CesrĂ©sultats sont suivis Ă vie, surtout la premiĂšre annĂ©e qui constitue, en principe, le plus gros de la perte de poids. Tous les mois un rendez-vous est pris avec le chirurgien, puis le nutritionniste. Le patient participe activement Ă laEn France, la chirurgie de lâobĂ©sitĂ© concerne environ 45 000 patients par an. Si elle a un effet freinateur », le composant psychologique peut persister. Interview. Par Briac Trebert PubliĂ© le 14 AoĂ»t 22 Ă 1829 mis Ă jour le 17 AoĂ»t 22 Ă 1716 Lâassurance maladie rembourse lâopĂ©ration chirurgicale du bypass et lâhospitalisation Ă hauteur de 70 %. ©Illustration/Adobe StockEn 2017, Ăric a eu recours au bypass, une opĂ©ration qui rĂ©duit lâestomac. Il a perdu 60 kilos. Aujourdâhui, il regrette son choix et son plaisir de manger. Il y a un vĂ©ritable dĂ©calage entre mon esprit et mon corps. Jâai envie de manger, mais mon corps est trop rapidement saturĂ©. Je sais quâen mangeant trop je me fais du mal, mais ça rend la frustration plus tolĂ©rable. Aujourdâhui, je regrette lâopĂ©ration », expliquait-il rĂ©cemment Ă notre rĂ©daction actu quinquagĂ©naire a traversĂ© une importante dĂ©pression et a repris ses mauvaises » habitudes alimentaires. Son estomac est plein dĂšs quâil a terminĂ© son entrĂ©e, alors il essaie de picorer, sans grand succĂšs, et a trĂšs souvent la tĂ©moignage, parmi dâautres, met en avant le problĂšme bien identifiĂ© de la prise en charge psychologique de ces opĂ©rations, car peu de psychologues/psychiatres ont une compĂ©tence dans ce domaine, et notamment dans les troubles du comportement alimentaire », explique Ă le professeur Didier Quilliot, de lâunitĂ© multidisciplinaire de chirurgie de lâobĂ©sitĂ© au CHRU de Nancy. Actu La chirurgie bariatrique connaĂźt un vĂ©ritable engouement en France, est-ce une particularitĂ© française » ? Didier Quilliot Depuis 2013, plus de 40 000 patients se font opĂ©rer chaque annĂ©e, oui. Il y a eu un effet Covid-19 avec moins dâinterventions en 2020, mais ce sont effectivement entre 40 et mĂȘme plutĂŽt plus de 50 000 interventions qui se dĂ©roulent chaque annĂ©e. La France est clairement lâun des pays qui pratique le plus dans le monde la chirurgie bariatrique si lâon se rapporte Ă la population gĂ©nĂ©rale et Ă la population obĂšse, car nous sommes un pays plutĂŽt prĂ©servĂ© par lâobĂ©sitĂ© pour le moment. En France, on opĂšre depuis 1995 environ, donc on a du recul. Et le remboursement joue, Ă©videmment. Lâassurance maladie rembourse lâopĂ©ration chirurgicale du bypass et lâhospitalisation Ă hauteur de 70 %. Lâintervention ne peut nĂ©anmoins Ă©videmment ĂȘtre remboursĂ©e que si le mĂ©decin conseil a acceptĂ© lâopĂ©ration. Quelles sont les techniques » ? DQ La Haute autoritĂ© de santĂ© HAS en a validĂ© trois la sleeve gastrectomy, le bypass gastrique en Y et lâanneau gastrique. En rĂ©sumĂ©, le gastric bypass, comme la sleeve gastrectomy, agissent essentiellement en diminuant la sensation de faim, en renforçant le rassasiement et la satiĂ©tĂ©. Les bypass consistent en une rĂ©duction de la taille de lâestomac associĂ©e Ă un court-circuitage dâune partie de lâestomac et de lâintestin grĂȘle. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, on mange quand on a faim, mais cela nous arrive de manger pour dâautres raisons⊠que souvent on dĂ©finit comme de la gourmandise mais qui cachent en rĂ©alitĂ© une forme de compensation, ou de traitement de nos Ă©motions. Des patients mangent quand ils sont stressĂ©s, angoissĂ©s quand ils ont un mal-ĂȘtre, quand ils ne parviennent pas Ă gĂ©rer leurs Ă©motions⊠La chirurgie a un effet freinateur, mais le composant psychologique peut persister, et câest toute la difficultĂ©. LâInspection gĂ©nĂ©rale des affaires sociales, lâIgas, avait pointĂ© en 2018 un mauvais encadrement » des chirurgies de lâobĂ©sitĂ© en France. Est-ce que des garde-fous » ont Ă©tĂ© mis en place depuis ce rapport ? DQ Il faut avoir en tĂȘte que la chirurgie, câest une chance. En moyenne, avec ces opĂ©rations, les patients gagnent six ans dâespĂ©rance de vie et neuf ans quand il y a un diabĂšte⊠Mais opĂšre-t-on les bons » patients ? SĂ»rement pas. Les diabĂ©tiques de type 2 ou prĂ©diabĂ©tiques, les patients Ă haut risque de complications, devraient ĂȘtre les principaux bĂ©nĂ©ficiaires. Or, aujourdâhui, il reste difficile de convaincre les diabĂ©tologues de considĂ©rer la chirurgie bariatrique, et notamment le gastric bypass, comme un traitement de premiĂšre ligne. En France, les mĂ©decins endocrinologues, diabĂ©tologues, nutritionnistes, ont mis beaucoup de temps Ă sâimpliquer dans la chirurgie bariatrique. Au dĂ©part, probablement en raison dâun manque de preuves, dâun manque de compĂ©tences, et de lâinvestissement du domaine par les chirurgiens. Les Ă©quipes pluridisciplinaires ont tardĂ© Ă se mettre en place et restent encore souvent insuffisamment structurĂ©es. VidĂ©os en ce moment sur ActuLe point faible concerne surtout la prise en charge psychologique ? DQ Oui, car peu de psychologues/psychiatres ont une compĂ©tence dans ce domaine, et notamment dans les troubles du comportement alimentaire. La Haute autoritĂ© de santĂ© HAS rappelle rĂ©guliĂšrement que la chirurgie est un traitement de seconde intention de lâobĂ©sitĂ© â câest-Ă -dire aprĂšs Ă©chec dâun traitement mĂ©dical, nutritionnel, diĂ©tĂ©tique et psychothĂ©rapeutique bien conduit pendant six mois Ă un an â et concerne les patients dont lâindice de masse corporelle IMC est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă 40 kg/m2, ou dont lâIMC est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă 35 kg/m2, associĂ© Ă au moins une comorbiditĂ© susceptible dâĂȘtre amĂ©liorĂ©e aprĂšs la chirurgie. En cas de rĂ©ussite, elle aide Ă une perte de poids importante et persistante. Pourtant, cet acte lourd ne doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© quâĂ lâissue dâune dĂ©cision mĂ©dicale partagĂ©e, avec une information claire sur les techniques existantes, leurs avantages et inconvĂ©nients, leurs consĂ©quences, les complications et sur la nĂ©cessitĂ© dâun suivi mĂ©dical tout au long de la vieâŠ. Mais il y a encore du travail. Les risques sont connus, doivent ĂȘtre prĂ©venus et gĂ©rĂ©s, notamment les risques nutritionnels. Et cela impose un suivi rĂ©gulier obligatoire, encore trop mal organisĂ© en France. En dehors du risque de carence, les principaux risques sont de basculer dans une autre addiction alcool, mĂ©dicaments, substances, jeux, achats, sexeâŠ. ou de dĂ©velopper dâautres troubles psychologiques, comme la dĂ©pression, ainsi, on a observĂ© trois Ă quatre fois plus de suicides suite Ă ces opĂ©rations. La chirurgie seule ne peut pas suffire. La chirurgie de lâobĂ©sitĂ© entraĂźne une perte de poids durable aux rĂ©percussions certaines et visibles sur la vie quotidienne des personnes obĂšses, mais cette intervention peut aussi les remettre en question au plus profond dâelles-mĂȘmes, puisquâelle va dâune part les changer physiquement, et dâautre part les empĂȘcher, en partie de gĂ©rer leur mal-ĂȘtre par la nourriture. La nĂ©cessitĂ©, clairement identifiĂ©e, est celle de prendre en charge les patients de façon pluridisciplinaire et dâinsister sur la prise en charge psychologique. En effet, les troubles du comportement alimentaire sont trĂšs souvent liĂ©s Ă des traumatismes psychologiques anciens. Câest indispensable pour prĂ©venir ainsi tout risque de rechute ou de compensation du symptĂŽme de lâaddiction alimentaire par un autre tout aussi dĂ©vastateur. Mais le manque de psy, formĂ©s, aujourdâhui pose un rĂ©el 30% des postes en psychiatrie ne sont pas pourvus dans les hĂŽpitaux publics, selon la FĂ©dĂ©ration française de article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Suivide la perte de poids. L'amaigrissement est rapide surtout les premiers mois (10 à 15 kg par mois). Il est trÚs important de surveiller et de prévenir l'apparition d'une carence en lien avec
Une Ă©tude rĂ©cente sâintĂ©resse aux stratĂ©gies de contrĂŽle du poids et aux comportements alimentaires, qui influencent fortement le succĂšs de la perte de poids chez les opĂ©rĂ©s. Elle souligne les bons rĂ©sultats obtenus lorsquâun programme post-opĂ©ratoire est en place. Comportements alimentaires et perte de poids aprĂšs la chirurgie bariatrique LâĂ©tude, rĂ©alisĂ©e par une Ă©quipe de chercheurs amĂ©ricains et publiĂ©e dans le journal JAMA Surgery a permis dâanalyser les comportements alimentaires chez 2 022 participants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune opĂ©ration chirurgicale pour lutter contre lâobĂ©sitĂ©. âLes rĂ©sultats de cette Ă©tude suggĂšrent que certains comportements, dont beaucoup sont modifiables, sont associĂ©s avec des diffĂ©rences de perte de poids significatives chez les patients ayant eu recours Ă la chirurgie bariatriqueâ, dĂ©clarent les auteurs. Ils indiquent que le dĂ©veloppement de comportements alimentaires positifs impacte fortement la perte de poids chez les sujets. Quels comportements optimisent la perte de poids ? La chirurgie bariatrique est connue pour entraĂźner une perte de poids, mais le volume de poids perdu peut varier en fonction du mode de vie des individus. Les patients ayant participĂ© Ă lâĂ©tude ont Ă©tĂ© recrutĂ©s entre 2006 et 2009, et suivis jusquâĂ 2012. Ils ont rempli des questionnaires dĂ©taillĂ©s avant la chirurgie, puis chaque annĂ©e jusquâĂ 3 ans aprĂšs lâintervention. 25 critĂšres concernant les habitudes alimentaires, les stratĂ©gies de contrĂŽle du poids, la consommation dâalcool et dâautres indicateurs relatifs Ă leur mode de vie Ă©taient Ă©tudiĂ©s. Parmi ces critĂšres, les comportements nĂ©gatifs qui entraĂźnaient la plus grande variation 16 % Ă©taient le fait de ne pas se peser chaque semaine, de continuer Ă manger lorsquâon se sentait rassasiĂ© et de manger de maniĂšre continue dans la journĂ©e. Cette Ă©tude montre donc lâimportance dâune modification des comportements alimentaires suite Ă la chirurgie. Elle nâadresse pas la question de lâactivitĂ© physique, qui joue pourtant un rĂŽle fondamental dans la perte de poids et son maintien sur le long terme. Si ce critĂšre avait Ă©tĂ© inclus dans lâĂ©tude, il aurait probablement aussi montrĂ© des diffĂ©rences significatives. Les programmes prĂ© et post-opĂ©ratoires sont indispensables Ă la pleine rĂ©ussite de la chirurgie Les auteurs concluent en indiquant que âles programmes structurĂ©s pour modifier les comportements alimentaires aprĂšs la chirurgie bariatrique devraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme une mĂ©thode permettant lâamĂ©lioration de la perte de poids chez les patientsâ. Pour plus dâinformation sur les programmes prĂ© et post-opĂ©ratoires de lâIPCO, contactez-nous. Source Postoperative Behavioral Variables and Weight Change 3 Years After Bariatric Surgery, Mitchell JE, JAMA Surg. 2016 Apr 20
Chirurgiebariatrique mal-absorptive, le bypass cause une perte de poids remarquable, par la malabsorption et lâingurgitation dâune petite quantitĂ© de nourriture avalĂ©e.MĂȘme si dâautre part il y a une restriction gastrique qui entraĂźne la diminution de la quantitĂ© dâaliments ingĂ©rĂ©s.
Bonjour, J'ai subit bypass gastrique en 2009 et j'ai repris 15 kg entre-temps. Je me remets en forme lentement mais sĂ»rement. Je cherche des contacts qui sont dans la mĂȘme situation ou pas ! Lol Juste plus trop envie d'ĂȘtre seule Ă me motiver dans cette nouvelle aventure. Si certaines d'entre vous sont passĂ©s par la chirurgie avec reprise de poids, je serais intĂ©ressĂ©e que l'on partage nos expĂ©riences. Je suis sur Bruxelles, 44 ans, mariĂ©e, un chien et un poisson rouge ! Lol Ă vous ! N'hĂ©sitez pas Ă me rajouter ! Bonne journĂ©e ! 3 CatĂ©gories
Laperte de poids est lâun des objectifs de la chirurgie bariatrique. Le montant de la perte de poids dĂ©pendra de la personne et de la procĂ©dure. Mais cela a tendance Ă ĂȘtre rapide au cours des premiers mois. Au cours des 30 premiers jours aprĂšs la chirurgie bariatrique, la perte de poids moyenne est de 5 Ă 15 livres par semaine. LesLa dĂ©cision de subir une chirurgie bariatrique nâest jamais facile. Dans certains cas, cependant, il peut nây avoir aucune autre option. Quâil sâagisse dâune blessure de longue durĂ©e, dâun problĂšme personnel dĂ©bilitant ou simplement dâun mode de vie malsain. Mais ĂȘtre obĂšse ou obĂšse morbide ne sâest pas produit du jour au lendemain. Et il faudra travailler dur aprĂšs la chirurgie pour atteindre Ă nouveau un poids santĂ©. La chirurgie de perte de poids nâest quâune piĂšce du puzzle. Des Ă©tudes ont montrĂ© que la meilleure façon de perdre jusquâĂ 80% du poids indĂ©sirable est la chirurgie, une alimentation saine et lâexercice. Et pas seulement quelques mois aprĂšs la chirurgie, non plus. Pour atteindre un poids santĂ© et y rester, cela doit ĂȘtre un engagement Ă vie. Exercice AprĂšs une chirurgie bariatrique Chirurgie bariatrique les patients ne participeront pas Ă des triathlons dans les semaines suivant une intervention. Cependant, ils pourront planifier et participer Ă des programmes dâexercices spĂ©cialisĂ©s presque immĂ©diatement. Pour certains, cela pourrait ĂȘtre de se promener dans le quartier pendant 15 Ă 30 minutes par jour. Pour dâautres, il pourrait sâagir de commencer une routine dâexercice impliquant des poids, un entraĂźnement en rĂ©sistance et une amĂ©lioration de la flexibilitĂ© aprĂšs que votre mĂ©decin ou votre physiologiste de lâexercice vous ait donnĂ© le feu vert. Peu importe lâobjectif Ă long terme, soit lâamĂ©lioration cardiovasculaire, soit la construction de la masse musculaire. La chose importante Ă retenir est que votre corps subit un changement massif. Alors commencez lentement. La marche est une bonne premiĂšre Ă©tape pour ainsi dire et peut ĂȘtre accomplie par presque tous les patients. Marcher autour du bloc pendant une semaine, puis lâaugmenter Ă deux blocs si vous le pouvez. Chaque petit morceau aide votre corps Ă sâhabituer Ă lâactivitĂ© â parfois pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es. Rappelez-vous, câest un marathon, pas un sprint. Le type de chirurgie que vous subissez dĂ©terminera Ă©galement la rapiditĂ© avec laquelle vous revenez Ă une activitĂ© quotidienne normale. Vous pourrez Ă©galement reprendre ces activitĂ©s normales immĂ©diatement aprĂšs la chirurgie laparoscopique, une sĂ©rie de petites incisions. Comment Resserrez-Vous La Peau AprĂšs Une Chirurgie De Perte De Poids? AprĂšs 12 mois dâalimentation saine et dâexercice, les patients bariatriques peuvent sâattendre Ă perdre au moins 65% de leur excĂšs de poids. Chez certains patients, cela peut dĂ©passer 100 livres! Cela pourrait entraĂźner un affaissement » de la peau, une condition oĂč lâexcĂšs de peau est laissĂ© aprĂšs une perte de poids massive. Vous vous demandez donc probablement comment resserrer votre peau aprĂšs une chirurgie de perte de poids? La chirurgie esthĂ©tique est une option, bien que de nombreux patients en chirurgie bariatrique prĂ©fĂšrent dâautres Ă©tapes pour resserrer la peau autour de leur estomac, de leurs jambes et de leurs bras. Certains se tournent vers lâentraĂźnement en force pour dĂ©velopper des muscles maigres, ce qui aidera Ă diminuer lâapparence de la peau lĂąche. Dâautres exercices peuvent aider Ă amĂ©liorer la masse musculaire et peut-ĂȘtre Ă redonner une certaine Ă©lasticitĂ© Ă la peau. Ceux-ci incluent la natation, le jogging, le vĂ©lo, le yoga et dâautres exercices aĂ©robiques. Bien que nous ayons dit quâil Ă©tait important de commencer lentement, vous devriez accumuler environ 150 minutes dâactivitĂ© chaque semaine. Cela peut ĂȘtre accompli en faisant de lâexercice 30 minutes par jour, cinq jours par semaine. Travailler avec des experts en perte de poids Rencontrer un physiologiste de lâexercice ne fait que partie du programme WeightWise. Nous adoptons une approche Ă trois volets de la chirurgie bariatrique. De nombreuses installations ne fonctionnent que sur un aspect de la perte de poids. Avec WeightWise, nous adoptons une approche holistique il y a la chirurgie elle-mĂȘme, lâĂ©laboration dâun plan de nutrition et la crĂ©ation dâune routine dâentraĂźnement personnalisĂ©e. Tous les trois travaillent ensemble pour vous aider Ă perdre du poids et Ă garder le poids. Nous tenons Ă souligner quâil ne sâagit pas dâun processus de six mois ou de deux ans. Vous devrez adopter pleinement ce nouveau mode de vie plus sain afin de rĂ©duire le poids. Ce nâest pas un rĂ©gime ou un plan dâentraĂźnement Ă court terme â câest votre nouvelle vie. Consultation initiale Lorsque vous travaillez avec WeightWise, vous rencontrerez dâabord un chirurgien bariatrique. Cette conversation vise Ă vous assurer que vous ĂȘtes un candidat viable pour le programme. Pendant ce temps, le mĂ©decin en saura plus sur vous. Les antĂ©cĂ©dents de santĂ©, les antĂ©cĂ©dents de santĂ© de votre famille et sâil y a des blessures ou des facteurs qui pourraient entraver votre perte de poids. Câest aussi le moment pour vous de poser des questions sur WeightWise. Vous en apprendrez plus sur les diffĂ©rentes procĂ©dures, les dĂ©lais de perte de poids et Ă quoi vous attendre dans les semaines et les mois qui suivent la chirurgie. Si vous avez des prĂ©occupations ou des questions, il est temps de les poser. Plans individuels Si vous ĂȘtes acceptĂ©, vous rencontrerez ensuite un diĂ©tĂ©ticien et un physiologiste de lâexercice. Dans les deux cas, vous discuterez de tout problĂšme pouvant interfĂ©rer avec votre alimentation ou vos besoins en exercice. Par exemple, notre alimentation peut nĂ©cessiter la protĂ©ine maigre prĂ©sente dans le poisson ou la volaille. Ce sera un problĂšme pour un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien. Câest pourquoi nous prenons le temps dâen apprendre davantage sur chaque patient. Bien quâil existe des similitudes dans les rĂ©gimes, les chirurgies bariatriques peuvent nĂ©cessiter des rĂ©gimes et des routines dâentraĂźnement diffĂ©rents. Chaque situation est diffĂ©rente â il nây a pas un seul programme qui sâapplique Ă tout le monde. Tous sous un mĂȘme toit Nous pensons quâavoir accĂšs Ă tous les services en un seul endroit est le moyen le plus avantageux dâavoir une procĂ©dure. Au lieu de faire conduire nos patients partout en ville pour nous rencontrer, une diĂ©tĂ©tiste et un physiologiste de lâexercice Ă diffĂ©rents endroits. En offrant tout en un seul endroit, vous recevrez un plan complet et cohĂ©rent. WeightWise attribue Ă©galement un dĂ©fenseur des patients Ă toutes les personnes acceptĂ©es dans le programme. Ă diffĂ©rents moments, vous pouvez avoir des questions sur la facturation, lâassurance et le recouvrement. Votre dĂ©fenseur des patients sera en mesure de rĂ©pondre Ă ces questions, de fournir une Ă©paule sur laquelle pleurer et dâagir en tant que pom-pom girl personnelle! Vous souhaitez en savoir plus sur nos procĂ©dures bariatriques ou sur le programme dans son ensemble? Assurez-vous de consulter notre sĂ©minaire en ligne gratuit pour voir pourquoi notre programme est si rĂ©ussi, puis prenez rendez-vous. Nous sommes impatients de voir comment nous pouvons vous aider, vous ou un ĂȘtre cher.
Chirurgie. chirurgie pour enlever l'excĂšs de peau peut ĂȘtre presque aussi important que la chirurgie de perte de poids lui-mĂȘme . Il dĂ©pend de la quantitĂ© de poids qui a Ă©tĂ© perdu et la quantitĂ© de peau lĂąche qui s'est accumulĂ©e , ainsi que lĂ oĂč il est sur le corps . Certains patients peuvent avoir une chirurgie mineure qui laisse
INDICATIONS GĂNĂRALES La chirurgie bariatrique peut ĂȘtre envisagĂ©e chez un patient avec un indice de masse corporelle supĂ©rieur ou Ă©gal Ă 40 kg/m2 de façon isolĂ©e ou Ă 35 kg/m2 en prĂ©sence dâune des trois comorbiditĂ©s suivantes un diabĂšte sucrĂ© de type 2, un syndrome dâapnĂ©es du sommeil appareillĂ© ou une hypertension artĂ©rielle rĂ©fractaire Ă trois hypotenseurs. Cette chirurgie ne doit ĂȘtre envisagĂ©e quâaprĂšs lâĂ©chec dâun traitement hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tique, voire mĂ©dicamenteux, bien conduit dau moins 12 mois. Le patient doit sâengager Ă un suivi mĂ©dical et une supplĂ©mentation nutritionnelle Ă long terme. Enfin, le risque chirurgical doit ĂȘtre acceptable. Certaines situations peuvent contre-indiquer la chirurgie bariatrique, comme le manque de comprĂ©hension des risques/bĂ©nĂ©fices/alternatives, le manque dâengagement dâun suivi Ă long terme, le manque de soutien social et de motivation, les toxicomanies Ă©thylisme, une affection psychiatrique grave ou/et non-contrĂŽlĂ©e troubles du comportement alimentaire ou une affection grave compromettant lâespĂ©rance de vie. Le dĂ©but prĂ©coce de lâobĂ©sitĂ©, la prĂ©sence dâune obĂ©sitĂ© familiale, la longue histoire dâobĂ©sitĂ©, la longue histoire de traitement hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tique, la prĂ©sence de comorbiditĂ©s rĂ©versibles avec la perte de poids plaident en faveur de la chirurgie bariatrique. TECHNIQUES CHIRURGICALES La chirurgie bariatrique associĂ©e Ă une modification des habitudes alimentaires et une activitĂ© physique renforcĂ©e est efficace sur la perte de poids Ă long terme, amĂ©liore ou fait disparaĂźtre les comorbiditĂ©s et augmente lâespĂ©rance de vie du patient. En Belgique sont rĂ©alisĂ©es chaque annĂ©e plus de 14000 opĂ©rations bariatriques dont 9000 bypass gastriques et plus de 4500 sleeve gastrectomies. Le bypass gastrique est une opĂ©ration Ă la fois restrictive et malabsorptive. Il consiste Ă sĂ©parer lâestomac en deux parties la partie supĂ©rieure, le nĂ©ogastre situĂ© juste sous le cardia et faisant Ă peine 40 ml et la partie infĂ©rieure correspondant Ă plus de 90 % de lâestomac, dĂ©connectĂ©e du circuit alimentaire. Le nĂ©ogastre est directement anastomosĂ© au grĂȘle selon un montage en Y de Roux comprenant une anse alimentaire de 150 cm et une anse bilio-pancrĂ©atique de 75 cm. Le montage permet de diminuer Ă la fois la quantitĂ© dâaliments ingĂ©rĂ©s et lâassimilation de ces aliments par lâorganisme. De plus, en cas de dumping syndrome 30% des cas aprĂšs bypass, la consommation de sucreries est fortement rĂ©duite. Aucun organe nâest rĂ©sĂ©quĂ© dans le BP et lâintervention est rĂ©versible. RĂ©cemment a Ă©tĂ© introduite une version plus malabsorptive du bypass, le bypass distal oĂč lâanse commune en aval du Y est rĂ©duite Ă 100 cm. Câest au sein de cette anse commune que sont surtout rĂ©absorbĂ©es les graisses et les protĂ©ines. La sleeve gastrectomie est une intervention essentiellement restrictive consistant Ă rĂ©sĂ©quer les 2/3 externes de lâestomac contenant notamment les cellules productrices de ghrĂ©line hormone orexigĂšne. Lâestomac est donc rĂ©duit Ă un tube vertical. Le circuit alimentaire et la digestion se font quasi normalement. Lâintervention est irrĂ©versible. Lâanneau gastrique ajustable nâest plus utilisĂ© que de maniĂšre anecdotique, notamment autour du nĂ©ogastre du bypass en cas de reprise de poids pour accentuer lâeffet restrictif. La raison essentielle est la moindre efficacitĂ© sur la perte pondĂ©rale et le taux Ă©levĂ© de complications Ă long terme quand il est placĂ© de 1Ăšre intention. La perte de poids induite par la chirurgie bariatrique sâĂ©tale sur 18 mois environ. Elle correspond le plus souvent Ă ÂŸ de lâexcĂšs de poids, dont la moitiĂ© est perdue Ă trois mois. La perte de poids est lĂ©gĂšrement supĂ©rieure aprĂšs bypass quâaprĂšs sleeve gastrectomie 75 % vs 65 % de lâexcĂšs de poids. BĂNĂFICES La perte de poids induite par la chirurgie bariatrique amĂ©liore de nombreuses co-morbiditĂ©s de lâobĂ©sitĂ©. Le diabĂšte sucrĂ© de type 2 reprĂ©sente sans aucun doute la pathologie qui rĂ©pond le mieux Ă ce type de chirurgie. Le traitement hypoglycĂ©miant doit dĂšs lors souvent ĂȘtre adaptĂ© pour limiter le risque dâhypoglycĂ©mie. Plusieurs facteurs prĂ©dictifs de rĂ©mission ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, parmi lesquels une courte durĂ©e dâĂ©volution du diabĂšte, une HbA1c proche de 7%, une absence dâinsulinothĂ©rapie et une perte de poids importante. Alors que lâhypertriglycĂ©ridĂ©mie et la stĂ©atose sâamĂ©liorent souvent, lâhypercholestĂ©rolĂ©mie isolĂ©e rĂ©gresse peu. Lâeffet bĂ©nĂ©fique sur lâhypertension artĂ©rielle est frĂ©quent, mais pas constant. Le syndrome dâapnĂ©es du sommeil rĂ©gresse lentement et lâabandon de la CPAP est souvent tardif. La fertilitĂ© surtout fĂ©minine est amĂ©liorĂ©e de mĂȘme que la qualitĂ© de vie. A long terme, la chirurgie bariatrique rĂ©duit la mortalitĂ© liĂ©e aux maladies cardio-vasculaires et, uniquement chez la femme, celle liĂ©e au cancer. COMPLICATIONS Tout lâenjeu de la chirurgie bariatrique se situe dans la balance bĂ©nĂ©fices/risques. Plus la chirurgie est efficace sur la perte de poids, plus elle est complexe techniquement et plus elle risque dâentraĂźner des complications. La mortalitĂ© opĂ©ratoire est de pour le bypass et % pour la sleeve gastrectomie. Le taux global de complications prĂ©coces est de 9 % dans le bypass et 6 % dans la sleeve, dont 2 % de fistule digestive et 2-3 % dâhĂ©morragie soit intra-abdominale soit intra-luminale Ă partir des zones de suture. Les problĂšmes de thrombose veineuse/embolie pulmonaire sont plutĂŽt rares 110-120/min. et la dyspnĂ©e sont quasi constantes. Dâautres signes comme un inconfort ou une douleur abdominale, de la fiĂšvre, un hoquet peuvent Ă©galement ĂȘtre prĂ©sents. Par contre, la mise en Ă©vidence dâune dĂ©fense ou dâune contracture abdominale est trĂšs difficile chez lâobĂšse vu le panicule adipeux sous-cutanĂ©. Au moindre doute, une biologie sanguine CRP, leucocytose et un CT scan abdominal devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en urgence. Lorsquâune fistule digestive post-opĂ©ratoire est diagnostiquĂ©e, soit elle est bien tolĂ©rĂ©e cliniquement et le traitement sera non chirurgical drainage radiologique de collections, traitement endoscopique de la fistule par pigtail, endoprothĂšse ou clip, soit elle est mal tolĂ©rĂ©e et il y a suspicion de pĂ©ritonite. Dans ce cas, une exploration chirurgicale sâimpose, nĂ©cessitant des lavages pĂ©ritonĂ©aux, lâidentification de la fistule, le drainage au contact et une jĂ©junostomie dâalimentation. SUIVI MĂDICAL Au cours des trois premiers mois postopĂ©ratoires, lâapport alimentaire est fortement rĂ©duit, jusquâĂ 25% de lâapport prĂ©opĂ©ratoire 300-600 kcal/jour pour se stabiliser autour de 50% vers 18 mois. La consistance de lâalimentation passe progressivement de liquide 1Ăšre semaine Ă moulu 2 Ă 4Ăšme semaines puis mou et enfin normalement solide au-delĂ de la 4Ăšme semaine. La premiĂšre prĂ©occupation consiste Ă fournir un apport suffisant en protĂ©ines maigres min. 60 voire 80 g/jour sous forme de viande, poisson, volaille, Ćufs, dĂ©rivĂ©s de soja, âŠ. ou Ă©ventuellement sous forme de supplĂ©ment en poudre lactosĂ©rum ou whey max. 50 g/j. La viande rouge ou trop sĂšche porc et poulet est souvent mal tolĂ©rĂ©e. Un apport insuffisant en protĂ©ines se traduira par un taux bas dâurĂ©e et de prĂ©-albumine et Ă©ventuellement un taux bas de crĂ©atinine si la perte de masse musculaire a Ă©tĂ© importante. Lâapport alimentaire quotidien doit suivre la rĂšgle des 3221 3 produits laitiers maigres, 2 portions de protĂ©ines maigres, 2 portions de lĂ©gumes et 1 de fruits en choisissant des aliments Ă faible densitĂ© Ă©nergĂ©tique, surtout au-delĂ de 3 mois. Le repas commencera par les protĂ©ines puis les lĂ©gumes, quitte Ă ingĂ©rer une trĂšs faible quantitĂ© de fĂ©culents min. 50 g de glucides/jour. Lâapport en liquide est parfois problĂ©matique, en raison de la taille rĂ©duite de lâestomac. Les boissons, non caloriques et non pĂ©tillantes, sont consommĂ©es idĂ©alement 30 minutes aprĂšs le repas ou entre les repas pour limiter lâinconfort pas de paille !, tout en assurant une hydratation suffisante. Les boissons alcoolisĂ©es ou Ă base de cafĂ©ine sont Ă Ă©viter durant les 2 premiers mois, en raison de leur action irritante pour la muqueuse gastrique. Les boissons sucrĂ©es, mĂȘme les jus de fruits, sont Ă proscrire compte tenu du risque de dumping cf. infra. Les carences nutritionnelles sont frĂ©quentes aprĂšs chirurgie bariatrique [1-3]. Elles peuvent ĂȘtre secondaires Ă la rĂ©duction drastique de lâapport alimentaire, Ă la malabsorption induite par la chirurgie ou des mĂ©dications antiacides anti-H2 et IPP, mais elles peuvent aussi prĂ©exister vitamine D et fer, par exemple. Des complĂ©ments en micronutriments doivent ĂȘtre systĂ©matiquement prescrits. Un complexe de vitamines et dâoligo-Ă©lĂ©ments comportant 2 Ă 3 fois les apports journaliers recommandĂ©s doit ĂȘtre administrĂ© oralement de façon quotidienne. Un apport supplĂ©mentaire en calcium 1000 mg au minimum de calcium-Ă©lĂ©ment soit g de carbonate de calcium ou mieux g de citrate de calcium, car mieux absorbĂ© est indiquĂ© en deux Ă trois prises quotidiennes et Ă distance des autres supplĂ©ments. Une supplĂ©mentation en vitamine D est Ă©galement systĂ©matiquement administrĂ©e au moins 1000 UI ou ”g/j de vitamine D3 ou cholĂ©calcifĂ©rol. MĂȘme si lâapport en calcium est clairement insuffisant, la calcĂ©mie reste le plus souvent normale, en raison de lâhyperparathyroĂŻdie secondaire qui la maintiendra dans les normes aux dĂ©pens de la masse osseuse. En cas de procĂ©dure malabsorptive bypass gastrique, une supplĂ©mentation en vitamine B12 est systĂ©matique, mĂȘme sâil nâexiste aucune carence. En effet, comme les rĂ©serves hĂ©patiques en vitamine B12 sont importantes et les besoins faibles, la carence nâapparaĂźt le plus souvent que plusieurs mois, voire annĂ©es, aprĂšs la chirurgie. La vitamine B12 peut ĂȘtre administrĂ©e par voie parentĂ©rale injection IM de 1 mg de vitamine B12 tous les 3 mois la premiĂšre annĂ©e, puis tous les 6 mois Ă vie. Ce mode dâadministration est le moins coĂ»teux et permet de combiner lâinjection Ă une visite de contrĂŽle clinique et biologique. Alternativement, la vitamine B12 peut ĂȘtre administrĂ©e par voie orale Ă forte dose 1 mg chaque semaine ou chaque mois ou Ă©ventuellement par voie sublinguale 1 mg de façon quotidienne. La compliance Ă long terme de lâadministration orale de la vitamine B12 est probablement faible en raison notamment du coĂ»t. Bien que la carence en fer soit frĂ©quente, les supplĂ©ments de fer sont Ă administrer uniquement Ă la demande, selon le taux de ferritine et lâhĂ©mogramme, en raison de sa mauvaise tolĂ©rance digestive. Parfois, la voie parentĂ©rale est requise. En cas de vomissements importants, une supplĂ©mentation en vitamine B1 thiamine doit ĂȘtre instaurĂ©e rapidement le plus souvent par voie parentĂ©rale afin dâĂ©viter un syndrome de Gayet-Wernicke confusion, ataxie, paralysie oculomotrice. Les vraies carences en cuivre, zinc, sĂ©lĂ©nium et vitamine A sont exceptionnelles, sauf en cas de malabsorption sĂ©vĂšre comme dans les dĂ©rivations bilio-pancrĂ©atiques Scopinaro. Un contrĂŽle biologique est nĂ©cessaire tous les 3 mois la premiĂšre annĂ©e, puis tous les 6 mois Ă vie voire seulement une fois par an pour les patients porteurs dâune sleeve gastrectomie cf. tableau 1. En effet, le risque de carence nâest pas nul, mĂȘme en cas de prise correcte des supplĂ©ments. Certaines carences en micronutriments sont faciles Ă dĂ©tecter par la mesure des taux circulants par exemple, vitamine D et vitamine B12, contrairement Ă dâautres calcium. Les taux circulants peuvent ĂȘtre influencĂ©s par le taux des protĂ©ines porteuses par exemple, zinc et rĂ©tinol avec la prĂ©albumine ou ne reflĂštent que lâapport rĂ©cent acide folique plasmatique et non lâĂ©tat des rĂ©serves acide folique Ă©rythrocytaire. Vu le risque accru de fractures, certains recommandent une mesure de la densitĂ© et de la masse osseuse par absorptiomĂ©trie biphotonique DEXA. La perte de poids rapide induite par la chirurgie peut ĂȘtre Ă lâorigine de certains inconvĂ©nients mineurs comme la frilositĂ©, une hypotension orthostatique, une constipation, une perte transitoire de cheveux, une bradycardie ou une fatigue. Les nausĂ©es et vomissements, parfois frĂ©quents au dĂ©but, sont le plus souvent secondaires Ă une ingestion trop rapide, une mastication insuffisante, des boissons au repas ou encore des plats trop Ă©picĂ©s ou gras. Certains patients peuvent se plaindre de douleurs abdominales, qui peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă des lithiases biliaires, un ulcĂšre marginal, une hernie intra-abdominale, voire des lithiases urinaires hyperoxalurie, mais aussi une dilation brutale du nĂ©ogastre. La chirurgie bariatrique, surtout le bypass gastrique, peut engendrer des malaises liĂ©s au dumping. Le dumping est secondaire Ă la vidange gastrique directement dans le jĂ©junum suite Ă lâexclusion du pylore. Le malaise peut survenir dans les 15-30 minutes qui suivent le repas dumping prĂ©coce ou aprĂšs 1 h voire 2h dumping tardif. La forme prĂ©coce est liĂ©e Ă lâarrivĂ©e dâun bol hyperosmolaire dans le jĂ©junum lipothymies ou douleurs abdominales, ballonnement, diarrhĂ©es tandis que la forme tardive est liĂ©e Ă une hypoglycĂ©mie rĂ©actionnelle. Ces malaises peuvent ĂȘtre prĂ©venus par le fractionnement des repas, la rĂ©duction de la charge glycĂ©mique, la limitation des boissons au cours du repas et un apport protĂ©ique suffisant. Dans certains cas de dumping tardif, lâacarbose Glucobay ou les analogues de la somatostatine Sandostatine peuvent amĂ©liorer la symptomatologie. La grossesse est contre-indiquĂ©e durant les 12, voire idĂ©alement, les 18 mois postopĂ©ratoires. Une contraception efficace est donc nĂ©cessaire, dâautant que la fertilitĂ© sâamĂ©liore souvent avec la perte de poids. LâefficacitĂ© contraceptive de la pilule oestro-progestative nâest pas prouvĂ©e en cas de chirurgie malabsorptive de type bypass gastrique. DĂšs lors, un stĂ©rilet mĂ©diquĂ© constitue la contraception idĂ©ale, en particulier chez les non-nullipares. Cette mĂ©thode de contraception limite Ă©galement le risque de carence en fer en rĂ©duisant drastiquement les menstruations. Pour autoriser une grossesse aprĂšs 18 mois, il faudra idĂ©alement attendre un poids stable pendant au moins 3 mois, vĂ©rifier lâabsence de carences et supplĂ©menter dĂšs le souhait de conception avec un complexe de vitamines et dâoligo-Ă©lĂ©ments adaptĂ©s Ă la grossesse câest-Ă -dire contenant entre autres 400 ”g dâacide folique et 200 ”g dâiode. Une carence en vitamine K doit ĂȘtre activement recherchĂ©e INR et corrigĂ©e Konakion. Des doses excessives de vitamine A sont contre-indiquĂ©es en raison de son effet tĂ©ratogĂšne. Les doses de mĂ©dicaments, en particulier pour le diabĂšte sucrĂ© de type 2 et lâhypertension doivent ĂȘtre adaptĂ©es. Pour le diabĂšte, les doses des mĂ©dications Ă risque dâhypoglycĂ©mie insuline et sulfonylurĂ©es seront progressivement rĂ©duites, en gardant toutefois la metformine et les inhibiteurs de la DPP4 en dernier lieu. Les hypolipĂ©miants seront maintenus et leur indication ne sera rĂ©-Ă©valuĂ©e quâune fois le poids stabilisĂ©. Afin dâĂ©viter les ulcĂšres, les AINS, lâaspirine, les biphosphonates, le potassium et le tabac sont contre-indiquĂ©s en pĂ©riode postopĂ©ratoire. Les doses de mĂ©dications Ă index thĂ©rapeutique Ă©troit seront adaptĂ©es en fonction des taux circulants immunosuppresseurs, anti-Ă©pileptiques, ⊠ou des marqueurs classiques INR pour les AVK, TSH pour la L-Thyroxine, âŠ. En effet, lâimpact de la chirurgie bariatrique surtout malabsorptive bypass sur lâabsorption et la biodisponibilitĂ© des mĂ©dications est mal connu. Affiliations Cliniques universitaires St-Luc, Bruxelles, Belgique 1. Service de Chirurgie et Transplantation Abdominale, UnitĂ© de Chirurgie oesogastroduodĂ©nale et Bariatique 2. Service dâEndocrinologie et Nutrition UniversitĂ© catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique 3. PĂŽle Endocrinologie, DiabĂ©tologie et Nutrition, Institut de Recherches ExpĂ©rimentales et Cliniques Correspondance Pr. Jean-Paul THISSEN SSS/IREC/EDIN Avenue Hippocrate, B-1200 RĂ©fĂ©rences Heber D, et al. Endocrine and nutritional management of the post-bariatric surgery patient an Endocrine Society Clinical Practice Guideline. J Clin Endocrinol Metab. 2010; 9511 dans Pubmed Mechanick JI et al. Clinical practice guidelines for the perioperative nutritional, metabolic, and nonsurgical support of the bariatric surgery patient-2013 update cosponsored by American Association of Clinical Endocrinologists, the Obesity Society, and American Society for Metabolic & Bariatric Surgery. Surg Obes Relat Dis. 2013; 92 dans Pubmed Via MA, JI Mechanick. Nutritional and Micronutrient Care of Bariatric Surgery Patients Current Evidence Update. Curr Obes Rep. 2017; 63 dans Pubmed AprĂšs3 mois: alimentation normale. âą Mangez rĂ©guliĂšrement, 3 fois par jour, sans sauter de repas , sans oublier les snacks. â Diminuez la quantitĂ© de matiĂšre grasse : remplacez les lardons par des tranches de jambon, la crĂšme par du fromage blanc ou de la bĂ©chamel, etc. â Diminuez de moitiĂ© la quantitĂ© de sucre dans les PubliĂ© le 14/03/2011 Ă 00h00 , mis Ă jour le 27/06/2014 Ă 17h59 Validation mĂ©dicale 27 June 2014 Quand la diĂ©tĂ©tique Ă©choue, la chirurgie de l'obĂ©sitĂ© peut prendre le relais. Les rĂ©sultats spectaculaires en termes de perte de poids et de mieux-ĂȘtre donnent envie de se lancer. Toutefois, des complications existent et les contraintes diĂ©tĂ©tiques sont lourdes. Pour ĂȘtre en mesure de peser le pour et le contre, il faut ĂȘtre guidĂ© par une Ă©quipe pluridisciplinaire expĂ©rimentĂ©e. La chirurgie de l' obĂ©sitĂ© a le vent en poupe 20 000 interventions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en France en 2009 et le nombre dâinterventions est en nette progression. Ainsi, selon les donnĂ©es de lâassurance maladie, 32 000 opĂ©rations pour obĂ©sitĂ© ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en 2011, avec une progression de 65 % par an. Selon la Haute AutoritĂ© de SantĂ© HAS, ce traitement ne s'adresse qu'aux personnes majeures, dont l' indice de masse corporelle IMC est supĂ©rieur Ă 40, ou supĂ©rieur Ă 35 et prĂ©sentant au moins une complication diabĂšte, trouble des articulationsâŠ. La chirurgie ne devrait ĂȘtre proposĂ©e que si l'obĂ©sitĂ© est installĂ©e depuis plusieurs annĂ©es et si elle a rĂ©sistĂ© Ă un traitement conventionnel diĂ©tĂ©tique et activitĂ© physique poursuivi au moins 6 mois 1. Le sleeve, le by-pass et lâanneau sont les 3 techniques les plus utilisĂ©es Il existe trois techniques d'interventions chirurgicales de l'obĂ©sitĂ© plus couramment pratiquĂ©es, dans lâordre dĂ©croissant le sleeve, le by-pass et la pose d'un anneau gastrique. Le sleeve a peu Ă peu gagnĂ© du terrain sur les 2 autres techniques. En effet, le nombre des 2 derniĂšres techniques diminue dâannĂ©e en annĂ©e depuis quelques annĂ©es au profit de la technique de sleeve. Ainsi, sur les 32 000 interventions effectuĂ©es en 2011, 14 000 Ă©taient des sleeves, 10 000 des by-pass et environ 8 000 des anneaux gastriques ajustables. Lors de la 51Ăšme JournĂ©e annuelle de nutrition et de diĂ©tĂ©tique 2, le Pr Jean-Luc Bouillot, chirurgien spĂ©cialisĂ© de l'hĂŽpital Cochin Ă Paris, a rappelĂ© leurs principaux avantages et inconvĂ©nients des techniques du by-pass et de lâanneau gastrique, qui restent de mise. Quant aux avantages et inconvĂ©nients de la technique du sleeve, la Haute autoritĂ© de santĂ© a dĂ©fini ses avantages et inconvĂ©nients. Le sleeve ou gastrectomie longitudinale Comment ça marche ? Elle consiste Ă enlever une grande partie de lâestomac la grande courbure en pratiquant une incision verticale. Ainsi, 75 % du volume gastrique est Ă©liminĂ© de façon dĂ©finitive sans interrompre la continuitĂ© du tube digestif puisque les aliments se vidangent dans le duodĂ©num, conduit qui se trouve juste aprĂšs lâestomac. Les aliments sont donc ralentis puis se dĂ©versent rapidement dans lâintestin grĂȘle. LâopĂ©ration se fait sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale et peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par coelioscopie, ce qui diminue lâimportance de lâincision sur le ventre. MĂȘme si la technique sâest amĂ©liorĂ©e, il existe nĂ©anmoins un risque de saignement aprĂšs lâintervention ou dâapparition de fistules qui nĂ©cessiteront souvent une nouvelle intervention. Comme pour les autres techniques, les personnes opĂ©rĂ©es sont obligĂ©es de rĂ©duire le volume de leurs repas, el les aliments sont moins bien assimilĂ©s. Le risque de carences est donc important et demande un suivi rĂ©gulier. Certains patients reprennent du poids quelques annĂ©es aprĂšs lâintervention. Quelle perte de poids ? La perte de poids varie mais elle est estimĂ©e en moyenne Ă environ 54 % de perte par rapport au poids avant lâ avantage La technique sâĂ©tant amĂ©liorĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, elle est de plus en plus utilisĂ©e en raison de son efficacitĂ© durable, qui entraĂźne une amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des patients Ă condition que le suivi soit adaptĂ© physique et psychologique. Le bypass gastrique Comment ça marche ? C'est une technique qui consiste Ă ne conserver qu'une petite poche gastrique, qui est directement reliĂ©e au jĂ©junum, la deuxiĂšme partie de l'intestin grĂȘle. Les chirurgiens mettent ainsi hors circuit une grosse partie de l'estomac et la totalitĂ© du duodĂ©num, la premiĂšre partie de l'intestin grĂȘle oĂč a lieu normalement l'essentiel de l'assimilation des nutriments glucides, lipides, vitamines, etc.. Comme pour l'anneau, les personnes opĂ©rĂ©es sont obligĂ©es de rĂ©duire le volume de leurs repas. Mais en plus, une bonne partie des nutriments Ă©nergĂ©tiques, comme les glucides sucres et les lipides graisses, n'est plus assimilĂ©e. Ă voir aussi Quelle perte de poids ? D'oĂč un amaigrissement spectaculaire en moyenne, 45 Ă 50 kilos au bout de 2 ans, soit 70 % de l'excĂšs de poids avantage "Cette intervention est techniquement difficile, la mortalitĂ© post-opĂ©ratoire est de l'ordre de 1 % souligne le Pr. Bouillot. Mais son efficacitĂ© est remarquable sur les complications de l'obĂ©sitĂ© comme le diabĂšte ou l' apnĂ©e du sommeil". L'anneau gastrique, ou gastroplastie par anneau ajustable Comment ça marche ? Cette technique consiste Ă encercler la partie supĂ©rieure de l'estomac par un anneau. L'estomac se trouve ainsi sĂ©parĂ© en deux parties une poche supĂ©rieure lĂ oĂč arrivent les aliments de trĂšs petit volume minimum 20 ml et une poche infĂ©rieure plus grande, les deux poches Ă©tant reliĂ©es par un chenal trĂšs Ă©troit. Les personnes ainsi opĂ©rĂ©es sont obligĂ©es de limiter le volume de leurs repas. MĂȘme en multipliant les prises alimentaires, l'apport Ă©nergĂ©tique est forcĂ©ment rĂ©duit et "parfois infĂ©rieur Ă 1000 kcal par jour" estime Richard Agnetti, diĂ©tĂ©ticien-nutritionniste. C'est d'ailleurs grĂące Ă cela que l'amaigrissement est possible. Quelle perte de poids ? La perte de poids espĂ©rĂ©e est de l'ordre de 25 Ă 30 kilos dans les 12 Ă 18 mois suivant l'intervention, soit 40 Ă 50 % de l'excĂšs de poids avantage Selon le Pr Bouillot, "cette chirurgie est peu dangereuse et a l'intĂ©rĂȘt d'ĂȘtre rĂ©versible car il est possible de desserrer l'anneau". Lors de ces journĂ©es annuelles, le Pr. Bouillot a soulignĂ© que l'intĂ©rĂȘt de la chirurgie bariatrique avait Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© par une Ă©tude suĂ©doise, menĂ©e durant 15 ans Ă l'issue du suivi, le groupe de personnes obĂšses opĂ©rĂ©es avait perdu 16,1 % de son poids, alors que dans le groupe traitĂ© de façon conventionnelle, le poids avait augmentĂ© de 1,6 % 3. "Si le choix de la technique dĂ©pend de la gravitĂ© de l'obĂ©sitĂ©, il doit se faire aussi en fonction des compĂ©tences de l'Ă©quipe chirurgicale", rappelle-t-il. NON aux rĂ©gimes, OUI Ă WW ! Un suivi Ă vie aprĂšs la chirurgie bariatrique Suite Ă l'intervention, l'HAS prĂ©conise au moins 4 consultations dans la premiĂšre annĂ©e suivant l'intervention, puis 1 Ă 2 par an, et ce durant toute la vie. Car la chirurgie bariatrique peut entraĂźner de multiples complications, susceptibles d'intervenir Ă tout moment, mĂȘme de nombreux mois aprĂšs l'intervention. Des soucis digestifs, consĂ©quences de la chirurgie occlusion intestinale, ulcĂ©ration Ă l'endroit oĂč estomac et jĂ©junum sont reliĂ©s, hernie hiatale l'estomac qui remonte au-dessus du muscle diaphragmeâŠIls peuvent nĂ©cessiter une malaises aprĂšs les repas un "dumping syndrome", gros coup de barre nĂ©cessitant de s'allonger, avec vomissements ou diarrhĂ©e, accompagnĂ©e d'une carences nutritionnelles multiples, avec leurs consĂ©quences fer et anĂ©mie, vitamine D et ostĂ©oporoseâŠDes ennuis neurologiques dus aux carences en vitamines B troubles de la mĂ©moire, de la marche, de la vue... "Les patients sont tellement contents de leur perte de poids, qu'ils ont tendance Ă minimiser les troubles, explique le Dr Christine Poitou, du service de nutrition de l'hĂŽpital PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Ă Paris. En fait, il ne faut pas hĂ©siter Ă consulter dĂšs qu'interviennent des symptĂŽmes inhabituels, mĂȘme s'ils paraissent mineurs douleurs abdominales fluctuantes, troubles de la vue, accĂ©lĂ©ration de la perte de poids, car ils peuvent traduire une complication sur laquelle il faut intervenir en urgence". Chirurgie bariatrique des contraintes diĂ©tĂ©tiques incontournables "Quelle que soit l'intervention, prĂ©vient Richard Agnetti, diĂ©tĂ©ticien-nutritionniste Ă Paris, les personnes qui bĂ©nĂ©ficient d'une chirurgie bariatrique sont obligĂ©es de modifier leurs habitudes alimentaires". Voici les principales recommandations suivies par les personnes qui ont subi une intervention Fractionner les repas en 5 Ă 6 prises alimentaires par jour, du moins les premiers mois. "Il faut aussi s'astreindre Ă manger lentement, et Ă bien mastiquer les aliments et ne pas boire au moment des repas", rappelle Richard Agnetti. Tout cela pour bien digĂ©rer et prĂ©venir reflux, vomissements ou diarrhĂ©e. "Dans certains services hospitaliers, dans le cadre des consultations prĂ©opĂ©ratoires, on donne la possibilitĂ© aux patients de consommer des repas de volume et de texture adaptĂ©s, pour qu'ils se rendent vraiment compte des changements Ă mettre en place". Manger Ă©quilibrĂ©, afin de prĂ©venir fonte musculaire et carences nutritionnelles. "Le volume des repas Ă©tant limitĂ©, il faut consommer suffisamment d'aliments riches en protĂ©ines. Une perte de poids importante entraĂźne forcĂ©ment une diminution de la masse musculaire en mĂȘme temps que de la masse grasse", souligne le diĂ©tĂ©ticien. Mais, prĂ©server les muscles au mieux est essentiel, Ă la fois pour rester tonique, pour pouvoir pratiquer une activitĂ© physique qui aide Ă la gestion du poids et pour maintenir ses dĂ©fenses immunitaires. "Dans le cas de l'anneau, il faut se mĂ©fier des aliments mous ou liquides Ă©nergĂ©tiques glaces, boissons sucrĂ©es⊠qui passent comme une lettre Ă la poste et peuvent freiner la perte de poids. Quant au by pass, il induit de multiples carences en minĂ©raux et vitamines, en raison de leur assimilation rĂ©duite. En complĂ©ment d'une alimentation la plus Ă©quilibrĂ©e possible, les patients doivent prendre Ă vie des complĂ©ments multivitaminĂ©s mĂ©dicamenteux", ajoute-t-il. Limiter les aliments sucrĂ©s, choisir ceux dont l'index glycĂ©mique est bas ceux qui n'Ă©lĂšvent pas trop vite la glycĂ©mie, en cas de malaises et d'hypoglycĂ©mies aprĂšs les repas. Au total, conclut Richard Agnetti, "les personnes qui optent pour la chirurgie bariatrique doivent ĂȘtre suivies par un diĂ©tĂ©ticien avant et aprĂšs l'intervention, mĂȘme Ă long terme, pour maintenir le cap sur de saines habitudes alimentaires, et avoir des conseils sur mesure en fonction de leur problĂ©matique dĂ©goĂ»ts, troubles digestifs, vie sociale compliquĂ©eâŠ". En France, tous les diĂ©tĂ©ticiens ne sont pas formĂ©s pour suivre les patients opĂ©rĂ©s. "C'est pourquoi il est essentiel de se diriger vers les chirurgiens qui travaillent avec une Ă©quipe multidisciplinaire mĂ©decin spĂ©cialiste de l'obĂ©sitĂ©, diĂ©tĂ©ticien, psychiatre ou psychologueâŠ, insiste le diĂ©tĂ©ticien, bien au fait des montages chirurgicaux et de leurs consĂ©quences sur le plan digestif et globalement sur la santĂ©".RĂ©pondre Dr StĂ©phane Servajean. PubliĂ© le 26/06/2020. Bonjour Anis, la chirurgie bariatrique a l'efficacitĂ© la plus importante dans le temps pour prĂ©venir ou guĂ©rir les maladies de l'obĂ©sitĂ©, par rapport aux autres solutions pour perdre du poids. La perte de poids reste importante pour 60% Ă 80% des patients.
PubliĂ© le 29/03/2021 Ă 15h20 , mis Ă jour le 29/03/2021 Ă 15h20 La chirurgie bariatrique fait maintenant partie intĂ©grante du traitement de lâobĂ©sitĂ© et de ses complications. Par chirurgie bariatrique, on entend une intervention qui consiste Ă modifier l'anatomie du systĂšme digestif afin de restreindre l'absorption des aliments. La chirurgie bariatrique est accessible aux patients prĂ©sentant un IMC >40 ou >35 avec complications diabĂšte de type 2, hypertension artĂ©rielle, syndrome dâapnĂ©e du sommeil, et/ou complications articulaires sĂ©vĂšres,aprĂšs Ă©chec dâune prise en charge nutritionnelle bien conduite dâau moins 6 Ă 12 mois. Voici 10 choses Ă savoir sur la chirurgie bariatrique Les deux techniques les plus utilisĂ©es actuellement sont la sleeve gastrectomie retrait des 2/3 de lâestomac et le bypass gastrique rĂ©duction de lâestomac et dĂ©rivation de lâintestin. Ces opĂ©rations de chirurgie bariatrique ne sont pas rĂ©versibles et le bypass nĂ©cessite une supplĂ©mentation vitaminique Ă prĂ©paration avant chirurgie est primordiale afin dâidentifier les causes responsables de la prise de poids, permettre un cheminement suffisant pour anticiper au mieux les difficultĂ©s post-opĂ©ratoires et espĂ©rer un rĂ©sultat la chirurgie bariatrique, votre alimentation devra ĂȘtre adaptĂ©e Ă la capacitĂ© diminuĂ©e de votre estomac et rester variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e afin dâassurer une perte de poids optimale sur le long terme, et de couvrir tous les besoins de votre lentement, bien mĂącher et ne prendre que de petites bouchĂ©es par ex diminuer la taille de vos assiette peut vous aider. La sensation de faim Ă©tant diminuĂ©e, il est conseillĂ© de conserver un rythme alimentaire de 3 petits repas principaux par jour et 2 Ă 3 collations dans la la chirurgie bariatrique, il faudra apporter en prioritĂ© le carburant » nĂ©cessaire Ă votre corps pour fonctionner, Ă savoir les fĂ©culents ou sucres lents pain, pĂątes, riz, pommes de terre, lentilles, semoule... et ne pas se forcer Ă manger en cas de douleurs Ă lâestomac risque plus Ă©levĂ©s avec les aliments trop salĂ©s et trop sucrĂ©s.Lâapport de protĂ©ines est Ă©galement primordial pour Ă©viter la dĂ©nutrition et la fonte musculaire 100g de viande /poisson / Ćufs ou Ă©quivalents de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales. Vous pouvez Ă©galement enrichir les purĂ©es et potages avec de la poudre de lait, des Ćufs, du fromage ou de la poudre de protĂ©ines remboursĂ©e si prescrit par votre mĂ©decin.L'une des contraintes apparaissant aprĂšs la chirurgie bariatrique concerne l'hydratation. Evitez de boire 30 minutes avant et pendant les repas et contre-indiquez les boissons gazeuses biĂšre, champagne, sodas, eaux gazeuses,⊠car il y a un risque de dilatation de lâestomac. Il est possible dâobserver des modifications du gout le plus souvent des dĂ©gouts, plus frĂ©quemment dirigĂ©es vers la viande rouge, les laitages ou les vous fumez un sevrage tabagique est fortement conseillĂ© dĂšs la pĂ©riode prĂ©-opĂ©ratoire augmente les risques de complications post opĂ©ratoires comme les fistules. Le tabac risque Ă©galement de vous couper lappĂ©tit aprĂšs chirurgie bariatrique implique des efforts alimentaires mais... lâalimentation doit rester un moment de plaisir. Les envies, les compulsions, ce que vous appelez parfois vos vieux dĂ©mons » peuvent revenir. NâhĂ©sitez pas Ă en parler Ă un professionnel de santĂ© discutez autour des Ă©motions peut aider Ă attĂ©nuer les ailleurs, aprĂšs la chirurgie bariatrique, il est conseillĂ© de surveiller de votre poids, en vous pesant 1 fois par semaine pas plus ! et dans les mĂȘmes conditions. Au dĂ©but, la perte de poids peut ĂȘtre importante. AprĂšs 18 mois environ, le poids commence Ă se stabiliser, il se peut mĂȘme quâil y ai un petit rebond de poids ce qui est tout Ă fait normal. Sur le long terme, votre poids ne devrait plus varier si vous conservez un mode de vie sain, avec la pratique rĂ©guliĂšre dâune activitĂ© physique et une alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e. Ă voir aussi Vous souhaitez rĂ©agir, partager votre expĂ©rience ou poser une question ? Rendez-vous dans nos FORUMS Surpoids et ObĂ©sitĂ©, Nutrition ou Un mĂ©decin vous rĂ©pond ! Ă lire aussi L'anneau gastrique Maigrir tout savoir sur la sleeve Cuisinez en faisant le plein de vitamines Aliments qui contiennent des protĂ©ines ObĂ©sitĂ© les rĂ©gimes qui peuvent ĂȘtre dangeureux Auteur Dr IlĂ©ana de LAMETH, mĂ©decin endocrinologue-nutritionniste NON aux rĂ©gimes, OUI Ă WW ! PubliĂ© le 29/03/2021 Ă 15h20