer les “derniers jours”. Ils Ă©taient donc en situation de comprendre le puissant message biblique pour notre Ă©poque. Vers la fin de 1947, le surveillant de filiale d’Hawaii, Donald Haslett, reçut une lettre du prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Watch Tower, frĂšre Knorr, lui demandant “Qui d’entre les frĂšres hawaiiens accepterait d’aller au Japon aprĂšs avoir Ă©tĂ© diplĂŽmĂ© de l’École de Galaad ?” Quand Shinichi et Masako Tohara qui avaient trois jeunes enfants, Jerry et Yoshi Toma et Elsie Tanigawa se portĂšrent volontaires, frĂšre Haslett demanda Ă  frĂšre Knorr “Et pourquoi pas les Haslett ?” Donald et Mabel Haslett se joignirent donc aux huit Hawaiiens d’origine japonaise et entreprirent le long voyage qui devait les amener, en plein cƓur de l’hiver, de la rĂ©gion tropicale d’Hawaii Ă  New York, et finalement Ă  South Lansing, oĂč ils arrivĂšrent en janvier 1948. LĂ , frĂšre Tohara enseigna le japonais Ă  vingt-deux Ă©lĂšves de la onziĂšme classe de l’École de Galaad, qui avaient Ă©tĂ© choisis parmi un groupe de soixante-dix volontaires pour servir au Japon. Elsie Tanigawa l’aida dans sa tĂąche. La SociĂ©tĂ© fournit Ă  frĂšre Haslett une jeep rouge avec laquelle Mabel et lui traversĂšrent les États-Unis, en automne 1948. Ils s’embarquĂšrent pour Hawaii, oĂč Mabel dut rester quelque temps tandis que Donald voguait vers le Japon. Il arriva Ă  Tokyo au dĂ©but de janvier 1949. Il Ă©tait impossible de trouver une chambre d’hĂŽtel ; les services de l’armĂ©e amĂ©ricaine coopĂ©rĂšrent aimablement en autorisant frĂšre Haslett Ă  demeurer pendant un mois Ă  l’hĂŽtel Dai-Ichi, quartier gĂ©nĂ©ral de MacArthur. Chaque jour, Donald parcourait Tokyo en jeep, cherchant dans les ruines un local qui conviendrait Ă  l’installation d’une filiale. Les soldats lui disaient qu’il ne rĂ©ussirait pas. Cependant, aprĂšs un mois de recherches, il put acheter une grande demeure de style japonais, prĂšs de l’UniversitĂ© Keio, Ă  Minato-ku, Tokyo. En fĂ©vrier, alors qu’il faisait froid, frĂšre Haslett campa dans la maison ; pour se chauffer et pour cuisiner, il utilisait un brasero. Les vivres Ă©taient sĂ©vĂšrement rationnĂ©s. FrĂšre Haslett devait faire la queue avec les gens du voisinage pour recevoir sa ration de riz et une longue carotte ou quelques feuilles de chou. À ce moment-​lĂ , il prit des dispositions pour rencontrer quelques-uns des disciples de Junzo Akashi. La premiĂšre rĂ©union fut cordiale, mais lors de la seconde, les membres du groupe finirent par se mettre en colĂšre et se montrĂšrent violemment opposĂ©s Ă  la SociĂ©tĂ©. Afin de sortir de prison, la plupart d’entre eux avaient signĂ© un document par lequel ils renonçaient Ă  JĂ©hovah et Ă  son service. Il Ă©tait Ă©vident qu’ils avaient totalement perdu l’esprit de JĂ©hovah. C’est alors que Mabel Haslett reçut son visa pour entrer au Japon. Elle y arriva par avion le 7 mars 1949. Dans la grande maison vide, frĂšre et sƓur Haslett s’habituĂšrent Ă  dormir sur des matelas futon, sous une moustiquaire et en compagnie de quelques rats. Plus tard, en mars, Jerry et Hoshi Toma arrivĂšrent par bateau. La famille Tohara et Elsie Tanigawa les rejoignirent en aoĂ»t. À partir du mois de mars, ils commencĂšrent Ă  rĂ©pandre le message du Royaume dans les environs immĂ©diats de la filiale de Tokyo. Cependant, ils ne disposaient pratiquement pas de publications et mĂȘme les Hawaiiens devaient s’adapter au japonais parlĂ© Ă  Tokyo. Les missionnaires remettaient Ă  leur interlocuteur une feuille de papier polycopiĂ©e intitulĂ©e “Ce que la Bible enseigne clairement”, en lui disant simplement “veuillez lire”. SƓur Haslett se souvient trĂšs bien de sa premiĂšre nouvelle visite. Une dame ĂągĂ©e lui avait demandĂ© des exemplaires supplĂ©mentaires de la feuille polycopiĂ©e. “Elle s’intĂ©resse certainement Ă  notre message”, pensait sƓur Haslett. Mais lorsqu’elle revint voir cette dame, elle constata que celle-ci avait posĂ© les feuilles renfermant le prĂ©cieux message sur certaines plantes du jardin, croyant que ces “papiers saints” faciliteraient la croissance des plantes. Un jour, deux instituteurs japonais se prĂ©sentĂšrent Ă  la filiale et demandĂšrent Ă  frĂšre Haslett s’il accepterait d’enseigner la Bible aux enfants de leur Ă©cole. Ainsi, tous les samedis matin, les Haslett se rendaient en jeep Ă  l’école secondaire Toride. Donald enseignait les Ă©lĂšves les plus ĂągĂ©s et Mabel s’occupait des plus jeunes. Leur manuel d’étude Ă©tait La Harpe de Dieu en japonais, et ils en avaient Ă©galement un exemplaire en anglais. Par la suite, ces leçons cessĂšrent ; mais plus de vingt ans aprĂšs, Mabel eut l’agrĂ©able surprise d’ĂȘtre abordĂ©e Ă  la Salle du Royaume de la filiale de Tokyo par une mĂšre et son enfant. Celle-ci tenait Ă  la main une photographie reprĂ©sentant les enfants de l’école Toride ; Mabel possĂ©dait la mĂȘme dans son propre album. Cette maman figurait sur cette photo, et des annĂ©es plus tard, elle Ă©tait devenue proclamateur du Royaume. La graine semĂ©e il y a si longtemps avait portĂ© du fruit ! À Tokyo, Ă  la fin de l’annĂ©e de service 1949, sept missionnaires et huit proclamateurs locaux remettaient un rapport d’activitĂ©. Mais ce n’était lĂ  qu’un commencement. Aujourd’hui, dans ce quartier de Tokyo, proche de la filiale, d’oĂč les missionnaires commencĂšrent Ă  dĂ©ployer leur activitĂ©, il y a douze congrĂ©gations de tĂ©moins de JĂ©hovah. En juillet 1972, ces congrĂ©gations comptaient un total de 613 ministres du Royaume, dont 123 pionniers. Six autres missionnaires arrivĂšrent Ă  Yokohama le 31 dĂ©cembre 1949; il s’agissait de Percy et d’Ilma Iszlaub, d’Adrian Thompson, de Lloyd et de Melba Barry et de Lyn Robbins. Les missionnaires Ă©taient alors au nombre de seize, y compris les trois enfants Tohara. Parmi ces missionnaires arrivĂ©s en 1949, treize sont toujours dans le service Ă  plein temps au Japon et Ă  Okinawa, et aucun d’eux ne souhaiterait quitter le pays. L’ƒUVRE MISSIONNAIRE S’ÉTEND À KOBE Parmi les missionnaires arrivĂ©s en octobre, cinq furent dĂ©signĂ©s pour installer une nouvelle maison de missionnaires Ă  Kobe, Ă  environ 400 kilomĂštres au sud-ouest de Tokyo. Le gardien des bĂątiments militaires appartenant au S. C. A. P. commandant suprĂȘme des puissances alliĂ©es loua Ă  la SociĂ©tĂ© la demeure spacieuse d’un ancien nazi allemand, et plus tard, celle-ci acheta cette belle propriĂ©tĂ©. Ici, Ă  Tarumi, sur les bords de la mer IntĂ©rieure du Japon, les missionnaires se mirent au travail pour nettoyer la propriĂ©tĂ© ; les Haslett et les Tohara venaient les aider pendant leurs vacances. Depuis la maison, on apercevait des bateaux pittoresques avancer le long de la cĂŽte et l’on pouvait contempler des couchers de soleil fĂ©eriques sur l’üle Awaji. C’était un endroit charmant pour une maison de missionnaires. Pourtant, pendant plusieurs semaines, il fallut dormir sur le sol en bois. Il fut possible de rĂ©soudre en partie ce problĂšme, en coupant les hautes herbes du jardin pour en faire des matelas, et les missionnaires dormaient entiĂšrement habillĂ©s. Dans la salle Ă  manger, il y avait une grande cheminĂ©e, mais la fumĂ©e refusait obstinĂ©ment d’y monter et se rĂ©pandait partout. Pendant quelque temps, on cuisina et on se chauffa au moyen d’un brasero japonais, mais cela s’avĂ©ra dangereux, car plusieurs missionnaires furent incommodĂ©s par l’oxyde de carbone qui s’en dĂ©gageait. Ils ont heureusement survĂ©cu Ă  cela et Ă  d’autres difficultĂ©s. En ce temps-​lĂ , il n’y avait pas de cours accĂ©lĂ©rĂ© pour apprendre la langue. Les manuels Ă©taient rares et incomplets. On manquait de publications pour le service du champ, aussi Ă©tions-​nous forcĂ©s de prĂȘter aux uns et aux autres des chapitres polycopiĂ©s de “Que Dieu soit reconnu pour vrai !” en japonais. Pendant quelque temps, il nous fut possible d’avoir certaines publications d’avant-guerre en japonais, y compris le tome II du livre LumiĂšre ; encore fallait-​il rĂ©ussir Ă  convaincre les gens qu’il n’était pas nĂ©cessaire de lire d’abord le premier tome. Rendre tĂ©moignage de maison en maison n’était pas chose facile pour les missionnaires — pas plus d’ailleurs que pour les personnes qui les Ă©coutaient. À l’École de Galaad, on leur avait appris que yoroshii veut dire “bon”, mais on ne leur avait pas dit que dans certaines rĂ©gions yoroshii-wa Ă©quivaut Ă  un “non merci” trĂšs net. Aussi, au dĂ©but insistaient-​ils auprĂšs de ceux qui avaient dit “yoroshii-wa” jusqu’à ce que certains, de guerre lasse, acceptent des publications. À cette Ă©poque encore toute proche de la Seconde Guerre mondiale, les gens s’intĂ©ressaient beaucoup Ă  tout ce qui touchait le monde occidental, et l’on pouvait commencer des Ă©tudes bibliques dans de nombreux foyers, y compris ceux des personnes qui ne s’intĂ©ressaient pas vraiment Ă  la Bible. Plusieurs missionnaires conduisaient plus de trente Ă©tudes bibliques par semaine ! Certaines de ces premiĂšres Ă©tudes ont portĂ© de trĂšs bons fruits. Melba Barry relate que lors de sa premiĂšre matinĂ©e de service au Japon, elle fut aimablement reçue par une dame, Miyo Takagi, dans l’une des toutes premiĂšres maisons qu’elle visita. Le fait que des missionnaires aient traversĂ© un champ boueux pour arriver jusqu’à elle l’avait favorablement impressionnĂ©e. Pour les nouvelles visites, Melba et elle se servaient d’un dictionnaire japonais-​anglais, et finalement une excellente Ă©tude fut Ă©tablie. Jusqu’à ce jour, Miyo Takagi et sa voisine, qui s’est jointe Ă  l’étude, servent comme ministres du Royaume ; l’une d’elles a passĂ© plus de dix ans dans le service de pionnier ordinaire. La prĂ©dication au Japon pose des problĂšmes inhabituels. Dans les Ă©tudes bibliques, le missionnaire doit — autant que possible — prendre l’habitude de s’asseoir sur le sol, les jambes croisĂ©es, devant une table basse. Étant donnĂ© qu’il lui faut laisser ses chaussures sur le seuil de la maison avant d’entrer, il veillera Ă  ce que ses chaussettes soient toujours en bon Ă©tat ! Un jour qu’il s’apprĂȘtait Ă  quitter la maison oĂč il venait de conduire une Ă©tude biblique, l’un des missionnaires, Lloyd Barry, eut la dĂ©sagrĂ©able surprise de constater que ses chaussures avaient Ă©tĂ© volĂ©es ! Peu aprĂšs l’arrivĂ©e des missionnaires Ă  Kobe, on organisa la premiĂšre assemblĂ©e thĂ©ocratique au Japon. À quel endroit ? Dans la maison de missionnaires, Ă  Tarumi, Kobe. GrĂące Ă  ses piĂšces spacieuses, on logea plus de quarante personnes. Le terrain plus de 4 000 mĂštres carrĂ©s et le portique furent utilisĂ©s pour la cuisine et la cafĂ©tĂ©ria, tandis que la grande salle de sĂ©jour avait Ă©tĂ© transformĂ©e en salle d’assemblĂ©e. En cette occasion, Donald Haslett baptisa trois nouveaux proclamateurs dans un Ă©tablissement de bains situĂ© Ă  proximitĂ©. Les Japonais prennent leur bain trĂšs chaud ; aussi Ă  peine frĂšre Haslett Ă©tait-​il entrĂ© dans l’eau qu’il en ressortait prĂ©cipitamment, les jambes rouges comme des homards. Il fallut verser de nombreux seaux d’eau froide avant qu’il puisse y retourner pour baptiser les nouveaux frĂšres. Bien que l’assemblĂ©e ait Ă©tĂ© organisĂ©e du 30 dĂ©cembre au 1er janvier, la pĂ©riode de l’annĂ©e la plus chargĂ©e pour les Japonais, celle-ci fut un succĂšs. Le dimanche 1er janvier 1950, 101 personnes Ă©taient prĂ©sentes au discours public donnĂ© Ă  la salle de l’école de Tarumi, Ă  Kobe. Certains de ceux qui ont assistĂ© Ă  cette premiĂšre assemblĂ©e n’ont cessĂ© de progresser jusqu’à ce jour. Il y avait parmi eux une jeune Ă©coliĂšre de Tokyo, qui sert maintenant Ă  la filiale du Japon sous le nom de Madame Yasuko Miura, femme de Tsutomu Miura, dont nous avons parlĂ© prĂ©cĂ©demment. En fĂ©vrier 1950, les cinq missionnaires australiens de Kobe reçurent l’aide de cinq autres sƓurs venues de Nouvelle-ZĂ©lande et d’Australie, Ă  savoir Lois Dyer, Molly Heron, Moira Wesley Smith, Grace Bagnall et Nora Stratton. Si jamais on Ă©crivait l’histoire de ce groupe, cela ferait de nombreux volumes. Lois Dyer, originaire d’Australie occidentale, eut des ennuis au dĂ©but. Elle voulait dire “Je prĂȘche de maison en maison.” Mais Ă  cause de sa prononciation dĂ©fectueuse, cela donnait “Je tousse de maison en maison.” Il se trouve qu’elle Ă©tait vraiment enrhumĂ©e Ă  ce moment-​lĂ . En raison du problĂšme de la langue, les rĂ©unions organisĂ©es Ă  Kobe se tinrent exclusivement en anglais pendant quelques mois. Mais pour la CommĂ©moration, le 1er avril 1950, une personne qui s’intĂ©ressait Ă  la vĂ©ritĂ© servit d’interprĂšte. On invita donc tout le monde Ă  y assister. Cent quatre-vingts personnes Ă©taient prĂ©sentes ! Nous ne nous attendions pas Ă  pareille assistance. Les trois salles et le vestibule de la maison des missionnaires Ă©taient occupĂ©s et certains durent rester dehors, Ă©coutant par les fenĂȘtres ouvertes. AprĂšs le discours, on annonça que des dispositions avaient Ă©tĂ© prises pour le service du champ ; Ă  la surprise des missionnaires, trente-cinq nouveaux se prĂ©sentaient le lendemain matin pour participer Ă  la prĂ©dication. Chaque missionnaire emmena avec lui trois ou quatre compagnons, ce qui fit impression sur ceux Ă  qui ils rendirent tĂ©moignage. Les excellents progrĂšs rĂ©alisĂ©s Ă  Kobe permirent de former une congrĂ©gation dans cette ville, en avril 1950. À la fin de l’annĂ©e de service, cette congrĂ©gation comptait soixante proclamateurs, dont certains servent encore aujourd’hui comme pionniers spĂ©ciaux et surveillants de circonscription. La salle de sĂ©jour de la maison des missionnaires ne tarda pas Ă  devenir trop petite pour les rĂ©unions ; aussi, pendant plusieurs mois, celles-ci eurent lieu devant la maison, sur la vaste pelouse. Les assistants avaient le ciel pour toit, et la brise du large leur apportait une fraĂźcheur bienfaisante. On dĂ©nombra jusqu’à 120 assistants Ă  la rĂ©union de service et plus de vingt Ă©lĂšves masculins se firent inscrire Ă  l’École du ministĂšre thĂ©ocratique. Percy Iszlaub, premier surveillant de la congrĂ©gation de Kobe, “se battait” courageusement avec la langue. Un de ses discours, qu’aucune personne prĂ©sente n’oubliera jamais, Ă©tait basĂ© sur Jean 2115-17. N’étant pas grammairien, frĂšre Iszlaub tordit lĂ©gĂšrement le sens de la dĂ©claration de JĂ©sus Ă  Pierre. Au lieu de dire “Nourris mes petites brebis”, il dit “Mange mes petites brebis.” Évidemment, on avait compris ! Quand Ă©clata la guerre de CorĂ©e en juin 1950, huit missionnaires qui avaient dĂ» quitter la CorĂ©e par avion se prĂ©sentĂšrent un jour Ă  la maison de Kobe. Certes, il y avait suffisamment de place pour que la famille de missionnaires s’agrandisse et compte dix-huit membres, ce qui, d’ailleurs, permit de rendre un excellent tĂ©moignage dans le territoire de Kobe. Bien qu’une grande partie de la ville ne fĂ»t plus que pierres et dĂ©combres, par suite des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, les missionnaires cherchaient les “brebis” du Seigneur dans les caves, les baraques et les maisons rĂ©parĂ©es. En aoĂ»t 1950, les seize missionnaires qui Ă©taient encore Ă  Kobe conduisaient 359 Ă©tudes bibliques Ă  domicile. Ces missionnaires n’ont pas oubliĂ© le premier typhon de l’annĂ©e 1950; ce fut le plus terrible de tous ceux qu’ils ont connus. Le dimanche matin, ils Ă©taient tous sortis dans l’activitĂ© de maison en maison. Tout Ă  coup, le vent se mit Ă  gĂ©mir de plus en plus fort. Ils dĂ©cidĂšrent donc de quitter leurs territoires respectifs pour rentrer Ă  la maison. Certains y arrivĂšrent, mais d’autres ne rentrĂšrent qu’à minuit passĂ©, et dans un Ă©tat lamentable. Une sƓur fut bloquĂ©e dans un train pendant sept heures, tandis que d’autres s’abritĂšrent dans des gares Ă  l’épreuve du vent. La tempĂȘte arracha plus de quarante tuiles du toit de la maison des missionnaires et fit voler dans les vues des plaques de tĂŽle ondulĂ©e provenant d’autres toitures. Elle brisa Ă©galement les vitres des fenĂȘtres donnant sur l’escalier, et il fallut clouer Ă  la place des planches pour Ă©viter que les trombes d’eau n’inondent la maison. Quel soulagement lorsque la tempĂȘte fut passĂ©e et que le dernier missionnaire rentra sain et sauf ! Ilma Iszlaub Ă©tudiait avec des voisins, un docteur et sa famille. Quand Nora Stratton, l’une des sƓurs missionnaires, tomba malade, ce docteur la soigna pendant plus d’une annĂ©e, jusqu’à sa mort, et ne rĂ©clama pas Ă  la SociĂ©tĂ© le paiement des soins mĂ©dicaux. C’est lui qui, montrant du doigt le phare Ă©clairĂ© jour et nuit que l’on apercevait de la maison des missionnaires, dit un jour “Cette maison de missionnaires deviendra comme ce phare — une source de lumiĂšre spirituelle pour les gens du voisinage.” Comme il avait raison ! Renversant les superstitions bouddhistes, la vĂ©ritĂ© s’est remarquablement propagĂ©e dans la rĂ©gion de Kobe, et l’expansion n’a pas cessĂ©, mĂȘme aprĂšs que les missionnaires eurent emmĂ©nagĂ© dans une maison situĂ©e plus au centre de leur territoire, en avril 1954. Dans les quartiers proches des maisons de missionnaires d’oĂč l’activitĂ© de prĂ©dication a dĂ©butĂ©, il y a maintenant onze congrĂ©gations qui comptaient 730 proclamateurs en juillet 1972, dont 76 pionniers. DES MISSIONNAIRES S’INSTALLENT À NAGOYA À partir d’octobre 1950, Don et Earlene Steele, Scott et Alice Counts, Gladys et Grace Gregory, Norrine Miller et Flo Manson, les huit missionnaires qui Ă©taient arrivĂ©s de CorĂ©e, furent affectĂ©s Ă  Nagoya, situĂ©e Ă  environ cent soixante kilomĂštres de Kobe. La SociĂ©tĂ© y avait rĂ©cemment achetĂ© une maison spacieuse typiquement japonaise sol revĂȘtu de nattes en paille, portes en papier, etc. Pour avoir un peu d’intimitĂ© dans les piĂšces japonaises aux murs en papier, il faut acquĂ©rir une certaine philosophie qui consiste Ă  ne pas tenir compte de ceux qui sont tout prĂšs ou Ă  faire comme s’ils n’étaient pas lĂ . Les missionnaires mirent du temps Ă  s’adapter, et ils avaient l’habitude de plaisanter au sujet de “la demi-intimitĂ© de notre chambre”. Tout comme les premiers missionnaires arrivĂ©s au Japon, ceux de Nagoya apprirent la langue au prix de nombreuses difficultĂ©s et de fautes commises dans le service du champ. Les missionnaires de Nagoya constatĂšrent que l’autoritĂ© des parents Ă©tait encore trĂšs puissante au sein de la famille. Il n’était pas rare qu’un homme ou une femme ĂągĂ© de plus de cinquante ans dise que sa mĂšre ou son pĂšre ne lui permettait pas d’étudier la Bible. Le pĂšre ou la mĂšre en question avait peut-ĂȘtre quatre-vingts on quatre-vingt-dix ans et Ă©tait atteint de sĂ©nilitĂ©, mais il n’en continuait pas moins Ă  diriger la famille. Une jeune fille qui se mariait devenait virtuellement l’esclave de sa belle-mĂšre. Une sƓur ĂągĂ©e tira parti, avec tact, de cette coutume, en laissant Ă  sa belle-fille les corvĂ©es mĂ©nagĂšres pour entreprendre le service de pionnier ordinaire, dans lequel elle persĂ©vĂšre depuis plus de quinze ans. Par la suite, son mari, son fils et sa belle-fille ont tous acceptĂ© la vĂ©ritĂ©, ce qui a rĂ©ellement uni la famille. Gladys Gregory nous parle d’une famille qui habitait tout prĂšs de la maison des missionnaires, et avec laquelle elle a Ă©tudiĂ© la Bible. Pendant la guerre, alors que le mari Ă©tait soldat, la femme faisait pousser des lĂ©gumes dans des petites parcelles de jardin prĂšs de sa maison. De plus, un bĂ©bĂ© attachĂ© dans le dos, et tenant deux autres enfants par la main, elle avait l’habitude de faire des kilomĂštres Ă  pied dans la campagne pour se procurer du riz. Le visage hĂąlĂ©, vĂȘtue d’un kimono, les cheveux attachĂ©s Ă  la mode japonaise, elle paraissait plus que son Ăąge, et pourtant, elle n’avait que trente ans. Quand les missionnaires visitĂšrent cette famille pour la premiĂšre fois, celle-ci Ă©tait prĂȘte Ă  les Ă©couter, et tous ses membres se rĂ©unirent pour Ă©tudier. Ils furent parmi les premiers proclamateurs de Nagoya. SƓur Gregory et la mĂšre des trois enfants devinrent insĂ©parables. SƓur Gregory lui enseignait la vĂ©ritĂ© ; la mĂšre, en retour, lui apprenait le japonais. Au dĂ©but, on disait de sƓur Gregory qu’elle parlait japonais comme son amie, mais par la suite, c’était plutĂŽt l’amie qui parlait avec l’accent Ă©tranger de sƓur Gregory. Les membres de cette famille avaient Ă©tĂ© bouddhistes ; toutefois, quand le temple proche de chez eux fut bombardĂ© et que les images s’avĂ©rĂšrent impuissantes Ă  le protĂ©ger, ils ont commencĂ© Ă  chercher ailleurs la vĂ©ritĂ©. Ce sont les missionnaires de la SociĂ©tĂ© qui les ont aidĂ©s Ă  la trouver. Un jour, un jeune homme arriva juste Ă  la fin de la rĂ©union publique, mais un missionnaire prit des dispositions pour Ă©tudier avec lui. Aujourd’hui, Eiji Usami est le surveillant de ville de Nagoya, et il imprime de grandes quantitĂ©s de feuilles d’invitation pour la SociĂ©tĂ©. Un autre missionnaire commença Ă  Ă©tudier avec un jeune homme, Isamu Sugiura, qui avait appris l’anglais en suivant des cours donnĂ©s Ă  la radio. Il devint l’un des tout premiers proclamateurs de Nagoya. Depuis lors, il a reçu une formation Ă  l’École de Galaad, a servi en qualitĂ© de surveillant de circonscription, de district et d’instructeur Ă  l’École du ministĂšre du Royaume, et maintenant il fait partie de la famille du BĂ©thel de Tokyo. La deuxiĂšme assemblĂ©e thĂ©ocratique organisĂ©e au Japon eut lieu Ă  Nagoya, en octobre 1950. Cette fois encore, on fit en sorte que la plupart des congressistes soient logĂ©s Ă  la maison de missionnaires ; afin de s’assurer quelque confort, certains proclamateurs japonais avaient mĂȘme apportĂ© leur literie, d’aussi loin que Kobe. On donna Ă  cette assemblĂ©e le nom d’assemblĂ©e des “patates douces” ; tout le riz disponible ayant Ă©tĂ© consommĂ© au premier repas, la cafĂ©tĂ©ria servit des patates douces les deux jours suivants. AprĂšs avoir Ă©tĂ© utilisĂ©e pendant exactement dix ans, la maison de Nagoya fut vendue en aoĂ»t 1960, et les missionnaires s’installĂšrent dans d’autres maisons. Un excellent tĂ©moignage fut rendu Ă  partir de cette maison. Jugez-​en plutĂŽt dans le territoire oĂč les missionnaires ont commencĂ© Ă  exercer leur activitĂ©, il y avait en juillet 1972 dix congrĂ©gations comprenant un total de 608 proclamateurs du Royaume, dont 71 pionniers. LES MISSIONNAIRES S’INSTALLENT DANS LA VILLE INDUSTRIELLE D’OSAKA Depuis bien longtemps dĂ©jĂ , la ville d’Osaka, situĂ©e Ă  l’est de Kobe, avait entendu le message biblique. Comme nous l’avons dit plus haut, c’est lĂ  qu’en 1928, Jizo Ishii et sa femme avaient Ă©tĂ© touchĂ©s par la vĂ©ritĂ©. Toutefois, les premiers missionnaires de la SociĂ©tĂ© qui s’installĂšrent dans cette rĂ©gion eurent un problĂšme Ă  rĂ©gler. Un groupe d’Osaka, qui se prĂ©tendait dĂ©tenteur de la vĂ©ritĂ©, assista Ă  la premiĂšre assemblĂ©e tenue Ă  Tarumi, Kobe, pendant la pĂ©riode de la nouvelle annĂ©e 1950. Mais leur cĂ©lĂ©bration bruyante de la nouvelle annĂ©e et leur mode de vie attestĂšrent qu’ils Ă©taient loin de suivre les principes bibliques. Leur “chef” baptisait par aspersion et contre espĂšces sonnantes et trĂ©buchantes. Quand il devint nĂ©cessaire de les exclure, la plupart des membres de ce groupe se dispersĂšrent chacun de leur cĂŽtĂ©. On prit des dispositions pour qu’Adrian Thompson, l’un des missionnaires de Kobe, passe plusieurs jours chaque semaine Ă  Osaka pour aider et affermir la petite congrĂ©gation de cette ville. Le 21 mars 1951, cinq sƓurs missionnaires de la quinziĂšme classe de Galaad arrivĂšrent au Japon et se rendirent Ă  Osaka pour y ouvrir une maison de missionnaires. Dans un article leur souhaitant la bienvenue, le journal japonais Asahi les dĂ©crivit comme “des anges descendus du ciel au milieu des cerisiers en fleurs”. GrĂące Ă  l’excellent effet produit par cet article, les sƓurs missionnaires furent submergĂ©es de lettres, et des Ă©tudiants, des hommes d’affaires et d’autres venaient personnellement les voir pour demander une Ă©tude biblique. Sur le soir, des Ă©tudes se tenaient dans pratiquement chaque chambre de la maison des missionnaires. Les gens Ă©taient trĂšs pauvres Ă  cette Ă©poque, mais leur gĂ©nĂ©rositĂ© et leur dĂ©sir de partager allaient droit au cƓur. Ils apportaient des vases et des fleurs dont ils faisaient des bouquets pour la joie des yeux et du cƓur des missionnaires. Si, pour quelque raison, ils ne dĂ©siraient pas poursuivre leur Ă©tude, ils offraient un prĂ©sent, selon la coutume japonaise. Un jour, un homme vint dire qu’il cessait d’étudier parce que, selon ses propres termes, sa femme “se multipliait” et qu’il devait s’en occuper. D’un grand vase en forme d’urne, il sortit son cadeau d’adieu — une pieuvre vivante, qui Ă©tendait furieusement ses tentacules ! DĂšs leur arrivĂ©e Ă  Osaka, une nouvelle sƓur japonaise, Natsue Katsuda, se joignit aux missionnaires qui l’encourageaient Ă  entreprendre le service de pionnier. À cette fin, sƓur Katsuda vendit son commerce et cela fait maintenant vingt ans qu’elle est pionnier. D’autres tĂ©moins anciens dans la vĂ©ritĂ© ont Ă©galement persĂ©vĂ©rĂ© dans le service de pionnier jusqu’à ce jour. Une dizaine de frĂšres qui avaient surmontĂ© les dissensions survenues Ă  Osaka furent rebaptisĂ©s cette fois-​ci par immersion totale et gratuitement, et ils s’attachĂšrent aux justes principes de la Parole de JĂ©hovah. L’un d’eux, Otokichi Shiga, est encore surveillant de ville Ă  Osaka, et plusieurs autres sont surveillants de congrĂ©gation. À partir de juin 1951, Shinichi Tohara et sa famille quittĂšrent Tokyo pour la maison de missionnaires d’Osaka, oĂč frĂšre Tohara devint Ă©galement responsable de la congrĂ©gation. Un excellent travail a Ă©tĂ© accompli par les missionnaires jusqu’à leur dĂ©part d’Osaka, en fĂ©vrier 1953, et l’Ɠuvre continue Ă  se dĂ©velopper dans cette ville. Dans la rĂ©gion oĂč les missionnaires ont commencĂ© Ă  exercer leur activitĂ©, il y a maintenant dix-huit congrĂ©gations, qui comptaient 746 proclamateurs en juillet 1972, dont 132 pionniers. DANS LA VILLE PORTUAIRE DE YOKOHAMA Au printemps de 1951, quinze missionnaires anglais et australiens de la seiziĂšme classe de Galaad arrivĂšrent au Japon. Quatre frĂšres cĂ©libataires furent affectĂ©s Ă  la filiale de Tokyo, et trois couples et cinq sƓurs cĂ©libataires s’installĂšrent dans une grande maison de style japonais, que la SociĂ©tĂ© avait achetĂ©e Ă  Myorenji, Yokohama, le 1er mai. LĂ , ces missionnaires rencontrĂšrent certains problĂšmes. Pendant sept semaines, le prĂ©cĂ©dent propriĂ©taire continua d’occuper trois des onze chambres. Quand il rentrait de son travail, le soir, les missionnaires le questionnaient, lui demandant, par exemple “OĂč pouvons-​nous acheter du riz ?” C’était une question trĂšs simple, n’est-​ce pas ? Eh bien, il commençait par appeler sa femme ; celle-ci en discutait avec sa mĂšre. Puis, la mĂšre sortait pour se renseigner auprĂšs d’une voisine. Enfin, deux soirs plus tard, les missionnaires recevaient la rĂ©ponse “Il est rationnĂ©.” À vrai dire, presque toutes les denrĂ©es alimentaires Ă©taient rationnĂ©es. Les missionnaires devaient s’adresser Ă  de nombreux bureaux, fournir des photos en trois exemplaires, remplir des demandes, pour obtenir des carnets de tickets donnant droit Ă  certaines denrĂ©es telles que le riz, le sucre et le thĂ©. Au dĂ©but, toutes les personnes qui s’intĂ©ressaient au message venaient Ă  la maison de missionnaires pour Ă©tudier. Une sƓur conduisait jusqu’à onze Ă©tudes dans la mĂȘme journĂ©e ! Par la suite, les missionnaires s’efforcĂšrent de sortir de maison en maison le matin, mais au bout de quelques mois, ces onze serviteurs Ă  plein temps rapportaient 300 Ă©tudes bibliques Ă  domicile. En ce temps-​lĂ , les publications Ă©taient peu nombreuses. Pour les Ă©tudes, chaque missionnaire disposait de trois ou quatre feuilles polycopiĂ©es des chapitres du livre “Que Dieu soit reconnu pour vrai !” en japonais. Ils Ă©changeaient entre eux ces feuilles Ă  mesure qu’ils abordaient le nouveau sujet dans le cadre de l’étude. Ces feuilles Ă©taient trĂšs demandĂ©es, aussi ne pouvait-​on pas les prĂȘter aux personnes bien disposĂ©es pour qu’elles prĂ©parent leur Ă©tude. Gordon Dearn, premier serviteur de la maison de Yokohama, se souvient comme si c’était hier de sa premiĂšre Ă©tude biblique au Japon. L’homme connaissait trĂšs peu l’anglais, et frĂšre Dearn trĂšs peu le japonais. Ils donnaient davantage l’impression d’étudier le dictionnaire que les feuilles polycopiĂ©es. La congrĂ©gation de Yokohama fut formĂ©e le 1er mars 1952 et tenait ses rĂ©unions Ă  la maison de missionnaires. TrĂšs vite, un appel fut lancĂ© pour des pionniers. Un jeune Ă©tudiant, Keijiro Eto, vint dire Ă  frĂšre Dearn qu’il dĂ©sirait quitter son collĂšge pour ĂȘtre pionnier. Mais il avait une jambe paralysĂ©e. FrĂšre Dearn lui demanda donc si sa jambe le faisait souffrir. “Un peu”, rĂ©pondit-​il. FrĂšre Dearn ne pensait pas qu’il pourrait ĂȘtre pionnier, mais le jeune homme “fit un essai”, et il ne tarda pas Ă  ĂȘtre nommĂ© pionnier spĂ©cial ainsi que sa mĂšre, qui Ă©tait veuve, et sa sƓur, Yuriko et Hiroko Eto. Cette famille a accompli un remarquable travail en aidant Ă  la formation de nouvelles congrĂ©gations dans les villes de Kawasaki, de Yokosuka, de Shizuoka, de Mito et d’Odawara. Plus tard, le frĂšre estropiĂ© put servir en qualitĂ© de surveillant de circonscription pendant sept ans. Dans les congrĂ©gations qu’il visitait, personne ne pouvait prĂ©texter une mauvaise santĂ© pour ne pas sortir dans le champ. On vendit la maison de Yokohama en septembre 1957, et les missionnaires furent envoyĂ©s dans d’autres villes. Dans les territoires proches de cette maison, d’oĂč les missionnaires ont commencĂ© Ă  dĂ©ployer leur activitĂ©, il y a maintenant quatre Salles du Royaume et onze congrĂ©gations, qui comptaient 646 proclamateurs en juillet 1972, y compris 135 pionniers. LE PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ WATCH TOWER VISITE LE JAPON Cette visite eut lieu du 24 avril au 8 mai 1951, et elle marqua un tournant dans l’organisation et le dĂ©veloppement de l’Ɠuvre au Japon. Quand frĂšre Knorr arriva Ă  la base aĂ©rienne d’Haneda, le mardi soir, il fut saluĂ© par un groupe enthousiaste de quarante-cinq missionnaires et d’autres frĂšres venus lui souhaiter la bienvenue. Il Ă©tait tard, mais il se rendit quand mĂȘme Ă  la Salle du Royaume de la filiale de Tokyo et, Ă  la grande satisfaction de tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents, il fit un compte rendu de son voyage en Orient. À partir du jeudi 26 avril, dĂ©buta la troisiĂšme assemblĂ©e thĂ©ocratique organisĂ©e au Japon. Elle se tint au Nihonishikai Kaikan, Ă  Kanda, Tokyo, et pendant quatre jours les missionnaires et les frĂšres locaux prĂ©sentĂšrent un programme trĂšs instructif, composĂ© de discours et de dĂ©monstrations. Un des points culminants de l’assemblĂ©e fut la publication, le premier soir, de la premiĂšre Ă©dition japonaise de La Tour de Garde. Les 1 000 exemplaires disponibles de ce numĂ©ro du 1er mai 1951 furent rapidement enlevĂ©s par les assistants, qui dĂ©siraient s’en servir dans le ministĂšre pendant l’assemblĂ©e. On annonça que 2 000 exemplaires de chaque Ă©dition seraient dĂ©sormais imprimĂ©s. Vingt et un ans plus tard, le numĂ©ro du 1er mai 1972 de La Tour de Garde en japonais Ă©tait imprimĂ© Ă  230 000 exemplaires. Le dimanche matin de l’assemblĂ©e, quatorze nouveaux frĂšres et sƓurs furent baptisĂ©s. L’aprĂšs-midi, la foule se pressait au Kyoritsu Kaikan, Ă  Kanda, oĂč devait ĂȘtre donnĂ© le discours public ; on compta une assistance de 700 personnes dont 500 au moins nouvellement intĂ©ressĂ©es Ă  la vĂ©ritĂ©, qui Ă©taient venues par suite de la grande publicitĂ© faite autour de cette rĂ©union. De mĂȘme que tous ses autres discours, le discours public de frĂšre Knorr fut trĂšs bien traduit par Kameichi Hanaoka, un frĂšre hawaiien qui Ă©tait venu au Japon quoique dĂ©jĂ  ĂągĂ©, pour aider Ă  y rĂ©pandre la vĂ©ritĂ©. FrĂšre Hanaoka continua par la suite Ă  servir au Japon ; il travailla quelque temps Ă  la filiale, puis il fut pionnier spĂ©cial et pionnier ordinaire pendant de nombreuses annĂ©es, participant Ă  la formation de beaucoup de nouvelles congrĂ©gations, et ceci jusqu’à sa mort survenue le 22 avril 1971, Ă  l’ñge de quatre-vingt-deux ans. AprĂšs l’assemblĂ©e, frĂšre Knorr visita rapidement la maison de missionnaires qu’abrite la filiale de Tokyo, ainsi que les quatre autres maisons de missionnaires du Japon. Il put ainsi se rendre compte des conditions de vie et de travail des Japonais, aprĂšs la guerre. Entre-temps, son secrĂ©taire, Milton Henschel, Ă©tait Ă©galement arrivĂ© au Japon, aprĂšs une visite prolongĂ©e Ă  TaĂŻwan, et il accompagna frĂšre Knorr dans son voyage. Au cours des deux semaines que frĂšre Knorr passa au Japon, il organisa efficacement l’Ɠuvre dans ce pays. Plus que jamais, les quarante-sept missionnaires Ă©taient dĂ©terminĂ©s Ă  aller de l’avant dans leur activitĂ©. Les quatre rĂ©unions publiques organisĂ©es rassemblĂšrent 1 730 personnes, et dĂ©jĂ  un nouveau maximum de 260 proclamateurs, y compris les missionnaires, Ă©tait enregistrĂ© en avril. Mais les champs Ă©taient mĂ»rs pour une rĂ©colte plus abondante ! ORGANISATION DU SERVICE DE LA CIRCONSCRIPTION Lors de sa visite au Japon en 1951, frĂšre Knorr nomma Adrian Thompson, l’un des missionnaires de Kobe, surveillant de circonscription. FrĂšre Thompson connaissait bien la langue et il Ă©tait Ă©galement qualifiĂ© pour l’enseigner aux nouveaux missionnaires. Voulez-​vous accompagner frĂšre Thompson dans sa circonscription ? Elle s’étend sur 3 000 kilomĂštres, d’un bout Ă  l’autre du Japon. Visitons d’abord la petite congrĂ©gation de Tokyo, qui comprend trente proclamateurs et neuf missionnaires. Certains de ses membres parcourent de grandes distances pour venir Ă  la Salle du Royaume, situĂ©e au centre de la ville, au BĂ©thel. Citons, par exemple, Joe Kopec, capitaine retraitĂ© de la marine marchande amĂ©ricaine, qui habite Chiba, Ă  une heure et demie de train de Tokyo. De Tokyo, frĂšre Thompson monte ensuite vers le nord, pour se rendre dans la petite ville d’Ishinomaki, prĂšs de Sendai, oĂč il a la joie de rencontrer la famille Miura, qui sert fidĂšlement depuis bien avant la Seconde Guerre mondiale. Puis, nous allons Ă  Wakkanai, Ă  la pointe la plus septentrionale d’Hokkaido, pour visiter l’unique personne manifestant de l’intĂ©rĂȘt dans cette grande Ăźle. De la plage de Wakkanai, frĂšre Thompson peut apercevoir, trĂšs loin Ă  l’horizon, l’üle Sakhaline qui appartient Ă  l’Union soviĂ©tique. La bonne nouvelle atteindra-​t-​elle un jour la SibĂ©rie ? Et au Japon, le message du Royaume sera-​t-​il proclamĂ© dans tout le pays ? À cette Ă©poque, en 1951, Ă  une ou deux exceptions prĂšs, les desseins de JĂ©hovah ne sont proclamĂ©s que dans les villes japonaises d’un million d’habitants ou plus. Le voyage de retour 1 550 kilomĂštres en train, de Wakkanai Ă  Yokohama, dure deux jours moins une heure. À Yokohama, oĂč il passe deux semaines, frĂšre Thompson donne chaque jour des cours accĂ©lĂ©rĂ©s de japonais aux missionnaires, une heure le matin et une heure le soir, et dans l’intervalle, il participe avec eux au service du champ. Il prend de nouveau la route pour visiter le groupe de missionnaires de Nagoya, oĂč il suit le mĂȘme programme, puis les congrĂ©gations et les maisons de missionnaires d’Osaka et de Kobe. À Kobe, Keisuke Sato, le premier pionnier japonais d’aprĂšs-guerre, est dans le service Ă  plein temps depuis aoĂ»t 1950. Par la suite, d’autres entreprennent Ă  leur tour le service de pionnier, y compris Asano Asayama, qui a connu la vĂ©ritĂ© par les livres du pasteur Russell alors qu’elle Ă©tait bonne chez une sƓur amĂ©ricaine ĂągĂ©e, Maud Koda, pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, frĂšre Sato, sƓur Asayama, ainsi que d’autres tĂ©moins de Kobe, assisteront Ă  l’École de Galaad. FrĂšre Thompson passe ensuite une journĂ©e dans le train pour se rendre de Kobe Ă  Kure, situĂ©e Ă  l’ouest, prĂšs d’Hiroshima, oĂč il reste plusieurs jours pour Ă©tudier et prĂȘcher avec Jizo Ishii et sa famille, qui servent fidĂšlement depuis avant la guerre. De Kure, il prend le bateau pour Beppu, oĂč il arrive quelques heures plus tard. LĂ , il rend visite Ă  une sƓur amĂ©ricaine, femme d’un officier de l’armĂ©e d’occupation, qui s’efforce de rendre un excellent tĂ©moignage aux autres AmĂ©ricains ainsi qu’aux Japonais — en demandant Ă  sa bonne de lui servir d’interprĂšte. FrĂšre Thompson termine sa tournĂ©e par la ville la plus mĂ©ridionale du Japon, Ă  savoir Kagoshima. LĂ , il rencontre frĂšre Higashi, qui a connu la vĂ©ritĂ© avant la Seconde Guerre mondiale. Sa femme, ses cinq jeunes enfants et lui sont heureux de recevoir de plus amples explications sur la Bible, et frĂšre Higashi dĂ©cide d’ouvrir son foyer pour des rĂ©unions. FrĂšre Thompson n’avait que onze visites Ă  effectuer, mais sa circonscription s’étendait de Wakkanai Ă  Kagoshima. Aujourd’hui, il y a des congrĂ©gations florissantes dans ces deux villes extrĂȘmes, et des centaines d’autres Ă  l’intĂ©rieur de ce territoire. Par suite de l’accroissement rapide et de la formation de nouvelles congrĂ©gations, le nombre des circonscriptions est passĂ© Ă  vingt-cinq et celui des districts Ă  deux, pour l’annĂ©e de service 1973. ASSEMBLÉES DE CIRCONSCRIPTION AU JAPON Entre deux visites du surveillant de circonscription, on organisait des assemblĂ©es de circonscription. La premiĂšre eut lieu en octobre 1951, Ă  Osaka, et la deuxiĂšme en avril 1952, Ă  Kobe. Deux autres assemblĂ©es eurent encore lieu, l’une rĂ©unissant les tĂ©moins du nord du Japon et l’autre ceux du sud et de l’ouest. Ces premiĂšres assemblĂ©es ont laissĂ© un souvenir durable. Les missionnaires Ă©taient loin de possĂ©der la langue, pourtant tout le programme fut prĂ©sentĂ© en japonais, Ă  la grande joie des nouveaux frĂšres et des personnes bien disposĂ©es prĂ©sentes Ă  chacune de ces assemblĂ©es. En 1951, pratiquement toutes les denrĂ©es alimentaires Ă©taient soit rationnĂ©es soit vendues en petite quantitĂ© seulement. Les frĂšres japonais n’étaient pas riches, mais pour l’équivalent d’un franc français ou moins, de bons repas furent servis. Soit dit en passant, Ă  cette Ă©poque-​lĂ , les pionniers et les missionnaires ne recevaient pas de tickets de repas gratuits. Les missionnaires apprirent donc Ă  casser un Ɠuf cru sur leur riz du matin, et ils s’habituĂšrent Ă  boire de la soupe au petit dĂ©jeuner et Ă  manger le riz et le poisson avec des baguettes. Ils apprirent Ă©galement Ă  dormir sur des nattes en paille dans des dortoirs bondĂ©s de congressistes japonais. Tous ceux qui assistĂšrent Ă  ces premiĂšres assemblĂ©es s’émerveillent et se rĂ©jouissent en voyant l’augmentation du nombre des assistants Ă  notre Ă©poque. Lors de l’assemblĂ©e de circonscription organisĂ©e pour tout le Japon Ă  Kobe, au printemps 1952, il n’y eut que 410 personnes et 11 baptĂȘmes ; en revanche, les vingt-cinq assemblĂ©es de circonscription qui eurent lieu de mars Ă  juin 1972 rĂ©unirent 22 286 personnes, et il y eut 921 baptĂȘmes. IndĂ©niablement, JĂ©hovah a bĂ©ni les assemblĂ©es de circonscription et les visites des surveillants itinĂ©rants ! Ceux qui ont Ă©tĂ© les premiers Ă  participer Ă  cette activitĂ© au Japon sont trĂšs heureux de voir la prospĂ©ritĂ© actuelle. L’ƒUVRE DU ROYAUME SE DÉVELOPPE À OKINAWA C’est aprĂšs la Seconde Guerre mondiale que les habitants d’Okinawa commencĂšrent Ă  entendre parler de la vĂ©ritĂ©, grĂące Ă  un groupe de frĂšres philippins venus travailler sur l’üle dans les services administratifs amĂ©ricains. C’était en 1950. La premiĂšre personne d’Okinawa qui accepta la vĂ©ritĂ© fut Yoshiko Higa, qui sert maintenant comme pionnier spĂ©cial Ă  Kyushu, au Japon. Comme elle ne connaissait pas l’anglais et que les frĂšres philippins n’avaient pas appris le japonais, ils l’enseignaient en lui faisant lire une sĂ©rie de textes bibliques se rapportant Ă  un thĂšme bien dĂ©fini. Pendant la guerre, sƓur Higa ainsi que de nombreux autres habitants d’Okinawa s’étaient abritĂ©s dans les grands caveaux funĂ©raires que l’on trouve un peu partout sur les collines. La vue de ces os humains l’avait amenĂ©e Ă  la conclusion que les morts retournent Ă  la terre et que l’homme n’est pas immortel. Elle accepta donc immĂ©diatement ce que la Bible enseigne au sujet des morts, de la rĂ©surrection et de l’espĂ©rance du Royaume. Quand elle put lire la seule brochure disponible en japonais Ă  cette Ă©poque-​lĂ , La joie pour tous les hommes, son espĂ©rance s’affermit encore. Elle ne tarda pas Ă  prĂȘcher de maison en maison, devenant ainsi le premier tĂ©moin d’Okinawa. Étant donnĂ© que le clergĂ© local tardait Ă  offrir ses services, la station radiophonique “La voix des Ryu-Kyu” invita sƓur Higa Ă  parler rĂ©guliĂšrement de la Bible sur les ondes. Au cours de ces Ă©missions radiodiffusĂ©es, elle lisait des passages appropriĂ©s de La Tour de Garde rĂ©cemment publiĂ©e en japonais, y compris l’article “La voie de Dieu est une voie d’amour”. Ces Ă©missions eurent lieu de novembre 1952 au printemps 1953. À partir d’avril 1953, Lloyd Barry, surveillant de la filiale du Japon, eut la possibilitĂ© de visiter chaque annĂ©e Okinawa. La premiĂšre fois il y passa deux jours, durant lesquels il sortit dans le service du champ avec les proclamateurs pour les former. Il prĂ©sida Ă©galement les rĂ©unions, prononça un discours public en japonais et baptisa deux nouveaux proclamateurs. Il fit aussi deux visites Ă  trois jeunes soldats enfermĂ©s Ă  la prison militaire amĂ©ricaine pour la question de la neutralitĂ©. L’aumĂŽnier du rĂ©giment apprĂ©cia ces visites. En effet, ces trois jeunes gens se figuraient que prendre position pour la vĂ©ritĂ© signifiait refuser toute coopĂ©ration avec leurs supĂ©rieurs ; de plus, ils chantaient des cantiques du Royaume Ă  tue-tĂȘte, jour et nuit. Quand on leur expliqua Ă  l’aide de la Bible ce qu’est exactement la position de neutralitĂ©, et quelle doit ĂȘtre la conduite du chrĂ©tien, ils changĂšrent immĂ©diatement d’attitude, au grand soulagement des autoritĂ©s. Peu de temps aprĂšs, ils furent renvoyĂ©s aux États-Unis. SƓur Higa devint pionnier en mai 1954; trĂšs vite, elle s’aperçut qu’elle “pouvait y arriver” — le premier mois de son service, elle rapporta 175 heures, 260 nouvelles visites et 15 Ă©tudes bibliques. La plupart de ses premiĂšres Ă©tudes Ă©taient Ă  Shuri, l’ancienne capitale d’Okinawa ; son activitĂ© causait du tort Ă  l’Église de Shuri, au point que de nombreux membres la quittaient pour devenir tĂ©moins de JĂ©hovah. Certains d’entre eux furent baptisĂ©s Ă  l’occasion de la premiĂšre assemblĂ©e de circonscription tenue Ă  Okinawa, en janvier 1955, et d’autres devinrent pionniers. En 1963, Chukichi Une, surveillant de circonscription natif d’Okinawa, fut invitĂ© Ă  l’École de Galaad. Lorsqu’il revint en 1964, il prit des dispositions pour construire la premiĂšre Salle du Royaume d’Okinawa, Ă  Naha. L’Ɠuvre ne cessa de progresser, si bien qu’au cours de l’annĂ©e de service 1965, 234 proclamateurs furent actifs dans le champ, y compris 37 pionniers en moyenne. Okinawa Ă©tait trop Ă©loignĂ©e du Japon pour que celui-ci continuĂąt de diriger l’Ɠuvre dans cette Ăźle ; aussi, Ă  partir du 1er janvier 1966, une filiale sĂ©parĂ©e fut créée Ă  Okinawa. La famille Tohara quitta le Japon pour Okinawa, Shinichi Tohara Ă©tant nommĂ© surveillant de la filiale. LE NOMBRE DES MAISONS DE MISSIONNAIRES AUGMENTE AU JAPON — KYOTO Avec l’arrivĂ©e de sept autres missionnaires en avril 1952, une nouvelle maison de missionnaires fut ouverte Ă  Kyoto, prĂšs de l’UniversitĂ© “chrĂ©tienne” Doshisha. Cette maison a servi efficacement les intĂ©rĂȘts du Royaume pendant cinq ans et demi. Au dĂ©but, il n’y avait que quatre proclamateurs Ă  Kyoto. Comme les missionnaires n’avaient pas Ă©tudiĂ© le japonais Ă  Galaad, ils durent l’apprendre par eux-​mĂȘmes. Avec courage, ils se mettaient tous ensemble au travail chaque jour, avant et aprĂšs le service du champ. Kyoto, gardienne des traditions japonaises, s’enorgueillit de centaines de temples, de bouddhas et de dĂ©esses de la misĂ©ricorde. Rien d’étonnant Ă  ce que certains habitants ĂągĂ©s aient manifestĂ© une vive hostilitĂ© Ă  l’égard de ces â€œĂ©trangers”. La patience du missionnaire Ă©tait mise Ă  l’épreuve quand, tandis qu’il rendait tĂ©moignage Ă  un jeune homme qui Ă©coutait attentivement, la grand-mĂšre on le grand-pĂšre survenait et le chassait d’un geste, sans mĂȘme lui adresser la parole. Cependant, ceux qui acceptaient d’étudier se montraient hospitaliers Ă  l’égard des missionnaires, leur offrant des friandises locales. Un missionnaire, rĂ©cemment arrivĂ©, remarqua que lorsqu’il remerciait courtoisement son hĂŽte pour ses excellentes friandises, celui-ci continuait de lui en donner. Puisqu’il ne savait pas comment refuser poliment en japonais, il Ă©tait obligĂ© de manger ce qu’on lui offrait. Inutile de prĂ©ciser que ce problĂšme fut soulevĂ© lors de l’étude de la langue en commun. Au dĂ©but, les missionnaires trouvaient Ă©trange de s’asseoir sur le sol pour les Ă©tudes bibliques et les rĂ©unions, mais ils constatĂšrent que c’était une bonne façon de garder les pieds au chaud pendant l’hiver. DĂšs leur arrivĂ©e, les missionnaires organisĂšrent les rĂ©unions dans leur maison ; celles-ci se faisaient en japonais, bien que le missionnaire prĂ©sidant l’étude ne connaissait pas cette langue. Entre autres difficultĂ©s du dĂ©but, il dut apprendre Ă  interrompre le lecteur de La Tour de Garde Ă  la fin de chaque paragraphe. Quand le nombre des assistants augmenta, les rĂ©unions eurent lieu non plus Ă  la maison des missionnaires, mais dans une salle Ă  l’étage situĂ©e au-dessus du marchĂ© local, et plus tard dans un endroit plus appropriĂ©. Elisabeth Taylor, l’une des premiĂšres sƓurs missionnaires de Kyoto, qui sert maintenant Ă  Tokyo, se souvient d’avoir Ă©tudiĂ© avec une personne qui frĂ©quentait l’église, et qui est venue Ă  une rĂ©union par curiositĂ©. Depuis lors, elle n’en a pas manquĂ© une seule. Quelle joie pour sƓur Taylor de la voir devenir proclamateur, puis pionnier ! Elle a Ă©galement aidĂ© toute sa famille — son mari et ses trois enfants, Ă  devenir tĂ©moins ; deux de ses filles sont maintenant pionniers spĂ©ciaux. Peu de temps avant que les missionnaires ne quittent Kyoto pour d’autres territoires, l’un d’eux, Shozo Mima, Ă©tudia avec un ancien soldat de l’armĂ©e impĂ©riale. À cette Ă©poque, il Ă©tait clouĂ© au lit et n’avait jamais entendu parler de la Bible. Maintenant, il est au mieux de sa forme physique et spirituelle, et il persĂ©vĂšre dans le service de pionnier ordinaire depuis plus de douze ans. Sa femme est Ă©galement pionnier ordinaire, et lui est surveillant de ville Ă  Kyoto. Dans cette rĂ©gion, oĂč les missionnaires ont commencĂ© Ă  exercer leur activitĂ© alors qu’il n’y avait que quatre proclamateurs locaux dont trois sont maintenant pionniers ordinaires, il y a aujourd’hui huit congrĂ©gations, qui totalisaient 452 proclamateurs en juillet 1972, dont 80 pionniers. EXPANSION AU NORD — SENDAI En octobre 1952, Don et Mabel Haslett se rendirent Ă  Sendai pour y ouvrir la premiĂšre maison de missionnaires dans une ville de moins d’un million d’habitants, mais qui en compte quand mĂȘme plus de 500 000. Quand la maison de missionnaires d’Osaka fut fermĂ©e, Shinichi Tohara et sa famille s’installĂšrent Ă©galement Ă  Sendai, et ces anciens Hawaiiens s’acclimatĂšrent aux hivers plus froids du nord. Par la suite, des sƓurs missionnaires originaires d’Hawaii et du Canada les rejoignirent. La maison de missionnaires de Sendai a servi efficacement pendant six ans et demi. L’une des missionnaires canadiennes, Margaret Pastor, se souvient d’ĂȘtre arrivĂ©e Ă  Sendai juste Ă  temps pour assister Ă  une assemblĂ©e. Ses compagnes et elle ne connaissaient pas cinq mots de japonais, mais quelqu’un leur avait imprimĂ© de petits insignes annonçant l’assemblĂ©e et portant le nom et la congrĂ©gation du dĂ©lĂ©guĂ©. Elles ne comprenaient pas ce qui Ă©tait Ă©crit sur leurs insignes, mais les proclamateurs de Sendai, eux, comprenaient ; aussi, leur expliquaient-​ils par gestes que leurs insignes portaient le nom de la mĂȘme congrĂ©gation. C’est ainsi que les missionnaires firent connaissance avec leur nouvelle congrĂ©gation. Quand les missionnaires quittĂšrent Sendai, les proclamateurs locaux Ă©taient suffisamment nombreux pour suivre l’intĂ©rĂȘt suscitĂ© dans les Ă©tudes. Aujourd’hui, dans le territoire visitĂ© Ă  l’origine par les missionnaires de Sendai, il y a trois congrĂ©gations. LE PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ WATCH TOWER VISITE DE NOUVEAU LE JAPON AccompagnĂ© de Don Adams, frĂšre Knorr visita pour la deuxiĂšme fois le Japon du 21 au 27 avril 1956. Bien qu’il arrivĂąt Ă  une heure dix du matin, une vingtaine de missionnaires Ă©taient venus l’accueillir Ă  l’aĂ©roport. On en profita pour organiser une assemblĂ©e du 21 au 23 avril, qui se tint dans la belle salle Nakano-Ku Kokaido, situĂ©e dans la partie ouest de Tokyo. Ce territoire Ă©tait pratiquement vierge, aussi un excellent tĂ©moignage fut-​il rendu au moyen de 200 000 feuilles d’invitation, de 2 500 affiches et de 20 000 exemplaires d’un numĂ©ro spĂ©cial de RĂ©veillez-vous ! en japonais ce pĂ©riodique ayant reçu un trĂšs bon accueil depuis sa parution en janvier 1956, sans oublier la recherche de chambres de maison en maison. Les journaux nous firent Ă©galement une excellente publicitĂ©, annonçant l’assemblĂ©e et la visite de frĂšre Knorr. Le samedi aprĂšs-midi 21 avril, 425 personnes Ă©coutĂšrent avec joie le discours de frĂšre Knorr intitulĂ© “Les chrĂ©tiens doivent ĂȘtre heureux”. Bien que la majoritĂ© des 567 proclamateurs du Japon fĂ»t prĂ©sente, les assistants semblaient perdus dans cette grande salle. Quelle joie de voir 964 personnes Ă©couter attentivement le discours public “Quand tous les hommes seront unis sous l’autoritĂ© du CrĂ©ateur” ! Onze ans plus tard, en avril 1967, une seule des quatorze circonscriptions tint son assemblĂ©e dans cette mĂȘme salle et rĂ©unit une assistance de 814 personnes au discours public. L’Ɠuvre ne s’est-​elle pas merveilleusement dĂ©veloppĂ©e au Japon ? Le sĂ©jour de frĂšre Knorr fut marquĂ© par la visite qu’il effectua Ă  la suite d’un tĂ©moignage qu’il avait rendu Ă  19 000 kilomĂštres de lĂ , alors qu’il volait au-dessus de l’Atlantique. Dans l’avion, frĂšre Knorr Ă©tait assis Ă  cĂŽtĂ© de Monsieur Ohama, prĂ©sident de l’UniversitĂ© Waseda de Tokyo qui compte 25 000 Ă©tudiants. Quand frĂšre Knorr lui parla de l’Ɠuvre accomplie par les tĂ©moins de JĂ©hovah, le prĂ©sident Ohama l’invita Ă  s’adresser aux professeurs et aux Ă©lĂšves de l’UniversitĂ© Waseda, lors de son prochain sĂ©jour Ă  Tokyo. Des dispositions furent donc prises, et le mercredi aprĂšs-midi 25 avril, avec l’aide d’un interprĂšte, frĂšre Knorr prononça un discours devant un auditoire attentif de 386 professeurs et Ă©lĂšves, rĂ©unis dans la salle de confĂ©rence de l’universitĂ©. Par la suite, les professeurs reçurent frĂšre Knorr et son groupe pour le thĂ©, et lui posĂšrent de nombreuses questions, prouvant par lĂ  que son discours les avait beaucoup frappĂ©s. Il aurait fallu une multitude de proclamateurs du Royaume pour que Tokyo, la plus grande ville du monde, avec une population de plus de 11 475 000 habitants, soit entiĂšrement visitĂ©e. Lors du passage de frĂšre Knorr en 1956, il n’y avait que 111 proclamateurs dans la ville, y compris seize missionnaires et pionniers, rĂ©partis dans trois congrĂ©gations. Comment ce vaste territoire pourrait-​il recevoir un tĂ©moignage complet ? UNE PLUS GRANDE EXPANSION À TOKYO En 1954, Don Haslett avait ouvert une nouvelle maison de missionnaires prĂšs de la gare d’Iidabashi, dans le quartier Chiyoda-Ku de Tokyo. Les missionnaires rĂ©cemment arrivĂ©s et envoyĂ©s dans ce quartier rencontrĂšrent les problĂšmes linguistiques habituels. Il n’y avait personne pour les enseigner et aucun proclamateur japonais n’habitait dans cette partie de la ville. C’est seulement grĂące Ă  l’aide de l’esprit de JĂ©hovah qu’ils purent commencer des Ă©tudes en dĂ©pit de leur japonais hĂ©sitant, et certaines de ces personnes se mirent Ă  assister aux rĂ©unions tenues dans la maison de missionnaires. Par la suite, ces missionnaires fondĂšrent la dix-septiĂšme congrĂ©gation du Japon. Rien que dans la ville de Tokyo, il y a maintenant trente-trois congrĂ©gations. En 1954, Don et Mabel Haslett commencĂšrent Ă  dĂ©ployer leur activitĂ© Ă  partir de cette maison, et ceci jusqu’à la mort de frĂšre Haslett, survenue le 20 fĂ©vrier 1966. Il s’occupa personnellement de la construction de la premiĂšre Salle du Royaume Ă©difiĂ©e au Japon, en dehors de celles du BĂ©thel et des maisons de missionnaires. Il s’agit de la Salle du Royaume de Shinjuku, Ă  Tokyo, qu’utilise Ă©galement la congrĂ©gation d’Ichigaya Tokyo, et qui vient d’ĂȘtre agrandie en raison de l’accroissement. D’autres congrĂ©gations ont suivi cet exemple, et de belles Salles du Royaume ont Ă©tĂ© construites dans la rĂ©gion de Tokyo, notamment Ă  Shibuya, Ă  Kugahara, Ă  Mitaka, Ă  Kamata, Ă  Okusawa, Ă  Omori, Ă  Katsushika et Ă  Asagaya. L’une des premiĂšres sƓurs missionnaires de la maison de Chiyoda, Adeline Nako, rapporte que les missionnaires eurent Ă  surmonter le problĂšme du culte des ancĂȘtres, qui occupe une trĂšs grande place dans la vie des Japonais. Un jour, elle rencontra une femme qui croyait pouvoir apaiser les dieux ancestraux en mortifiant sa chair ; aussi se levait-​elle chaque matin Ă  quatre ou cinq heures, mĂȘme en plein cƓur de l’hiver, pour se verser des seaux d’eau froide sur le corps. AprĂšs la mort de son beau-pĂšre, tous les matins elle offrait du riz et du thĂ© devant son autel, avant mĂȘme de servir son mari et ses enfants ; cela provoqua d’ailleurs une division dans la famille. Mais en Ă©tudiant avec sƓur Nako, elle apprit qu’elle devait servir les vivants et non les morts. Elle dĂ©truisit donc l’autel, et la famille fut unie grĂące Ă  la Bible. Le mari est maintenant surveillant-prĂ©sident ; sa femme et lui ont souvent Ă©tĂ© pionniers temporaires. Leur fille a Ă©tĂ© pionnier spĂ©cial pendant dix ans et depuis son mariage, elle accompagne son mari dans l’activitĂ© de la circonscription. Lillian Samson, la compagne d’Adeline, nous parle d’une Ă©tude biblique qu’elle conduisait dans un magasin oĂč Takashi Abe, un jeune homme de vingt ans, faisait des livraisons. IntriguĂ©, il se renseigna au sujet de cette Ă©tude. BientĂŽt, il Ă©tudiait Ă  son tour, et fit de remarquables progrĂšs. Il prit un travail moins bien rĂ©munĂ©rĂ© afin de pouvoir assister aux rĂ©unions, ce qui lui valut d’ĂȘtre dĂ©savouĂ© par sa famille. Mais un frĂšre qui avait remarquĂ© son intĂ©gritĂ© lui offrit un travail Ă  mi-temps, ce qui lui permit d’ĂȘtre pionnier. Depuis lors, il n’a jamais regardĂ© en arriĂšre ; aujourd’hui, aprĂšs douze ans d’expĂ©rience dans le service, il sert comme surveillant de district, en compagnie de sa femme. Beaucoup de ceux qui ont connu la vĂ©ritĂ© par l’entremise des Haslett et des autres missionnaires de la maison de Chiyoda sont devenus pionniers. Par la suite, certains ont servi au BĂ©thel de Tokyo. La premiĂšre congrĂ©gation Ă©tablie dans ce territoire a Ă©tĂ© scindĂ©e Ă  plusieurs reprises, si bien qu’aujourd’hui, dans le territoire visitĂ© Ă  l’origine par les missionnaires de Chiyoda, il y a neuf congrĂ©gations. À la suite de la visite de frĂšre Knorr et de l’assemblĂ©e trĂšs rĂ©ussie de Nakano, Tokyo, le prĂ©sident prit des dispositions en vue de l’achat d’une nouvelle maison dans cette rĂ©gion. Le 1er octobre 1956, deux missionnaires rĂ©solus, Jerry et Yoshi Toma, s’installĂšrent dans la maison de Nakano, et six jours plus tard, huit nouveaux missionnaires les rejoignaient. En attendant l’arrivĂ©e de leurs meubles, ils durent se contenter de simples planches et de matelas. BientĂŽt, ils Ă©taient tous trĂšs occupĂ©s dans le service du champ, la prĂ©sence des Toma Ă©tant pour eux une source d’encouragement. Dans quelque territoire que ce fĂ»t, l’arrivĂ©e de ce couple semblait ĂȘtre le signal d’une grande expansion. Il n’en alla pas autrement Ă  Nakano. Une fois la maison amĂ©nagĂ©e, un petit groupe seulement s’y rĂ©unit, tandis que les autres missionnaires avaient une heure de trajet pour se rendre aux rĂ©unions, dans la congrĂ©gation de Shibuya, Ă  Tokyo. Mais en l’espace de seize ans, quinze congrĂ©gations comptant plus de 890 proclamateurs, ont Ă©tĂ© formĂ©es Ă  partir de ce petit groupe. Quatre ans aprĂšs la visite de frĂšre Knorr, Milton Henschel visita la filiale du Japon en qualitĂ© de surveillant de zone, et une assemblĂ©e trĂšs rĂ©ussie eut lieu du 7 au 10 avril 1960, Ă  Setagaya Kuminkaikan, dans un autre quartier de Tokyo qui n’avait pratiquement pas Ă©tĂ© visitĂ©. L’assistance au discours public s’éleva Ă  1 717 personnes. Ce mĂȘme dimanche soir, frĂšre Henschel prononça le discours de la CommĂ©moration devant 1 397 personnes. Pour la premiĂšre fois, un trĂšs grand tĂ©moignage avait Ă©tĂ© rendu dans le quartier de Setagaya, ce qui provoqua une augmentation du nombre des nouvelles visites. La SociĂ©tĂ© acheta une autre maison Ă  Setagaya, et jusqu’à ce jour, les six missionnaires qui l’habitent exercent leur activitĂ© dans ce territoire. EXPANSION DANS D’AUTRES RÉGIONS DU JAPON De 1949 Ă  1957, on s’était essentiellement efforcĂ© d’établir l’Ɠuvre du Royaume dans les grandes villes de Honshu, principale Ăźle du Japon. Mais le message devait ĂȘtre prĂȘchĂ© dans d’autres rĂ©gions. En 1957, la SociĂ©tĂ© vendit les grandes maisons de Yokohama et de Kyoto, et les missionnaires furent rĂ©partis dans des maisons plus petites, situĂ©es dans d’autres villes. La mĂȘme annĂ©e, la SociĂ©tĂ© loua de nouvelles maisons Ă  Hiroshima dans le Honshu occidental, Ă  Sapporo capitale de l’üle septentrionale d’Hokkaido, Ă  Fukuoka, Ă  Kumamoto, Ă  Kagoshima et Ă  Sasebo toutes ces villes se trouvant dans l’üle mĂ©ridionale de Kyushu. À cette Ă©poque-​lĂ , soixante-deux missionnaires servaient au Japon, soit dans les douze maisons de missionnaires, soit dans l’activitĂ© de circonscription et de district ou au BĂ©thel de Tokyo. Comment le message du Royaume serait-​il acceptĂ© Ă  Hiroshima, ville rendue tristement cĂ©lĂšbre par l’explosion de la premiĂšre bombe atomique ? Quand les missionnaires commencĂšrent Ă  y prĂȘcher en janvier 1957, il y avait dĂ©jĂ  un petit groupe de six proclamateurs, reprĂ©sentant le fruit de l’activitĂ© dĂ©ployĂ©e pendant six mois par des pionniers spĂ©ciaux qui avaient prĂ©cĂ©dĂ© les missionnaires dans ce territoire. Tous les six sont toujours aussi zĂ©lĂ©s et actifs. L’un d’eux peut mĂȘme dĂ©crire de façon saisissante la dĂ©vastation causĂ©e par la bombe atomique. Mais les victimes de l’explosion de la bombe n’auraient-​elles pas des prĂ©jugĂ©s contre le message prĂ©sentĂ© par des missionnaires Ă©trangers ? L’une de ces missionnaires, Audrey Hyde, qui servit Ă  Hiroshima pendant six ans et dix mois, se souvient de n’avoir rencontrĂ© durant cette pĂ©riode que quelques personnes qui l’éconduisaient d’un simple geste de la main — la façon japonaise de dire “Allez-​vous-​en !” Les missionnaires habitaient d’ailleurs une maison typiquement japonaise telle que les gens de la classe moyenne les construisaient avant la guerre. Bien qu’elle se trouvĂąt suffisamment Ă©loignĂ©e du lieu de l’explosion, ce qui lui Ă©vita de prendre feu, sous l’effet du choc, la maison s’était penchĂ©e de cĂŽtĂ©. À cette Ă©poque-​lĂ , les commoditĂ©s modernes, telles que les toilettes avec chasse d’eau, Ă©taient pratiquement inconnues Ă  Hiroshima. Des tombereaux, qui remplaçaient les Ă©gouts et rĂ©pandaient une odeur caractĂ©ristique, passaient dans les rues. Des hommes transportaient la “marchandise” de la maison au tombereau, dans de grands seaux en bois, suspendus aux deux extrĂ©mitĂ©s d’une tige de bambou posĂ©e sur l’épaule. On les appelait les “porteurs de miel”. Une des premiĂšres personnes qui Ă©tudia avec les missionnaires Ă©tait un “porteur de miel”. C’était un homme colĂ©reux, qui avait la rĂ©putation d’ĂȘtre buveur, batailleur et joueur. C’est en s’opposant violemment Ă  ce que sa femme Ă©tudie, qu’il s’intĂ©ressa au message. TrĂšs vite, de grands changements s’opĂ©rĂšrent dans sa vie, et il Ă©tonna ses amis quand il abandonna ses anciennes habitudes. Par la suite, il revĂȘtit la personnalitĂ© chrĂ©tienne, et il est maintenant l’un des surveillants d’une congrĂ©gation de tĂ©moins de JĂ©hovah. À Hiroshima, il n’est pas difficile de trouver des oreilles attentives lorsqu’on parle de l’ordre nouveau paisible. Partout dans la ville, on trouve le mot “paix”. La nouvelle route, large de 100 mĂštres, qui traverse Hiroshima d’un bout Ă  l’autre est appelĂ©e Route de la paix. Le musĂ©e de la bombe atomique est situĂ© dans le Parc de la paix et tout prĂšs se trouve le nouveau Pont de la paix. Chaque annĂ©e, le 6 aoĂ»t, jour anniversaire de la “bombe”, des agitateurs militant pour la “paix” viennent Ă  Hiroshima du monde entier, mais ils n’accomplissent rien, en raison de leurs dĂ©saccords et de leur dĂ©sunion. Les missionnaires se servaient souvent de cet exemple pour prouver que les efforts de l’homme en vue d’apporter la paix sont vains. Ils ont maintenant quittĂ© Hiroshima pour d’autres champs fertiles, mais ils ont laissĂ© derriĂšre eux trois congrĂ©gations prospĂšres. AprĂšs avoir vendu la maison de missionnaires de Yokohama, la SociĂ©tĂ© en acheta une autre Ă  Sapporo, situĂ©e au nord, dans l’üle glaciale d’Hokkaido. Cette maison a Ă©tĂ© le centre de l’activitĂ© missionnaire de septembre 1957 Ă  mars 1971, oĂč elle fut vendue. Trois couples de missionnaires furent les premiers Ă  s’y installer. L’un d’eux, Douglas Beavor, rapporte que la prĂ©dication dans cette rĂ©gion en hiver Ă©tait pour eux quelque chose de nouveau. La neige s’amoncelait dans les ruelles Ă©troites, et pour tout arranger, les gens faisaient tomber celle qui s’était accumulĂ©e sur leur toit fragile, qui risquait de s’effondrer. Quand les missionnaires empruntaient ces ruelles, il arrivait souvent que le chemin soit au niveau du toit des maisons sans Ă©tage. Pour entrer dans une demeure, il fallait descendre des marches verglacĂ©es taillĂ©es dans la neige gelĂ©e. Ce n’est qu’aprĂšs de nombreuses chutes qu’ils apprirent Ă  garder leur Ă©quilibre dans de telles conditions. Mais les gens Ă©taient aimables et les invitaient Ă  entrer chez eux. Ils se souviennent d’avoir conduit de nombreuses Ă©tudes autour d’un fourneau Ă  charbon qui ronflait. Un jour qu’il neigeait, frĂšre Beavor frappa Ă  la porte d’une petite maison ne comprenant qu’une seule piĂšce. Un petit homme ĂągĂ© se prĂ©senta Ă  la porte. Il Ă©tait veuf et vivait seul. Son travail consistait Ă  soigner les gens au moyen de l’acupuncture et du moxa. Les affaires n’étaient pas brillantes et il passait le plus clair de son temps Ă  attendre des clients. Il accepta d’étudier, et dĂšs le dĂ©but, qu’il neigeĂąt abondamment on qu’il fĂźt trĂšs froid, il ne manquait aucune rĂ©union. Il Ă©tait timide et effacĂ©, mais il fit d’excellents progrĂšs. FrĂšre Beavor se rappelle sa premiĂšre allocution d’élĂšve Ă  l’École du ministĂšre thĂ©ocratique. Ses notes tremblaient comme des feuilles au vent, et les assistants pouvaient voir son visage ruisseler de sueur. Il rĂ©ussit nĂ©anmoins Ă  prĂ©senter son sujet. Par la suite, il entreprit le service de pionnier ordinaire et devint surveillant aux Ă©tudes bibliques. Bien que souvent absent de chez lui en raison du service du champ, il constata que de plus en plus de gens venaient le consulter pour suivre le traitement hari aiguille. En septembre 1959, une assemblĂ©e de circonscription fut organisĂ©e pour la premiĂšre fois Ă  Hokkaido. Les sessions se tenaient dans la maison d’une sƓur, et la maison de missionnaires, situĂ©e non loin de lĂ , Ă©tait utilisĂ©e pour la cafĂ©tĂ©ria. On loua une salle pour la rĂ©union publique, et tous se rĂ©jouirent de voir une assistance de 75 personnes. À l’assemblĂ©e de circonscription de mai 1971, tenue dans la ville isolĂ©e d’Obihiro, au centre d’Hokkaido, 761 personnes assistĂšrent au discours public. Deux circonscriptions ont rĂ©cemment Ă©tĂ© formĂ©es Ă  Hokkaido. De la congrĂ©gation de Sapporo, oĂč se trouvait la maison de missionnaires, sont sorties trois autres congrĂ©gations. Parlons maintenant de l’üle Kyushu, au sud. Bien que les habitants de cette rĂ©gion soient profondĂ©ment attachĂ©s au bouddhisme et aux lois anciennes rĂ©gissant la famille, les quatre premiers missionnaires envoyĂ©s Ă  Fukuoka eurent surtout Ă  surmonter l’opposition suscitĂ©e par les Églises se disant chrĂ©tiennes. Un meurtrier condamnĂ© et emprisonnĂ© Ă  Fukuoka Ă©crivit Ă  la SociĂ©tĂ©, qui prit des dispositions pour que les missionnaires lui rendent visite. FrĂšre Iszlaub Ă©tudia avec lui ; un si grand changement se produisit dans la conduite du prisonnier, que le directeur de la prison ne tarda pas Ă  permettre que l’étude se tienne dans une piĂšce attenante Ă  son bureau, oĂč il n’était pas nĂ©cessaire de parler Ă  travers un grillage. Cet homme fut ensuite baptisĂ© dans la prison. Il apprit l’écriture braille afin de pouvoir prĂ©parer des brochures en japonais pour les aveugles. Il participa Ă©galement Ă  l’Ɠuvre du Royaume en Ă©crivant des lettres aux personnes bien disposĂ©es et aux proclamateurs qui avaient besoin d’encouragement. FrĂšre Nakata Ă©tudia sĂ©rieusement et s’affermit spirituellement en vue du jour oĂč il devrait payer pour son crime en donnant “vie pour vie”. Ce jour survint le 10 juin 1959. À la demande du condamnĂ©, le directeur de la prison fit venir frĂšre Iszlaub sur les lieux de l’exĂ©cution. FrĂšre Nakata le salua chaleureusement et lui dit “Aujourd’hui, j’ai pleinement confiance en JĂ©hovah ainsi que dans le sacrifice rĂ©dempteur et l’espĂ©rance de la rĂ©surrection. De ma vie, je ne me suis jamais senti aussi fort.” En fait, frĂšre Iszlaub avait l’impression que des deux, c’était lui le plus faible. Ils chantĂšrent ensemble un cantique du Royaume, puis ils lurent la Bible et priĂšrent une derniĂšre fois, rendant ainsi un excellent tĂ©moignage aux douze fonctionnaires prĂ©sents. AprĂšs avoir demandĂ© de transmettre son amour Ă  l’organisation de JĂ©hovah et aux frĂšres de la terre entiĂšre, le condamnĂ© fut emmenĂ© au gibet. Son visage rayonnait de reconnaissance envers JĂ©hovah qui lui avait donnĂ© l’espĂ©rance de connaĂźtre le nouvel ordre de choses, grĂące Ă  la rĂ©surrection. En 1957, les missionnaires se rendirent Ă  Kagoshima, la ville la plus mĂ©ridionale du Japon. L’un d’eux, Tom Dick, raconte qu’à leur arrivĂ©e non seulement les quelques proclamateurs locaux les accueillirent chaleureusement, mais le volcan Sakurajima entra en Ă©ruption, leur souhaitant la bienvenue Ă  sa maniĂšre. Au Japon, ce sont toujours les femmes qui font les courses. Aussi, les frĂšres missionnaires, qui Ă©taient tous trĂšs grands, ne manquaient pas de se faire remarquer quand ils faisaient la queue au marchĂ©, d’autant plus que les commerçants comprenaient difficilement leur japonais rudimentaire. Comme les Ă©trangers Ă©taient trĂšs peu nombreux dans cette rĂ©gion, beaucoup d’enfants suivaient les missionnaires de porte en porte. Un jour, une sƓur missionnaire, qui Ă©tait blonde et grande, compta plus de cent enfants Ă  sa suite ; certains la devançaient pour dire aux habitants de la maison suivante qu’ils pourraient prendre deux pĂ©riodiques, si l’abonnement ne les intĂ©ressait pas. AprĂšs plus de trois ans d’activitĂ© intensive, qui eut pour rĂ©sultat de porter le nombre des proclamateurs de la congrĂ©gation de cinq Ă  vingt, les missionnaires quittĂšrent Kagoshima ; ce jour-​lĂ , le volcan entra de nouveau en Ă©ruption, comme s’il voulait leur dire adieu. DES ASSEMBLÉES REMARQUABLES TENUES À KYOTO Le peuple de JĂ©hovah a tenu de nombreuses assemblĂ©es joyeuses dans la ville pittoresque de Kyoto, riche en souvenirs historiques. L’une des premiĂšres eut lieu au Minsei Kaikan, du 29 juillet au 1er aoĂ»t 1954; cette seule et unique assemblĂ©e de district pour tout le Japon rĂ©unit 536 personnes au discours public. Le vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ©, Fred W. Franz, visita plusieurs fois le Japon ; la premiĂšre de ses visites eut lieu au dĂ©but de 1957. Du 22 au 24 janvier, en plein cƓur de l’hiver, les frĂšres japonais se rassemblĂšrent au Okazaki Kokaido de Kyoto. À chaque session le nombre des assistants augmentait, si bien que 605 personnes Ă©taient prĂ©sentes au discours public prĂ©sentĂ© le dimanche soir par le vice-prĂ©sident. Dans la soirĂ©e du 30 janvier, frĂšre Franz donna un autre discours aux 446 frĂšres japonais rĂ©unis au Shibuya-Ku Kokaido de Tokyo. Les proclamateurs japonais apprĂ©ciĂšrent-​ils cette visite spĂ©ciale ? De janvier Ă  aoĂ»t, le nombre des proclamateurs actifs dans le champ passa de 645 Ă  843, ce qui reprĂ©sentait, pour l’annĂ©e de service 1957, un accroissement sans prĂ©cĂ©dent de 54 pour cent. L’assemblĂ©e “La bonne nouvelle Ă©ternelle” tenue Ă  Kyoto, du 21 au 25 aoĂ»t 1963, marqua un autre tournant dans l’expansion de l’Ɠuvre du Royaume au Japon. Kyoto, dont la population dĂ©passe 1 400 000 habitants, compte 1 500 temples et 3 500 sanctuaires. Elle a la rĂ©putation d’ĂȘtre l’un des centres culturels du Japon ; c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne fut pas bombardĂ©e pendant la Seconde Guerre mondiale. Bien que Kyoto soit une ville moderne comprenant de larges rues et des boulevards, elle a nĂ©anmoins conservĂ© l’atmosphĂšre du Japon d’antan, avec ses maisons Ă©tranges et ses jardins magnifiquement dessinĂ©s. C’était une ville idĂ©ale pour tenir un congrĂšs rĂ©unissant des dĂ©lĂ©guĂ©s venus du monde entier. Les visiteurs furent Ă©tonnĂ©s de voir qu’un grand nombre de croyances et de cĂ©rĂ©monies de la chrĂ©tientĂ© se retrouvent dans le bouddhisme — telles que la croyance en un enfer de feu ou lieu de supplice, les priĂšres psalmodiĂ©es dans une langue incomprĂ©hensible, l’utilisation du rosaire, de l’eau bĂ©nite, des cierges et le culte des “saints” couronnĂ©s d’une aurĂ©ole. Manifestement, toutes les religions proviennent d’une seule et mĂȘme source — l’antique Babylone ! À l’époque oĂč se tint cette assemblĂ©e, le Japon comptait au maximum 2 884 proclamateurs. Cependant, le premier jour de l’assemblĂ©e, 2 221 personnes Ă©taient rassemblĂ©es au Kyoto Kaikan, trĂšs bel hĂŽtel de ville moderne. Durant les deux premiers jours de l’assemblĂ©e, les discours de frĂšre Knorr et de frĂšre Ronald Bible, interprĂ©tĂ©s en japonais, soulevĂšrent l’enthousiasme de l’assistance. Le samedi matin, 292 personnes, chiffre jamais atteint jusque-​lĂ , furent baptisĂ©es dans la riviĂšre Hozu, les pentes boisĂ©es de l’Arashiyama “montagne de l’orage” formant une agrĂ©able toile de fond. Point culminant de l’assemblĂ©e, 3 534 personnes assistĂšrent au discours public prĂ©sentĂ© par le surveillant de filiale. Ce chiffre Ă©tait supĂ©rieur au double du maximum atteint lors de la prĂ©cĂ©dente assemblĂ©e, organisĂ©e Ă  l’occasion de la visite de frĂšre Henschel, exactement quarante mois plus tĂŽt. Mais un plus grand accroissement Ă©tait encore Ă  venir ! EXPANSION DANS UN PLUS GRAND NOMBRE DE VILLES Au cours des annĂ©es 1963-​1969, on accomplit un travail de construction et de plantation’, en vue d’amener les nouveaux Ă  la maturitĂ© et d’envoyer des pionniers spĂ©ciaux ouvrir de nouveaux territoires. Dans l’intervalle sĂ©parant l’assemblĂ©e internationale de Kyoto de celle qui eut lieu six ans plus tard, le maximum de proclamateurs passa de 2 884 Ă  7 889, et le nombre de pionniers de 379 Ă  1 573. De toute Ă©vidence, si l’on voulait que le Japon reçoive un tĂ©moignage complet avant que n’éclate la “grande tribulation”, il fallait davantage de pionniers. On mit donc trĂšs fortement l’accent sur ce privilĂšge de service. Les frĂšres rĂ©pondirent Ă  l’appel avec enthousiasme. Tandis que le nombre de pionniers augmentait, l’effectif de soixante-dix Ă  quatre-vingts missionnaires, dont beaucoup Ă©taient au Japon depuis environ vingt ans, demeurait comme un fondement et une ancre pour l’Ɠuvre. GrĂące Ă  ces premiers groupes de missionnaires, une organisation zĂ©lĂ©e et thĂ©ocratique a Ă©tĂ© formĂ©e. L’activitĂ© missionnaire s’était toujours limitĂ©e Ă  une dizaine de villes Ă  la fois ; en revanche, les pionniers ordinaires et spĂ©ciaux locaux ont ouvert un grand nombre de territoires nouveaux. Ainsi, de 1964 Ă  1969, le nombre des congrĂ©gations passa de 105 Ă  206. Aujourd’hui, dans la plupart des grandes villes de plus d’un million d’habitants, il y a environ huit congrĂ©gations ; la ville de Tokyo Ă  elle seule en compte trente-trois. À Matsuyama, il est impensable que deux personnes se rencontrent, tombent amoureuses l’une de l’autre et se marient. Les mariages sont arrangĂ©s par des “entremetteurs” professionnels, qui vivent confortablement de leurs revenus. Tous les voisins des missionnaires Ă©taient intriguĂ©s du fait que les deux jeunes sƓurs du groupe, ĂągĂ©es de vingt-cinq ans, n’étaient pas encore mariĂ©es. Ils ne se contentaient pas d’exprimer leur Ă©tonnement, mais ils se dĂ©menaient pour nos sƓurs, leur prĂ©sentant des prĂ©tendants et mĂȘme des membres de leurs familles. Quand les missionnaires leur expliquĂšrent qu’elles prĂ©fĂ©raient choisir elles-​mĂȘmes leur conjoint, cela fut pris en considĂ©ration ; on leur conseilla alors d’aller dans une grande ville, de prĂ©fĂ©rence Tokyo, oĂč elles pourraient contracter mariage de cette façon. La prĂ©sence des quatre missionnaires fut un tĂ©moignage pour toute l’üle de Shikoku. Environ un an aprĂšs leur arrivĂ©e, ils assistĂšrent Ă  une assemblĂ©e de circonscription, de l’autre cĂŽtĂ© de l’üle. Un commerçant, chez qui ils avaient achetĂ© des fruits, leur demanda “Est-​ce vous les quatre Ă©trangers de Matsuyama, ceux qui font de la bicyclette ?” Ces bicyclettes semblaient ĂȘtre connues de tous les habitants de l’üle ; par la suite, les missionnaires en comprirent la raison. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les habitants revinrent Ă  Matsuyama aprĂšs s’ĂȘtre cachĂ©s dans les montagnes, ils n’avaient rien. Leurs vĂȘtements Ă©taient en lambeaux. Ils se nourrissaient d’herbes et d’oiseaux qu’ils pouvaient attraper. C’est aussi Ă  ce moment-​lĂ  que les missionnaires Ă©trangers de la chrĂ©tientĂ© revinrent. Ils possĂ©daient de grandes voitures, vivaient dans le luxe et pourtant, ils quĂ©mandaient de l’argent pour construire des Ă©glises. Quel contraste avec les missionnaires de la Watch Tower qui parcouraient le pays Ă  l’aide de bonnes vieilles bicyclettes ! GrĂące Ă  cela, les prĂ©jugĂ©s tombĂšrent et les missionnaires furent acceptĂ©s. Dans l’üle de Shikoku, dont les habitants ne tarissaient pas d’éloges sur les missionnaires, il y a maintenant 310 proclamateurs rĂ©partis dans onze congrĂ©gations ; au moins 25 pour cent d’entre eux remettent chaque mois un rapport de pionnier. En juillet 1969, dix missionnaires de la quarante-septiĂšme classe de Galaad, Ă  qui un frĂšre natif du Japon avait enseignĂ© la langue nipponne, arrivĂšrent au Japon. Avec l’aide des missionnaires plus anciens, ils Ă©tendirent l’Ɠuvre dans d’autres villes. Citons, entre autres, Okayama, aux portes de la mer IntĂ©rieure, oĂč plusieurs groupes de pionniers spĂ©ciaux prĂȘchĂšrent pendant quinze ans avant qu’une congrĂ©gation ne soit finalement Ă©tablie. Lorsque les missionnaires arrivĂšrent, cette congrĂ©gation comptait vingt-trois proclamateurs et six pionniers spĂ©ciaux ; le mari d’une des nouvelles sƓurs leur avait construit une Salle du Royaume. Les gens d’Okayama ont la rĂ©putation d’ĂȘtre habiles en affaires, mais ils ont peu d’amis. Ils sont renfermĂ©s et brusques. Ils se mĂ©fient des gens qu’ils ne connaissent pas et particuliĂšrement des Ă©trangers, qui sont trĂšs peu nombreux dans la ville. Aussi les missionnaires dĂ©cidĂšrent-​ils de saluer tous ceux qu’ils rencontraient dans le territoire, et de leur sourire jusqu’à ce qu’ils rĂ©pondent Ă  leur tour par un sourire. En l’espace de quelques semaines, ils Ă©taient parvenus Ă  entretenir des rapports trĂšs amicaux avec leurs voisins. La “campagne du sourire” renversa les prĂ©jugĂ©s et obligea les gens Ă  apprendre Ă  connaĂźtre les missionnaires. En consĂ©quence, ils Ă©tudient maintenant avec leur voisin immĂ©diat et sa femme. En dehors de la question de la langue, ces missionnaires constatĂšrent que l’un des principaux problĂšmes est que les Japonais n’ont aucune conception d’un Dieu tout-puissant. Il faut d’abord les convaincre que Dieu est une personne. De plus, comme ils sont bons Ă©lĂšves, il leur est facile de tromper le missionnaire en lui donnant l’impression qu’ils croient ce qu’il leur enseigne, alors qu’il n’en est rien. C’est lĂ  une tĂąche trĂšs ardue pour les nouveaux missionnaires, mais ils ont Ă©tĂ© grandement aidĂ©s par les arguments fournis dans les articles de La Tour de Garde prĂ©parĂ©s pour les enfants, ainsi que d’autres articles du pĂ©riodique qui expliquent la personnalitĂ© de Dieu et ses rapports avec l’homme. L’excellent accroissement enregistrĂ© Ă  Okayama tĂ©moigne de l’activitĂ© zĂ©lĂ©e des missionnaires et des autres pionniers de cette ville. En juin 1967, la SociĂ©tĂ© ouvrit une nouvelle maison de missionnaires Ă  Nagasaki, Ă  l’ouest de Kyushu. Cette ville est connue dans le monde entier pour avoir Ă©tĂ© la cible de la seconde bombe atomique, et au Japon, on la considĂšre comme un bastion du catholicisme. Nagasaki est situĂ©e au pied de magnifiques montagnes qui entourent un port naturel. La rivalitĂ© qui existe entre les catholiques et les bouddhistes Ă  Nagasaki rend la prĂ©dication diffĂ©rente par rapport aux autres villes du Japon. Les missionnaires entendent souvent des objections telles que Je suis catholique. ... Nous avons notre Église et nos publications. ... Allez chez les bouddhistes qui ne connaissent encore rien de tout cela.’ Le message les laisse indiffĂ©rents et ils semblent ignorer les bouleversements que subissent les Églises dans les autres parties du monde. En revanche, les bouddhistes identifient parfois les tĂ©moins aux catholiques ou Ă  quelque autre groupe religieux Ă  la recherche d’adeptes, aussi ne veulent-​ils pas s’engager. Bien que les pionniers spĂ©ciaux aient accompli un excellent travail depuis 1957, en formant une congrĂ©gation dans chacune des deux parties de Nagasaki, de nombreuses annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es sans qu’il y ait d’accroissement. Quand les missionnaires arrivĂšrent, il y avait cinquante-huit proclamateurs et cinq pionniers ordinaires actifs dans la ville. Trois d’entre eux furent rattachĂ©s Ă  l’une des congrĂ©gations et deux Ă  l’autre. Sous leur impulsion, la frĂ©quentation des rĂ©unions s’amĂ©liora rapidement, si bien qu’au cours des derniers mois, 130 personnes ont assistĂ© aux rĂ©unions. Non seulement des pionniers spĂ©ciaux sont sortis des congrĂ©gations de Nagasaki, mais celles-ci ont progressĂ© durant les trois derniĂšres annĂ©es et comptent maintenant quatre-vingt-dix-sept proclamateurs dont vingt pionniers, selon le rapport de juillet 1972. Les missionnaires et leurs compagnons se rĂ©jouissent de cet accroissement. Quand le surveillant de circonscription visita pour la premiĂšre fois l’üle de Kyushu, en 1951, il ne rencontra qu’une AmĂ©ricaine isolĂ©e Ă  Beppu et une famille bien disposĂ©e Ă  Kagoshima. Mais grĂące Ă  l’activitĂ© missionnaire dĂ©ployĂ©e dans cinq villes de Kyushu, l’Ɠuvre du Royaume s’est dĂ©veloppĂ©e dans cette Ăźle, oĂč deux circonscriptions ont rĂ©uni une assistance de 1 529 personnes aux assemblĂ©es tenues en 1971. Depuis lors, des pionniers ont Ă©tĂ© envoyĂ©s dans un plus grand nombre de villes isolĂ©es, et au cours de l’annĂ©e 1972, on a formĂ© une troisiĂšme circonscription Ă  Kyushu. L’ASSEMBLÉE “PAIX SUR LA TERRE” DE 1969 — RÉSULTATS OBTENUS À l’occasion de la deuxiĂšme sĂ©rie d’assemblĂ©es organisĂ©es autour du monde, nous nous sommes rĂ©unis du 14 au 19 octobre 1969 dans le vĂ©lodrome Korakuen de Tokyo. C’était notre premiĂšre grande assemblĂ©e en plein air. Sur la verte pelouse, une maison japonaise au toit de chaume servait d’estrade, et le thĂšme de l’assemblĂ©e Ă©tait composĂ© de milliers de fleurs. Le mont Fudji servait de toile de fond. Une immense cafĂ©tĂ©ria avait Ă©tĂ© installĂ©e Ă  l’abri des stands. Des sƓurs habillĂ©es de kimonos Ă©taient assises sur le bord de la pelouse et chantaient des cantiques du Royaume en s’accompagnant au koto harpe japonaise, ce qui ajoutait au charme de l’assemblĂ©e. Environ un millier de personnes, y compris les frĂšres d’Okinawa, Ă©taient venues d’autres pays. Les congressistes Ă©taient enthousiastes Ă  l’idĂ©e d’entendre les discours des frĂšres reprĂ©sentant le collĂšge central de la SociĂ©tĂ©. FrĂšre Suiter prononça le discours de bienvenue, frĂšre Franz prĂ©senta trois des discours principaux et frĂšre Knorr en donna Ă©galement trois, y compris la confĂ©rence publique. À cette occasion, frĂšre Knorr parla devant une foule de 12 614 personnes. Vous souvenez-​vous que six ans auparavant, lors de l’assemblĂ©e de Kyoto, il s’était adressĂ© Ă  un auditoire de 2 479 personnes seulement ? Le nombre des baptĂȘmes Ă  cette assemblĂ©e fut Ă©galement un record — 798 — et le nombre total des baptisĂ©s pendant l’annĂ©e de service 1969-​1970 s’est Ă©levĂ© Ă  2 245, ce qui reprĂ©sentait un nouveau maximum. Moins de deux ans plus tard, et bien qu’il n’y eĂ»t plus de visiteurs venus d’outre-mer, 16 508 personnes Ă©taient rassemblĂ©es dans le mĂȘme stade Ă  l’occasion de l’assemblĂ©e “Le nom divin”, et il y eut 879 baptĂȘmes. Cela a portĂ© le nombre total des baptisĂ©s pour l’annĂ©e Ă  2 088. En juillet et en aoĂ»t 1972, quatre assemblĂ©es de district ayant pour thĂšme “Le gouvernement divin” se sont tenues en divers points du Japon, et ont rĂ©uni 21 921 personnes ; il y a eu 931 baptĂȘmes. Le nombre total des baptisĂ©s pour 1972 a Ă©tĂ© de 2 569, chiffre jamais atteint, et c’est la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive oĂč nous enregistrons plus de 2 000 baptĂȘmes. Au cours des trois derniĂšres annĂ©es, il y a donc eu 6 902 baptisĂ©s au Japon, soit plus de 48 pour cent du nombre total de proclamateurs dans le pays ! Qu’est-​ce que l’avenir tient en rĂ©serve ? Au cours de l’étĂ© de 1973, les tĂ©moins de JĂ©hovah organiseront de nouveau une assemblĂ©e internationale au Japon. Bien qu’il soit trop tĂŽt pour l’annoncer de façon dĂ©finitive, nous pensons pouvoir disposer d’un excellent emplacement dans la rĂ©gion d’Osaka ; l’assemblĂ©e pourrait donc se tenir en plein air et il y aurait de la place pour 30 000 personnes. Quelle que soit la volontĂ© de JĂ©hovah Ă  cet Ă©gard, nous nous attendons Ă  ce que cette assemblĂ©e soit rĂ©ussie, et nous serons heureux de recevoir les nombreux frĂšres venus d’outre-mer. EXPANSION DE LA FILIALE Pendant quatorze ans, de janvier 1949 Ă  septembre 1962, la maison en bois de style japonais, situĂ©e au 5-5-8 Mita, Minato-ku, Ă  Tokyo, a abritĂ© le siĂšge de la filiale du Japon. Toutefois, l’expansion rapide de l’Ɠuvre a entraĂźnĂ© une plus grande diffusion de publications et de pĂ©riodiques, et une augmentation du nombre des abonnements. Le tableau ci-dessous vous donnera une idĂ©e des excellents rĂ©sultats obtenus Placements Livres PĂ©riodiques Nouveaux abonnements AnnĂ©e de service 1950 2 026 2 626 51 AnnĂ©e de service 1955 4 050 105 671 3 399 AnnĂ©e de service 1960 15 605 538 088 7 444 AnnĂ©e de service 1965 53 937 1 575 597 32 193 AnnĂ©e de service 1972 797 423 5 907 404 123 567 Rien qu’au mois de septembre 1971, 114 133 livres ont Ă©tĂ© placĂ©s dans le champ par les proclamateurs, ce qui constitue un nouveau record. Avec le temps, la maison japonaise de deux Ă©tages construite en matĂ©riaux lĂ©gers s’est avĂ©rĂ©e trop petite pour l’Ɠuvre. Aussi, frĂšre Knorr a-​t-​il permis de remplacer cette vieille maison par une nouvelle construction moderne. Les travaux ont durĂ© exactement six mois, et en octobre 1963 le nouveau bĂątiment en bĂ©ton armĂ© comprenant cinq Ă©tages Ă©tait prĂȘt Ă  accueillir les dix membres du BĂ©thel et six missionnaires. Depuis lors, l’accroissement s’est poursuivi. Lorsque se tenait l’École du ministĂšre du Royaume, les Ă©lĂšves dormaient sur des nattes en paille appelĂ©es tatami ; on logeait ainsi jusqu’à cinquante personnes dans la maison. FrĂšre Haslett a beaucoup travaillĂ© Ă  la prĂ©paration des plans du nouveau bĂątiment de la filiale de Tokyo. En vĂ©ritĂ©, les deux premiers missionnaires envoyĂ©s au Japon ont donnĂ© un excellent exemple de zĂšle Ă  tous ceux qui les ont connus. Don et Mabel Haslett se sont fait baptiser le 2 dĂ©cembre 1916 Ă  Brooklyn, aux États-Unis. Ils se sont entiĂšrement consacrĂ©s Ă  l’expansion des intĂ©rĂȘts du Royaume. En 1947, alors qu’ils avaient dĂ©jĂ  plus de cinquante ans, ils se sont arrachĂ©s volontairement du “paradis” tropical d’Hawaii, sont partis Ă  l’École de Galaad, et ont donnĂ© un bon dĂ©part Ă  l’Ɠuvre dans un pays ravagĂ© par la guerre, la pauvretĂ© et la famine. Un merveilleux “paradis” spirituel les attendait au Japon. Ils ont fait Ɠuvre de pionniers. Don Haslett est mort d’une crise cardiaque le 20 fĂ©vrier 1966. Les six frĂšres qui portaient son cercueil lors de son enterrement Ă©taient tous des jeunes gens avec qui il avait Ă©tudiĂ© personnellement, et qui avaient entrepris le service de pionnier pour devenir par la suite membres du BĂ©thel. Mabel Haslett continue son activitĂ© missionnaire Ă  l’extĂ©rieur de la filiale de Tokyo. À l’ñge de soixante-dix-sept ans, elle remet chaque mois un rapport de presque cent heures de service, amenant des nouveaux Ă  la connaissance de la vĂ©ritĂ©. L’expansion continue. L’Ɠuvre commencĂ©e par les missionnaires Ă©trangers a Ă©tĂ© prise en main par une grande armĂ©e de pionniers originaires du pays. Presque chaque mois, il y a un nouveau maximum de pionniers ordinaires, et certains mois plus de cent proclamateurs rejoignent les rangs des pionniers. Le tableau suivant donne une idĂ©e de l’extension des diffĂ©rentes formes du service de pionnier ; il indique les chiffres de pointe enregistrĂ©s en avril de chaque annĂ©e mentionnĂ©e Missionnaires Surv. de actifs Ă  Pionniers circ. Pionniers Pionniers Total plein temps spĂ©ciaux et leurs ordinaires temporaires des AnnĂ©es femmes pionniers 1952 51 - 1 4 - 56 1957 59 43 2 25 - 129 1962 42 157 15 39 71 324 1967 43 362 29 157 377 968 1972 53 453 47 1 896 1 009 3 458 Un chiffre de pointe de 3 515 pionniers a Ă©tĂ© atteint en mai 1972, ce qui fait que plus d’un proclamateur sur quatre Ă©tait dans le service Ă  plein temps. Beaucoup de ces pionniers rĂ©pondent actuellement Ă  l’appel d’aller prĂȘcher dans des villes de 30 000 Ă  50 000 habitants qui n’ont jamais reçu le message. D’autre part, les proclamateurs de congrĂ©gation ont vraiment l’esprit pionnier, comme l’indiquent leurs moyennes en juillet 197216,7 heures, 8,4 nouvelles visites, plus de 1,1 Ă©tude biblique et 14,7 pĂ©riodiques. Pourtant, ce mois-​lĂ , ils Ă©taient occupĂ©s Ă  prĂ©parer les assemblĂ©es de district ou Ă  y assister. JĂ©hovah bĂ©nit ce zĂšle. Alors qu’il n’y avait que 106 congrĂ©gations lorsque l’actuelle filiale de Tokyo commença Ă  fonctionner en octobre 1963, maintenant les tĂ©moins de JĂ©hovah prĂȘchent dans 538 villes et villages du Japon, et d’aprĂšs les nouvelles dispositions, presque tous ces groupes de frĂšres deviendront des congrĂ©gations. La filiale a donc environ cinq fois plus de travail qu’il y a neuf ans. Avec amabilitĂ©, frĂšre Knorr, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ©, prĂ©voit de faire de la filiale japonaise un Ă©tablissement bien plus important que tout ce que nous avions osĂ© imaginer ! LE NOUVEAU PROJET DE NUMAZU Pendant l’assemblĂ©e internationale “Paix sur la terre”, tenue en octobre 1969, frĂšre Knorr annonça que la SociĂ©tĂ© allait acheter un terrain Ă  Numazu, situĂ© Ă  cent vingt kilomĂštres au sud-ouest de Tokyo. Il y avait neuf maisons de style japonais sur ce terrain d’environ un demi-hectare. À partir d’avril 1970, un groupe de quatre missionnaires, le service d’expĂ©dition de la SociĂ©tĂ© et l’École du ministĂšre du Royaume ont occupĂ© ces maisons. Quatre cents frĂšres ont Ă©tĂ© formĂ©s Ă  cette Ă©cole. Numazu, situĂ©e entre le mont Fudji et la cĂŽte, qui est trĂšs belle, est un vĂ©ritable paradis pour ce qui est d’annoncer la bonne nouvelle du Royaume. Lorsque les missionnaires sont arrivĂ©s dans la congrĂ©gation proche de Fudji, tous les services Ă©taient assurĂ©s par des sƓurs. Il y avait alors une moyenne de sept proclamateurs actifs dans le champ chaque mois, mais Ă  prĂ©sent il y en a trente-sept, y compris huit frĂšres baptisĂ©s. Lorsque frĂšre Knorr a visitĂ© le Japon en juillet 1971, il a annoncĂ© un nouveau projet important pour le terrain de Numazu. Il a dressĂ© les plans d’une imprimerie Ă  deux Ă©tages et d’un BĂ©thel comportant quatre Ă©tages. Vers la fin de 1971, toutes les maisons, sauf celle Ă  un Ă©tage abritant les missionnaires, Ă©taient dĂ©molies. La construction des nouveaux bĂątiments a commencĂ© en janvier 1972. Par des prĂȘts et des dons, les frĂšres japonais ont fait preuve d’une grande gĂ©nĂ©rositĂ©, si bien qu’il a Ă©tĂ© possible de financer cette grande entreprise sans l’apport de fonds provenant de l’étranger. GrĂące Ă  un arrangement avec l’entreprise de construction, l’installation de l’électricitĂ©, la peinture, le carrelage et la pose des tapis ont Ă©tĂ© effectuĂ©s par des frĂšres. Eustace Kite, un missionnaire canadien, a supervisĂ© avec habiletĂ© tous ces travaux. À la mĂȘme Ă©poque, des fabricants de presses Ă  Kawasaki et Ă  Osaka ont commencĂ© Ă  construire trois rotatives de quarante tonnes ainsi que d’autres machines pour l’imprimerie. Une des rotatives Ă©tait destinĂ©e Ă  notre filiale de Numazu, et les deux autres aux filiales d’Australie et des Philippines. Au dĂ©but de juin, la construction des bĂątiments Ă©tait si bien avancĂ©e que la rotative et d’autres machines pouvaient ĂȘtre installĂ©es au rez-de-chaussĂ©e et au premier Ă©tage de l’imprimerie de Numazu. FrĂšre Milan Miller, membre du personnel de l’imprimerie de la SociĂ©tĂ© Ă  Brooklyn est venu pour superviser l’installation des machines. Lorsque frĂšre Miller a vu l’imprimerie de Numazu pour la premiĂšre fois, il n’a trouvĂ© qu’un seul mot Ă  dire “Prodigieux !” AprĂšs avoir mesurĂ© la salle, il a dit qu’au besoin on pourrait mettre huit rotatives au rez-de-chaussĂ©e de l’imprimerie. Pour l’instant, nous sommes trĂšs heureux d’imprimer des pĂ©riodiques sur une seule rotative installĂ©e dans un coin de cette salle des presses. Cette rotative fonctionne dĂ©jĂ  trĂšs bien, produisant jusqu’à 21 000 pĂ©riodiques Ă  l’heure. La premiĂšre publication produite par cette presse Ă©tait une brochure de seize pages, imprimĂ©e en couleurs, contenant principalement le discours public de l’assemblĂ©e de district de 1972. Quelle surprise heureuse pour les frĂšres, lorsqu’ils ont reçu cette brochure Ă  la fin de l’assemblĂ©e ! Le 15 aoĂ»t 1972, l’entreprise de construction a remis Ă  la SociĂ©tĂ© les clĂ©s de l’imprimerie et du BĂ©thel. La peinture et d’autres travaux de finition occuperont les frĂšres pendant un ou deux mois encore, mais seize des chambres sont dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ©es et habitĂ©es au deuxiĂšme Ă©tage du BĂ©thel. Il y a trente-deux autres chambres aux troisiĂšme et quatriĂšme Ă©tages, tandis qu’une grande bibliothĂšque, la salle Ă  manger et la cuisine se trouvent au premier Ă©tage. Les bureaux, la buanderie, la chaufferie et une trĂšs belle Salle du Royaume sont au rez-de-chaussĂ©e. Trois containers remplis de cartons sont dĂ©jĂ  arrivĂ©s de Brooklyn, mais cet envoi n’occupe qu’un tout petit coin de l’immense entrepĂŽt de la nouvelle imprimerie. Un grand monte-charge et un chariot Ă©lĂ©vateur Ă  fourche, avec moteur Ă©lectrique, facilite la manutention des charges lourdes Ă  l’intĂ©rieur de l’imprimerie. L’atelier de menuiserie travaille actuellement Ă  plein rendement pour fabriquer les meubles du BĂ©thel et de l’imprimerie. Le moteur et le treuil du monte-charge sont abritĂ©s dans une tour de garde construite sur le toit du bĂątiment. Du haut de cette tour, on dĂ©couvre une vue magnifique non seulement de l’édifice, mais encore de la pinĂšde le long du littoral et du beau paysage dominĂ© par le mont Fudji. Les Ɠuvres de JĂ©hovah sont vraiment belles. Nous apprĂ©cions Ă©galement l’Ɠuvre accomplie par la classe de l’“esclave fidĂšle et avisĂ©â€, ainsi que les sages directives que le collĂšge central transmet depuis le siĂšge de l’organisation de JĂ©hovah sur la terre. La nourriture spirituelle dispensĂ©e aux rĂ©unions des congrĂ©gations et dans le champ augmente sans cesse en qualitĂ© et en quantitĂ©. Tous les frĂšres se rĂ©jouissent de faire partie de cette organisation merveilleuse qui soutient si fidĂšlement le nom incomparable de notre Dieu JĂ©hovah. À mesure que le nombre des proclamateurs grossit partout et que de plus en plus de personnes affluent vers les rĂ©unions et les assemblĂ©es, nous nous souvenons de frĂšre Knorr Ă  l’assemblĂ©e de Tokyo tenue en avril 1951, lorsqu’il a dit qu’il attendait le jour oĂč il y aurait tellement de ministres japonais, qu’il aurait du mal Ă  trouver un missionnaire parmi eux. En vĂ©ritĂ©, “le petit est devenu un millier”. — És. 6022, NW. VILLES OÙ LES MISSIONNAIRES ONT PRÊCHÉ Nombre Ministres Nombre de maximum du Royaume pionniers PĂ©riode de actifs en en Villes Population d’activitĂ© missionnaires juillet juillet 1972 1972 Tokyo 11 476 860 Filiale de Mita 12 613 123 depuis 1/49 Chiyoda 8 550 104 depuis 5/54 Nakano 10 899 157 depuis 10/56 Setagaya 6 174 28 depuis 7/60 Kobe 1 304 405 depuis 11/49 18 730 76 Nagoya 2 050 412 10/50-8/60 12 608 71 Osaka 2 908 507 3/51-2/53 8 746 132 Yokohama 2 325 848 4/51-9/57 14 646 135 Kyoto 1 438 634 4/52-11/57 7 452 80 Sendai 556 475 10/52-9/59 6 131 27 Hiroshima 575 539 1/57-10/63 4 247 50 Sapporo 1 026 706 9/57-3/71 6 277 41 Fukuoka 1 049 942 depuis 9/57 6 246 37 Kumamoto 453 627 12/57-9/63 4 66 12 Kagoshima 418 621 12/57-5/61 4 80 20 Sasebo 261 567 12/57-3/59 5 41 7 Hakodate 239 291 9/59-8/61 4 58 13 Matsuyama 329 683 11/66-11/69 4 53 13 Okayama 473 480 depuis 5/69 6 64 14 Nagasaki 423 019 depuis 6/69 5 97 20 Numazu 195 484 depuis 4/70 6 76 18 Niigata 389 019 depuis 9/71 6 64 12 Kochi 245 428 depuis 5/72 6 33 14 TOTAUX 28 142 547 6 951 1 204 Proclamateurs ailleurs au Japon 7 210 1 771 Ainsi, les missionnaires ont travaillĂ© parmi plus du quart de la population du Japon, qui s’élĂšve Ă  105 281 070 habitants. [Illustration, page 254] L’imprimerie et le BĂ©thel de Numazu DouglasMacArthur (26 janvier 1880 - 5 avril 1964) fut un gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain et reçut la MĂ©daille d'Honneur ainsi que le Commandement SuprĂȘme des forces alliĂ©es dans le Sud-Ouest du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. Il dirigea la dĂ©fense de l'Australie et la reconquĂȘte de la Nouvelle-GuinĂ©e, des Philippines et de BornĂ©o. Question rĂ©currente dans les stages Trouvez votre voie » mais je n’ai plus l’ñge pour
 Alors, que signifie ĂȘtre jeune ? Belle introduction Ă  la place Ă  faire aux late bloomers », ces plantes Ă  floraison tardive par opposition aux jeunes pousses ou start-up » tellement adulĂ©es ! Ce texte du GĂ©nĂ©ral Mac Arthur 1945 Ă©claire admirablement ce que c’est que la jeunesse ! La jeunesse n’est pas une pĂ©riode de la vie, elle est un Ă©tat d’esprit, un effet de la volontĂ©, une qualitĂ© de l’imagination, une intensitĂ© Ă©motive, une victoire du courage sur la timiditĂ©, du goĂ»t de l’aventure sur l’amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre d’annĂ©es on devient vieux parce qu’on a dĂ©sertĂ© son idĂ©al. Les annĂ©es rident la peau ; renoncer Ă  son idĂ©al ride l’ñme. Les prĂ©occupations, les doutes, les craintes et les dĂ©sespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussiĂšre avant la mort. Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille. Il demande comme l’enfant insatiable Et aprĂšs ? Il dĂ©fie les Ă©vĂ©nements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous ĂȘtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-mĂȘme. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez rĂ©ceptif. RĂ©ceptif Ă  ce qui est beau, bon et grand. RĂ©ceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini. Si un jour, votre coeur allait ĂȘtre mordu par le pessimisme et rongĂ© par le cynisme, puisse Dieu avoir pitiĂ© de votre Ăąme de vieillard.
Appuyezvous sur le texte du gĂ©nĂ©ral Mac Arthur (1945, oui c’est « vieux » mais tellement vrai ) : « La jeunesse n’est pas une pĂ©riode de la vie, elle est un Ă©tat d’esprit, un effet

DĂ©tails CatĂ©gorie Infos FSALE Publication 2 novembre 2017 Affichages 13053 You have no rights to post comments Qui est en ligne Nous avons 162 invitĂ©s et aucun membre en ligne Cookies fonctionnels Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©sactivĂ©s de nos systĂšmes. Nous ne les utilisons pas Ă  des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloquĂ©s, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner. RĂ©seaux sociaux/VidĂ©os Des plug-ins de rĂ©seaux sociaux et de vidĂ©os, qui exploitent des cookies, sont prĂ©sents sur ce site web. Ils permettent d’amĂ©liorer la convivialitĂ© et la promotion du site grĂące Ă  diffĂ©rentes interactions sociales. Facebook Twitter LinkedIn YouTube Session Veuillez vous connecter pour voir vos activitĂ©s! Autres cookies Ce CMS Joomla utilise un certain nombre de cookies pour gĂ©rer par exemple les sessions utilisateurs.

MORTAUX JEUNES ! - Wukali. from philosophy to gastronomy, such a wonderful route ! On ne le dira jamais assez : le niveau baisse, baisse, baisse, et la jeunesse n’est plus ce qu’elle Ă©tait. À preuve ces quatre tĂ©moignages dĂ©sabusĂ©s: – «Notre jeunesse () est mal Ă©levĂ©e, elle se moque de l’autoritĂ© et n’a aucune espĂšce de DĂ©tails CatĂ©gorie Infos FSALE Publication 28 juillet 2021 Affichages 1531 Calligraphie CM You have no rights to post comments Qui est en ligne Nous avons 160 invitĂ©s et aucun membre en ligne Cookies fonctionnels Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©sactivĂ©s de nos systĂšmes. Nous ne les utilisons pas Ă  des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloquĂ©s, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner. RĂ©seaux sociaux/VidĂ©os Des plug-ins de rĂ©seaux sociaux et de vidĂ©os, qui exploitent des cookies, sont prĂ©sents sur ce site web. Ils permettent d’amĂ©liorer la convivialitĂ© et la promotion du site grĂące Ă  diffĂ©rentes interactions sociales. Facebook Twitter LinkedIn YouTube Session Veuillez vous connecter pour voir vos activitĂ©s! Autres cookies Ce CMS Joomla utilise un certain nombre de cookies pour gĂ©rer par exemple les sessions utilisateurs. Citationd'un texte du gĂ©nĂ©ral Mac Arthur de 1945 ""Etre jeune"". Illustration signĂ©e RenĂ© Letourneur. Coll. FouchĂ©. IVR11_20027800236XA Date de prise de vue : 2002 (c) RĂ©gion Ile-de-France - Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel ; (c) ADAGP communication libre, reproduction soumise Ă  autorisation 15 avril 2022 Page 1. AUtrefois A ['occasion du Nouvel An la
29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 0509 La jeunesse n'est pas une période de la vie,elle est un état d'esprit,un effet de la volonté,une qualité de l'imagination,une intensité émotive,une victoire du courage sur la timidité,du gout de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années , on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal . Les années rident la peau ,renoncer a son idéal ride l'àme . les préoccupations,les doutes,les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui , lentement , nous font pencher vers la terre et devenir poussiÚre avant la mort . Le jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande,comme l'enfant insatiable et aprÚs ? Il défie les événements et trouve la joie au jeu de la vie .....vous étes aussi jeune que votre foi , aussi vieux que votre doute.... Général Mac Arthur 1945. Published by Jean Louis von Hauck Auteur Historien
Superbetexte, je ne connaissais pas celui-ci du GĂ©nĂ©ral Mac Arthur et je dois dire que nous devons le mĂ©diter tranquillement. Pour ma part, j'ai fait mienne la citation suivante de Gandhi : "vis comme si tu allais mourir demain et apprends comme si tu devais vivre toujours", j'ajouterai en Ă©chos Ă  la conclusion du texte de Mc Arthur : ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE Le territoire et les hommes HistoireÉcrit par Claude FOHLEN, Annick FOUCRIER, Marie-France TOINET, Universalis ‱ 33 218 mots ‱ 59 mĂ©dias Dans le chapitre " Les difficultĂ©s de l'apogĂ©e" 
 Les annĂ©es cinquante et soixante, dans la mĂ©moire collective des AmĂ©ricains, restent l'Ăąge d'or des États-Unis puissants, riches et respectĂ©s, ils dominaient le monde et chacun vivait bien – ou pouvait espĂ©rer vivre mieux bientĂŽt ; capitalisme et dĂ©mocratie Ă©taient les mamelles de la rĂ©ussite et de la prospĂ©ritĂ©. La fin de la Seconde Guerre mondiale inquiĂšte pourtant les AmĂ©ricains il faut pas [
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 Le 9 septembre 2001, Ahmad Shah Massoud est assassinĂ© par de faux journalistes venus d'Europe, en rĂ©alitĂ© des membres d'Al-Qaida. Les talibans contrĂŽlent alors pratiquement l'ensemble du territoire afghan, face Ă  une opposition dĂ©capitĂ©e par la mort du commandant du Panjshir. Vainqueur Ă  l'intĂ©rieur, le rĂ©gime taliban est de plus en plus radicalisĂ©, et isolĂ© internationalement, mais il jouit enco [
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 Un autre problĂšme sĂ©parait et le communisme. Les communistes Ă©taient, en effet, assez nombreux au sein du alors que l' aristocratie ouvriĂšre » de l' n'Ă©tait guĂšre permĂ©able aux thĂšses marxistes. En octobre 1945, le participa, Ă  Paris, Ă  la confĂ©rence internationale qui donna naissance Ă  la FĂ©dĂ©ration syndicale mondiale alors que l' refusant d [
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 AprĂšs la chute de l'empire portugais en Afrique, il ne subsistait de la domination coloniale europĂ©enne que des vestiges la RhodĂ©sie du Sud, le Sud-Ouest africain, dont les jours Ă©taient comptĂ©s, mĂȘme si le processus pouvait ĂȘtre long. La RhodĂ©sie du Sud offre la particularitĂ© d'avoir Ă©tĂ© le seul exemple, au cours des dĂ©colonisations, de rĂ©sistance coloniale organisĂ©e par les colons eux-mĂȘmes. L [
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 Si la rĂ©volution agricole marque la pĂ©riode industrielle et inversement, ses rĂ©percussions furent multiples elles ont introduit la spĂ©cialisation en fonction des avantages offerts par les marchĂ©s nationaux, continentaux et transcontinentaux, eux-mĂȘmes activĂ©s par la progression du libre-Ă©change et, surtout, des moyens de locomotion ; l'irruption de la machine Ă  vapeur a accĂ©lĂ©rĂ© la mise au poi [
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 Ben Laden, chef incontestĂ© de l'organisation, Ă©tait secondĂ© par Ayman al-Zawahiri, un djihadiste Ă©gyptien qui va concevoir deux orientations sans prĂ©cĂ©dent et leur inventer une justification inĂ©dite, en contradiction avec quatorze siĂšcles de doctrine et de pratique de l'islam. La premiĂšre de ces innovations est le concept de djihad global », qui rompt le lien Ă©tabli dans l'Histoire avec un peup [
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 La plupart des manifestants amĂ©ricains, ceux de Seattle et de Washington, avaient moins de vingt-cinq ans. Ce fut la mĂȘme chose Ă  Prague, en Europe. Ces manifestants, pour beaucoup des Ă©tudiants, ne sont pas membres, dans leur grande majoritĂ©, de partis politiques ni mĂȘme d'organisations Ă  caractĂšre national. Aux États-Unis, leur engagement a souvent commencĂ© avec les campagnes clean clothes , le [
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 Mais ce message contenait un second volet face Ă  une Europe colonisatrice, les États-Unis, qui avaient conquis leur indĂ©pendance prĂšs d'un demi-siĂšcle auparavant, saluaient les jeunes nations qui venaient de se constituer et les assuraient de leur protection face Ă  toute tentative d'ingĂ©rence europĂ©enne. Ce ne fut pas toujours le cas au xix e siĂšcle, puisqu'il y eut nombre d'interventions europ [
] Lire la suiteAMÉRIQUE LATINE Rapports entre Églises et ÉtatsÉcrit par Jean Jacques KOURLIANDSKY ‱ 6 741 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "L'entrĂ©e en lice des protestantismes" 
 Dans les annĂ©es 1950, la montĂ©e en puissance de confessions protestantes conquĂ©rantes correspond Ă  l'Ă©tablissement d'un tutorat nord-amĂ©ricain global sur la rĂ©gion. Cette double pĂ©nĂ©tration eut une incidence puissamment dĂ©stabilisatrice. L'antagonisme traditionnel entre une Église en quĂȘte d'indĂ©pendance soutenue par le Vatican et des États soucieux de promouvoir un clergĂ© national a Ă©tĂ© rapidemen [
] Lire la suiteANDY WARHOL, PEINTRE DE L'ÈRE POST-ATOMIQUE repĂšres chronologiquesÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 419 mots 6 et 9 aoĂ»t 1945 Des bombes atomiques sont larguĂ©es par les AmĂ©ricains sur Hiroshima et Nagasaki au Japon. En 1997, le mĂ©morial aux victimes d'Hiroshima comptait plus de deux cent mille noms. 1962 Andy Warhol peint 129 Die Plane Crash [129 victimes catastrophe aĂ©rienne], acrylique sur toile, 254 cm × 183 cm, Museum Ludwig Cologne, d'aprĂšs la premiĂšre page du New York Mirror du 4 juin 1962. [
] Lire la suiteANGOLAÉcrit par Philippe GERVAIS-LAMBONY, Didier PÉCLARD, Universalis ‱ 8 820 mots ‱ 7 mĂ©dias Dans le chapitre "Une guerre civile internationalisĂ©e" 
 La guerre d'indĂ©pendance se transforme donc rapidement en une guerre civile internationalisĂ©e, tributaire d'une logique de guerre froide, mais surtout nourrie par les profondes divisions sociales et historiques entre les trois mouvements nationalistes. Rapidement abandonnĂ© par ses alliĂ©s zaĂŻrois, le disparaĂźt pratiquement de la scĂšne politico-militaire angolaise. La guerre se rĂ©duit Ă  un [
] Lire la suiteANNAN KOFI 1938-2018Écrit par Philippe MOREAU DEFARGES ‱ 1 116 mots ‱ 1 mĂ©dia SeptiĂšme secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Organisation des Nations unies ONU, de 1997 Ă  2006. Kofi Annan est le premier secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  avoir Ă©tĂ© auparavant fonctionnaire de l'Organisation. GhanĂ©en, nĂ© en 1938 Ă  Kumasi alors dans la colonie britannique de la CĂŽte-de-l’Or, il rejoint l'ONU en 1962. Ses affectations variĂ©es l'initient aux mĂ©andres et piĂšges de l'ONU. De 1994 Ă  1996, il occupe le po [
] Lire la suiteANTARCTIQUEÉcrit par Pierre CARRIÈRE, Edmond JOUVE, Jean JOUZEL, GĂ©rard JUGIE, Claude LORIUS ‱ 16 481 mots ‱ 24 mĂ©dias Dans le chapitre "La deuxiĂšme vague" 
 En premier lieu se sont manifestĂ©s deux États sud-amĂ©ricains le Chili et l' Argentine. Ils revendiquent l'un et l'autre de larges secteurs empiĂ©tant sur celui que se sont attribuĂ© les Britanniques. Le premier invoque la thĂ©orie des quadrants en gĂ©omĂ©trie, le quadrant est le quart de la circonfĂ©rence. Le second fait valoir la thĂ©orie de la contiguĂŻtĂ© ou de la continuitĂ© , reposant sur l'analo [
] Lire la Australia, New Zealand and United StatesÉcrit par Jean DELMAS ‱ 333 mots TraitĂ© tripartite de sĂ©curitĂ© conclu par l'Australie, la Nouvelle-ZĂ©lande et les États-Unis d'AmĂ©rique, dans le cadre du rĂ©seau de pactes d'assistance mutuelle tissĂ© par les États-Unis de 1949 Ă  1954. SignĂ© le 1 er septembre 1951, soit huit jours seulement avant le traitĂ© de paix avec le Japon, regroupant trois États blancs » limitrophes du Pacifique, il apparaĂźt Ă  l'Ă©poque comme une prĂ©caution [
] Lire la suiteARABIE SAOUDITEÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Ghassan SALAMÉ ‱ 18 512 mots ‱ 9 mĂ©dias Dans le chapitre "La recherche de compromis rĂ©gionaux" 
 Ce rĂŽle de grand frĂšre sage » que l'Arabie entend assumer dans le monde arabe et qui a fait Ă©crire Ă  Muhammad Hassanein HeĂŻkal que les Arabes Ă©taient entrĂ©s dans une phase saoudienne » de leur histoire Ă©tait bien sĂ»r renforcĂ© par l' aide substantielle que Riyad a accordĂ©e aux pays moins bien pourvus de la rĂ©gion. L'aide saoudienne, surtout aprĂšs 1973, a suivi plusieurs voies, allant de l'aid [
] Lire la suiteARCTIQUE gĂ©opolitiqueÉcrit par François CARRÉ ‱ 6 852 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "L'intĂ©rĂȘt stratĂ©gique et militaire de l'Arctique et son Ă©volution" 
 Avant la Seconde Guerre mondiale, l'Arctique Ă©tait considĂ©rĂ© comme un milieu trĂšs hostile, difficilement pĂ©nĂ©trable et dĂ©pourvu de vĂ©ritable signification stratĂ©gique, du moins du cĂŽtĂ© amĂ©ricain, bien qu'il ait Ă©tĂ© le théùtre de quelques opĂ©rations militaires dans des dĂ©troits. L'intĂ©rĂȘt stratĂ©gique de ces rĂ©gions s'est vĂ©ritablement rĂ©vĂ©lĂ© aprĂšs 1945, Ă  la suite des progrĂšs techniques de l'aviati [
] Lire la suiteARGENTINEÉcrit par Jacques BRASSEUL, Romain GAIGNARD, Roland LABARRE, Luis MIOTTI, Carlos QUENAN, JĂ©rĂ©my RUBENSTEIN, SĂ©bastien VELUT ‱ 37 076 mots ‱ 19 mĂ©dias Dans le chapitre "La guerre des Malouines avril-juin 1982" 
 S'il y eut un projet politique de la dictature militaire qui rencontra l'adhĂ©sion unanime des Argentins, ce fut sans conteste la rĂ©cupĂ©ration » des Malouines. À l'approche de l'anniversaire des cent cinquante ans d' usurpation » des Ăźles par les Britanniques – le 3 janvier 1833 –, la cause apparaissait non seulement comme un moyen de retrouver une cohĂ©sion nationale derriĂšre le gouvernement m [
] Lire la suiteARIAS SÁNCHEZ OSCAR 1941- Écrit par Universalis ‱ 623 mots PrĂ©sident du Costa Rica de 1986 Ă  1990, puis de 2006 Ă  2010. NĂ© le 13 septembre 1941 Ă  Heredia au sein d'une des plus riches familles de planteurs de cafĂ© du Costa Rica, Oscar Arias SĂĄnchez Ă©tudie l'Ă©conomie Ă  l'universitĂ© du Costa Rica et obtient un doctorat en sciences politiques Ă  l'universitĂ© d'Essex, en Angleterre. Dans les annĂ©es 1960, il s'engage dans le Parti de libĂ©ration nationale Part [
] Lire la suiteASIE GĂ©ographie humaine et rĂ©gionale Dynamiques rĂ©gionalesÉcrit par Manuelle FRANCK, Bernard HOURCADE, Georges MUTIN, Philippe PELLETIER, Jean-Luc RACINE ‱ 24 951 mots ‱ 10 mĂ©dias Dans le chapitre "Le national-dĂ©veloppementalisme asiatique" 
 Les pays d'Asie orientale ont vĂ©cu la confrontation avec le colonialisme et l'impĂ©rialisme venus d'Occident comme un enjeu majeur, et un traumatisme. L'accumulation de chocs, de guerres, de famines, de dĂ©placements de population, de victimes, a engendrĂ© une capacitĂ© de rĂ©sistance et de rebonds, une vĂ©ritable rĂ©silience asiatique » qui explique la vigueur actuelle de ces sociĂ©tĂ©s. Depuis plus d' [
] Lire la suiteATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE 2001Écrit par Christophe PÉRY ‱ 220 mots Si les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© la cible d'attentats, par le passĂ©, Ă  travers le monde, jamais, depuis l'assaut japonais contre Pearl Harbor, en dĂ©cembre 1941, les États-Unis n'avaient subi sur leur territoire de tels actes de guerre » – selon les termes du prĂ©sident George W. Bush. Le 11 septembre 2001, des avions de ligne dĂ©tournĂ©s s'Ă©crasent sur les tours du World Trade Center de [
] Lire la suiteAUTOMOBILISMEÉcrit par Mathieu FLONNEAU ‱ 6 065 mots Dans le chapitre "Les États-Unis, matrice de l'automobilisme contemporain" 
 À la ville comme Ă  la campagne, l'automobilisme s'imposa aux États-Unis comme nulle part ailleurs. Le philosophe Jean Baudrillard l'a relevĂ© dans une sentence qui porte bien au-delĂ  de la simple provocation L'intelligence de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine rĂ©side tout entiĂšre dans une anthropologie des mƓurs automobiles – bien plus instructives que les idĂ©es politiques » AmĂ©rique , 1986. L'auto y a [
] Lire la suiteAZERBAÏDJANÉcrit par RaphaĂ«lle MATHEY, Ronald Grigor SUNY, Universalis ‱ 6 553 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Une dĂ©licate politique d'Ă©quilibre" 
 En partie grĂące Ă  ses ressources Ă©nergĂ©tiques et en raison de sa position gĂ©opolitique, l'AzerbaĂŻdjan est, dans la rĂ©gion, un partenaire Ă©conomique et politique stratĂ©gique pour les États-Unis. Soucieux de maintenir avec ses voisins proches Iran, Turquie, Russie des relations fructueuses tout en continuant Ă  dĂ©velopper de nouveaux partenariats avec les grandes puissances, Bakou mĂšne depuis quel [
] Lire la suiteBANQUE DU SOLÉcrit par Pierre SPITZ ‱ 1 061 mots UtilisĂ©e pour la premiĂšre fois par le lĂ©gislateur amĂ©ricain en 1956 avec le Soil Bank Act , l'expression Banque du sol » recouvre de façon stricte une institution ayant pour objet la mise en rĂ©serve de superficies cultivables aux États-Unis, cela dans le but de rĂ©duire le volume des rĂ©coltes comme de maintenir les revenus des agriculteurs. Conçu en 1954 et soutenu par l'American Farm Bureau Fede [
] Lire la suiteBANQUE MONDIALEÉcrit par Marie-France BAUD-BABIC, Olivier MARTY ‱ 3 215 mots Dans le chapitre "Organes dirigeants et fonctionnement" 
 La Banque compte en 2013 cent quatre-vingt-huit États membres qui ont souscrit Ă  son capital, en fonction de leur importance Ă©conomique respective. Selon ses statuts, avant d'en ĂȘtre membre, un État doit d'abord adhĂ©rer au Fonds monĂ©taire international. Le siĂšge de la Banque est basĂ© Ă  Washington et elle compte des antennes dans plus de 100 pays membres. Le capital de la Banque mondiale est compos [
] Lire la suiteBEAT GENERATIONÉcrit par Pierre-Yves PÉTILLON ‱ 2 982 mots ‱ 2 mĂ©dias Le 24 octobre 1969, on enterrait au cimetiĂšre catholique de Lowell, morne petite ville industrielle du Massachusetts, le corps de Jack Kerouac , mort d'une hĂ©morragie abdominale Ă  l'Ăąge de quarante-sept ans. Depuis quelque temps, il n'Ă©tait plus que l'ombre de lui-mĂȘme, revenu, auprĂšs de sa MĂ©mĂšre », Ă  un vieux fonds de populisme pieux, ressassant ses rancƓurs, sourd Ă  la musique de Woodstock oĂč [
] Lire la suiteBEN LADEN OUSSAMA 1957-2011Écrit par Jean-Pierre FILIU ‱ 910 mots Oussama ben Laden est l'un des cinquante-quatre enfants officiellement reconnus par Mohammed ben Laden, puissant entrepreneur de travaux publics d' Arabie Saoudite, responsable entre autres des chantiers de rĂ©novation des lieux saints de La Mecque, de MĂ©dine et – avant 1967 – de JĂ©rusalem. La famille Ben Laden est originaire de la province yĂ©mĂ©nite de l'Hadramaout, que le patriarche Mohammed a qu [
] Lire la suiteBERNANKE BEN S. 1953- Écrit par JĂ©rĂŽme HÉRICOURT ‱ 1 033 mots ‱ 1 mĂ©dia Successeur d'Alan Greenspan Ă  la tĂȘte de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine la Fed fĂ©vrier de 2006 Ă  janvier 2014, Ben S. Bernanke est ainsi parvenu Ă  l'apogĂ©e d'un itinĂ©raire brillant, qui ne l'a conduit que tardivement dans la sphĂšre politique. DĂ©signĂ© par le prĂ©sident George W. Bush comme la bonne personne » pour remplacer la lĂ©gende » Alan Greenspan, cet universitaire de premier plan a dĂ» f [
] Lire la suiteBIDEN JOE 1942- Écrit par Annick FOUCRIER ‱ 1 412 mots ‱ 1 mĂ©dia En battant le prĂ©sident sortant Donald Trump, le dĂ©mocrate Joe Biden est devenu, en novembre 2020, le 46 e prĂ©sident Ă©lu des États-Unis et le plus ĂągĂ© de l’histoire du pays – soixante-dix-huit ans –, cette victoire couronnant une trĂšs longue carriĂšre politique. [
] Lire la suiteBLACK POWERÉcrit par Martine MEUSY ‱ 787 mots ‱ 2 mĂ©dias C'est en 1966 que Stokely Carmichael, prĂ©sident du SNCC Student Non-Violent Coordinating Committee, diffuse l'expression de Black Power ou pouvoir noir. Il n'est plus possible en effet d'attendre qu'on applique les lois, ni de se contenter de la promotion de quelques Noirs au sein de la sociĂ©tĂ© blanche amĂ©ricaine . Toute la communautĂ© noire est alors incitĂ©e Ă  lutter pour sa propre promotion, l [
] Lire la suiteBLAIR TONY 1953- Écrit par Jacques LERUEZ ‱ 2 372 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'exercice du pouvoir" 
 AprĂšs son arrivĂ©e au pouvoir, Tony Blair jouit rapidement d'une popularitĂ© inĂ©galĂ©e, atteignant un taux d'approbation de 90 points, au moment du congrĂšs travailliste d'octobre 1997. En outre, son Ă©quipe, bien que dĂ©pourvue de toute expĂ©rience gouvernementale, donne trĂšs vite une impression de grande compĂ©tence, notamment le chancelier de l'Échiquier, Gordon Brown, qui se pose en chancelier de fe [
] Lire la suiteBLINDÉS MATÉRIELSÉcrit par Patrice VENTURA ‱ 7 308 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Les blindĂ©s amĂ©ricains" 
 Le char M1 Abrams Ă©quipe l'armĂ©e amĂ©ricaine depuis 1980. Conçu initialement dans la perspective d'un conflit avec les forces du Pacte de Varsovie, il a en fait Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© en Irak au cours de la guerre du Golfe, dans les Balkans et lors de la guerre d'Irak. Il fut d'ailleurs modifiĂ© pour ces engagements, avec un blindage renforcĂ© combinant acier et uranium appauvri – ce qui pose un grave problĂšm [
] Lire la suiteBLOCUSÉcrit par Jean-Pierre COT ‱ 3 427 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "L'embargo" 
 L'embargo est, Ă  l'origine, une mesure de saisie provisoire d'un navire il s'agit de faire pression sur l'État dont ce navire bat pavillon. DĂšs le dĂ©part, l'institution est plus maniable que le blocus. Elle n'est pas liĂ©e Ă  l'Ă©tat de guerre, n'implique pas l'intervention d'un tribunal pour juger la prise, et permet de faire une discrimination entre les pavillons ou les navires battant mĂȘme pavil [
] Lire la suiteBOLIVIEÉcrit par Virginie BABY-COLLIN, Jean-Pierre BERNARD, Jean-Pierre LAVAUD, Universalis ‱ 11 840 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "La rĂ©volution" 
 Le Mouvement nationaliste rĂ©volutionnaire qui prend naissance entre 1930 et 1944, Ă  la suite de l'adjonction de divers groupes entre eux, dans ce contexte de constante agitation sociale et politique, agglomĂšre plusieurs noyaux anti-impĂ©rialistes et favorables Ă  la nationalisation des ressources naturelles un cercle de journalistes, des officiers ayant participĂ© Ă  la guerre du Chaco, et [
] Lire la suiteBOURSE RĂ©glementation des marchĂ©s boursiers Écrit par Didier DAVYDOFF ‱ 6 704 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Les relations entre l'Europe et les États-Unis" 
 C'est maintenant avec les États-Unis que se posent les problĂšmes de coordination internationale les plus difficiles. Le bassin d'Ă©pargne amĂ©ricain est d'une taille telle que, pour une grande sociĂ©tĂ©, le marchĂ© amĂ©ricain est indispensable. Or son accĂšs est devenu plus coĂ»teux et plus risquĂ©. AprĂšs les scandales boursiers qui ont Ă©clatĂ© en lien avec la faillite de groupes cotĂ©s trĂšs importants Enr [
] Lire la suiteBOUTROS-GHALI BOUTROS 1922-2016Écrit par Philippe MOREAU DEFARGES ‱ 808 mots ‱ 1 mĂ©dia SpĂ©cialiste mondialement connu du droit international, Boutros Boutros-Ghali a Ă©tĂ© ministre des Affaires Ă©trangĂšres de l'Égypte 1977-1991, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Organisation des Nations unies 1992-1996 et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Francophonie 1997-2002 . Boutros Boutros-Ghali est nĂ© au Caire en 1922, dans une famille de la grande bourgeoisie copte. Son grand-pĂšre, Boutros Ghali pacha, a Ă© [
] Lire la suiteBOYCOTTAGEÉcrit par Berthold GOLDMAN, Universalis ‱ 4 926 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Un moyen de sanction Ă©tatique" 
 Plus individualisĂ©e » fut la pratique utilisĂ©e par plusieurs puissances alliĂ©es notamment la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale, consistant Ă  inscrire sur des listes noires » les entreprises neutres soupçonnĂ©es d'ĂȘtre en relations commerciales avec les États ennemis, et Ă  assimiler juridiquement le commerce avec ces entreprises au commerce avec l [
] Lire la suiteBRACEROÉcrit par Universalis ‱ 444 mots Terme, d'origine espagnole, dĂ©signant le manƓuvre, l'homme qui travaille de ses bras. Ouvriers agricoles mexicains lĂ©galement admis aux États-Unis entre 1942 et 1964, et engagĂ©s sur la base de contrats temporaires, les braceros constituent, par leur mouvement, un phĂ©nomĂšne social de migration pour raison Ă©conomique, comparable Ă  celui que connaissent depuis 1950 les pays europĂ©ens avec l'entrĂ©e [
] Lire la suiteBRAUN WERNHER VON 1912-1977Écrit par Hubert CURIEN ‱ 1 859 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "PeenemĂŒnde" 
 Le succĂšs de ses travaux justifie l'augmentation des moyens en avril 1937, il s'installe Ă  PeenemĂŒnde, dans une presqu'Ăźle de la mer Baltique, avec quatre-vingts collaborateurs. Il y construit la fusĂ©e A3, qui vole en 1939 ; A est l'initiale d' Aggregat , qui signifie ensemble mĂ©canique. Cet engin de 7,6 mĂštres de hauteur, d'un diamĂštre maximal de 0,76 mĂštres et d'une masse au dĂ©collage de 740 [
] Lire la suiteBRZEZINSKI ZBIGNIEW 1928-2017Écrit par Universalis ‱ 611 mots ‱ 1 mĂ©dia Politologue amĂ©ricain, spĂ©cialiste des relations internationales des États-Unis, Zbigniew Brzezinski fut le conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale du prĂ©sident Jimmy Carter de 1977 Ă  1981. Zbigniew Kazimierz Brzezinski est nĂ© le 28 mars 1928 Ă  Varsovie Pologne. Son pĂšre, membre Ă©minent du gouvernement polonais, est nommĂ© ambassadeur au Canada en 1938. Lorsque les communistes, soutenus par les SoviĂ©t [
] Lire la suiteBULGARIEÉcrit par Roger BERNARD, AndrĂ© BLANC, Christophe CHICLET, Nadia CHRISTOPHOROV, Jack FEUILLET, Vladimir KOSTOV, Edith LHOMEL, Robert PHILIPPOT ‱ 26 998 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Une intĂ©gration euro-atlantique au prix fort " 
 Pour la Bulgarie, comme pour ses anciennes consƓurs de l'ex-camp socialiste, l'entrĂ©e dans l'UE et dans l'OTAN constitue les deux facettes d'un mĂȘme objectif de normalisation occidentale et dĂ©mocratique ». InaugurĂ©e en mars 1993 avec la signature d'un accord d'association, sa coopĂ©ration avec l'UE franchit un pas dĂ©cisif lorsque, au Conseil europĂ©en d'Helsinki des 10-11 dĂ©cembre 1999, cette der [
] Lire la suiteBUSH GEORGE HERBERT WALKER 1924-2018Écrit par Pierre MELANDRI ‱ 1 137 mots ‱ 2 mĂ©dias Quarante et uniĂšme prĂ©sident des États-Unis. George Bush reprĂ©sente un croisement complexe du patriciat de l'Est, dont il est un des produits les plus achevĂ©s, et du monde des entrepreneurs du Sud-Ouest oĂč il est allĂ© chercher une sorte de seconde lĂ©gitimitĂ©. George Herbert Walker Bush est nĂ© le 12 juin 1924 Ă  Milton Massachusetts dans une famille d'athlĂštes fĂ©rus de compĂ©tition. Son pĂšre, Walt [
] Lire la suiteBUSH GEORGE WALKER 1946- Écrit par Annick FOUCRIER ‱ 1 634 mots Quarante-troisiĂšme prĂ©sident des États-Unis 2001-2009, George Walker Bush est l'aĂźnĂ© des six enfants du prĂ©sident George Herbert Walker Bush et le petit-fils du sĂ©nateur du Connecticut et banquier Prescott Bush. Il est nĂ© le 6 juillet 1946 Ă  New Haven Connecticut alors que son pĂšre, aprĂšs avoir combattu comme pilote pendant la Seconde Guerre mondiale, avait repris ses Ă©tudes Ă  Yale. Il est Ă©l [
] Lire la suiteBYRNES JAMES FRANCIS 1879-1972Écrit par AndrĂ© KASPI ‱ 346 mots D'origine modeste, James F. Byrnes est Ă©lu, en 1910, reprĂ©sentant dĂ©mocrate de la Caroline du Sud. En 1924, il abandonne la Chambre, se prĂ©sente sans succĂšs aux Ă©lections sĂ©natoriales, mais prend sa revanche en 1930. Solide partisan du New Deal au cours du premier mandat de Franklin D. Roosevelt, Byrnes dĂ©sapprouve ce qu'on appelle le deuxiĂšme New Deal, plus radical, condamne la campagne menĂ©e con [
] Lire la suiteCALIFORNIEÉcrit par Marianne DEBOUZY ‱ 1 069 mots ‱ 6 mĂ©dias Les Espagnols et les Britanniques ont dĂ©couvert la Californie au xvi e siĂšcle ; la pĂ©nĂ©tration espagnole n'y commence qu'au milieu du xviii e . Les Franciscains installent alors une sĂ©rie de missions, dĂ©fendues par des forts presidios et accompagnĂ©es de villages pueblos . Les Russes, les Anglais et les Français manifestent, Ă  des degrĂ©s divers, leur intĂ©rĂȘt pour cette lointaine rĂ©gion, dom [
] Lire la suiteCAMBODGEÉcrit par Philippe DEVILLERS, Manuelle FRANCK, Christian LECHERVY, Solange THIERRY, Universalis ‱ 25 923 mots ‱ 25 mĂ©dias Dans le chapitre "De la RĂ©publique populaire du KampuchĂ©a Ă  l'État du Cambodge" 
 Constatant que les Khmers rouges renonçaient Ă  la solidaritĂ© socialiste au profit d'une politique ultranationaliste et antivietnamienne, la RĂ©publique socialiste du Vietnam s'inquiĂ©ta d'ĂȘtre prise en tenailles entre une Chine hostile au Nord et un Cambodge prochinois et belliqueux au Sud. C'est la principale raison de son intervention militaire au Cambodge, et non le souci de venir en aide, en pr [
] Lire la suiteCARMICHAEL STOKELY 1942-1998Écrit par Universalis ‱ 545 mots Militant pour les droits civiques et un des protagonistes des mouvements noirs aux États-Unis dans les annĂ©es 1960, Stokely Carmichael Ă©tait nĂ© le 29 juin 1941 Ă  Port of Spain TrinitĂ©-et-Tobago. Il s'Ă©tablit Ă  New York en 1952. AprĂšs avoir poursuivi sa scolaritĂ© dans le Bronx, il est admis Ă  l'universitĂ© Howard en 1960. Il y rejoint le Student Nonviolent Coordinating Committee co [
] Lire la suiteCARTER JIMMY 1924- Écrit par Marie-France TOINET ‱ 1 165 mots ‱ 3 mĂ©dias Homme politique amĂ©ricain, trente-neuviĂšme prĂ©sident des États-Unis 1977-1981. Ancien officier de marine sur les sous-marins atomiques, Jimmy Carter rentre Ă  vingt-neuf ans Ă  Plains Georgie pour y prendre la succession de son pĂšre. Le mĂ©tier de planteur de cacahuĂšte, quels qu'en soient les charmes, vantĂ©s par Carter lui-mĂȘme, n'est pas assez exaltant pour cet homme fort ambitieux il se lance [
] Lire la suiteCASPIENNE, gĂ©opolitiqueÉcrit par Garik GALSTYAN ‱ 7 458 mots Dans le chapitre " Les États-Unis et l'Union europĂ©enne deux acteurs majeurs du troisiĂšme cercle" 
 De nos jours, l'interventionnisme occidental dans la rĂ©gion caspienne est avant tout le fait des États-Unis. AprĂšs l'Ăšre soviĂ©tique, Washington n'a pas mĂ©nagĂ© ses efforts pour empĂȘcher les puissances rĂ©gionales, la Russie, l'Iran ou encore la Chine, de prendre le contrĂŽle de cet espace stratĂ©gique et d'y limiter la marge de manƓuvre occidentale. Depuis les annĂ©es 1990, la prĂ©sence politique, Ă©con [
] Lire la suiteCAUCASEÉcrit par AndrĂ© BLANC, Georges CHARACHIDZÉ, Louis DUBERTRET, Silvia SERRANO, Universalis ‱ 17 147 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "Le grand jeu caucasien" 
 Les conflits du dĂ©but des annĂ©es 1990 avaient peu intĂ©ressĂ© la communautĂ© internationale. La guerre en TchĂ©tchĂ©nie, en dĂ©pit de son ampleur et de la participation trĂšs mĂ©diatisĂ©e de combattants Ă©trangers, Ă©tait restĂ©e principalement une affaire interne » Ă  la Russie. Certes, les organisations internationales sont impliquĂ©es dans la gestion des conflits l' a une mission d'observation en [
] Lire la suiteCHANGE Le systĂšme monĂ©taire internationalÉcrit par Henri BOURGUINAT, Gunther CAPELLE-BLANCARD ‱ 6 604 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Les accords de Bretton Woods" 
 La confĂ©rence qui a lieu dans cette petite station proche de Boston, en juillet 1944 , ne compte qu'un petit nombre de dĂ©lĂ©guĂ©s une quarantaine, y compris ceux de l' qui ne signeront pas le texte final. Elle aboutit nĂ©anmoins Ă  un accord qui, des dizaines d’annĂ©es plus tard, constitue encore la pierre angulaire de tout l'Ă©difice. Plusieurs de ses dispositions sont devenues caduques, mais [
] Lire la suiteCHAVEZ CESAR 1927-1993Écrit par Marie-France TOINET ‱ 539 mots Quiconque a vĂ©cu aux États-Unis dans les annĂ©es 1960 ne peut avoir oubliĂ© Cesar Chavez, ce petit homme trapu, ni trĂšs beau ni trĂšs sĂ©duisant, orateur mĂ©diocre, mais qui avait l'apparence d'un juste, Ă  la fois bon et dĂ©terminĂ©. Il dirigeait alors le boycottage des raisins de table de Californie afin d'obtenir des salaires dĂ©cents pour les ouvriers agricoles qui en faisaient la cueillette. Il naĂźt [
] Lire la suiteCHILIÉcrit par Raimundo AVALOS, Olivier COMPAGNON, Roland PASKOFF, Sergio SPOERER, SĂ©bastien VELUT, Universalis ‱ 19 444 mots ‱ 17 mĂ©dias Dans le chapitre "Oppositions et tensions internes" 
 L'ensemble de ces rĂ©formes provoque de nombreuses oppositions qui freinent le processus de transformation sociale du pays. La premiĂšre d'entre elles provient des États-Unis, dont les intĂ©rĂȘts dans certains secteurs de l'industrie chilienne sont affectĂ©s par les nationalisations, et qui organisent progressivement un embargo sur les produits chiliens. En septembre 1971, Allende revient sur le princ [
] Lire la suiteCHINE Politique Ă©trangĂšre contemporaineÉcrit par Jean-Pierre CABESTAN ‱ 7 669 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "Les principaux partenaires de la Chine" 
 Les principaux partenaires de la Chine sont et resteront les États-Unis, d'abord, puis le Japon, pour des raisons Ă  la fois Ă©conomiques et stratĂ©giques. Avec l'Union europĂ©enne, ces pays constituent les principaux marchĂ©s extĂ©rieurs de la ils Ă©coulent prĂšs des trois quarts des exportations chinoises ; ils constituent aussi pour l'Ă©conomie chinoise une source essentielle d'investissements [
] Lire la suiteCHOMSKY NOAM 1928- Écrit par Jean-Yves POLLOCK ‱ 4 012 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Chomsky et la politique" 
 Cet article serait incomplet sans une Ă©vocation des Ă©crits et des engagements politiques de Chomsky. Son rĂŽle pendant la guerre du Vietnam est bien connu. Son opposition Ă  la politique extĂ©rieure amĂ©ricaine au Sud-Est asiatique a donnĂ© lieu Ă  de trĂšs nombreuses publications cf. par exemple After the Cataclysm , dont la teneur a Ă©tĂ© souvent dĂ©naturĂ©e en France cf. RĂ©ponses inĂ©dites Ă  mes dĂ©tra [
] Lire la suiteCHRISTOPHER WARREN 1925-2011Écrit par Melinda C. SHEPHERD ‱ 530 mots Warren Christopher est une figure clĂ© de la diplomatie amĂ©ricaine. Il a imprimĂ© sa marque Ă  la politique Ă©trangĂšre des États-Unis sous les prĂ©sidences dĂ©mocrates de Jimmy Carter puis de Bill Clinton. Il est notamment rĂ©putĂ© pour son style discret et mĂ©thodique lors des nĂ©gociations qu'il a menĂ©es tout au long de sa carriĂšre au dĂ©partement d'État ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres. Warren Minor Ch [
] Lire la suiteCLINTON BILL 1946- Écrit par Pierre MELANDRI, Universalis ‱ 2 286 mots ‱ 2 mĂ©dias Quarante-deuxiĂšme prĂ©sident des États-Unis janvier 1993-janvier 2001, Bill Clinton arrive au pouvoir Ă  un moment oĂč l'Ă©conomie amĂ©ricaine est en plein redressement. Servi par une croissance record durant ses deux mandats, il centre d'abord son action politique sur le domaine social et Ă©conomique, avant de s'engager sur le terrain international, notamment pour tenter de rĂ©soudre le conflit du Pr [
] Lire la suiteCLINTON HILLARY 1947- Écrit par Annick FOUCRIER ‱ 1 594 mots Dans le chapitre "Les Ă©tudes et les premiers engagements" 
 Hillary Diane Rodham est nĂ©e le 26 octobre 1947 Ă  Chicago Illinois, dans une famille mĂ©thodiste et rĂ©publicaine. Son pĂšre gĂšre une petite entreprise textile, sa mĂšre Ă©lĂšve les trois enfants dans une banlieue rĂ©sidentielle de Chicago, Park Ridge. À seize ans, elle milite dans le comitĂ© de soutien au candidat rĂ©publicain Ă  la prĂ©sidence, Barry Goldwater, mais, déçue par le manque de projet social [
] Lire la suiteCOLOMBIEÉcrit par Marcel NIEDERGANG, Olivier PISSOAT, ClĂ©ment THIBAUD, Universalis ‱ 13 690 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "La guerre contre la sociĂ©tĂ© »" 
 Au cours des annĂ©es 1999-2002, la Colombie a traversĂ© l'une des pires crises Ă©conomiques de son histoire avec une diminution de 3,8 p. 100 du PIB en 1999. En 2003, le pays retrouve un taux de croissance de 4,12 p. 100. Cette crise a frappĂ© les couches populaires exsangues, elle a affaibli la classe moyenne et contraint des centaines de milliers de personnes Ă  Ă©migrer. Les problĂšmes politiques ne [
] Lire la suiteCOMMERCE INTERNATIONAL Politique du commerce extĂ©rieur Écrit par Bernard GUILLOCHON ‱ 7 554 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Le rĂŽle du prĂ©sident et du CongrĂšs aux États-Unis" 
 DĂšs l'indĂ©pendance et tout au long du xix e siĂšcle, le CongrĂšs amĂ©ricain impose sa conception, fondĂ©e sur la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger les activitĂ©s du pays et de l'isoler, au moins commercialement, du reste du monde. Durant la crise des annĂ©es 1930, le protectionnisme des États-Unis atteint son point haut, le taux moyen des droits Ă  l'importation variant, selon les annĂ©es, de 40 Ă  47 p. 100. Mais c [
] Lire la suiteCONSOMMATION Droit de la consommationÉcrit par GaĂ«lle PATETTA ‱ 5 476 mots Dans le chapitre "Naissance du droit de la consommation" 
 L'idĂ©e selon laquelle il faut protĂ©ger l'acheteur est ancienne. En France notamment, la loi du 1 er aoĂ»t 1905 sur les fraudes et falsifications en matiĂšre de produits et de services, et ses multiples textes d'application, sanctionnent depuis le dĂ©but du xx e siĂšcle les fraudes dans les ventes de marchandises. C'est cependant l'Ă©volution Ă©conomique intervenue au cours du xx e siĂšcle et l'avĂšne [
] Lire la suiteCONTRE-CULTUREÉcrit par Alain TOURAINE ‱ 3 838 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le refus" 
 L'analyse prĂ©cĂ©dente a le mĂ©rite de protĂ©ger contre l'illusion qui voit dans toute innovation une contestation. Elle ne rend pas compte de l'opposition aux normes, si Ă©vidente et mĂȘme si spectaculaire dans tous les mouvements considĂ©rĂ©s ici. La contre-culture est d'abord le fait des drop-out , de ceux qui rompent soit avec les Ă©tudes, soit avec les formes habituelles de la vie professionnelle. Et [
] Lire la suiteCORÉE DU NORDÉcrit par ValĂ©rie GELÉZEAU, Jin-Mieung LI, Universalis ‱ 9 005 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre " La question de l'arme nuclĂ©aire nord-corĂ©enne" 
 Ce qui est paradoxal, c'est que le Nord n'a cessĂ© de faire des tentatives d'infiltration de ses agents dans la partie mĂ©ridionale de la pĂ©ninsule tandis qu'il nĂ©gociait avec le groupe Hyundai sur le plan Ă©conomique, et malgrĂ© une certaine bonne volontĂ© du gouvernement de Kim Dae-jung dans le cadre de sa politique du soleil » vis-Ă -vis du Nord. Pyongyang n'a jamais abandonnĂ© son objectif nuclĂ©ai [
] Lire la suiteCORÉE DU SUDÉcrit par ValĂ©rie GELÉZEAU, Jin-Mieung LI, StĂ©phane THÉVENET, Universalis ‱ 11 410 mots ‱ 10 mĂ©dias Dans le chapitre "Relations extĂ©rieures" 
 Dans le domaine des relations internationales, des CorĂ©ens ont accĂ©dĂ©, au dĂ©but du xxi e siĂšcle, Ă  la plus haute fonction dans des organisations mondiales, tel Lee Jong-Wook, spĂ©cialiste de la tuberculose, qui a occupĂ© le poste de directeur gĂ©nĂ©ral de l'Organisation mondiale de la santĂ©, de juillet 2003 Ă  mai 2006, ou Ban Ki-moon, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, qui a Ă©tĂ© Ă©lu, le 13 octobre 200 [
] Lire la suiteCORÉE GUERRE DE 1950-1953Écrit par Olivier COMPAGNON ‱ 267 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, la CorĂ©e est occupĂ©e par les SoviĂ©tiques au nord et par les AmĂ©ricains au sud. En 1948 naissent officiellement, de part et d'autre du 38 e parallĂšle, deux États distincts et bientĂŽt rivaux la CorĂ©e du Nord, communiste, de Kim Il-sung et la CorĂ©e du Sud de Syngman Rhee, soutenue par les États-Unis. Le 25 juin 1950, les troupes nord-corĂ©ennes envahissent la CorĂ©e [
] Lire la suiteCORÉE HistoireÉcrit par Jin-Mieung LI, Ogg LI, Madeleine PAUL-DAVID, Universalis ‱ 6 282 mots ‱ 13 mĂ©dias Dans le chapitre "De la division Ă  la guerre de CorĂ©e" 
 Le communiquĂ© commun publiĂ© Ă  la suite de la confĂ©rence entre Roosevelt, Churchill et Chang Kaishek, qui s'est tenue au Caire en novembre 1943, comporte une clause spĂ©ciale sur la CorĂ©e Nous reconnaissons que le peuple corĂ©en se trouve dans un Ă©tat d'esclavage et que la CorĂ©e doit ĂȘtre libre et indĂ©pendante en temps opportun. » À Yalta, en fĂ©vrier 1945, les quatre grandes puissances, lors du [
] Lire la suiteCORÉES Du rapprochement Ă  la dĂ©fianceÉcrit par Marie-Orange RIVÉ-LASAN ‱ 2 921 mots Dans le chapitre "Le retour controversĂ© de la droite conservatrice Ă  SĂ©oul" 
 Le prĂ©sident Roh Moo-hyun, dĂ©mocrate qui avait remportĂ© de justesse l'Ă©lection prĂ©sidentielle en 2002 en bĂ©nĂ©ficiant d'une mobilisation sans prĂ©cĂ©dent de la jeunesse sur le cyberespace, a dĂ» faire face Ă  une opposition conservatrice majoritaire Ă  l'AssemblĂ©e nationale, et qui dĂ©tenait de surcroĂźt la plupart des moyens de communication Ă©crite et audiovisuelle. De mars Ă  mai 2004, il a Ă©tĂ© suspendu [
] Lire la suiteCRÉATION DE L' par Sylvain VENAYRE ‱ 201 mots ‱ 1 mĂ©dia La crĂ©ation, Ă  Washington, de l'Organisation du traitĂ© de l'Atlantique nord est une consĂ©quence du constat de la sĂ©paration de l'Europe par ce que le Britannique Winston Churchill avait nommĂ©, en 1946, un rideau de fer ». Dix États d'Europe de l'Ouest Belgique, Danemark, France, Islande, Italie, Luxembourg, NorvĂšge, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni concluent, le 4 avril 1949, une all [
] Lire la suiteCRÉATIONNISMEÉcrit par Pietro CORSI ‱ 1 078 mots Les diverses conceptions crĂ©ationnistes dĂ©battues au cours de l'histoire occidentale mais pas seulement trouvent un point de convergence dans l'idĂ©e que l'Univers, la Terre et les ĂȘtres vivants doivent leur existence Ă  la volontĂ© de Dieu. Elles s'opposent ainsi, de façon gĂ©nĂ©rale, aux conceptions matĂ©rialistes. Dans sa version fixiste, qui est la plus connue et se fonde notamment sur une lectu [
] Lire la suiteCUBAÉcrit par Marie Laure GEOFFRAY, Janette HABEL, Oruno D. LARA, Jean Marie THÉODAT, Victoire ZALACAIN ‱ 24 460 mots ‱ 26 mĂ©dias Dans le chapitre "Le tournant monĂ©taire de 2004 la fin de la dollarisation" 
 En novembre 2004, le dollar qui circule sur l'Ăźle depuis onze ans est remplacĂ© par le peso convertible. UtilisĂ©, dĂ©sormais, pour les transactions en espĂšces dans l'Ăźle, celui-ci – qui s'Ă©change au taux de un peso pour un dollar – n'est toutefois pas convertible hors du pays. Quant au peso, utilisĂ© comme monnaie courante notamment pour les salaires, il s'Ă©change au taux de 26 pesos pour un dolla [
] Lire la suiteCUBA CRISE DE 1962Écrit par Olivier COMPAGNON ‱ 192 mots ‱ 1 mĂ©dia Au milieu du mois d'octobre 1962, des avions espions nord-amĂ©ricains dĂ©couvrent que des rampes de missiles menaçant directement l'intĂ©gritĂ© des États-Unis ont Ă©tĂ© installĂ©es par l' sur l'Ăźle de Cuba, tombĂ©e dans le camp de la rĂ©volution socialiste depuis l'accession de Fidel Castro au pouvoir en 1959. Le 22 octobre, le prĂ©sident Kennedy ordonne l'encerclement naval de l'Ăźle, mobilise d'imp [
] Lire la suiteCYCLONE KATRINA, en brefÉcrit par Gabriel GACHELIN ‱ 267 mots Le mardi 23 aoĂ»t 2005, Katrina devient un cyclone de classe 1 en traversant le sud de la Floride, avant de se renforcer encore au-dessus des eaux chaudes du golfe du Mexique. Katrina, devenu cyclone de classe 3, se dirige vers l'Alabama, le Mississippi et la Louisiane. Le dimanche 28 aoĂ»t, avec un diamĂštre de 800 kilomĂštres et des vents dĂ©passant les 270 kilomĂštres par heure, le cyclone atteint l [
] Lire la suiteDAVIS ANGELA 1944- Écrit par Paul LEPIC ‱ 1 538 mots ‱ 1 mĂ©dia IcĂŽne mondiale des luttes de la jeunesse des annĂ©es 1970, membre du Black Panther Party puis du parti communiste des États-Unis d’AmĂ©rique, poursuivie pour complicitĂ© de meurtre de 1970 Ă  1972, deux fois candidate Ă  la vice-prĂ©sidence amĂ©ricaine, Angela Davis est une militante et une universitaire amĂ©ricaine. NĂ©e le 26 janvier 1944, Ă  Birmingham dans l’Alabama, au sein d’une famille afro-amĂ©ricai [
] Lire la suiteDÉSOBÉISSANCE CIVILEÉcrit par Christian MELLON ‱ 2 261 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Histoire moderne de la notion" 
 C'est Ă  l'Ă©crivain amĂ©ricain Henry David Thoreau 1817-1862 que l'on attribue la paternitĂ© de l'expression civil disobedience , dont l'expression française dĂ©sobĂ©issance civile » est la traduction. En 1846, ayant refusĂ© de payer l'impĂŽt Ă  un État dont il contestait la politique sur deux points esclavage, guerre contre le Mexique, il fut mis en prison Ă  Concord Massachusetts. Pour justifier [
] Lire la suiteDOLLARÉcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE ‱ 11 247 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Le systĂšme de Bretton Woods" 
 À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les plans d'organisation des alliances politique, commerciale et monĂ©taire entre les AlliĂ©s se multiplient. Pour les monnaies, le plan Keynes prĂ©voit une dĂ©nationalisation des liquiditĂ©s internationales, une monnaie supranationale le bancor , une Union internationale de compensation, vĂ©ritable banque centrale et de crĂ©dit, ainsi que des taux de change fixe [
] Lire la suiteDOUGLAS WILLIAM ORVILLE 1898-1980Écrit par Marie-France TOINET ‱ 768 mots Fils d'un pasteur presbytĂ©rien itinĂ©rant qui prĂȘchait dans les petites communautĂ©s de l'Ouest amĂ©ricain, que l'on appelait encore la FrontiĂšre, William Douglas a une enfance d'autant plus pauvre que son pĂšre meurt lorsqu'il a six ans. Sa mĂšre s'Ă©tablit dans l'État de Washington pour lequel il gardera toujours un amour vivace ; moquĂ© pour sa petite taille il a eu une lĂ©gĂšre attaque de poliomyĂ©lite [
] Lire la suiteDROGUEÉcrit par Alain EHRENBERG, Olivier JUILLIARD, Alain LABROUSSE, Universalis ‱ 12 156 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "Les termes du dĂ©bat" 
 Depuis le milieu des annĂ©es 1980, le dĂ©bat autour de ces questions n'a en effet guĂšre Ă©tĂ© suivi de rĂ©sultats pratiques. Dans la plupart des pays du monde, les gouvernements s'appuient sur leur opinion publique pour s'opposer Ă  toute dĂ©marche en direction de la lĂ©galisation des produits, en arguant qu'une telle mesure, si elle est de nature Ă  entraĂźner une diminution de la dĂ©linquance et de la crim [
] Lire la suiteDRONESÉcrit par Philippe CAZIN ‱ 5 973 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Quelques Ă©tapes clĂ©s de l’histoire des drones" 
 La premiĂšre utilisation militaire Ă  grande Ă©chelle des drones a eu lieu lors de la guerre du Vietnam. En effet, Ă  partir du milieu des annĂ©es 1960, les AmĂ©ricains ont recours aux drones Firebee, dĂ©veloppĂ©s par Teledyne-Ryan, pour localiser les rampes de lancement des missiles sol-air soviĂ©tiques SAM-2 des forces nord-vietnamiennes. Quelque 3 500 missions effectuĂ©es par des drones amĂ©ricains ont Ă©t [
] Lire la suiteDUARTE JOSÉ NAPOLEÓN 1925-1990Écrit par Françoise BARTHELEMY ‱ 851 mots PrĂ©sident du Salvador de 1984 Ă  1989, JosĂ© NapolĂ©on Duarte est d'origine modeste. AcharnĂ© au travail, il va se former aux États-Unis grĂące Ă  une bourse et devient ingĂ©nieur des travaux publics. Chez lui a grandi une vocation politique inspirĂ©e par la doctrine sociale de l'Église catholique. En 1960, il fonde le Parti dĂ©mocrate-chrĂ©tien et incarne alors les aspirations au changement de l [
] Lire la suiteDULLES JOHN FOSTER 1888-1959Écrit par AndrĂ© KASPI ‱ 473 mots ‱ 2 mĂ©dias Deux facteurs ont pesĂ© dans l'orientation du jeune Dulles la prĂ©sence dans sa famille de plusieurs hommes politiques, dont Robert Lansing, secrĂ©taire d'État du prĂ©sident Wilson, et l'influence presbytĂ©rienne — son pĂšre est pasteur — qui explique qu'il soit toujours restĂ© attachĂ© Ă  une conception moralisante de la politique Ă©trangĂšre des États-Unis. AprĂšs des Ă©tudes de droit Ă  Princeton, Ă  la Sor [
] Lire la suiteÉCOMUSÉES INDUSTRIELSÉcrit par Louis BERGERON ‱ 2 509 mots Dans le chapitre "Du musĂ©e au parc rĂ©gional" 
 À ce point entre en jeu la notion de paysage. Pour l'historien du patrimoine industriel, la crĂ©ation de paysages spĂ©cifiques pour et par des industries qui ont altĂ©rĂ© ou polluĂ© souvent, mais aussi enrichi et remodelĂ© l'environnement antĂ©rieur, ne saurait ĂȘtre mise en doute ; pas plus que la nĂ©cessitĂ© d'en prĂ©server au moins des fragments pour faciliter la comprĂ©hension de ce qu'a Ă©tĂ© la vie des ho [
] Lire la suiteÉCONOMIE MONDIALE 1993 une nouvelle annĂ©e de purgatoireÉcrit par Tristan DOELNITZ ‱ 6 802 mots Dans le chapitre "Le cycle de l'Uruguay" 
 Cette logique Ă©tait implicite dans les objectifs du cycle de l'Uruguay, une nĂ©gociation lancĂ©e en septembre 1986 Ă  Punta del Este et qui a fini par aboutir le 15 dĂ©cembre 1993 Ă  GenĂšve, siĂšge du AprĂšs de multiples rebondissements et une Ăąpre confrontation finale entre les États-Unis et la CommunautĂ© europĂ©enne, la conclusion des nĂ©gociations a permis de renforcer le systĂšme des Ă©changes [
] Lire la suiteÉGYPTE L'Égypte rĂ©publicaineÉcrit par Sandrine GAMBLIN, Robert SANTUCCI, Universalis ‱ 38 768 mots ‱ 18 mĂ©dias Dans le chapitre "En quĂȘte de reconnaissance internationale" 
 L'homme, au moment de son accession au pouvoir, paraĂźt Ă  premiĂšre vue sans identitĂ©, voire sans projet politique. D'aucuns le dĂ©signent comme un nouveau Nasser, d'autres le dĂ©finissent plutĂŽt comme un fidĂšle de Sadate. C'est bien lĂ  la caractĂ©ristique majeure du rĂšgne de Moubarak, celle d'une politique en mouvement pendulaire qui oscille entre deux hĂ©ritages le rĂ©gime de Moubarak serait une synt [
] Lire la suiteEISENHOWER DWIGHT DAVID 1890-1969Écrit par AndrĂ© KASPI ‱ 799 mots ‱ 5 mĂ©dias David Dwight Eisenhower fut le trente-quatriĂšme prĂ©sident des États-Unis. Il gouverna de 1953 Ă  1961. NĂ© dans une modeste famille, de tradition mennonite, Eisenhower vĂ©cut dans le Kansas Ă  Abilene, puis entra Ă  l'AcadĂ©mie militaire de West Point 1911-1915. Au cours de la Grande Guerre, il reste aux États-Unis et occupe un poste d'instructeur dans l'arme blindĂ©e. Au retour de la paix, il est capi [
] Lire la suiteEL BARADEI MOHAMED 1942- Écrit par Vincent CHETAIL ‱ 1 197 mots ‱ 1 mĂ©dia La nĂ©gociation plutĂŽt que la guerre ». Telle semble ĂȘtre la maxime qui a toujours animĂ© Mohamed El Baradei. Pourtant rien ne prĂ©disposait ce diplomate de carriĂšre au tempĂ©rament rĂ©servĂ© Ă  devenir la bĂȘte noire de l'administration Bush dans sa guerre contre le terrorisme. NĂ© au Caire en 1942 dans une famille de juristes reconnus, Mohamed El Baradei obtient en 1962 une licence en droit Ă  l'univer [
] Lire la suiteENSEIGNEMENT DE L'ARTÉcrit par Annie VERGER ‱ 16 115 mots Dans le chapitre "États-Unis les universitĂ©s Ă  l'avant-garde" 
 Les États-Unis restent le pays qui a ouvert le plus largement – et Ă  une Ă©poque oĂč l'Europe ne l'envisageait pas encore – ses universitĂ©s aux institutions culturelles conservatoires de musique, compagnies théùtrales, acadĂ©mies d'art, etc.. Les collĂšges amĂ©ricains avaient, au xix e siĂšcle, empruntĂ© Ă  l'Angleterre la structure de leurs Ă©tudes supĂ©rieures droit, mĂ©decine et commerce et ils laiss [
] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' Des fusĂ©es aux lanceursÉcrit par Frederick I. ORDWAY III, Jacques VILLAIN ‱ 11 382 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Le dĂ©fi lunaire" 
 Le dĂ©fi lancĂ© par Kennedy en 1961 et qui consiste Ă  faire dĂ©barquer un AmĂ©ricain sur la Lune avant la fin de la dĂ©cennie en cours nĂ©cessite de disposer d'une fusĂ©e dont les performances et les dimensions sont sans commune mesure avec celles des prĂ©cĂ©dentes. Cette fusĂ©e, la Saturn V, dont la rĂ©alisation est placĂ©e sous la responsabilitĂ© de Wernher von Braun, a une hauteur de 110 mĂštres, une masse [
] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' Des pionniers Ă  la fin de la guerre froideÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 14 714 mots ‱ 37 mĂ©dias Dans le chapitre "Des missiles aux lanceurs" 
 ParallĂšlement, sur la proposition de Korolev, l'AcadĂ©mie des sciences de l'Union soviĂ©tique avait, le 30 janvier 1956, pris la dĂ©cision de procĂ©der au lancement d'un satellite avec cette fusĂ©e Semiorka. Cette Ă©tape va ĂȘtre franchie le 4 octobre 1957, lorsque le premier objet fabriquĂ© par l'homme, Spoutnik-1 en russe, spoutnik signifie compagnon », est mis sur orbite. Spoutnik-1, qui se prĂ©sen [
] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' La militarisation de l'espaceÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 5 420 mots Dans le chapitre "Les États-Unis, puissance dominante" 
 Les États-Unis disposent de la plus vaste panoplie de satellites permettant de surveiller l'ensemble de la planĂšte, ce qui leur confĂšre un avantage indĂ©niable en temps de guerre comme en temps de paix. En 2006, le CongrĂšs a publiĂ© le montant annuel des dĂ©penses spatiales civiles et militaires amĂ©ricaines, qui s'Ă©tablissait Ă  la valeur gigantesque de 62 milliards de dollars ! Si l'on tient compte [
] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' L'espace et l'hommeÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 5 057 mots ‱ 18 mĂ©dias Dans le chapitre " L'homme dans l'espace" 
 L'homme prend physiquement place dans l'espace le 12 avril 1961, avec la rĂ©volution autour de la Terre effectuĂ©e par le SoviĂ©tique Iouri Gagarine . Dans les annĂ©es 1960, les vols habitĂ©s rĂ©pondent Ă  plusieurs objectifs apprendre Ă  vivre dans l'espace en augmentant progressivement leur durĂ©e, rĂ©aliser des sorties dans l'espace, mettre au point les techniques de rendez-vous spatial et de changemen [
] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' SuccĂšs et dĂ©sillusionsÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 9 923 mots ‱ 31 mĂ©dias Dans le chapitre "La premiĂšre fusĂ©e moderne" 
 De 1937 au dĂ©but de 1945, une intense activitĂ© de recherches militaires sur les fusĂ©es va se dĂ©velopper en Allemagne, Ă  PeenemĂŒnde. D'un cĂŽtĂ©, la Luftwaffe y entreprend la construction de divers types de missiles air-air, air-sol, sol-air et sol-sol, de l'autre, la Wehrmacht s'engage notamment dans la voie des missiles balistiques sol-sol Ă  longue portĂ©e. En 1945, de l'ordre de 12 000 ingĂ©nieurs [
] Lire la suite ESPAGNE Le territoire et les hommes Le retour Ă  la dĂ©mocratie Écrit par Guy HERMET, Mercedes YUSTA RODRIGO, Universalis ‱ 10 723 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "La droite dĂ©complexĂ©e" 
 Fort de ses succĂšs en matiĂšre Ă©conomique et sociale, dans une conjoncture favorable et face Ă  une gauche en manque de leader et de projet, le PP remporte haut la main les Ă©lections lĂ©gislatives de mars 2000 en obtenant la majoritĂ© absolue avec 44,6 % des voix. LibĂ©rĂ© de ses alliĂ©s nationalistes, JosĂ© MarĂ­a Aznar n'a plus Ă  chercher le consensus avec les autres forces politiques. Son style de gouve [
] Lire la suiteEST-OUEST RELATIONSÉcrit par Jacques HUNTZINGER, Philippe MOREAU DEFARGES, Universalis ‱ 12 425 mots ‱ 10 mĂ©dias La question des relations Est-Ouest remonte Ă  la rĂ©volution russe de 1917 ; elles se sont dĂ©veloppĂ©es Ă  partir d'une trame qui n'a pas beaucoup changĂ© jusqu'Ă  la disparition de l' en dĂ©cembre 1991 ; elles reposaient sur l'existence de deux blocs cimentĂ©s par la dĂ©pendance, l'allĂ©geance ou l'alliance ; elles ont connu des phases diverses, marquĂ©es tantĂŽt par l'aiguisement des antagonismes [
] Lire la suiteÉTAT ISLAMIQUE EI ou DAECH ou DAESHÉcrit par Universalis ‱ 2 494 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "La lutte contre l’État islamique" 
 L’expansion rapide de l’État islamique sur le territoire irakien inquiĂšte de plus en plus la communautĂ© internationale. Elle provoque une crise politique Ă  Bagdad, qui met fin au gouvernement de Nouri al-Maliki. Les appels Ă  une intervention internationale se multiplient et, en aoĂ»t 2014, les États-Unis entament une campagne de frappes aĂ©riennes, pour enrayer la progression des troupes d’al-Baghd [
] Lire la suiteEUROPE Histoire de l'idĂ©e europĂ©enneÉcrit par Jean-Baptiste DUROSELLE, Alfred GROSSER ‱ 10 517 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'impulsion des États-Unis" 
 L'idĂ©e d'une unitĂ© Ă©conomique europĂ©enne a Ă©tĂ© imposĂ©e par les États-Unis au moment du plan Marshall, lancĂ© en mars 1947, lui-mĂȘme essentiellement initiĂ© pour faire renaĂźtre l'Ă©conomie de l'Europe libre face Ă  la menace soviĂ©tique. Les nouvelles instructions donnĂ©es en juillet 1947 par Washington au gĂ©nĂ©ral dirigeant l'occupation amĂ©ricaine constataient Une Europe ordonnĂ©e et prospĂšre demande [
] Lire la suiteÉVANGÉLISME ET ÉGLISES ÉVANGÉLIQUESÉcrit par SĂ©bastien FATH ‱ 3 783 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Les bastions anglophones de l’évangĂ©lisme" 
 Qu'ils soient pentecĂŽtistes et charismatiques, ou qu’ils fassent le choix d’un piĂ©tisme biblique, les Ă©vangĂ©liques ont longtemps Ă©tĂ© marquĂ©s par l'influence de la culture anglo-saxonne. La carte de l’évangĂ©lisme mondial en porte encore aujourd'hui la trace, avec environ 96 millions d'Ă©vangĂ©liques comptabilisĂ©s en AmĂ©rique du Nord États-Unis et Canada. Aussi l’évangĂ©lisme tient-il une place impo [
] Lire la suiteÉVOLUTION DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE DANS LE MONDEÉcrit par Yves GINGRAS ‱ 3 611 mots ‱ 16 mĂ©dias Dans le chapitre "Évolution des taux de citation des pays" 
 Il est entendu que la quantitĂ© n’est pas toujours synonyme de qualitĂ©. Il est toutefois gĂ©nĂ©ralement admis que le taux de citation c’est-Ă -dire la frĂ©quence avec laquelle un article est citĂ© constitue un indice de visibilitĂ© des publications qui est globalement corrĂ©lĂ© avec leur qualitĂ©. On imagine mal en effet des chercheurs citer constamment des publications d’un pays dont ils considĂšrent les [
] Lire la suiteFORD GERALD RUDOLPH 1913-2006Écrit par Marie-France TOINET ‱ 915 mots C'est par accident que Gerald R. Ford est devenu, en 1974, le trente-huitiĂšme prĂ©sident des États-Unis rien ne laissait en effet prĂ©voir que, triomphalement réélu en novembre 1972, Richard Nixon serait contraint Ă  la dĂ©mission, le 9 aoĂ»t de cette annĂ©e-lĂ , par le scandale du Watergate. C'est ainsi que se retrouveront Ă  la Maison-Blanche, pour la premiĂšre fois dans l'histoire du pays, un prĂ©side [
] Lire la suiteFRONTIÈREÉcrit par Guillaume LACQUEMENT ‱ 6 351 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "Nouvelles configurations frontaliĂšres dans la mondialisation" 
 La dĂ©frontiĂ©risation » entraĂźne donc une modification du rĂ©gime frontalier, mais s’accompagne paradoxalement, dans le contexte contemporain de la mondialisation, d’une refrontiĂ©risation » qui se traduit par le renforcement des procĂ©dures de sĂ©curisation et de contrĂŽle des flux. Cette dynamique duale transforme les configurations frontaliĂšres. Tout d’abord, les frontiĂšres deviennent plus denses [
] Lire la suiteFUKUYAMA FRANCIS 1952- Écrit par Tom MICHAËL ‱ 507 mots Francis Fukuyama est nĂ© le 27 octobre 1952 Ă  Chicago. AprĂšs avoir fait ses humanitĂ©s Ă  l'universitĂ© Cornell, il Ă©tudie les sciences politiques Ă  Harvard oĂč il obtient son doctorat en 1981. En 1979, il entame une longue collaboration avec l'organisation de recherche Rand Corporation Ă  Santa Monica puis Ă  Washington. En 1981-1982, il participe Ă  l'Ă©laboration de la politique Ă©trangĂšre du DĂ©partement [
] Lire la suiteGAULLISMEÉcrit par Serge BERSTEIN ‱ 5 668 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le gaullisme au pouvoir" 
 DĂšs 1953, de Gaulle ne voit plus qu'une hypothĂšse qui lui permettrait de rĂ©aliser ses objectifs, une secousse », un nouveau drame national, pour lequel il se pose d'avance en recours ». C'est le cas de figure qui se rĂ©alise avec l'Ă©meute algĂ©roise du 13 mai 1958, la dissidence de l' AlgĂ©rie française » et la capitulation de la IV e RĂ©publique qui, au tournant de mai-juin 1958, remet le desti [
] Lire la suiteGENÈVE CONFÉRENCE DE 1954Écrit par Georges-Henri SOUTOU ‱ 445 mots ‱ 2 mĂ©dias La confĂ©rence de GenĂšve rĂ©unit du 26 avril au 21 juillet 1954 les reprĂ©sentants des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l' de la France, de la rĂ©publique populaire de Chine dont ce fut l'entrĂ©e sur la scĂšne diplomatique, des deux CorĂ©es, du Laos, du Cambodge, du Vietnam et du ViĂȘt-minh. La confĂ©rence s'occupa d'abord de la CorĂ©e, puis essentiellement de l'Indochine. Sur la CorĂ©e l'Ă© [
] Lire la suiteGÉOPOLITIQUEÉcrit par Philippe MOREAU DEFARGES ‱ 6 235 mots Dans le chapitre "Les pionniers anglo-amĂ©ricains de la gĂ©opolitique" 
 Dans cette perspective, le premier gĂ©opoliticien, mĂȘme s'il n'est pas classĂ© comme tel, est certainement l'amiral amĂ©ricain Alfred Thayer Mahan 1840-1914. Toute sa rĂ©flexion est sous-tendue par une interrogation de patriote ou de nationaliste comment son pays, les États-Unis, peut-il devenir une puissance mondiale ? Mahan Ă©tudie la rivalitĂ© entre la France et l'Angleterre, de Louis XIV Ă  Napo [
] Lire la suiteGORE ALBERT 1948- Écrit par Pierre MELANDRI, Universalis ‱ 1 310 mots ‱ 1 mĂ©dia Je m'appelle Al Gore ; je suis l'ex-futur prĂ©sident des États-Unis » assumant, non sans humour, l'Ă©chec de sa victoire annoncĂ©e Ă  l'Ă©lection de dĂ©cembre 2000, ainsi Al Gore commençait-il invariablement les confĂ©rences qui ont inaugurĂ© sa nouvelle carriĂšre et son leadership, inattendu, dans la lutte contre le rĂ©chauffement climatique. Albert Arnold Gore Jr. est nĂ© le 31 mars 1948 Ă  Washington. [
] Lire la suiteGREENSPAN ALAN 1926- Écrit par Christian de BOISSIEU ‱ 1 528 mots ‱ 1 mĂ©dia Alan Greenspan a Ă©tĂ© prĂ©sident de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale des États-Unis de 1987 Ă  2006. Alan Greenspan est nĂ© en 1926 Ă  New York. AprĂšs de bonnes Ă©tudes secondaires, il est admis en 1943 Ă  la Juilliard School Conservatoire de musique, dans la section clarinette. Il quitte cette Ă©cole au bout d'un an, pour entrer dans un orchestre de jazz. Une expĂ©rience atypique, pour le futur maĂźtre de la finance [
] Lire la suiteGRENADEÉcrit par Eric V. B. BRITTER, Universalis ‱ 1 693 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "Histoire" 
 Christophe Colomb aperçoit l'Ăźle le 15 aoĂ»t 1498, et la baptise ConcepciĂłn, sans mĂȘme y dĂ©barquer. AprĂšs sa dĂ©couverte par les EuropĂ©ens, l'Ăźle reste dominĂ©e pendant cent cinquante ans par les Indiens karibs, qui avaient exterminĂ© les Arawaks, plus pacifiques. En 1609, des marchands britanniques tentent, en vain, d'y Ă©tablir une colonie. AchetĂ©e en 1650 par le cardinal de Richelieu, l'Ăźle voit l'i [
] Lire la suiteGRÈVEÉcrit par HĂ©lĂšne SINAY, Universalis ‱ 12 540 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Aux États-Unis" 
 Aux États-Unis, les conventions collectives d'entreprise contiennent trĂšs frĂ©quemment la clause no strike », analogue en ses effets Ă  la clause de paix sociale allemande c'est-Ă -dire l'interdiction de la grĂšve pendant la durĂ©e de la convention. C'est pourquoi les grands conflits se situent tous aux pĂ©riodes oĂč la convention expire, afin d'obtenir des clauses plus favorables. Jusqu'au milieu [
] Lire la suiteGROENLANDÉcrit par Marc AUCHET, Jean Maurice BIZIÈRE, Jean CORBEL, Universalis ‱ 5 629 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "Une terre d'immigration" 
 Le Groenland n'a jamais connu de population indigĂšne. Tous ceux qui se sont installĂ©s sur son sol venaient d'ailleurs. Les uns arrivĂšrent par le nord-ouest, issus de ce magma de terres et de mers gelĂ©es qui coiffe l'actuel territoire canadien, qu'il s'agisse des populations dites Independence I 2 000 ans av. Independence II et Sarqaq 1 000 ans av. Dorset dĂ©but de notre Ăšre ou [
] Lire la suiteGUAM ÎLE DEÉcrit par Jean-Paul LATOUCHE ‱ 287 mots Territoire non incorporĂ© des États-Unis, l'Ăźle de Guam fut la premiĂšre Ăźle des mers du Sud sur laquelle, en 1521, les EuropĂ©ens Magellan mirent le pied. Possession sur laquelle l'Espagne affirme ses droits en 1565, Guam est, au xvi e siĂšcle, le lieu de conversions forcĂ©es au catholicisme. En 1898, aprĂšs la guerre amĂ©ricano-espagnole, elle est cĂ©dĂ©e aux États-Unis et devient, Ă  partir des annĂ©es [
] Lire la suiteGUATEMALAÉcrit par Marie-Chantal BARRE, Carine CHAVAROCHETTE, NoĂ«lle DEMYK, Michel GUTELMAN ‱ 8 956 mots ‱ 10 mĂ©dias Dans le chapitre "Fin de l'expĂ©rience dĂ©mocratique et coup d'État" 
 L'expĂ©rience dĂ©mocratique s'achĂšve rapidement. Le gouvernement rĂ©formiste est renversĂ©, en juin 1954, par un mouvement armĂ© fomentĂ© par la et dirigĂ© par le colonel Carlos Castillo Armas. Celui-ci et la nouvelle junte militaire au pouvoir prennent rapidement le contrĂŽle du pays. Devenu prĂ©sident grĂące au coup d'État, Castillo Armas est assassinĂ© en 1957. Le gĂ©nĂ©ral Miguel YdĂ­goras Fuentes l [
] Lire la suiteGUERRE DU GOLFEÉcrit par Universalis ‱ 295 mots ‱ 4 mĂ©dias OpĂ©ration militaire menĂ©e en janvier et fĂ©vrier 1991 par les États-Unis et leurs alliĂ©s, agissant sous l'Ă©gide de l' contre l'Irak, pour mettre fin Ă  l'occupation du KoweĂŻt envahi par les troupes de Saddam Hussein le 2 aoĂ»t 1990 . Le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies avait exigĂ© dĂšs le 2 aoĂ»t le retrait des forces irakiennes, puis instaurĂ© un embargo commercial, financier et militaire o [
] Lire la suiteGUERRE FROIDEÉcrit par AndrĂ© FONTAINE ‱ 10 968 mots ‱ 28 mĂ©dias L'expression guerre froide » a Ă©tĂ© employĂ©e pour la premiĂšre fois par le prince Juan Manuel d'Espagne, au xiv e siĂšcle, pour dĂ©signer l'interminable conflit qui opposait alors les Rois Catholiques aux Maures d'Andalousie. Non certes qu'il ne fĂźt pas couler le sang. Mais il prĂ©sentait cette double originalitĂ© de n'avoir pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© d'une dĂ©claration de guerre et d'ĂȘtre vouĂ© Ă  s'achever sans [
] Lire la suiteGUERRE FROIDE notions de baseÉcrit par Universalis ‱ 3 554 mots L’expression guerre froide » dĂ©signe le conflit qui opposa les États-Unis et l’URSS durant la seconde moitiĂ© du xx e siĂšcle. Trois traits fondamentaux la caractĂ©risent d’abord, la nature indirecte de l’affrontement, d’oĂč l’adjectif froide » qui qualifie cette guerre » ; ensuite, la dimension de ses enjeux, qui opposent deux superpuissances pour la domination du monde, au risque d’un confl [
] Lire la suiteHAIG ALEXANDER 1924-2010Écrit par Universalis ‱ 429 mots SecrĂ©taire d'État sous la prĂ©sidence de Ronald Reagan, le gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Alexander Haig a occupĂ© de nombreux postes officiels. NĂ© le 2 dĂ©cembre 1924 Ă  Philadelphie Pennsylvanie, Alexander Meigs Haig Jr. sort diplĂŽmĂ© de l'acadĂ©mie militaire de West Point New York en 1947. Il sert sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Douglas MacArthur au Japon durant l'occupation, puis pendant la guerre de CorĂ©e. Haig [
] Lire la suiteHAÏTIÉcrit par Jean Marie THÉODAT, Universalis ‱ 8 710 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre "Une nation en chantier, un État en faillite " 
 La nation haĂŻtienne, soudĂ©e par une culture forte et une solidaritĂ© sans faille entre les gĂ©nĂ©rations, tĂ©moigne d'une vitalitĂ© dont les artistes sont les tĂ©moins les plus crĂ©dibles et les plus fidĂšles interprĂštes. Par sa peinture Saint-Brice, Hyppolite, sa littĂ©rature Jacques Roumain, Jacques Stephen Alexis, sa musique, le pays exerce un rayonnement culturel disproportionnĂ© et paradoxal compte [
] Lire la suiteHARRIMAN W. AVERELL 1891-1986Écrit par Marie-France TOINET ‱ 1 016 mots NĂ© Ă  New York, le 15 novembre 1891, William Averell Harriman Ă©tait le fils d'un magnat des chemins de fer, Edward Harriman, qui, Ă  lui seul, possĂ©da 103 000 km de rail, plus qu'aucun homme n'en contrĂŽla jamais. Il est donc Ă©levĂ© de facon princiĂšre la demeure familiale comprenait cent piĂšces Ă  Arden New York. Il fait de bonnes Ă©tudes, d'abord dans une prestigieuse Ă©cole privĂ©e, Groton, puis Ă  l [
] Lire la suiteHAWAIIÉcrit par Christian HUETZ DE LEMPS ‱ 5 887 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "La Seconde Guerre mondiale et l'accession au rang d'État" 
 La situation stratĂ©gique des Hawaii dans le Pacifique nord, reconnue depuis longtemps, avait amenĂ© les États-Unis Ă  faire de Pearl Harbor, Ă  l'ouest d'Honolulu dans l'Ăźle d'Oahu, la base navale essentielle pour la flotte du Pacifique . C'est donc tout naturellement lĂ  que les Japonais choisirent de frapper Ă  l'aube du 7 dĂ©cembre 1941. PlacĂ©es brutalement au cƓur de l'actualitĂ©, les Hawaii devaien [
] Lire la suiteHEIGHT DOROTHY 1912-2010Écrit par Universalis ‱ 447 mots Militante politique amĂ©ricaine luttant pour les droits civiques et les droits des femmes, Dorothy Irene Height, figure trĂšs respectĂ©e et influente, dirigea diverses organisations Ɠuvrant principalement Ă  amĂ©liorer les conditions de vie des femmes noires amĂ©ricaines. NĂ©e le 24 mars 1912 Ă  Richmond, en Virginie, elle grandit Ă  Rankin, en Pennsylvanie. Étudiante en psychopĂ©dagogie Ă  l'universitĂ© de [
] Lire la suiteHÔ CHI MINH, NGUYÊN AI QUOC dit 1890-1969Écrit par Jean LACOUTURE ‱ 3 173 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Le rejet de l'intervention amĂ©ricaine" 
 Leader d'un demi-Vietnam vouĂ© au socialisme, HĂŽ Chi Minh ne sut pas prĂ©venir les excĂšs d'une rĂ©forme agraire prĂ©cipitĂ©e qui, en 1956, provoquĂšrent de graves dĂ©sordres paysans, contraignant les dirigeants de Hanoi Ă  limoger » le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de leur parti, Truong Chinh, idĂ©ologue du rĂ©gime. C'est M. HĂŽ lui-mĂȘme qui dut assumer ces fonctions. En effet la popularitĂ© du chef de l'État survivai [
] Lire la suiteHOFFA JIMMY 1913-1975 env.Écrit par Alain CLÉMENT ‱ 1 049 mots James Riddle Hoffa est nĂ© dans une bourgade de l'Indiana en 1913. Son pĂšre, de souche germanique la consonance italienne est trompeuse, Ă©tait mineur. Il meurt de la silicose en 1920. Quatre ans plus tard, sa veuve se fixe Ă  Detroit avec ses quatre enfants James est le second. La famille est dans la gĂȘne. ÉlĂšve assidu mais mĂ©diocre, James quitte trĂšs tĂŽt l'Ă©cole, sans autres atouts que sa vigue [
] Lire la suiteHOLBROOKE RICHARD 1941-2010Écrit par Universalis ‱ 624 mots Richard Holbrooke est l'une des figures les plus connues de la diplomatie amĂ©ricaine, notamment pour avoir Ă©tĂ© l'artisan des accords de Dayton en 1995, qui mirent fin Ă  la guerre en Bosnie-HerzĂ©govine. Richard Charles Albert Holbrooke naĂźt le 24 avril 1941 Ă  New York, dans une famille juive europĂ©enne qui a fui la menace nazie dans les annĂ©es 1930. DiplĂŽmĂ© de l'universitĂ© Brown, Ă  Providence Rhod [
] Lire la suiteHONDURASÉcrit par NoĂ«lle DEMYK, David GARIBAY, Oruno D. LARA, Universalis ‱ 8 821 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "Les dĂ©fis du Honduras contemporain" 
 En novembre 2001, le pouvoir revient au Parti national, avec Ricardo Maduro Ă  la prĂ©sidence, mais seulement une majoritĂ© relative Ă  l'AssemblĂ©e 61 des 128 siĂšges. Quatre ans plus tard, c'est le libĂ©ral Manuel Zelaya qui est Ă©lu Ă  la prĂ©sidence avec 49,9 p. 100 des voix, les libĂ©raux ne disposant que de 62 siĂšges Ă  l'AssemblĂ©e. La situation socio-Ă©conomique du Honduras demeure extrĂȘmement prĂ©cair [
] Lire la suiteHONOLULUÉcrit par Christian HUETZ DE LEMPS ‱ 921 mots ‱ 1 mĂ©dia Capitale du cinquantiĂšme État des États-Unis, les Ăźles Hawaii, Honolulu est la plus grande agglomĂ©ration des mondes insulaires du Pacifique tropical, bien loin devant Suva Fidji, Papeete ou NoumĂ©a. Elle occupe tout le sud et l'est de l'Ăźle d'Oahu 1 574 km 2 , et si la ville proprement dite ne compte que 375 571 habitants en 2007, on ne peut en sĂ©parer son prolongement occidental district d' [
] Lire la suiteHOOVER JOHN EDGAR 1895-1972Écrit par Universalis ‱ 606 mots Fonctionnaire amĂ©ricain nĂ© le 1 er janvier 1895 Ă  Washington, John Edgar Hoover suit les cours du soir de droit Ă  l'universitĂ© George-Washington et dĂ©croche une licence en 1916, puis une maĂźtrise en 1917. La mĂȘme annĂ©e, il intĂšgre le dĂ©partement amĂ©ricain de la Justice, oĂč il rĂ©vise des dossiers. Deux ans plus tard, il devient l'assistant spĂ©cial de l'attorney gĂ©nĂ©ral Alexander Mitchell Palmer [
] Lire la suiteHUMPHREY HUBERT H. 1911-1978Écrit par Marie-France TOINET ‱ 702 mots Ancien vice-prĂ©sident des États-Unis et sĂ©nateur dĂ©mocrate du Minnesota. Fils d'un petit commerçant, Hubert H. Humphrey comprend d'autant mieux les rigueurs de la crise Ă©conomique qu'il les subit il est obligĂ©, en 1931, de quitter l'universitĂ© du Minnesota pour aider sa famille. Il reprend cependant ses Ă©tudes en 1937 et obtient sa maĂźtrise avec un mĂ©moire sur La Philosophie politique du New D [
] Lire la suiteHUSSEIN SADDAM 1937-2006Écrit par Françoise SELLIER ‱ 1 062 mots ‱ 1 mĂ©dia Douze ans aprĂšs la fin de la guerre du Golfe cessez-le-feu du 3 mars 1991 et l'instauration d'un rĂ©gime international de sanctions sans prĂ©cĂ©dent rĂ©solution 687 du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies, 3 avril 1991, le rĂ©gime de Saddam Hussein est tombĂ© par la force le 9 avril 2003, Ă  la suite de l'opĂ©ration militaire amĂ©ricano-britannique Iraqi Freedom LibertĂ© pour l'Irak dĂ©clenchĂ©e le 2 [
] Lire la suiteINDE Le territoire et les hommes HistoireÉcrit par Christophe JAFFRELOT, Jacques POUCHEPADASS, Universalis ‱ 22 936 mots ‱ 25 mĂ©dias Dans le chapitre "La conquĂȘte du pouvoir par le BJP" 
 Le principal bĂ©nĂ©ficiaire du dĂ©clin congressiste est le BJP, qui devient le premier parti Ă  la Lok Sabha avec 160 siĂšges, mais qui n'a pas les moyens de former le gouvernement. Le pouvoir Ă©choit donc Ă  une troisiĂšme force, l'United Front UF, nĂ©e du rapprochement du National Front des annĂ©es 1989-1990 et du Left Front dominĂ© par le CPI et le CPIM, qui ne peut toutefois gouverner qu'avec le sou [
] Lire la suiteINFORMATION L'UTOPIE INFORMATIONNELLE EN QUESTIONÉcrit par Armand MATTELART ‱ 8 126 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La crise de l'utopie technologique" 
 Avec la crise de la bulle Internet et celle de la nouvelle Ă©conomie », comme on l'appelle alors, la fin du siĂšcle rĂ©vĂšle les premiers indices du dĂ©calage entre la rĂ©alitĂ© et le discours salvateur sur les vertus de la sociĂ©tĂ© globale de l'information. La bulle discursive sur les paradis rĂ©ticulaires s'est conjuguĂ©e avec la bulle spĂ©culative sur les valeurs boursiĂšres. La premiĂšre, en porte-Ă -faux [
] Lire la suiteINNOVATIONÉcrit par Abdelillah HAMDOUCH ‱ 8 853 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "SystĂšmes d'innovation et compĂ©titivitĂ© technologique" 
 De nombreux travaux ont Ă©tabli de maniĂšre trĂšs convaincante l'importance des spĂ©cificitĂ©s nationales et rĂ©gionales dans l'explication des performances technologiques des systĂšmes d’innovation Ces spĂ©cificitĂ©s concernent tout d'abord l'importance et la qualitĂ© des infrastructures de la connaissance systĂšme Ă©ducatif gĂ©nĂ©ral, importance des universitĂ©s et des organisations de recherche, poids resp [
] Lire la suiteINSOUMISSIONÉcrit par Pierre SPITZ ‱ 613 mots Les articles 122 Ă  131 du Code du service national français dĂ©terminent les conditions dans lesquelles un assujetti au service national » peut ĂȘtre dĂ©clarĂ© en Ă©tat d'insoumission. Cependant, dans le langage courant, la notion d'insoumission est souvent confondue avec celle d'objection de conscience ou de dĂ©sertion. L'objection de conscience est un refus prĂ©alable de se soumettre Ă  l'assujettisse [
] Lire la suiteIRAKÉcrit par Loulouwa AL RACHID, Brigitte DUMORTIER, Philippe RONDOT, Pierre ROSSI ‱ 29 463 mots ‱ 25 mĂ©dias Dans le chapitre "Le sursaut » amĂ©ricain, prĂ©lude au dĂ©sengagement militaire et politique" 
 SanctionnĂ©e par les Ă©lecteurs amĂ©ricains lors du scrutin de mi-mandat en novembre 2006, la politique de l'administration Bush en Irak aboutit Ă  une impasse. Pour enrayer la spirale de la violence qui dĂ©truit les fondations mĂȘme de l'État que Washington entend asseoir en MĂ©sopotamie, une nouvelle stratĂ©gie est mise en place. Elle revĂȘt la forme d'un sursaut », amorcĂ© en 2007 par le gĂ©nĂ©ral David [
] Lire la suiteIRAK GUERRE D' 2003-2011Écrit par Christophe PÉRY ‱ 428 mots ‱ 1 mĂ©dia L'intervention armĂ©e amĂ©ricano-britannique LibertĂ© pour l'Irak » lancĂ©e le 20 mars 2003 contre l'Irak a provoquĂ© la chute du rĂ©gime de Saddam Hussein aprĂšs une vingtaine de jours de combats. L'Irak figurait sur l' axe du Mal » fustigĂ© par le prĂ©sident George W. Bush Ă  la suite des attentats du 11 septembre 2001, dans le cadre de sa campagne contre le terrorisme international et les pays qui le [
] Lire la suiteIRAN Histoire et politique Écrit par Christian BROMBERGER, Robert MANTRAN, Universalis ‱ 22 390 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre "Isolement renforcĂ© et dĂ©gradation de la situation intĂ©rieure" 
 Le vent de contestation qui souffle sur le Maghreb et le Proche-Orient Ă  partir de dĂ©cembre 2010 donne un nouvel Ă©lan au mouvement vert. D'amples manifestations ont lieu Ă  TĂ©hĂ©ran et dans diverses villes du pays en fĂ©vrier 2011. Les rĂ©pliques du pouvoir rĂ©pression redoublĂ©e, organisation d'une journĂ©e de la haine et de la colĂšre » contre les leaders du mouvement vert, dont les adversaires les p [
] Lire la suiteIRLANDE DU NORD ou ULSTERÉcrit par Pierre JOANNON ‱ 9 440 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "L'amorce du processus de paix" 
 Le 15 dĂ©cembre 1993, le Premier ministre britannique et son homologue irlandais donnent lecture, au 10, Downing Street, d'une dĂ©claration conjointe » qui est une vĂ©ritable charte pour la paix. Les paramĂštres incontournables d'une possible rĂ©solution du conflit y sont Ă©noncĂ©s en langage plus ou moins codĂ©. AprĂšs six longs mois de rĂ©flexion, l' annonce la cessation indĂ©finie de ses opĂ©ratio [
] Lire la suiteISOLATIONNISMEÉcrit par Alexandre KISS ‱ 859 mots ‱ 1 mĂ©dia Ligne de conduite suivie dans les relations extĂ©rieures par un État qui entend ne pas participer Ă  la vie politique internationale en dehors des affaires par lesquelles il s'estime ĂȘtre directement concernĂ©, l'isolationnisme semble se borner essentiellement aux questions politiques et n'exclut nullement les relations avec d'autres États dans d'autres domaines. En formulant, dĂšs 1796, le principe d [
] Lire la suiteISRAËLÉcrit par Marcel BAZIN, Claude KLEIN, François LAFON, Lily PERLEMUTER, Ariel SCHWEITZER, Universalis ‱ 26 745 mots ‱ 38 mĂ©dias Dans le chapitre "IsraĂ«l et le problĂšme palestinien" 
 La guerre d'IndĂ©pendance a provoquĂ© un important bouleversement politique, mais Ă©galement dĂ©mographique. Si, en novembre 1947, on comptait prĂšs d'un million de Palestiniens sur le territoire de ce qui allait devenir IsraĂ«l, Ă  la fin des hostilitĂ©s dĂ©cembre 1948-janvier 1949, ils ne sont plus que 180 000 sur le territoire du nouvel État. Les origines de ces dĂ©placements plus de 800 000 personne [
] Lire la suiteITALIE La vie politique depuis 1945Écrit par GeneviĂšve BIBES, Marc LAZAR, Universalis ‱ 31 410 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Le dĂ©cisionnisme » craxien" 
 Les annĂ©es de la prĂ©sidence Craxi n'ont pas seulement marquĂ© le destin du socialisme italien, elles ont aussi apportĂ© un style nouveau de gouvernement en politique intĂ©rieure comme en politique extĂ©rieure. Rompant avec la mĂ©thode de mĂ©diations et de compromis permanents de ses prĂ©dĂ©cesseurs, Bettino Craxi a donnĂ© l'image parfois brutale d'un homme politique capable de trancher un problĂšme par une [
] Lire la suiteJAPON Le territoire et les hommes GĂ©ographieÉcrit par Philippe PELLETIER ‱ 13 280 mots ‱ 7 mĂ©dias Dans le chapitre "Une Ă©conomie de guerre passĂ©e en temps de paix" 
 Les principales structures de ce capitalisme d'État sont instaurĂ©es au cours des annĂ©es 1940 caractĂ©risĂ©es par une Ă©conomie de guerre, et elles ont Ă©tĂ© maintenues aprĂšs la dĂ©faite militaire de 1945. Cette continuitĂ© est permise par le revirement gĂ©opolitique des États-Unis qui, aprĂšs avoir voulu transformer le Japon vaincu en un pays rural et pacifique modĂšle, le remettent en selle industrielleme [
] Lire la suiteJAPON Le territoire et les hommes HistoireÉcrit par Paul AKAMATSU, Vadime ELISSEEFF, ValĂ©rie NIQUET, CĂ©line PAJON, Universalis ‱ 44 405 mots ‱ 51 mĂ©dias Dans le chapitre "L’échec de l’alternance dĂ©mocrate " 
 Le Japon connaĂźt en 2009 une alternance politique historique. Le Parti dĂ©mocrate du Japon PDJ, de centre gauche, remporte en effet une large victoire lors des Ă©lections lĂ©gislatives du 30 aoĂ»t, interrompant la domination du PLD qui durait depuis 1955. L’enthousiasme des Japonais pour cette Ă©lection est Ă  l’image de leur dĂ©ception vis-Ă -vis du PLD, incapable de se renouveler. Le PDJ s’est prĂ©sen [
] Lire la suiteJEAN-PAUL II, KAROL WOJTYLA 1920-2005 pape 1978-2005Écrit par Jean-Claude PETIT, Giancarlo ZIZOLA ‱ 6 396 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "Diplomatie et doctrine de paix" 
 Lors de son premier voyage en Pologne, en 1979 , Jean-Paul II attire de telles foules qu'il inflige au rĂ©gime communiste un vĂ©ritable camouflet. Solidarnoƛć, le syndicat libre nĂ© des accords de Gdansk signĂ©s entre les grĂ©vistes et le gouvernement en aoĂ»t 1980, brandit comme s'il s'agissait de forces alliĂ©es les reprĂ©sentations de la Vierge de Czȩstochowa et du pape. Pour la premiĂšre fois, dans ce [
] Lire la suiteJEUX OLYMPIQUES Les Jeux et la guerre froideÉcrit par Pierre LAGRUE ‱ 3 932 mots Les Jeux d'hiver de Lake Placid, en 1980, se dĂ©roulent alors que la guerre froide connaĂźt un moment de haute tension. En dĂ©cembre 1979, l'ArmĂ©e rouge a pĂ©nĂ©trĂ© en Afghanistan pour soutenir militairement le rĂ©gime communiste de Babrak Karmal. Le prĂ©sident des États-Unis Jimmy Carter, affaibli par le marasme Ă©conomique et par l'affaire des otages de TĂ©hĂ©ran une soixantaine d'AmĂ©ricains sont sĂ©ques [
] Lire la suiteJOHNSON LYNDON BAINES 1908-1973Écrit par Marie-France TOINET ‱ 950 mots ‱ 4 mĂ©dias NĂ© au Texas dans une famille pauvre, Lyndon Johnson participe de la mythologie amĂ©ricaine du prĂ©sident-nĂ©-dans-une-cabane-de-rondins. Cette pauvretĂ© n'est cependant pas le comble de la dĂ©chĂ©ance, puisque son pĂšre est Ă©lu Ă  la lĂ©gislature du Texas le goĂ»t de la politique est ici hĂ©rĂ©ditaire. AprĂšs le lycĂ©e et quelques mois de vagabondage en Californie, Lyndon Johnson entre dans une Ă©cole normale [
] Lire la suiteJORDANIEÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Philippe RONDOT ‱ 19 747 mots ‱ 16 mĂ©dias Dans le chapitre "Le choix de l'ajustement structurel et les contraintes Ă©conomiques" 
 La sĂ©curitĂ© budgĂ©taire » ou la capacitĂ© du rĂ©gime Ă  assurer les flux financiers nĂ©cessaires Ă  la survie du systĂšme, pour un des pays recevant le plus d'aides au monde − dix fois plus en moyenne que les pays ayant le mĂȘme niveau de dĂ©veloppement −, devient une contrainte fondamentale. L'endettement et les dĂ©ficits publics crĂ©ent une dĂ©pendance extĂ©rieure vis-Ă -vis de l'Irak en 1989, un quart [
] Lire la suiteKARZAÏ HAMID 1957- Écrit par Universalis ‱ 1 000 mots Homme politique afghan, prĂ©sident de la RĂ©publique de 2004 Ă  2014. NĂ© le 24 dĂ©cembre 1957 Ă  Kandahar, Hamid KarzaĂŻ est le fils du chef de la tribu pachtoune des PopalzaĂŻ. Son pĂšre et son grand-pĂšre ont Ă©tĂ© au service de Mohammad Zaher Shah, roi d'Afghanistan de 1933 Ă  1973. En 1979, face Ă  l'invasion soviĂ©tique, la famille KarzaĂŻ quitte l'Afghanistan pour le Pakistan. Hamid KarzaĂŻ poursuit des Ă©t [
] Lire la suiteKATRINA ET RITA CYCLONESÉcrit par Yves GAUTIER ‱ 594 mots Le mardi 23 aoĂ»t 2005, Katrina n'est qu'une dĂ©pression tropicale. Elle s'amplifie et devient un cyclone de classe 1 en traversant le sud de la Floride onze victimes et de nombreux dĂ©gĂąts, avant de se renforcer encore classe 3 au-dessus des eaux chaudes du golfe du Mexique et de se diriger vers l'Alabama, le Mississippi et la Louisiane État le plus touchĂ©. Ce n'est que le samedi 27 aoĂ»t que [
] Lire la suiteKENNEDY EDWARD dit TED 1932-2009Écrit par Universalis ‱ 557 mots Figure de proue du Parti dĂ©mocrate amĂ©ricain, sĂ©nateur respectĂ©, Ted Kennedy Ă©tait le benjamin des neuf enfants de Rose Fitzgerald et de Joseph P. Kennedy, et leur dernier fils survivant. Il fut, pendant plus de quarante ans, l'un des principaux tenants d'une politique progressiste aux États-Unis. NĂ© le 22 fĂ©vrier 1932 Ă  Boston, Edward Moore Kennedy sort diplĂŽmĂ© de l'universitĂ© Harvard en 1956, p [
] Lire la suiteKENNEDY JOHN FITZGERALD 1917-1963Écrit par Serge HURTIG ‱ 2 230 mots ‱ 4 mĂ©dias Parce que, trois ans aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©lu, il est mort assassinĂ© Ă  Dallas dans des conditions encore mal Ă©claircies, et avant d'avoir atteint aucun des objectifs qu'il avait proposĂ©s Ă  l'AmĂ©rique ; parce que son frĂšre Robert, dĂ©cidĂ© Ă  briguer Ă  son tour la candidature du parti dĂ©mocrate Ă  la prĂ©sidence des États-Unis, a lui aussi Ă©tĂ© assassinĂ© moins de cinq ans plus tard, John Fitzgerald Kennedy, [
] Lire la suiteKENNEDY ROBERT F. 1925-1968Écrit par AndrĂ© KASPI ‱ 618 mots ‱ 1 mĂ©dia Robert Francis Kennedy est nĂ© le 20 novembre 1925 Ă  Brookline dans le Massachusetts. Il participe, dans l' Navy, aux derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, poursuit des Ă©tudes supĂ©rieures Ă  Harvard et fait son droit Ă  l'Ă©cole de droit de Virginie. En 1950, il Ă©pouse Ethel Shakel, dont il aura onze enfants. AprĂšs un bref passage dans l'administration, Robert Kennedy commence une carriĂšre [
] Lire la suiteKING MARTIN LUTHER 1929-1968Écrit par David L. LEWIS ‱ 3 351 mots ‱ 5 mĂ©dias NĂ© Ă  Atlanta GĂ©orgie le 15 janvier 1929, Martin Luther King, de son vrai nom Michael Luther King junior, pasteur baptiste et militant, dirigea le mouvement amĂ©ricain pour les droits civiques du milieu des annĂ©es 1950 jusqu'Ă  son assassinat le 4 avril 1968, Ă  Memphis Tennessee. Son implication dans le mouvement contribuera largement Ă  la suppression de la sĂ©grĂ©gation lĂ©gale des Noirs amĂ©ricai [
] Lire la suiteKISSINGER HENRY 1923- Écrit par Marie-France TOINET ‱ 763 mots ‱ 3 mĂ©dias Homme politique amĂ©ricain, secrĂ©taire d'État de 1973 Ă  1976. NĂ© le 27 mai 1923 Ă  FĂŒrth, en BaviĂšre, dans une famille juive de la petite bourgeoisie, Henry Alfred Kissinger Ă©migre aux États-Unis en 1938 en raison des persĂ©cutions nazies. Devenu citoyen amĂ©ricain en 1943, il retourne avec les troupes d'occupation amĂ©ricaines en Allemagne, puis entre en 1946 Ă  Harvard. Se spĂ©cialisant dans le domaine [
] Lire la suiteKOWEÏTÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Ghassan SALAMÉ ‱ 7 206 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "Relations extĂ©rieures" 
 Le KoweĂŻt a tĂŽt choisi la voie de la coopĂ©ration rĂ©gionale. Il a ainsi fourni une aide substantielle Ă  tous les pays de la pĂ©ninsule Arabique qui en avaient besoin. Sa diplomatie a Ă©tĂ© active pour rĂ©soudre les conflits entre l'Oman et le YĂ©men du Sud, entre les deux YĂ©mens, entre Qatar et BahreĂŻn ou encore entre l'Oman et les Émirats arabes unis. Le Conseil de coopĂ©ration des six pĂ©tromonarchie [
] Lire la suiteKURDESÉcrit par Thomas BOIS, Hamit BOZARSLAN, Christiane MORE, Éric ROULEAU ‱ 16 452 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "Les accords de Washington" 
 L'intervention de Bagdad ne mit pas fin Ă  la guerre fratricide, qui connut d'autres volte-face reconquĂȘte » de Suleymaniyeh par l'UPK, usage de missiles.... Mais l'alliance d'un parti kurde avec ce rĂ©gime honni apparut comme un Ă©chec moral aux yeux de la population. De mĂȘme, elle intensifia la pression des États-Unis sur les deux formations, les obligeant Ă  entamer des nĂ©gociations sous les a [
] Lire la suiteLA FABRIQUE DE L'OPINION PUBLIQUE N. Chomsky et E. S. HermanÉcrit par Jean BRICMONT ‱ 1 108 mots Des milliers de livres, d'articles, de cours, de films ont fermement ancrĂ© dans notre conscience un modĂšle de propagande orwellien », oĂč un Big Brother dĂ©cide ce que le public doit savoir ainsi que l'interprĂ©tation souhaitable des faits, et oĂč les journalistes rivalisent de servilitĂ© pour mettre en avant une vision du monde conforme Ă  ses exigences. Mais ne peut-on concevoir un autre systĂšme de [
] Lire la suiteLAOSÉcrit par Philippe DEVILLERS, Madeleine GITEAU, Christian LECHERVY, Paul LÉVY, Christian TAILLARD ‱ 20 233 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "L'intervention amĂ©ricaine et la guerre civile" 
 Cependant, la droite n'admettait pas ce partage du pouvoir avec cette gauche de communistes provietnamiens » et de sauvages » les minoritĂ©s ethniques. Une puissante classe urbaine de fonctionnaires, de commerçants et de politiciens, bĂ©nĂ©ficiaires Ă  divers titres de l'aide Ă©conomique Ă©trangĂšre surtout amĂ©ricaine, s'Ă©tait dĂ©veloppĂ©e Ă  Vientiane et dans la vallĂ©e du MĂ©kong. S'y alliait une cl [
] Lire la suiteL'HOLOCAUSTE DANS LA VIE AMÉRICAINE P. NovickÉcrit par AndrĂ© KASPI ‱ 1 154 mots Les touristes ne manquent pas de visiter Ă  Washington le United States Holocaust Memorial Museum inaugurĂ© par le prĂ©sident Clinton en 1993. Ils sont immĂ©diatement plongĂ©s dans l'une des tragĂ©dies les plus Ă©pouvantables du xx e siĂšcle. Ce qu'ils ne savent pas toujours, c'est que d'autres musĂ©es amĂ©ricains sont consacrĂ©s Ă  l'Holocauste. Il y a lĂ  de quoi surprendre. Le territoire des États-Unis n [
] Lire la suiteLIBANÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Elizabeth PICARD, Éric VERDEIL, Universalis ‱ 26 514 mots ‱ 18 mĂ©dias Dans le chapitre "Mobilisations libanaises face Ă  l'interventionnisme syrien " 
 La fragile rĂ©conciliation nationale aprĂšs les accords de TaĂ«f, le retour du communautarisme, la crise socio-Ă©conomique et la souverainetĂ© tronquĂ©e provoquent une exaspĂ©ration gĂ©nĂ©rale au sein de la sociĂ©tĂ© libanaise, particuliĂšrement exacerbĂ©e chez les maronites, qui rejettent les interfĂ©rences syriennes. À Damas s'installe parallĂšlement un climat d'ouverture avec le nouveau prĂ©sident Bachar al-A [
] Lire la suiteLIBYEÉcrit par Nora LAFI, Olivier PLIEZ, Pierre ROSSI ‱ 11 752 mots ‱ 14 mĂ©dias Dans le chapitre "PremiĂšres confrontations internationales" 
 Mais cette pĂ©riode est aussi celle d'un trĂšs net raidissement en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre. Les nationalisations, la politique pĂ©troliĂšre et la volontĂ© de s'affranchir de la tutelle militaire anglo-amĂ©ricaine avaient certes provoquĂ© de graves tensions au tournant des annĂ©es 1970, mais, Ă  partir de 1977, celles-ci s'aggravent. Ce n'est pas fondamentalement par son souci de mieux contrĂŽler les [
] Lire la suiteLIPPMANN WALTER 1889-1974Écrit par Jean LACOUTURE ‱ 903 mots Pendant prĂšs d'un demi-siĂšcle et jusqu'Ă  ce qu'il cesse d'Ă©crire, vers 1970, Lippmann fut le prince des journalistes, la rĂ©fĂ©rence la plus prestigieuse des faiseurs d'opinion. Plus encore que l'Anglais Wickham Steed, le Français Albert Londres ou l'Italien Montanelli. Il Ă©tait celui que rĂȘvaient d'imiter des milliers d'apprentis reporters, celui qui faisait honneur Ă  ce mĂ©tier si dĂ©criĂ©. Il fut au [
] Lire la suiteLODGE HENRY CABOT 1902-1985Écrit par Marie-France TOINET ‱ 669 mots S'il n'y a pas d'aristocratie amĂ©ricaine, il y a des aristocrates aux États-Unis. Henry Cabot Lodge fut l'un d'eux puisqu'il Ă©tait nĂ© dans cette famille Cabot dont le dicton populaire dit qu'elle ne parle qu'aux Lowell qui ne parlent eux-mĂȘmes qu'Ă  Dieu. Parmi ses ancĂȘtres figurent deux ministres, plusieurs sĂ©nateurs du Massachusetts et un gouverneur ; son grand-pĂšre, le sĂ©nateur des États-Unis rĂ© [
] Lire la suiteMACARTHUR DOUGLAS 1880-1964Écrit par AndrĂ© KASPI ‱ 480 mots ‱ 3 mĂ©dias Officier toujours brillant et toujours controversĂ©, Douglas MacArthur, qui Ă©tait sorti de West Point en 1903, sert aux Philippines, au Japon, devient aide de camp du prĂ©sident Theodore Roosevelt et se retrouve Ă  l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral. Son pĂšre, le gĂ©nĂ©ral MacArthur, lui fournit un appui qui n'est pas nĂ©gligeable. Aussi est-il en 1918 le plus jeune gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e amĂ©ricaine chef d'Ă©tat-major d [
] Lire la suiteMACROÉCONOMIE EmploiÉcrit par Bernard GAZIER ‱ 9 632 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Apports et limites du circuit keynĂ©sien" 
 Il convient de distinguer ici deux pans de l’apport de Keynes. Le premier, le plus connu, raisonne en termes de circuit d'ensemble, sur lequel une baisse gĂ©nĂ©ralisĂ©e des salaires induit un effet dĂ©pressif cumulatif la contraction du pouvoir d'achat des salariĂ©s entraĂźne la contraction des dĂ©bouchĂ©s et donc, loin de restaurer l'emploi, ne peut qu'aggraver le chĂŽmage. D'une part, les salariĂ©s son [
] Lire la suiteMAFIAÉcrit par Clotilde CHAMPEYRACHE, Jean SUSINI, Universalis ‱ 8 710 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "ContrĂŽle Ă©conomique et politique" 
 C'est donc dans la rĂ©gion de Palerme que le noyau de la mafia s'est incrustĂ©. Elle est parvenu Ă  imposer imposĂ© sa logique Ă  l'Ă©conomie locale la vente ou la location des jardins, l'utilisation des postes d'eau, l'achat d'un terrain, le commerce des agrumes, les ventes aux enchĂšres Ă©taient rĂ©glĂ©s par la violence mafieuse. GĂ©rants des terres des grands propriĂ©taires, les gabellutti et autres ca [
] Lire la suiteMALCOLM X MALCOLM LITTLE dit 1925-1965Écrit par Lawrence MAMIYA, Universalis ‱ 1 524 mots Dirigeant et militant noir amĂ©ricain qui prit le nom musulman de El-Hajj Malik El-Shabazz, Malcolm X fut l'un des chefs de file du mouvement Nation of Islam, lequel promut des conceptions fondĂ©es sur l'orgueil racial et le nationalisme noir au dĂ©but des annĂ©es 1960 . AprĂšs son assassinat, la large diffusion de son autobiographie fit de lui un hĂ©ros et un modĂšle idĂ©ologique, en particulier pour la [
] Lire la suiteMANKILLER WILMA 1945-2010Écrit par Universalis ‱ 382 mots Leader et activiste amĂ©rindienne, Wilma Mankiller fut la premiĂšre femme Ă  devenir chef d'une nation amĂ©rindienne aux États-Unis. NĂ©e le 18 novembre 1945 Ă  Tahlequah, en Oklahoma, Wilma Pearl Mankiller possĂšde des origines cherokee, nĂ©erlandaises et irlandaises ; son nom de famille vient du prestige de grand guerrier qu'avait gagnĂ© l'un de ses ancĂȘtres cherokee. Elle grandit Ă  Mankiller Flats, la [
] Lire la suiteMARCHE POUR LES DROITS CIVIQUES 28 aoĂ»t 1963Écrit par Christian HERMANSEN ‱ 290 mots ‱ 1 mĂ©dia RĂ©unissant plus de 200 000 personnes, la marche sur Washington pour l'emploi et la libertĂ© » du 28 aoĂ»t 1963, appelĂ©e en France marche pour les droits civiques », marque l'apogĂ©e du mouvement non violent pour les droits civiques des Noirs, cent ans aprĂšs leur Ă©mancipation par Abraham Lincoln. L'idĂ©e d'une manifestation dans la capitale fĂ©dĂ©rale venait du grand syndicaliste noir Asa Philip Rand [
] Lire la suiteMARSHALL ÎLESÉcrit par Robert C. KISTE ‱ 1 434 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre " Histoire" 
 Les premiers habitants des Marshall sont des MicronĂ©siens qui ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© influencĂ©s par la civilisation des premiers PolynĂ©siens Lapita. D'aprĂšs la technique de datation au carbone 14, les charbons mis au jour dans le village de Laura, sur l'atoll Majuro, dateraient d'une Ă©poque situĂ©e entre 30 avant et 50 aprĂšs Aperçues en 1529 par le navigateur espagnol Álvaro de Saavedra, l [
] Lire la suiteMARSHALL PLANÉcrit par AndrĂ© KASPI ‱ 480 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 5 juin 1947, dans un discours Ă  Harvard, le secrĂ©taire d'État George C. Marshall propose un plan qui porte son nom. La situation Ă©conomique et politique de l'Europe Ă©tant instable, les États-Unis, dit-il en substance, ne sauraient demeurer indiffĂ©rents ; leurs intĂ©rĂȘts sont en jeu. La politique amĂ©ricaine n'est dirigĂ©e contre aucune doctrine ni aucun pays, mais contre la faim, la pauvretĂ©, le [
] Lire la suiteMARSHALL THURGOOD 1908-1993Écrit par Serge HURTIG ‱ 1 041 mots NĂ© dans un quartier pauvre de Baltimore — une des villes du Sud historique des États-Unis, oĂč la proportion de la population noire est parmi les plus fortes —, Thurgood Marshall incarne de maniĂšre exceptionnelle la lutte collective de ses frĂšres de couleur pour la reconnaissance de leur dignitĂ© comme citoyens amĂ©ricains Ă  part entiĂšre. Au dĂ©cĂšs du premier membre noir de la Cour suprĂȘme fĂ©dĂ©rale, [
] Lire la suiteMcCAIN JOHN 1936-2018Écrit par Universalis ‱ 936 mots Homme politique amĂ©ricain, John McCain a Ă©tĂ© membre de la Chambre des reprĂ©sentants 1983-1987 puis du SĂ©nat de 1987 Ă  2018 des États-Unis. Il fut le candidat officiel du Parti rĂ©publicain Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle du 4 novembre 2008, face au candidat dĂ©mocrate Barack Obama. Fils et petit-fils d'amiral, John Sidney McCain III naĂźt le 29 aoĂ»t 1936 sur la base militaire amĂ©ricaine de Coco Solo, [
] Lire la suiteMcNAMARA ROBERT 1916-2009Écrit par Universalis ‱ 265 mots SecrĂ©taire amĂ©ricain Ă  la DĂ©fense de 1961 Ă  1968. DiplĂŽmĂ© de Berkeley et de Harvard, Robert Strange McNamara travaille au redressement de la Ford Motor Company et sera, en 1960, la premiĂšre personne non issue de la famille Ford Ă  prĂ©sider l'entreprise, qu'il quitte un mois plus tard, appelĂ© par John F. Kennedy pour occuper le poste de secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense. En pleine guerre froide baie des C [
] Lire la suiteMEANY WILLIAM GEORGE 1894-1980Écrit par Marie-France TOINET ‱ 809 mots Ce n'est que quelques mois avant sa mort que William George Meany se rĂ©solut Ă  quitter, au mois d'aoĂ»t 1979, Ă  l'Ăąge de quatre-vingt-cinq ans, la prĂ©sidence de la centrale syndicale amĂ©ricaine American Federation of Labor-Congress of Industrial Organizations Il avait rĂ©gnĂ© sur la centrale pendant trente-six ans, ayant eu la carriĂšre caractĂ©ristique d'un syndicaliste amĂ©ricain. App [
] Lire la suiteMERCENAIRESÉcrit par Pascal LE PAUTREMAT ‱ 5 174 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Reconvertis et supplĂ©tifs du nĂ©o-colonialisme" 
 Apparaissent alors d'anciens militaires, issus des troupes d'Ă©lite. Il s'agit principalement de Français, souvent anciens des guerres d'Indochine et d'AlgĂ©rie, de Belges ou encore d'Anglo-Saxons, rompus aux techniques de la guĂ©rilla et de l'encadrement de supplĂ©tifs. Et les avantages financiers ne sont pas toujours au rendez-vous. Quelques noms ont marquĂ© cette pĂ©riode le colonel Trinquier 1908 [
] Lire la suiteMEXICO JEUX OLYMPIQUES DE [1968] Le Black PowerÉcrit par Pierre LAGRUE ‱ 2 335 mots Le 16 octobre 1968 se dĂ©roule sur le stade olympique le 200 mĂštres masculin, qui constitue l'un des temps forts des Jeux de Mexico. En effet, on s'attend Ă  voir une des barriĂšres du sprint tomber, celle des 20 secondes sur la distance. En fait, un homme a dĂ©jĂ  couru en moins de 20 secondes l'AmĂ©ricain John Carlos a remportĂ© les Championnats des États-Unis en 19,92 secondes, mais ce record n'a p [
] Lire la suiteMEXIQUEÉcrit par Jacques BRASSEUL, Henri ENJALBERT, Roland LABARRE, CĂ©cile LACHENAL, Jean A. MEYER, Marie-France PRÉVÔT-SCHAPIRA, Philippe SIERRA, Universalis ‱ 33 396 mots ‱ 16 mĂ©dias Dans le chapitre "Les vicissitudes de la politique Ă©trangĂšre" 
 Le sexennat de Fox se caractĂ©rise par une politique Ă©trangĂšre originale, qui rompt avec les principes traditionnels, en particulier celui de non-ingĂ©rence. Le Mexique a multipliĂ© les provocations Ă  l'Ă©gard de Cuba, et a notamment exigĂ© le dĂ©part de Fidel Castro, avant la venue de George W. Bush, au sommet des AmĂ©riques Monterrey, mars 2002 alors que le leader cubain Ă©tait tenu d'y assister en ta [
] Lire la suiteMICRONÉSIEÉcrit par Francis X. HEZEL ‱ 1 900 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre " Histoire" 
 Les premiers habitants des Ăźles Carolines orientales, comme des Ăźles Marshall et Gilbert, viennent probablement de la rĂ©gion des Nouvelles-HĂ©brides et de Fidji au I er millĂ©naire avant notre Ăšre. Les vestiges archĂ©ologiques et les caractĂ©ristiques linguistiques suggĂšrent que les premiers migrants ont visitĂ© l'archipel en naviguant vers l'est et se sont rĂ©pandus progressivement vers l'ouest Ă  part [
] Lire la suiteMILITAIRE INDUSTRIEÉcrit par Pascal LE PAUTREMAT ‱ 8 569 mots Dans le chapitre "L'intĂ©gration dans le concept de dĂ©fense" 
 L'idĂ©e mĂȘme d'un potentiel de puissance militaire n'est pas rĂ©cente. Elle est omniprĂ©sente depuis plusieurs siĂšcles, Ă  des degrĂ©s divers. Les États, au fur et Ă  mesure qu'ils forgent et ancrent leur influence, doivent nĂ©cessairement disposer d'une industrie militaire ; une industrie qui s'est peu Ă  peu Ă©laborĂ©e avec la manufacturisation » du travail puis la production de piĂšces standardisĂ©es. D [
] Lire la suiteMINORITÉS DROIT DESÉcrit par Yves PLASSERAUD ‱ 11 250 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "Les minoritĂ©s dans l'ordre juridique des États" 
 Le rĂ©gime juridique et notamment l'organisation territoriale de l'État abritant des communautĂ©s minoritaires sont Ă©videmment dĂ©terminants Ă  l'Ă©gard du statut des minoritĂ©s. Les États unitaires, qui se veulent souvent aussi États-nations, comme la GrĂšce, la Serbie, la Turquie..., ont gĂ©nĂ©ralement plus de mal Ă  vivre avec leurs minoritĂ©s que ceux qui font une plus grande place Ă  la dĂ©centralisation, [
] Lire la suiteMISSILESÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 5 123 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "Les missiles de croisiĂšre" 
 En 1981, les États-Unis ont introduit un nouveau type de missile stratĂ©gique dans leurs arsenaux les missiles de croisiĂšre, sortes d'avions sans pilote. Au contraire des missiles balistiques dont le temps de propulsion est de quelques minutes et qui sortent de l'atmosphĂšre terrestre, les missiles de croisiĂšre ont des temps de vol de plusieurs heures et naviguent Ă  quelques dizaines de mĂštres au [
] Lire la suiteMONDIALISATION Pour une rĂ©gulation Ă©conomique internationaleÉcrit par Michel AGLIETTA ‱ 8 143 mots Dans le chapitre "Au-delĂ  du libre-Ă©change" 
 L'interaction entre les nĂ©gociations commerciales et les prĂ©occupations extra-commerciales, au fur et Ă  mesure que le domaine des Ă©changes s'est Ă©largi des biens manufacturĂ©s aux produits agricoles et aux services, rend le processus beaucoup plus compliquĂ©, voire inextricable. Car l' est conduite Ă  s'occuper de normes sanitaires, de droits sociaux, d'environnement, de propriĂ©tĂ© intellectuell [
] Lire la suiteMONROE DOCTRINE DEÉcrit par Claude FOHLEN ‱ 1 847 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Le fondement de l'impĂ©rialisme des États-Unis 1895-1970" 
 Le tournant du xx e siĂšcle inaugure une Ăšre nouvelle dans l'interprĂ©tation de la doctrine. DĂ©sormais, la puissance amĂ©ricaine est fortement assise, la conquĂȘte du continent est terminĂ©e, la FrontiĂšre a disparu. Le monde est livrĂ© aux grandes puissances. Dans ce contexte nouveau, la doctrine de Monroe se mue en une forme d'impĂ©rialisme au profit des États-Unis. La premiĂšre manifestation en est le [
] Lire la suiteMOORE MICHAEL 1954- Écrit par Hugues JALLON ‱ 969 mots Avec sa casquette vissĂ©e sur la tĂȘte et sa corpulence d'AmĂ©ricain moyen, on ne croit pas avoir affaire Ă  un provocateur-nĂ©. Pourtant, Michael Moore, infatigable professionnel de la contestation, se plaĂźt Ă  perturber depuis maintenant prĂšs d'une vingtaine d'annĂ©es le consensus idĂ©ologique fabriquĂ© par les grands mĂ©dias de masse aux États-Unis. RĂ©alisateur, Ă©crivain, journaliste, producteur d'Ă©miss [
] Lire la suiteMOSCOU JEUX OLYMPIQUES DE [1980] Contexte, organisation, bilanÉcrit par Pierre LAGRUE ‱ 3 006 mots Le 23 octobre 1974, le rĂ©uni pour sa soixante-quinziĂšme session Ă  Vienne, accorde l'organisation des XIX es jeux Olympiques d'Ă©tĂ© Ă  Moscou chose inhabituelle, le dĂ©tail du vote est tenu secret, mais il semble que Moscou ait obtenu quarante-neuf voix, Los Angeles douze. Pour la premiĂšre fois, les Jeux se dĂ©roulent donc dans un pays communiste. Un choix logique il semblait difficile que [
] Lire la suiteNATIONS UNIESÉcrit par Jacques FOMERAND, Cecelia M. LYNCH, Karen MINGST ‱ 16 708 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Sanctions et opĂ©rations militaires" 
 En souscrivant Ă  la Charte, tous les membres s'engagent Ă  mettre Ă  la disposition du Conseil de sĂ©curitĂ© des troupes et des infrastructures permettant d'appliquer des sanctions militaires contre les pays agresseurs ou les pays menaçant la paix. Pendant la guerre froide cependant, aucun accord ne permit de mettre en Ɠuvre cette disposition. L'aprĂšs-guerre froide permit de relancer la possibilitĂ© d [
] Lire la suiteNAVETTE COLUMBIA ACCIDENT DE LA 1er fĂ©vrier 2003Écrit par Universalis ‱ 778 mots ‱ 1 mĂ©dia LancĂ©e le 16 janvier 2003, la navette amĂ©ricaine Columbia se dĂ©sintĂšgre le 1 er fĂ©vrier lors de la phase de rentrĂ©e dans l'atmosphĂšre. L'accident coĂ»te la vie Ă  ses sept astronautes les AmĂ©ricains Rick D. Husband, William C. McCool, David M. Brown, Michael P. Anderson et Laurel Blair Salton Clark, l'AmĂ©ricaine originaire de l'Inde Kalpana Chawla et le premier astronaute israĂ©lien, Ilan Ramon. [
] Lire la suiteNEW YORK TIMESÉcrit par Marie-France TOINET ‱ 823 mots ‱ 2 mĂ©dias FondĂ© en 1851, le New York Times fut rachetĂ© par Adolph S. Ochs d'origine allemande en 1896. Le journal ne tirait plus alors qu'Ă  9 000 exemplaires. Il fut le premier quotidien Ă  utiliser la radio pour la transmission des reportages de ses correspondants et envoyĂ©s spĂ©ciaux Ă  l'Ă©tranger, et cela Ă  l'occasion du conflit russo-japonais de 1905. À la mort d'Adolph Ochs 1935, qui dirigea constamm [
] Lire la suiteNICARAGUAÉcrit par Marie-Chantal BARRE, David GARIBAY, Lucile MÉDINA-NICOLAS, Alain VIEILLARD-BARON ‱ 8 853 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Le rĂ©gime sandiniste" 
 La Junte va rapidement mettre Ă  exĂ©cution son programme. Celui-ci ne se limite pas Ă  la liquidation du rĂ©gime de Somoza fin de l'Ă©tat de siĂšge, dissolution de la Garde nationale, il entend Ă©galement mettre en Ɠuvre un pluralisme politique, une Ă©conomie mixte et une politique Ă©trangĂšre non alignĂ©e. Si la composition de la Junte reflĂšte le pluralisme de l'opposition au rĂ©gime de Somoza, c'est nĂ©an [
] Lire la suiteNIPPO-AMÉRICAIN TRAITÉ DE SÉCURITÉ 1951Écrit par Yugi SATO ‱ 428 mots ‱ 1 mĂ©dia SignĂ© le mĂȘme jour que le traitĂ© de paix 8 sept. 1951, entrĂ© en vigueur l'annĂ©e suivante, le traitĂ© de sĂ©curitĂ© nippo-amĂ©ricain apparaĂźt comme une lĂ©galisation des nouveaux rapports qui se sont instituĂ©s au lendemain de la Seconde Guerre mondiale entre le Japon et les États-Unis. Par la Constitution de 1946 art. 9, le Japon avait renoncĂ© Ă  entretenir un potentiel de guerre. Aussi le traitĂ© exp [
] Lire la suiteNIXON RICHARD 1913-1994Écrit par Marie-France TOINET, Universalis ‱ 1 297 mots ‱ 1 mĂ©dia Richard Nixon, trente-septiĂšme prĂ©sident des États-Unis 1969-1974, a marquĂ© de son empreinte l'histoire de son pays principalement dans le domaine de la politique Ă©trangĂšre. Avec l'aide efficace d'Henry Kissinger, son conseiller pour les affaires de sĂ©curitĂ© nationale puis son secrĂ©taire d'État, il met fin Ă  l'engagement militaire amĂ©ricain au Vietnam, certes moins facilement qu'il ne le pensai [
] Lire la suiteNOIRS AMÉRICAINSÉcrit par Claude FOHLEN, Daniel SABBAGH ‱ 5 264 mots ‱ 14 mĂ©dias Dans le chapitre "La lutte pour la dĂ©sĂ©grĂ©gation" 
 Ces donnĂ©es nouvelles ont cependant peu modifiĂ© les donnĂ©es du problĂšme noir » jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Sans doute peut-on noter quelques progrĂšs dans leur situation juridique, en liaison avec une attitude moins passive de la Cour suprĂȘme, mais il faut se garder d'exagĂ©rer les progrĂšs, car ils demeurent trĂšs minces, dans le Sud, qui continue Ă  refuser d'accorder les droi [
] Lire la suiteNON-VIOLENCEÉcrit par Jacques SEMELIN ‱ 5 888 mots ‱ 7 mĂ©dias Dans le chapitre "L'action non violente en dĂ©mocratie" 
 Dans un rĂ©gime dĂ©mocratique, oĂč la confrontation rĂ©glĂ©e des opinions fait loi, l'action non violente peut raisonnablement espĂ©rer, en bravant l'autoritĂ©, faire cesser une injustice. Dans ce cas, le pouvoir est en effet mis en contradiction avec ses propres principes il ne peut continuer indĂ©finiment de dĂ©nier Ă  certains un droit qu'il accorde Ă  d'autres au nom de principes universels. L'exempl [
] Lire la suiteNORIEGA MANUEL ANTONIO entre 1934 et 1938-2017Écrit par Universalis ‱ 671 mots ‱ 1 mĂ©dia GĂ©nĂ©ral et homme politique panamĂ©en , nĂ© entre 1934 et 1938, selon les sources, Ă  PanamĂĄ. NĂ© dans une famille humble d'origine colombienne, Manuel Antonio Noriega Morena fait ses Ă©tudes dans l'un des meilleurs lycĂ©es de PanamĂĄ puis obtient une bourse pour entrer Ă  l'Ă©cole militaire de Chorrillos Ă  Lima PĂ©rou. Lorsqu'il rentre au PanamĂĄ, il est nommĂ© sous-lieutenant dans une unitĂ© de la garde nat [
] Lire la suiteNORODOM SIHANOUK 1922-2012 roi du Cambodge 1941-1955, 1993-2004Écrit par Yvan BARBÉ ‱ 1 223 mots ‱ 2 mĂ©dias Roi du Cambodge de 1941 Ă  1955, puis de 1993 Ă  2004, Norodom Sihanouk est nĂ© Ă  Phnom Penh le 31 octobre 1922. Fils de Norodom Suramarit et de Kossamak Nearireath, le jeune prince cambodgien Norodom Sihanouk fait des Ă©tudes Ă  Saigon puis Ă  Paris. AppelĂ© Ă  succĂ©der Ă  son grand-pĂšre le roi Sisowath Monivong le 23 avril 1941 la monarchie cambodgienne est Ă©lective, il est couronnĂ© le 28 octobre de la [
] Lire la suiteNOUVELLES ROUTES DE LA SOIEÉcrit par Nashidil ROUIAÏ ‱ 4 923 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Se libĂ©rer du tout maritime »" 
 La question du transport et de l’approvisionnement est centrale. Le volet ferroviaire du projet a Ă©tĂ© le premier Ă  ĂȘtre pensĂ© et rĂ©alisĂ©. En effet, l’un des objectifs initiaux de la Chine Ă©tait de diversifier ses routes commerciales, notamment avec l’Europe, alors que 95 p. 100 des Ă©changes commerciaux sino-europĂ©ens s’effectuaient par la mer. Globalement trĂšs dĂ©pendante du transport maritime, do [
] Lire la suiteNOUVELLE-ZÉLANDEÉcrit par Daniel de COPPET, Jean-Pierre DURIX, Alain HUETZ DE LEMPS, Isabelle MERLE ‱ 12 808 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre "Les Trente Glorieuses" 
 En 1949, aprĂšs quinze ans d'exercice du pouvoir, le Parti travailliste cĂšde la place au Parti national, qui va dominer la vie politique jusqu'en 1984, Ă  l'exception de courts intermĂšdes travaillistes de 1957 Ă  1960 et de 1972 Ă  1975. FondĂ© en 1936 par les courants conservateurs pour contrer l'arrivĂ©e au pouvoir des travaillistes, le Parti national prĂŽne, en principe, la libertĂ© du marchĂ©, mais il [
] Lire la suiteNUCLÉAIRE Applications militairesÉcrit par Paul BOUÉ, Thierry MASSARD, François OLIVE ‱ 8 644 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "Bases des conceptions d'armes" 
 Le fonctionnement d'une arme nuclĂ©aire est un processus complexe qui fait intervenir un grand nombre de phĂ©nomĂšnes physiques fortement couplĂ©s entre eux Ă©coulements rapides lors de la compression de la matiĂšre nuclĂ©aire par l'action de l'explosif, neutronique des rĂ©actions de fission en chaĂźne, transport du rayonnement dans les matĂ©riaux portĂ©s Ă  l'Ă©tat de plasma, physique nuclĂ©aire avec les rĂ©a [
] Lire la suiteOBAMA BARACK HUSSEIN 1961- Écrit par François DURPAIRE, Universalis ‱ 2 914 mots ‱ 2 mĂ©dias Quarante-quatriĂšme prĂ©sident des États-Unis janvier 2009-janvier 2017. Lorsque Barack Hussein Obama est nĂ©, le 4 aoĂ»t 1961, la plupart des Noirs amĂ©ricains ne votaient pas. Dans les États du Sud, l'inscription sur les listes Ă©lectorales Ă©tait subordonnĂ©e Ă  la rĂ©ussite d'un test scolaire qui servait de prĂ©texte pour Ă©carter la population noire. Plus de quarante ans plus tard, des maires noirs on [
] Lire la Organisation des États amĂ©ricainsÉcrit par Universalis ‱ 368 mots ‱ 3 mĂ©dias InstituĂ©e le 30 avril 1948 par les États qui participaient Ă  la IX e confĂ©rence panamĂ©ricaine rĂ©unie Ă  BogotĂĄ, l'Organisation des États amĂ©ricains regroupe l'ensemble des États souverains de l'AmĂ©rique . Sa charte constitutive lui donne pour objectifs d'Ɠuvrer au renforcement de la paix et de la sĂ©curitĂ© sur le continent, d'assurer le rĂšglement pacifique des diffĂ©rends entre États, de dĂ© [
] Lire la suiteƒUVRES D'ART & PRISES DE GUERRE 1945Écrit par Klaus GOLDMANN ‱ 2 666 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Les transgressions des AlliĂ©s" 
 AprĂšs la capitulation sans conditions » du Reich, 80 p. 100 des sites utilisĂ©s par les Allemands pendant la guerre pour cacher les biens culturels d' importance nationale » se retrouvĂšrent sur des territoires occupĂ©s par les AmĂ©ricains. De tels sites existaient Ă©galement dans les LĂ€nder de Thuringe et de Saxe-Anhalt, situĂ©s au cƓur de l'Allemagne, qui avaient Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  l'Union soviĂ©tique [
] Lire la suiteOTAN Organisation du traitĂ© de l'Atlantique nordÉcrit par AndrĂ© FONTAINE, Pierre MELANDRI, Guillaume PARMENTIER, Universalis ‱ 16 182 mots ‱ 11 mĂ©dias L' Alliance atlantique est nĂ©e de l'Ă©chec des plans amĂ©ricains pour l'aprĂšs-guerre. On peut dire qu'elle a Ă©tĂ© l'instrument privilĂ©giĂ© de la politique de rechange que les États-Unis ont dĂ» improviser pour prĂ©server ce qui pouvait l'ĂȘtre du systĂšme que l' le la et le incarnaient et qui, dans leur esprit, aurait dĂ» ĂȘtre Ă©tendu au monde entier. L'Ă©chec de leur projet [
] Lire la Organisation du traitĂ© de l'Asie du Sud-EstÉcrit par Universalis ‱ 474 mots ‱ 2 mĂ©dias Créée par le pacte de dĂ©fense collective de l'Asie du Sud-Est signĂ© le 8 septembre 1954 Ă  Manille par les reprĂ©sentants de l'Australie, de la France, de la Nouvelle-ZĂ©lande, du Pakistan, de la ThaĂŻlande, des Philippines, du Royaume-Uni et des États-Unis, l' est une organisation nĂ©e du dĂ©sir exprimĂ© par les gouvernements de certains pays appartenant Ă  cette rĂ©gion du monde de se voir prot [
] Lire la suitePAKISTANÉcrit par François DURAND-DASTÈS, Christophe JAFFRELOT, Guy MENNESSIER, Gilbert ÉTIENNE, Universalis ‱ 19 778 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre "L'Ăšre Moucharraf la fin du complexe militaro-islamiste ?" 
 Le coup d'État de Pervez Moucharraf intervient le 12 octobre 1999, en rĂ©ponse Ă  la dĂ©cision de Sharif de le dĂ©mettre de ses fonctions. Ce putsch ne suscite aucune manifestation, l'opinion pakistanaise ayant visiblement perdu confiance dans le pouvoir civil. Moucharraf se proclame Chief Executive of Pakistan, Nawaz Sharif est exilĂ© en Arabie Saoudite tandis que Benazir Bhutto, sous le coup d'une a [
] Lire la suitePALAOS ou PALAUÉcrit par Christian HUETZ DE LEMPS ‱ 1 608 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Un peuplement ancien et une histoire coloniale mouvementĂ©e" 
 Palaos, de par sa position occidentale, la plus proche de l'Asie de tous les archipels ocĂ©aniens, a Ă©tĂ© peuplĂ©e trĂšs tĂŽt par les MicronĂ©siens, venus probablement des Philippines Ă  une date controversĂ©e, entre 2500 et 1000 av. Sont venus s'agrĂ©ger des Ă©lĂ©ments mĂ©lanĂ©siens, polynĂ©siens, malais, qui donnent une population trĂšs composite malgrĂ© son nombre restreint. Si la majoritĂ© de la populati [
] Lire la suitePANAMÁÉcrit par David GARIBAY, Lucile MÉDINA-NICOLAS, Alain VIEILLARD-BARON ‱ 9 933 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Le PanamĂĄ sous l'influence de Manuel Noriega" 
 Jusqu'en 1989, la vie politique du PanamĂĄ est marquĂ©e par l'influence des militaires, et tout particuliĂšrement de Manuel Noriega, vĂ©ritable homme fort du pays, qui n'hĂ©site pas Ă  intervenir directement pour faire ou dĂ©faire les gouvernements, en plaçant des hommes Ă  sa solde, remplacĂ©s dĂšs qu'ils manifestent une vellĂ©itĂ© d'autonomie. En aoĂ»t 1982, le prĂ©sident Royo est contraint Ă  la dĂ©mission, i [
] Lire la suitePANAMÁ CANAL DEÉcrit par Wayne D. BRAY, Burton L. GORDON, Norman J. PADELFORD, William E. WORTHINGTON Jr., Universalis ‱ 2 908 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le statut du canal" 
 Le traitĂ© Hay-Bunau-Varilla a soulevĂ©, dĂšs sa signature en 1903, l'indignation des PanamĂ©ens, notamment le point stipulant la concession Ă  perpĂ©tuitĂ© aux États-Unis de la 1 435 km 2 . Celle-ci devient, de fait, une colonie nord-amĂ©ricaine qui coupe en deux le PanamĂĄ c'est un État dans l'État. Washington se voit concĂ©der sans limitation et Ă  perpĂ©tuitĂ© les terres et les eaux nĂ©cessaires au [
] Lire la suitePANAMÉRICANISMEÉcrit par RenĂ© Jean DUPUY ‱ 4 068 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Le panamĂ©ricanisme du bon voisinage" 
 L'avĂšnement au pouvoir, en 1933, du prĂ©sident Roosevelt se produit la mĂȘme annĂ©e que celui de Hitler. La Seconde Guerre mondiale est en marche, et le nouvel hĂŽte de la Maison-Blanche, qui la prĂ©voyait, jugea indispensable de reconquĂ©rir la confiance des rĂ©publiques du Sud afin d'avoir en elles des alliĂ©s sĂ»rs. DĂšs son discours inaugural, il s'adressait Ă  l'AmĂ©rique latine et annonçait la mise en p [
] Lire la suitePARIAS URBAINS. GHETTO, BANLIEUES, ÉTAT L. WacquantÉcrit par StĂ©phanie WOJCIK ‱ 938 mots Dans Parias urbains. Ghetto, banlieues, État traduit de l'anglais par SĂ©bastien Chauvin, La DĂ©couverte, 2006, LoĂŻc Wacquant se propose d'expliciter les mĂ©canismes gĂ©nĂ©riques et les formes spĂ©cifiques de la marginalitĂ© urbaine Ă  travers une comparaison du ghetto noir amĂ©ricain et des banlieues françaises. StructurĂ© en trois parties et neuf chapitres, l'ouvrage a pour objectif ambitieux de tra [
] Lire la suitePARKS ROSA 1913-2005Écrit par Paul LEPIC ‱ 1 474 mots ‱ 1 mĂ©dia Symbole de la lutte pour l’égalitĂ© des Noirs amĂ©ricains, surnommĂ©e la mĂšre du mouvement pour les droits civiques » au moins depuis les annĂ©es 1980, Rosa Parks est bien davantage qu’une couturiĂšre noire fatiguĂ©e qui aurait refusĂ© de cĂ©der sa place Ă  un Blanc dans un bus d’Alabama en 1955. [
] Lire la suitePÉROUÉcrit par François BOURRICAUD, Albert GARCIA, Alain LABROUSSE, Évelyne MESCLIER, ValĂ©rie ROBIN AZEVEDO ‱ 22 338 mots ‱ 7 mĂ©dias Dans le chapitre "DĂ©rive autoritaire et chute du rĂ©gime de Fujimori" 
 Le 26 janvier 1995, la guerre Ă©clate avec l'Équateur dans la zone frontaliĂšre de la cordillĂšre du Condor, disputĂ©e par les deux pays depuis 1941. Le 28 fĂ©vrier, un cessez-le-feu est signĂ© mais il faudra attendre le 26 octobre 1998 pour que Fujimori et son homologue Ă©quatorien, Jamil Mahuad, signent un accord de paix dĂ©finitif. À l'Ă©lection prĂ©sidentielle d'avril 1995, Fujimori est réélu, dĂšs le p [
] Lire la suitePHILIPPINESÉcrit par Philippe DEVILLERS, Manuelle FRANCK, William GUÉRAICHE, Lucila V. HOSILLOS, Jean-Louis VESLOT, Universalis ‱ 21 489 mots ‱ 18 mĂ©dias Dans le chapitre "De la RĂ©publique Ă  la dictature " 
 Manuel Roxas, Ă©lu le 28 mai 1946, devient le troisiĂšme prĂ©sident du Commonwealth et, aprĂšs les cĂ©rĂ©monies d'indĂ©pendance du 4 juillet, le premier prĂ©sident de la III e RĂ©publique 1946-1972. Le nouveau prĂ©sident se trouve confrontĂ© Ă  des problĂšmes intĂ©rieurs et extĂ©rieurs inextricablement mĂȘlĂ©s. Le pays a un cruel besoin d'argent et se tourne vers Washington qui profite de l'opportunitĂ© pour ob [
] Lire la suitePIERCINGÉcrit par Dominique PAQUET ‱ 2 173 mots Dans le chapitre "Le triomphe du piercing" 
 Il faut attendre les annĂ©es 1950-1960 pour que le percement des oreilles des petites filles tombe en dĂ©suĂ©tude, en raison du changement de statut de la femme. L'oreille percĂ©e dĂ©note dĂ©sormais la femme objet, dĂ©corative, soumise Ă  la puissance financiĂšre du mari, ou bien encore la vulgaritĂ© des classes populaires. Dans le mĂȘme temps, elle est rĂ©habilitĂ©e aux États-Unis par des groupes marginaux, [
] Lire la suitePOPULISMEÉcrit par Pierre-AndrĂ© TAGUIEFF ‱ 8 444 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Populismes agraires et populismes politiques" 
 Une intĂ©ressante tentative de clarification a Ă©tĂ© faite par Margaret Canovan, dans un livre paru en 1981, Populism . Pour mettre de l'ordre dans la diversitĂ© des populismes, elle prĂ©sente une typologie fondĂ©e sur une premiĂšre distinction entre deux grandes catĂ©gories le populisme agraire et le populisme politique. Le populisme agraire est de trois types – Le radicalisme des fermiers des États [
] Lire la suitePORTO RICOÉcrit par Françoise BARTHELEMY, Bernard CASSEN, Claude FOHLEN, T. G. MATHEWS, JosĂ© Luis MENDEZ, KAL WAGENHEIM, O. J. WAGENHEIM, Universalis ‱ 6 044 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Le gouvernement direct des États-Unis 1898-1952" 
 Le rĂ©gime de Porto Rico fut organisĂ© par une sĂ©rie de mesures, Ă©chelonnĂ©es entre 1900 et 1952, dans un sens de plus en plus libĂ©ral. AprĂšs une courte expĂ©rience de gouvernement militaire, la loi Foraker mai 1900 instaura un gouvernement civil, sous l'autoritĂ© du prĂ©sident des États-Unis. La participation des Ă©lĂ©ments locaux y Ă©tait fort rĂ©duite, ce qui entraĂźna immĂ©diatement des demandes pressan [
] Lire la suitePREMIERS HOMMES SUR LA LUNEÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 385 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 25 mai 1961, le prĂ©sident des États-Unis John Fitzgerald Kennedy lance aux SoviĂ©tiques – qui jusqu'alors ont affirmĂ© leur domination en matiĂšre spatiale – mais aussi Ă  la nation amĂ©ricaine tout entiĂšre, un gigantesque dĂ©fi dans un discours au CongrĂšs, il dĂ©clare que cette nation doit se fixer pour objectif de faire atterrir un homme sur la Lune et de le ramener sain et sauf sur la Terre ava [
] Lire la suitePROCHE ET MOYEN-ORIENT CONTEMPORAINÉcrit par Nadine PICAUDOU, Aude SIGNOLES ‱ 21 426 mots ‱ 23 mĂ©dias Dans le chapitre "Le tournant des rĂ©volutions arabes »" 
 L'existence, fin 2010-dĂ©but 2011, de mouvements de protestations populaires massifs contre les dirigeants en place, en Tunisie d'abord, puis en Égypte ainsi que dans d'autres pays de la rĂ©gion, clĂŽt ce moment amĂ©ricain » au Proche-Orient, bien davantage que ne l'avait laissĂ© augurer l'arrivĂ©e du dĂ©mocrate Barack Obama Ă  la tĂȘte de l'administration amĂ©ricaine en 2008. TrĂšs vite, en effet – et mal [
] Lire la suitePROTECTIONNISMEÉcrit par Bernard GUILLOCHON ‱ 6 536 mots Dans le chapitre "La protection de l'agriculture" 
 Le secteur agricole prĂ©sente des spĂ©cificitĂ©s Ă  l'origine d'actions protectionnistes. Le progrĂšs technique y est plus faible que dans l'industrie, les revenus sont fluctuants Ă  cause de l'instabilitĂ© des marchĂ©s et l'activitĂ© agricole possĂšde des dimensions autres que productives. La santĂ© publique, le cadre de vie, l'environnement, l'Ă©quilibre sociologique reposent en partie sur le type d'agricul [
] Lire la suiteQATARÉcrit par AndrĂ© BOURGEY, Philippe DROZ-VINCENT ‱ 5 866 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "Du rĂŽle d'alliĂ© et mĂ©diateur..." 
 L'Ă©mir Hamad, dĂšs son accession au pouvoir, fait de son pays un alliĂ© clĂ© des États-Unis en renforçant la coopĂ©ration de dĂ©fense entre les deux pays, assurant dĂšs 1998 un rĂŽle de base rĂ©gionale avancĂ©e semblable Ă  celui de l'Arabie Saoudite oĂč la contestation interne monte Ă  propos de la prĂ©sence amĂ©ricaine, avec le camp As-Sayliyah une base essentielle de prĂ©positionnement de matĂ©riel. Cet [
] Lire la suiteQUESTION NOIRE AUX ÉTATS-UNIS repĂšres chronologiquesÉcrit par Olivier COMPAGNON ‱ 494 mots 1861 La sĂ©cession de onze États esclavagistes du Sud des États-Unis provoque une guerre civile qui va durer quatre ans. 18 dĂ©cembre 1865 Approbation officielle du 13 e amendement Ă  la Constitution, qui abolit l'esclavage aux États-Unis. À cette date, 95 p. 100 des Noirs amĂ©ricains sont analphabĂštes. 1866 Fondation, dans le Tennessee, du Ku Klux Klan, sociĂ©tĂ© secrĂšte rassemblant des partisans de l [
] Lire la suiteRADICAL GEOGRAPHYÉcrit par Antoine BAILLY, Laurent VIALA ‱ 967 mots L'expression Radical Geography dĂ©signe la nouvelle orientation prise par la gĂ©ographie anglo-saxonne Ă  la fin des annĂ©es 1960. Elle peut ĂȘtre traduite par gĂ©ographie radicale mĂȘme si, en France, un tel changement est moins Ă©tabli. Les intitulĂ©s gĂ©ographie critique et gĂ©ographie sociale y sont prĂ©fĂ©rĂ©s. Dans les faits, la gĂ©ographie radicale est une gĂ©ographie sociale critique. Sociale , parce [
] Lire la suiteREAGAN RONALD 1911-2004Écrit par Pierre MELANDRI, Universalis ‱ 1 195 mots ‱ 2 mĂ©dias Ronald Reagan, ancien acteur de Hollywood entrĂ© tardivement en politique, devient en 1981 le quarantiĂšme prĂ©sident des États-Unis. Sa large victoire Ă©lectorale, qui a surpris les AmĂ©ricains et le monde entier, est l'aboutissement de la montĂ©e du courant conservateur amorcĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1960. En politique intĂ©rieure, Reagan s'attaque au rĂŽle trop important de l'État fĂ©dĂ©ral, notamment en m [
] Lire la suiteREUTHER WALTER PHILIP 1907-1970Écrit par Pascale GRUSON ‱ 1 088 mots Importante personnalitĂ© du syndicalisme amĂ©ricain. D'abord outilleur chez Ford en mĂȘme temps qu'il suivait les cours de la Wayne University de Detroit, Walter Reuther prit part au syndicalisme militant aprĂšs la crise de 1929 et la promulgation du National Recovery Act, lequel marquait la collaboration sous certaines conditions de l'American Federation of Labor Ă  la mise en Ɠuvre du New De [
] Lire la suiteRICKOVER HYMAN GEORGE 1900-1986Écrit par Universalis ‱ 374 mots Amiral amĂ©ricain, nĂ© le 27 janvier 1900 Ă  Makov, en Russie auj. MakĂłw Mazowiecki, en Pologne, mort le 8 juillet 1986 Ă  Arlington Virginie. Hyman George Rickover grandit Ă  Chicago et fait ses Ă©tudes Ă  l'Ă©cole navale d'Annapolis Maryland, dont il sort diplĂŽmĂ© en 1922. Il Ă©tudie ensuite le gĂ©nie Ă©lectrique Ă  l'universitĂ© Columbia, oĂč il obtient sa maĂźtrise en 1929, avant de suivre une formation [
] Lire la suiteROBESON PAUL 1898-1976Écrit par Denis Constant MARTIN ‱ 1 371 mots ‱ 1 mĂ©dia Paul Robeson aurait pu ĂȘtre tout Ă  la fois Louis Armstrong, Ray Sugar » Robinson et, avant l'heure, Sidney Poitier. Il fut effectivement un champion sportif, brillant joueur de base-ball, de basket-ball et, surtout, le premier Noir Ă  avoir fait partie de la prestigieuse Ă©quipe des États-Unis de football amĂ©ricain All-American Football Team en 1917 et 1918. Chanteur, baryton-basse au timbre mag [
] Lire la suiteROCKEFELLER NELSON ALDRICH 1908-1979Écrit par Marie-France TOINET ‱ 916 mots Vice-prĂ©sident des États-Unis, Nelson Rockefeller aimait Ă  se prĂ©senter lui-mĂȘme comme businessman, philanthrope et homme de gouvernement government official ». Petit-fils de John D. Rockefeller, il bĂ©nĂ©ficia de tous les privilĂšges mais souffrit Ă©galement de tous les inconvĂ©nients liĂ©s Ă  cette situation. Son grand-pĂšre amassa ce que l'on a dit ĂȘtre la plus grande fortune privĂ©e au monde il [
] Lire la suiteROSENBERG AFFAIREÉcrit par Marie-France TOINET ‱ 1 061 mots ‱ 1 mĂ©dia Des lustres aprĂšs leur exĂ©cution, en 1953, la culpabilitĂ© des Ă©poux Rosenberg reste Ă  dĂ©montrer. À cette question, les rĂ©ponses demeurent controversĂ©es, le plus souvent marquĂ©es au coin de l'idĂ©ologie coupables si l'on se situe dans une optique anticommuniste... et innocents dans le cas inverse. Faute d'une ouverture des archives du le seul tĂ©moignage d'anciens agents dans leurs mĂ©moire [
] Lire la suiteROSTOW WALT WHITMAN 1916-2003Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE ‱ 875 mots NĂ© Ă  New York, le 7 octobre 1916, d'une famille d'Ă©migrĂ©s juifs russes, Walt Whitman Rostow fait de brillantes Ă©tudes Ă  l'universitĂ© Yale, dont il sort diplĂŽmĂ© Ă  dix-neuf ans. À Oxford, une bourse lui permet de prĂ©parer son doctorat d'Ă©conomie. Sa carriĂšre d'enseignant, commencĂ©e en 1940 Ă  l'universitĂ© Columbia de New York, est interrompue par la Seconde Guerre mondiale, quand il part en Europe au [
] Lire la suiteROUMANIEÉcrit par Mihai BERZA, Catherine DURANDIN, Alain GUILLERMOU, Gustav INEICHEN, Edith LHOMEL, Philippe LOUBIÈRE, Robert PHILIPPOT, Valentin VIVIER ‱ 35 002 mots ‱ 16 mĂ©dias Dans le chapitre "Le retour d'Iliescu et l'entrĂ©e dans l' 
 Les Ă©lections de dĂ©cembre 2000 opposent, au second tour, Ion Iliescu et un candidat, Corneliu Vadim Tudor Parti de la Grande Roumanie, qui tient Ă  la fois de l'extrĂȘme droite et de l'extrĂȘme gauche, en ce qu'il rappelle le national-communisme » de l'Ă©poque de Ceaußecu dont il fut un chantre. Iliescu est Ă©lu, comme un moindre mal, par une majoritĂ© d'intellectuels, de dĂ©mocrates de droite et de [
] Lire la suiteRUSSIE Le territoire et les hommes La FĂ©dĂ©ration de RussieÉcrit par Myriam DÉSERT, Universalis ‱ 14 468 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "Aux cĂŽtĂ©s de l'Occident contre le terrorisme" 
 DĂšs l'arrivĂ©e de Vladimir Poutine Ă  la tĂȘte du gouvernement, le thĂšme de la lutte antiterrorisme devient central dans la politique Ă©trangĂšre russe. Avec la reprise des combats en TchĂ©tchĂ©nie, mĂȘme si la prĂ©sence de 15 millions de citoyens de tradition musulmane dans le pays impose une minoration de la rhĂ©torique anti-islamique, le nouveau Premier ministre s'applique Ă  protĂ©ger les frontiĂšres avec [
] Lire la suiteRYĆȘKYĆȘÉcrit par Pierre TROLLIET ‱ 626 mots ‱ 1 mĂ©dia L'archipel des RyĆ«kyĆ« comprend une soixantaine d'Ăźles qui s'Ă©grĂšnent sur 1 100 kilomĂštres entre l'Ăźle de KyĆ«shĆ« et TaĂŻwan ; ces Ăźles couvrent au total 3 317 kilomĂštres carrĂ©s. Elles se rĂ©partissent en trois groupes au nord, les Ăźles Amami, qui couvrent 1 221 kilomĂštres carrĂ©s ; au centre, Okinawa, groupe d'Ăźles principal, est la plus peuplĂ©e avec prĂšs de 1 362 000 habitants en 2005 ; au sud, les [
] Lire la suiteSAISON CYCLONIQUE 2017 DANS L'ATLANTIQUE NORDÉcrit par Gabriel GACHELIN ‱ 1 694 mots ‱ 4 mĂ©dias Selon l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale, la saison cyclonique dans l’Atlantique nord s’étend du 1 er juin au 30 novembre. D’aprĂšs les prĂ©visions de plusieurs instituts mĂ©tĂ©orologiques, on s’attendait Ă  une saison 2017 ordinaire, c’est-Ă -dire proche par le nombre et l’intensitĂ© de la moyenne des tempĂȘtes et ouragans cyclones rĂ©pertoriĂ©s entre 1981 et 2010 environ douze tempĂȘtes nommĂ©es, s [
] Lire la suiteSALVADOR ELÉcrit par NoĂ«lle DEMYK, David GARIBAY, Universalis ‱ 9 427 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Le Salvador de l'aprĂšs-guerre paix, stagnation Ă©conomique et violence" 
 L'intervention des Nations unies, pour encadrer la fin de la nĂ©gociation et jouer activement un rĂŽle de mĂ©diateur puis de garant de la paix, ainsi que le processus politique et militaire sont prĂ©sentĂ©s comme des succĂšs. Mais certains programmes prĂ©vus dans les accords de paix, notamment ceux pour la rĂ©intĂ©gration des anciens combattants dans la sociĂ©tĂ©, connaissent de sĂ©rieux problĂšmes. La rĂ©inser [
] Lire la suiteSATELLITES ESPIONSÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 5 218 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "De Spoutnik-1 Ă  la National Geospatial-Intelligence Agency" 
 Entre 1957, qui voit le double lancement par Moscou de son premier missile balistique intercontinental le R-7, et de Spoutnik-1, et 1991, date de la disparition de l' 60 p. 100 des satellites amĂ©ricains et 77 p. 100 des satellites soviĂ©tiques sont Ă  vocation militaire. De 1962 Ă  1987, l' a mis sur orbite 712 satellites de reconnaissance photographique sur 1 601 satell [
] Lire la suiteSCHELLING THOMAS CROMBIE 1921-2016Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE ‱ 1 288 mots ThĂ©oricien du concept de dissuasion et de son application aux relations internationales, le professeur amĂ©ricain Thomas Crombie Schelling a dĂ©clenchĂ© une vive polĂ©mique le jour oĂč il a reçu le prix Nobel d'Ă©conomie 2005, conjointement Ă  l'IsraĂ©lien Robert Aumann. L'attribution de cette rĂ©compense a non seulement ravivĂ© une critique rĂ©currente sur les orientations idĂ©ologiques du prix de la Banque [
] Lire la suiteSCHLESINGER ARTHUR M. Jr 1917-2007Écrit par Universalis ‱ 503 mots Historien amĂ©ricain et conseiller spĂ©cial de John F. Kennedy. Arthur Bancroft Schlesinger, qui prendra plus tard le nom d'Arthur Meier Schlesinger, Jr., est nĂ© le 15 octobre 1917 Ă  Columbus Ohio. Il est le fils d'Arthur Schlesinger, historien cĂ©lĂšbre. Il sort diplĂŽmĂ© d'histoire Ă  Harvard en 1938 et se fait remarquer avec la parution en 1939 de sa biographie sur Orestes A. Brownson A Pilgrim's [
] Lire la suiteSERVICES SECRETSÉcrit par Pascal LE PAUTREMAT ‱ 8 742 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "CompĂ©titions et rivalitĂ©s durant la guerre froide" 
 Aux États-Unis, avec la fin du second conflit mondial, l' est dissous le 1 er octobre 1945. Toutefois, Ă  la fin de la mĂȘme annĂ©e, le prĂ©sident Harry Truman reconstitue d'urgence un pĂŽle de renseignement au profit de la Maison Blanche, convaincu d'une difficile cohabitation avec le monde communiste, menaçant la sĂ©curitĂ© des États-Unis. Les sections en charge de l'espionnage et du contre-espi [
] Lire la suiteSOUDANÉcrit par Alain GASCON, Roland MARCHAL, Universalis ‱ 12 406 mots ‱ 10 mĂ©dias Dans le chapitre "La trajectoire du pouvoir" 
 Si, formellement, c’est la troisiĂšme fois que des militaires parviennent au pouvoir Ă  Khartoum, la nouvelle donne n'a que peu Ă  voir avec les expĂ©riences antĂ©rieures. Les officiers supĂ©rieurs de l'armĂ©e sont absents et le nouveau dirigeant de la junte, le gĂ©nĂ©ral Omar el-BĂ©chir, est un officier largement inconnu, de plus issu d'une arme sans grand prestige les parachutistes. Quelques mois suffi [
] Lire la suiteSTATIONS ORBITALESÉcrit par Jacques VILLAIN ‱ 8 694 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La relĂšve de Mir de Freedom Ă  la Station spatiale internationale" 
 Depuis longtemps, la relĂšve de Mir Ă©tait envisagĂ©e. Non pas du cĂŽtĂ© soviĂ©tique, mais du cĂŽtĂ© amĂ©ricain. En effet, alors que l' s'apprĂȘtait Ă  mettre Mir sur orbite, le prĂ©sident des États-Unis Ronald Reagan avait demandĂ© en avril 1983 Ă  la d'Ă©tablir un projet de station. Le 25 janvier 1984, c'est-Ă -dire dix ans aprĂšs la fin de l'exploitation de Skylab, la seule station amĂ©ricaine j [
] Lire la suiteSTEVENSON ADLAI EWING 1900-1965Écrit par AndrĂ© KASPI ‱ 310 mots Petit-fils d'un vice-prĂ©sident des États-Unis et fils d'un homme politique de l'Illinois, Adlai Ewing Stevenson, avocat de profession, opte sans hĂ©sitation pour les affaires publiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il remplit diverses missions dans le domaine Ă©conomique et, en 1948, il se fait Ă©lire gouverneur de l'Illinois. C'est un fervent supporter du prĂ©sident Truman. En 1952, le Parti d [
] Lire la suiteSUFFRAGE UNIVERSELÉcrit par Dominique CHAGNOLLAUD ‱ 4 493 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre " Du principe d'universalitĂ© Ă  son application" 
 En dĂ©mocratie, le vote est devenu un droit librement exercĂ© mais reste formellement un devoir » pour lutter contre l'abstentionnisme, le vote est parfois obligatoire en Belgique depuis 1893, en Australie depuis 1924 jusqu'Ă  rĂ©cemment, exemples suivis par le Luxembourg, le Danemark, la GrĂšce, la Turquie, le BrĂ©sil et par quelques cantons suisses. Si le manquement est assorti de sanctions adm [
] Lire la suiteSURFÉcrit par Jean-Pierre AUGUSTIN ‱ 1 385 mots ‱ 3 mĂ©dias On sait relativement peu de chose des origines du surf, dans lequel Jack London voyait le sport roi des rois naturels de la terre ». Selon Luc Lueras, c'est vraisemblablement dans les Ăźles du Pacifique que ces jeux ont dĂ©butĂ© sous le nom de kaha nahu . Dans la premiĂšre moitiĂ© du xix e siĂšcle, les missions protestantes qui participent Ă  la conquĂȘte des Ăźles Hawaii portent un regard critique sur [
] Lire la suiteSYRIEÉcrit par Fabrice BALANCHE, Jean-Pierre CALLOT, Philippe DROZ-VINCENT, Philippe RONDOT, Charles SIFFERT, Universalis ‱ 37 006 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Un conflit dans l’impasse ?" 
 En 2013, le soulĂšvement syrien, qui est devenu violent et de plus en plus confessionnel, s’est transformĂ© en une guerre civile. En outre, il revĂȘt une dimension de guerre rĂ©gionale, une forme de guerre froide entre, d’un cĂŽtĂ© l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar tous n’étant pas sur des positions identiques contre le rĂ©gime syrien appuyĂ©s par la France trĂšs en avant, le Royaume-Uni et les É [
] Lire la suiteTERRORISMEÉcrit par GĂ©rard CHALIAND, Pierre DABEZIES, Sylvia PREUSS-LAUSSINOTTE, Jean SERVIER ‱ 13 272 mots ‱ 9 mĂ©dias Dans le chapitre "Le recours Ă  la torture" 
 L' interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dĂ©gradants est prĂ©vue par des conventions spĂ©cifiques Convention contre la torture de l'ONU, 10 dĂ©cembre 1984 ; Convention europĂ©enne contre la torture, 26 novembre 1987 et dans des dispositions prĂ©cises de traitĂ©s plus gĂ©nĂ©ralistes article 3 de la convention de GenĂšve sur les prisonniers de guerre, qui ressort du droit humanitaire [
] Lire la suiteTHAÏLANDEÉcrit par Jean BOISSELIER, Achille DAUPHIN-MEUNIER, Christian LECHERVY, Christian TAILLARD, Solange THIERRY, Universalis ‱ 24 737 mots ‱ 17 mĂ©dias Dans le chapitre "La dictature militaire 1957-1973" 
 Le retour au pouvoir du marĂ©chal Phibun sonne le glas du rĂ©gime constitutionnel inaugurĂ© en 1932. Pendant prĂšs de dix ans, les chefs de l'armĂ©e de terre, la marine qui tente en juin 1951 de rĂ©tablir Pridi et la police complotent. NĂ©anmoins, la rĂ©alitĂ© du pouvoir est entre les mains du gĂ©nĂ©ral Sarit Thanarat, qui contrĂŽle les forces terrestres, et du chef de la police, le gĂ©nĂ©ral Phao Siyanon. D [
] Lire la suiteTHATCHERISME ET REAGANOMICSÉcrit par Francis DEMIER ‱ 294 mots ‱ 1 mĂ©dia À la suite de la deuxiĂšme crise pĂ©troliĂšre, en 1979, la prioritĂ© est donnĂ© Ă  la lutte contre l'inflation. Mais, au-delĂ , c'est toute une politique hĂ©ritĂ©e de l'aprĂšs-guerre et considĂ©rĂ©e comme dĂ©favorable au profit et Ă  l'investissement qui est condamnĂ©e par Margaret Thatcher, au pouvoir en Grande-Bretagne de 1979 Ă  1990. Celle-ci mĂšne une politique rĂ©solument libĂ©rale, hostile Ă  tout l'hĂ©ritage [
] Lire la suiteTHINK TANKSÉcrit par Keith DIXON ‱ 4 211 mots Dans le chapitre " Tournant nĂ©olibĂ©ral" 
 Au regard de ce parti pris de neutralitĂ©, la crĂ©ation en Suisse de la SociĂ©tĂ© du Mont-PĂšlerin en 1947, reprĂ©sente une rupture. Ce think tank revĂȘtait des caractĂ©ristiques trĂšs en avance sur son temps , tant en raison de sa composition, trĂšs internationale, que de ses visĂ©es, qui traduisaient une forte cohĂ©sion idĂ©ologique autour d'une conception prĂ©cise du monde social et de sa nĂ©cessai [
] Lire la suiteTIMEÉcrit par Christine BARTHET ‱ 1 004 mots Premier Ă©lĂ©ment d'un gigantesque empire de presse dont l'histoire est intimement liĂ©e Ă  l'action d'une des plus fortes personnalitĂ©s du journalisme amĂ©ricain, Henry R. Luce 1903-1967, et Ă  son ami Britton Hadden 1898-1929. La crĂ©ation du Time Weekly News en 1923 correspond pour eux Ă  une rĂ©flexion approfondie sur les fonctions du quatriĂšme pouvoir » la presse. Les gens ne sont en effet pa [
] Lire la suiteTIMOR ORIENTALÉcrit par Françoise CAYRAC-BLANCHARD, FrĂ©dĂ©ric DURAND, Universalis ‱ 4 747 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Du Portugal Ă  l'IndonĂ©sie" 
 AttirĂ©s par le prĂ©cieux bois de santal, les Portugais Ă©taient arrivĂ©s Ă  Timor dĂšs le dĂ©but du xvi e siĂšcle. Issus du mĂ©tissage, les Portugais noirs » ou Topasses » ont jouĂ© un rĂŽle important jusqu'au xviii e siĂšcle. Les missions catholiques ont aussi Ă©tĂ© trĂšs actives. Mais, en raison des rĂ©voltes de chefs locaux Liurai et des attaques des NĂ©erlandais, ce n'est qu'au dĂ©but du xx e siĂšcle q [
] Lire la suiteTOLÉRANCE ZÉROÉcrit par Laurent MUCCHIELLI ‱ 2 682 mots Dans le chapitre "À l'origine de la tolĂ©rance zĂ©ro » une rĂ©organisation de la police new-yorkaise" 
 L'histoire commence avec l'expĂ©rience de sĂ©curisation du mĂ©tro de New York par deux policiers aux mĂ©thodes innovantes William Bratton et Jack Maple, durant la premiĂšre moitiĂ© des annĂ©es 1990. Il s'agit pour la police de ne plus se contenter de rechercher les dĂ©linquants signalĂ©s mais d'ĂȘtre beaucoup plus prĂ©sente sur le terrain afin d'arrĂȘter plus systĂ©matiquement les fraudeurs, les droguĂ©s, le [
] Lire la suiteTRUMBO DALTON 1905-1976Écrit par Patrick BRION ‱ 605 mots ‱ 1 mĂ©dia NĂ© Ă  Montrose dans le Colorado États-Unis et mort Ă  Hollywood, Dalton Trumbo est cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© l'un des Dix d'Hollywood », c'est-Ă -dire l'une des principales victimes de la chasse aux sorciĂšres » qui s'abattit au cours des annĂ©es 1950 sur l'industrie cinĂ©matographique amĂ©ricaine. C'est en 1935 que Dalton Trumbo entre Ă  la Warner Bros comme lecteur, aprĂšs avoir Ă©tĂ© emballeur dans une [
] Lire la suiteTRUMP DONALD 1946- Écrit par Alix MEYER, Vincent MICHELOT ‱ 2 274 mots ‱ 3 mĂ©dias L’homme d'affaires amĂ©ricain Donald Trump est le 45 e prĂ©sident des États-Unis 2017-2021. À l’issue d’une prĂ©sidence trĂšs controversĂ©e, il Ă©choue Ă  se faire réélire et termine son mandat dans l’opprobre. Son refus d’accepter sa dĂ©faite dans les urnes est Ă  l’origine d’une Ă©meute insurrectionnelle contre le CongrĂšs des États-Unis le 6 janvier 2021. [
] Lire la suiteTURQUIEÉcrit par Michel BOZDÉMIR, Ali KAZANCIGIL, Robert MANTRAN, Élise MASSICARD, Jean-François PÉROUSE, Universalis ‱ 37 002 mots ‱ 22 mĂ©dias Dans le chapitre "Le coup d'État militaire du 12 septembre 1980" 
 Cette intervention ne constitua pas vraiment une surprise, dans la mesure oĂč dĂšs janvier 1980 les chefs militaires avaient mis les politiciens civils trĂšs sĂ©rieusement en garde. Devant l'incapacitĂ© de la classe politique de rĂ©agir efficacement aux pĂ©rils qui menaçaient le pays, les militaires passĂšrent Ă  l'action le 12 septembre 1980. La junte se constitua en un Conseil national de sĂ©curitĂ©, comp [
] Lire la suiteVACCINATIONÉcrit par Françoise SALVADORI, Laurent-Henri VIGNAUD ‱ 7 724 mots ‱ 6 mĂ©dias Dans le chapitre "Vaccination et dĂ©veloppement d’une politique universelle de santĂ© " 
 AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le terrain paraĂźt favorable Ă  une coopĂ©ration internationale sur tous les plans, et la santĂ© semble un terrain d’entente et d’optimisme. La nouvelle Organisation des Nations unies se dote en 1948 d’une agence visant au meilleur Ă©tat de santĂ© » pour tous les peuples du monde, l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS, qui inscrit dans sa Constitution un nouveau [
] Lire la suiteVANCE CYRUS 1917-2002Écrit par Universalis ‱ 162 mots Homme politique amĂ©ricain. Avocat Ă  New York, Cyrus Vance offre ses services au Parti dĂ©mocrate en 1957. Sous les prĂ©sidences de Kennedy et de Johnson, il exerce des fonctions ministĂ©rielles, notamment Ă  la DĂ©fense. Dans ce cadre, il mĂšne Ă  bien de dĂ©licates nĂ©gociations de paix. En 1977, Jimmy Carter, qui vient d'entrer Ă  la Maison-Blanche, le nomme secrĂ©taire d'État. Il dĂ©missionne quatre ans p [
] Lire la suiteVIETNAMÉcrit par Philippe DEVILLERS, Pierre-Bernard LAFONT, NGUYÊN TRÂN HUÂN, MichĂšle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Matthieu SALOMON, StĂ©phanie SOUHAITÉ, Christian TAILLARD, Universalis ‱ 46 789 mots ‱ 37 mĂ©dias Dans le chapitre "Insurrection au Sud" 
 C'est l'Ă©volution du rĂ©gime sudiste, non l'initiative du Nord, qui allait crĂ©er une situation nouvelle. À partir de 1957, Diem structure davantage son rĂ©gime et lui donne comme principale base politique un parti dominant, le Can-Lao Nhan-Vi parti personnaliste, une puissante police secrĂšte et une armĂ©e, soutien de la bureaucratie. Il s'assigne pour objectif la liquidation totale de l'infrastruct [
] Lire la suiteVIETNAM GUERRE DU 1959-1975repĂšres chronologiquesÉcrit par Olivier COMPAGNON ‱ 300 mots 26 avril-21 juillet 1954 La confĂ©rence de GenĂšve qui met un terme Ă  la guerre d'Indochine, dĂ©cide le partage provisoire du Vietnam en deux zones d'administration distinctes, de part et d'autre du 17 e parallĂšle. Juillet 1956 Le Sud-Vietnam refuse d'organiser les Ă©lections prĂ©vues par les accords de GenĂšve en vue de la rĂ©unification du pays. FĂ©vrier 1959 Les communistes sud-vietnamiens lancent [
] Lire la suiteWALTERS RONALD W. 1938-2010Écrit par Universalis ‱ 245 mots Universitaire et militant amĂ©ricain, Ronald W. Walters participa activement au mouvement pour les droits civiques. Ronald William Walters naĂźt le 20 juillet 1938 Ă  Wichita, au Kansas. PrĂ©sident des jeunes militants locaux de l'Association nationale pour le progrĂšs des gens de couleur National Association for the Advancement of the Colored People, Ă  Wichita en 1958, il organise l'un d [
] Lire la suiteWALZER MICHAEL 1935- Écrit par JoĂ«l ROMAN ‱ 1 053 mots Michael Walzer est nĂ© le 13 mars 1935 Ă  New York. Philosophe, professeur Ă  l'Institute for Advanced Study de Princeton, codirecteur de la revue Dissent , il reprĂ©sente une des figures les plus marquantes de la gauche intellectuelle aux États-Unis. Philosophe politique, il est aussi un penseur engagĂ©, depuis la guerre du Vietnam jusqu'Ă  des Ă©vĂ©nements tels que les attentats du 11 septembre 2001, le [
] Lire la suiteWARREN EARL 1891-1974Écrit par AndrĂ© KASPI ‱ 559 mots Homme politique amĂ©ricain, Earl Warren occupa notamment le poste de gouverneur de Californie de 1942 Ă  1953 et fut candidat Ă  la vice-prĂ©sidence, sur le ticket rĂ©publicain, aux Ă©lections de 1948. Pourtant, il demeurera, dans l'histoire de son pays, le chef d'une Cour suprĂȘme chief justice qui, pendant seize annĂ©es 1953-1969, contribua Ă  transformer les relations politiques et raciales Ă  l'in [
] Lire la suiteWASHINGTON HAROLD 1922-1987Écrit par HervĂ© KEMPF ‱ 718 mots Harold Washington a symbolisĂ© l'arrivĂ©e des Noirs au premier rang de la scĂšne politique des États-Unis. En devenant en 1983 maire de Chicago, il tĂ©moignait de leur importance dans le dĂ©bat politique ; en le restant en 1987, il dĂ©montrait leur compĂ©tence. Depuis cette premiĂšre Ă©lection, un autre Noir, Tom Bradley, est devenu maire de Los Angeles, Jesse Jackson a pu prĂ©tendre sans ridicule partic [
] Lire la suiteWASHINGTON, villeÉcrit par Laurent VERMEERSCH ‱ 1 656 mots ‱ 1 mĂ©dia Capitale fĂ©dĂ©rale et sixiĂšme agglomĂ©ration des États-Unis , avec 6,2 millions d'habitants en 2018 702 000 dans la ville mĂȘme, Washington DC District of Columbia est le maillon mĂ©ridional de la mĂ©galopole BosWash Boston-Washington, situĂ©e au nord-est du pays . ÉdifiĂ©e sur la rive gauche du Potomac, Ă  180 kilomĂštres de son dĂ©bouchĂ© dans la vaste baie de Chesapeake ouvrant sur l’Atlantique, ell [
] Lire la suiteWAYBURN EDGAR 1906-2010Écrit par Universalis ‱ 330 mots DĂ©fenseur de l'environnement amĂ©ricain, Edgar Wayburn reçut en 1999 la Presidential Medal of Freedom pour son rĂŽle majeur dans la prĂ©servation de plus de 40 millions d'hectares de terres sauvages en AmĂ©rique du Nord. NĂ© le 17 septembre 1906 Ă  Macon, en Georgie, Edgar Wayburn sort diplĂŽmĂ© de la facultĂ© de mĂ©decine de Harvard Ă  l'Ăąge de vingt-trois ans, puis s'installe en Californie oĂč il commence Ă  [
] Lire la suiteWEINBERGER CASPAR WILLARD 1917-2006Écrit par Universalis ‱ 176 mots Homme politique amĂ©ricain. DiplĂŽmĂ© en droit de Harvard en 1941, Caspar Weinberger s'enrĂŽle dans l'armĂ©e amĂ©ricaine et combat en Nouvelle-GuinĂ©e, terminant son service Ă  l'Ă©tat-major du gĂ©nĂ©ral MacArthur. Élu en 1952 dĂ©putĂ© rĂ©publicain dans l'État de Californie, il y fait figure d'agent purificateur des milieux dirigeants. Sa carriĂšre de conservateur intransigeant sera consacrĂ©e par le prĂ©sident N [
] Lire la suiteWILKINS ROY 1901-1981Écrit par Marie-France TOINET ‱ 643 mots Petit-fils d'esclave, nĂ© Ă  Saint Louis dans le Missouri, Roy Wilkins, devenu orphelin trĂšs jeune, fut Ă©duquĂ© par un oncle, dans le Minnesota. ÉlevĂ© dans la petite bourgeoisie noire, il acquiert les qualitĂ©s de tĂ©nacitĂ©, de persĂ©vĂ©rance et de patience qui caractĂ©risent celle-ci. Il n'en est pas moins conscient de l'injustice et de la discrimination que subit sa race ; cette bourgeoisie noire, en e [
] Lire la suiteWOUNDED KNEE dĂ©c. 1890Écrit par Universalis ‱ 626 mots ‱ 1 mĂ©dia Wounded Knee dĂ©signe un hameau et une crique situĂ©s sur la rĂ©serve indienne de Pine Ridge, au sud-ouest de l'État du Dakota du Sud, aux États-Unis. Ce fut le lieu de deux affrontements entre Indiens d'AmĂ©rique du Nord et reprĂ©sentants du pouvoir fĂ©dĂ©ral. Le 29 dĂ©cembre 1890, plus de 200 Sioux, hommes, femmes et enfants, Ă©taient massacrĂ©s par des soldats amĂ©ricains lors de la bataille » de Wounde [
] Lire la suiteYÉMENÉcrit par Laurent BONNEFOY, AndrĂ© BOURGEY, Serge CLEUZIOU ‱ 14 258 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "La variable Al-Qaida" 
 Les attentats du 11 septembre 2001 Ă  New York et Washington inaugurent au YĂ©men une nouvelle phase marquĂ©e par la centralitĂ© de la question de la lutte antiterroriste. DĂšs octobre 2000, l'attentat attribuĂ© Ă  Al-Qaida contre le navire de guerre amĂ©ricain USS Cole en rade d'Aden a placĂ© le pays dans une situation dĂ©licate, notamment parce que la coopĂ©ration entre le dĂ©pĂȘchĂ© sur place pour [
] Lire la suiteYENÉcrit par Sophie BRANA, Dominique LACOUE-LABARTHE ‱ 7 691 mots Dans le chapitre "Le taux de change fixe" 
 AprĂšs sa capitulation, le Japon perd ses conquĂȘtes territoriales, et sa capacitĂ© de production est rĂ©duite d'un tiers par rapport Ă  l'avant-guerre. La population est au bord de la famine, le marchĂ© noir et l'inflation renforcent la pĂ©nurie, la balance des opĂ©rations courantes connaĂźt un profond dĂ©ficit. La dette publique dĂ©passe 200 p. 100 du PIB en 1945. Les encaisses monĂ©taires accumulĂ©es sans [
] Lire la suiteYOUGOSLAVIEÉcrit par Christophe CHICLET, Catherine LUTARD, Robert PHILIPPOT, Universalis ‱ 15 297 mots ‱ 14 mĂ©dias Dans le chapitre " L'Ă©clatement de la Yougoslavie et la fin de la fĂ©dĂ©ration" 
 Bien avant la disparition de la rĂ©publique socialiste fĂ©dĂ©rative de Yougoslavie en 1991-1992, les ferments de la dĂ©sintĂ©gration Ă©taient Ă  l'Ɠuvre. SĂ©cessions et guerres se sont multipliĂ©es sur la quasi-totalitĂ© du territoire yougoslave. Par un effet de dominos, les combats ont glissĂ© du nord vers le sud, partant de la SlovĂ©nie en 1991, pour atteindre le Kosovo en 1998 et la MacĂ©doine en 2001 . Pen [
] Lire la suiteZIMBABWEÉcrit par Daniel COMPAGNON, Philippe GERVAIS-LAMBONY, Franck MODERNE, Universalis ‱ 16 900 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "L'impuissance des Occidentaux" 
 Face Ă  cette dĂ©rive, la communautĂ© internationale est impuissante. La controverse publique avec le gouvernement britannique de Tony Blair, grossiĂšrement insultĂ© par le prĂ©sident zimbabwĂ©en, conduit vite Ă  un affrontement avec l'UE et le Commonwealth. Le Royaume-Uni et l'Australie obtiennent la suspension du Zimbabwe des mĂ©canismes de coopĂ©ration du Commonwealth en dĂ©cembre 2003 aprĂšs neuf mois d [
] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 articlesSERPENT À PLUMES3 articlesCANON À ÉLECTRONS3 articlesVIELLE À ROUE3 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XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CƒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e1 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-18724 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François RenĂ© de Chateaubriand1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico GarcĂ­a Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ƒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA2 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă  15727 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 DĂ©lĂ©gation Ă  l'amĂ©nagement du territoire et Ă  l'action rĂ©gionale1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 Ă  nos jours210 articlesROME, des origines Ă  la RĂ©publique1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 Ă  19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio Ă  Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ƒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser europĂ©en Ă  Ă©lectrons libres et Ă  rayons X4 articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă  13811 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 Ă  nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 Ă  1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 Ă  1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 Ă  194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă  19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLÄȘ
Lacitation la plus longue sur « Ă©ternelle jeunesse » est : « L'Ă©ternelle jeunesse est impossible : mĂȘme s'il n'y avait aucun obstacle, l'observation de soi-mĂȘme la rendrait impossible. » (Franz Kafka). Un des charmes de la jeunesse, c‘est de se croire Ă©ternelle. Il
22 fĂ©vrier 2010 1 22 /02 /fĂ©vrier /2010 0900 Être jeune... La jeunesse n'est pas une pĂ©riode de la vie, Elle est un Ă©tat d'esprit, un effet de la volontĂ©, Une qualitĂ© de l'imagination, une intensitĂ© Ă©motive, Une victoire du courage sur la timiditĂ©, du goĂ»t de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre d'annĂ©es. On devient vieux parce qu'on a dĂ©sertĂ© son idĂ©al. Les annĂ©es rident la peau, renoncer Ă  son idĂ©al ride l'Ăąme. Les prĂ©occupations, les doutes, les craintes et les dĂ©sespoirs sont les ennemis qui, Lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussiĂšre avant la mort. Jeune est celui qui s'Ă©tonne et s'Ă©merveille. Il demande, comme l'enfant insatiable et aprĂšs ? Il dĂ©fie les Ă©vĂ©nements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous ĂȘtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-mĂȘme. Aussi jeune que votre espoir, Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez rĂ©ceptif, RĂ©ceptif Ă  ce qui est beau, bon et grand, RĂ©ceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si un jour, votre cƓur allait ĂȘtre mordu par le pessimisme et rongĂ© par le cynisme, Puisse Dieu avoir pitiĂ© de votre Ăąme de vieillard. GĂ©nĂ©ral Douglas MacArthur - 1945 Published by FABIENNE - dans BEAUX TEXTES PensezĂ  conserver la source de votre texte et merci de donner la rĂ©fĂ©rence de notre site web aux personnes que vous connaissez. Etre jeune « Etre jeune » ne constitue nullement l’apanage exclusif d’une pĂ©riode de la vie. C’est un Ă©tat d’esprit, un effet de la volontĂ©, Une qualitĂ© de l’imagination, une intensitĂ© Ă©motive, Une victoire du courage sur la timiditĂ©, Du goĂ»t
Jeunesse La jeunesse n’est pas une pĂ©riode de la vie, elle est un Ă©tat d’esprit, Un effet de la volontĂ©, une intensitĂ© Ă©motive. Une victoire du courage sur la timiditĂ©, Du gout de l’aventure sur l’amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre d’annĂ©es ; on devient vieux Parce qu’on a dĂ©sertĂ© son idĂ©al. Les annĂ©es rident la peau, renoncer Ă  son idĂ©al ride l’ñme. LesPrĂ©occupations, les doutes, les craintes et les dĂ©sespoirs sont les ennemis qui lentement nous Font pencher vers la terre et devenir poussiĂšre avant la mort. Vous ĂȘtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute, aussi jeune que votre confiance en vous-mĂȘme, Aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez rĂ©ceptifs, rĂ©ceptifs Ă  ce qui est beau, bon et grand. RĂ©ceptifs aux Messages de la nature, de l’homme et de l’infini. Si un jour, votre cƓur allait ĂȘtre mordu par le pessimisme et rongĂ© par le cynisme, puisse Dieu avoir PitiĂ© de votre Ăąme de vieillard. GĂ©nĂ©ral Mac Arthur
Lajeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la
La jeunesse n'est pas une pĂ©riode de la vie, Elle est un Ă©tat d'esprit, un effet de la volontĂ©, Une qualitĂ© de l'imagination, une intensitĂ© Ă©motive, Une victoire du courage sur la timiditĂ©, du goĂ»t de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre d'annĂ©es. On devient vieux parce qu'on a dĂ©sertĂ© son idĂ©al. Les annĂ©es rident la peau, renoncer Ă  son idĂ©al ride l'Ăąme. Les prĂ©occupations, les doutes, les craintes et les dĂ©sespoirs sont les ennemis qui, Lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussiĂšre avant la mort. Jeune est celui qui s'Ă©tonne et s'Ă©merveille. Il demande, comme l'enfant insatiable et aprĂšs ? Il dĂ©fie les Ă©vĂ©nements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous ĂȘtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-mĂȘme. Aussi jeune que votre espoir, Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez rĂ©ceptif, RĂ©ceptif Ă  ce qui est beau, bon et grand, RĂ©ceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si un jour, votre cƓur allait ĂȘtre mordu par le pessimisme et rongĂ© par le cynisme, Puisse Dieu avoir pitiĂ© de votre Ăąme de vieillard.
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